Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Yvelines

48° 50′ nord, 1° 55′ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Yvelines
Blason de YvelinesDrapeau de Yvelines
Yvelines
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Versailles
Sous-préfecturesMantes-la-Jolie
Rambouillet
Saint-Germain-en-Laye
Président du
conseil départemental
Pierre Bédier (LR)
PréfetFrédéric Rose
Code Insee78
Code ISO 3166-2FR-78
Code Eurostat NUTS-3FR103
Démographie
GentiléYvelinois
Population1 470 778 hab.(2022)
Densité644 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 50′ nord, 1° 55′ est
Superficie2 284,4 km2
Subdivisions
Arrondissements4
Circonscriptions législatives12
Cantons21
Intercommunalités10
Communes259
Liens
Site webyvelines.fr
modifier 

LesYvelines (/iv.lin/ ou/i.və.lin/[Note 1]) sont undépartementfrançais situé à l'ouest deParis, dans sagrande couronne, enrégionÎle-de-France. Il s'étend sur 2 284 km2 et compte 259 communes. Avec 1 456 365 habitants (2021), le département est le plus peuplé de la grande couronne et le huitième de France.

Il est issu du démembrement du département deSeine-et-Oise décidé en 1964 et entré en vigueur en 1968. Son nom est dû au poète yvelinoisJehan Despert et fait référence à l'ancienneforêt d'Yveline. L'Insee etLa Poste lui attribuent lecode 78, ancien numéro de la Seine-et-Oise. Ses habitantssont appelés les Yvelinois et les Yvelinoises. Sonconseil départemental est présidé parPierre Bédier du partiLes Républicains.

Sonchef-lieu estVersailles, ville qui s'est développée sous l'Ancien Régime autour deson château,capitale duroyaume de France en alternance avec Paris.

Géographie

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Géographie des Yvelines.

Situation

[modifier |modifier le code]
Départements limitrophes.

Le département des Yvelines fait partie de larégionÎle-de-France. Situé au centre duBassin parisien, à l'ouest et au sud-ouest deParis, d'une distance allant d'une vingtaine de kilomètres de la capitale (Chatou est à 14 km de Paris,Versailles à 16 km) à une cinquantaine de kilomètres de celle-ci (Rambouillet est à 53 km de Paris).

Les départements limitrophes sont leVal-d'Oise au nord, lesHauts-de-Seine à l'est et l'Essonne au sud-est, trois départements franciliens issus comme les Yvelines du découpage de l'ancienneSeine-et-Oise, l'Eure-et-Loir au sud-ouest, département de la régionCentre-Val de Loire, et de l'Eure au nord-ouest, département de la régionNormandie.

L'est du département, ainsi que le nord le long de la Seine, font partie de l'agglomération parisienne, tandis que le reste du département est encore rural, et possède de vastes zones boisées (forêt de Rambouillet).

Montigny-le-Bretonneux/Voisins-le Bretonneux, bassin de la Sourderie.

Les principales villes (population supérieure à 25 000 habitants) sont dans l'ordre décroissant :Versailles (préfecture),Sartrouville,Mantes-la-Jolie (sous-préfecture),Saint-Germain-en-Laye (sous-préfecture),Poissy,Conflans-Sainte-Honorine,Montigny-le-Bretonneux,Plaisir,Houilles,Les Mureaux,Trappes,Guyancourt,Rambouillet (sous-préfecture). Elles se trouvent en majorité dans le nord-est du département, ainsi que dans la ville nouvelle deSaint-Quentin-en-Yvelines qui comprend douze communes, dontMontigny-le-Bretonneux etTrappes, regroupées en communauté d'agglomération.

Deuxparcs naturels régionaux se trouvent entièrement ou partiellement dans les Yvelines : leparc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse (21 300 ha) et une partie duparc naturel régional du Vexin français (11 984 ha sur un total de65 670 ha).

Pendant plus d’un siècle, trois plaines des Yvelines et duVal-d’Oise ont été utilisés en tant que champs d'épandage en aval du réseau deségouts de Paris. En conséquence, les sols sont fortement pollués aux métaux lourds, provoquant des cas desaturnisme, notamment chez les enfants[1].

Relief et géologie

[modifier |modifier le code]

Le relief des Yvelines est celui d'uneplaine découpée par des vallées relativement marquées, d'une altitude moyenne de150 mètres environ. Son point culminant,201 mètres[2], se situe dans le bois des Garennes àLainville-en-Vexin, à l'extrême nord du département, dans la bordure sud duVexin français (toutefois unebutte artificielle située àÉlancourt atteint231 mètres[3], mais également, la commune desAlluets-le-Roi est celle avec l’altitude la plus élevée, culminant à 187 mètres d’altitude sur un plateau nommé du même nom). Son point le plus bas,9 mètres[2], est àLimetz-Villez, point le plus à l'ouest du cours de laSeine au point où elle quitte les Yvelines pour entrer dans l'Eure.

La structure géologique des Yvelines s'insère dans celle de l'Île-de-France et plus généralement duBassin parisien, vaste cuvette sédimentaire, approximativement centrée surParis. Elle est formée d'un empilement de couchessédimentaires de l'ère tertiaire, alternant calcaires, marnes, sables et argiles. Ces couches reposent sur un socle épais decraie du Crétacé supérieur qui affleure sur les versants de certaines vallées. C'est le cas en particulier dans la vallée de la Seine où se sont formées des falaises de craie, parfois exploitées pour créer deshabitats troglodytiques, par exemple à Carrières-sur-Seine, Méricourt, Mousseaux-sur-Seine, Gommecourt ou Bennecourt.

Les sédiments tertiaires ont été fortement érodés par les cours d'eau, principalement la Seine et remplacés dans le fond des vallées par desalluvions quaternaires. Sur les plateaux, d'importants dépôts éoliens delœss ont donné naissance à de riches sols agricoles.

Certaines couches géologiques sont exploitées pour la production de matériaux de construction. Il s'agit surtout degranulats alluvionnaires (sables, graviers, etc.) extraits desterrasses alluviales de la Seine ou dulit majeur du fleuve, exploités notamment près de Mantes-la-Jolie (boucles deGuernes et deMoisson), de calcaires et argiles pour la fabrication deciment, exploités dans la carrière deGuitrancourt (Ciments Calcia, groupeItalcementi)[4]. Une carrière de Sandrancourt (commune deSaint-Martin-la-Garenne), exploitée par la Compagnie des sablières de la Seine (groupeLafarge), fournit le sable de l'opérationParis-Plages[5].

Carte montrant les limites des communes des Yvelines réparties en deux groupes de couleur : en marron, les communes sous-minées (101 communes), en beige clair les autres communes (161 communes)
Carte des communes sous-minées.

Dans le passé d'autres roches sont largement exploitées, comme legypse dans le secteur de l'Hautil, lecalcaire grossier pour la construction dans le secteur de Saint-Germain-en-Laye, activité encore évoquée par des toponymes tels que Carrières-sur-Seine, Carrières-sous-Poissy, Carrières-sous-Bois, lacraie pour la production deblanc d'Espagne àBougival, mais aussi legrès et lapierre meulière dans diverses communes, notamment dans la vallée de Chevreuse.

Les anciennes carrières, nombreuses dans le département, présentent des dangers d'effondrement qui sont répertoriés par l'« Inspection générale des carrières des Yvelines, de l'Essonne et du Val-d'Oise ». Une centaine de communes, dites « sous-minées », c'est-à-dire dans lesquelles se trouvent d'anciennes carrières souterraines abandonnées, réparties dans tout le département, sont concernées[6]. Un autre risque pour les constructions, lié au retrait de l'argile en cas de sècheresse, affecte particulièrement le département[7]. Des plans de prévention du risque « argile » étaient à l'étude en 2007 pour cinq communes :Auteuil-le-Roi,Bréval,Magnanville,Saint-Cyr-l'École,Saint-Nom-la-Bretèche[8].

Les plissements des couches profondes sont mises à profit pour créer des stockages degaz naturel enaquifère profond àBeynes etSaint-Illiers-la-Ville (Storengy)[9].

Hydrographie

[modifier |modifier le code]
La Seine à Poissy.
Les étangs de Hollande, dans la forêt de Rambouillet.

Les Yvelines sont drainées par laSeine qui traverse le nord du département sur environ cent kilomètres entreCarrières-sur-Seine etLimetz-Villez. Son cours à très faible pente est marqué par de profondsméandres qui élargissent considérablement la vallée, notamment la boucle de Saint-Germain-en-Laye qui enserre laforêt du même nom et celle deMoisson à l'ouest entre Mantes-la-Jolie etBonnières-sur-Seine. Dans son parcours yvelinois, le cours du fleuve, navigable, est régulé par plusieursbarrages, situés à Chatou, Bougival, Andrésy et Méricourt. Il reçoit àConflans-Sainte-Honorine, son principal affluent, l'Oise, rivière également navigable, qui parcourt seulement 2,5 kilomètres dans le département.

De nombreuses rivières secondaires, dont beaucoup prennent leur source dans le massif deRambouillet, véritable « château d'eau » des Yvelines, irriguent le département dans toutes les directions avant de rejoindre la rive gauche de la Seine, directement ou non.

Il s'agit principalement de laBièvre, de l'Orge, de l'Yvette et de laRémarde (affluents de l'Orge), qui s'écoulent vers l'est, de laMauldre et de laVaucouleurs, les seules dont le cours est entièrement situé dans le territoire yvelinois et qui s'écoulent vers le nord, et de laDrouette et de laVesgre (affluents de l'Eure), qui s'écoulent vers l'ouest.

Au nord de la Seine (rive droite), les seuls affluents notables sont laMontcient et l'Aubette de Meulan, qui se rejoignent à Hardricourt, et l'Epte qui marque la limite avec le département de l'Eure.

Il existe relativement peu d'étendues d'eaux dormantes, les principales sont l'étang de Saint-Quentin (250 hectares) et lesétangs de Hollande, dans le secteur de Rambouillet, aménagés auXVIIe siècle pour contribuer à l'alimentation en eau duparc de Versailles.

Le long de la Seine, il existe de nombreux plans d'eau issus de l'exploitation d'anciennes sablières. Certains ont été aménagés pour la création de bases de loisirs ou de ports de plaisance, notamment à Moisson, d'autres classées pour la protection de la faune aquatique, comme le domaine de Flicourt à Sandrancourt géré par l'agence des espaces verts d'Île-de-France[10].

La présence de ces cours d'eau expose les populations riveraines, notamment de la Seine et de l'Oise, au risque d'inondation. Deuxplans de prévention des risques d'inondation (PPRI) ont été mis en place pour limiter les conséquences descrues. D'une part, le PPRI de la Seine et de l'Oise approuvé en juin 2007, qui concerne 57 communes, et d'autre part, le PPRI de la Mauldre et du Lieutel approuvé en septembre 2006, qui concerne 12 communes (trois d'entre elles,Épône,La Falaise etNézel, étant concernées dans les deux cas)[11],[12]. Un troisième, le PPRI duru de Gally, était en cours d'élaboration en 2008[13].

Plusieursnappes d'eau souterraine sont présentes dans le département, dont certaines présentent une grande importance pour l'approvisionnement eneau potable. La nappe alluviale de la Seine d'une épaisseur de 5 à10 mètres se situe dans lesterrasses alluviales du fleuve. C'est une nappe libre, en connexion hydraulique avec la nappe de la craie (Crétacé supérieur), aquifère sous-jacent[14]. Ces deux nappes sont exploitées par les deux usines de laLyonnaise des eaux situées àCroissy-sur-Seine etFlins-sur-Seine qui produisent respectivement 45 et 32 millions de mètres cubes par an. Pour assurer le débit de ces usines, les nappes sont réalimentées par l'injection après traitement d'eau pompée dans la Seine (respectivement 25 et 8 millions de m3)[15].

La nappe de l'Albien, présente sous toute l'Île-de-France et les départements avoisinants, est une nappe captive, profonde, des sables du Crétacé inférieur. Plusieurs forages situés dans le nord-est des Yvelines prélèvent 8 millions de mètres cubes par an (soit 36,4 % des prélèvements totaux sur l'ensemble du bassin)[16].

La nappe de Beauce est surtout exploitée dans le sud du département, principalement pour l'irrigation.

Climat

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Climat des Yvelines.
Diagramme climatique de la station météo de Trappes (période 1961-1990).

Leclimat des Yvelines esttempéré, soumis aux influences océaniques vers l'ouest, et continentales vers l'est, atténuées toutefois par le réchauffement dû à l'agglomération parisienne. Il n'est pas très humide, avec une moyenne annuelle deprécipitations de 673 mm. Les vents dominants du secteur Ouest protègent relativement les Yvelines des pics de pollution venant du centre de l'agglomération. Des épisodes orageux sont assez fréquents en été.

La moyenne des températures annuelles moyennes relevées à lastation météorologique départementale deTrappes, sur une période de trente ans (1961-1990) s'élève à10,3 °C avec des moyennes maximales et minimales de14,2 °C et6,3 °C.Juillet est le mois le plus chaud avec une moyenne mensuelle de28 °C etjanvier le plus froid avec3 °C. Le record de froid enregistré est de−15,8 °C le àTrappes[17]. Dans le reste du département les records de froid vont de−28,0 °C àSaint-Arnoult-en-Yvelines le ;−18,0 °C àLes Clayes-sous-Bois le[18] ;−16,2 °C àOrgerus le et−15,7 °C àAchères le. Le record de chaleur à39,1 °C le[19]. Mais le record est maintenant passé à 41 degrés Celsius dans l'ouest parisien : à Verneuil-sur-Seine précisément le 7 juillet 2014.

La moyenne annuelle des précipitations à Trappes, sur la période 1961-1990, s'élève à 673 mm, avec des variations saisonnières peu marquées, mai et novembre sont les mois les plus pluvieux avec 63,1 et 60,9 mm et février et août les moins pluvieux avec respectivement 49,4 et 49,8 mm[17]. Dans le nord du département, les vallées de la Seine, de l'Oise et de la Mauldre souffrent d'un déficit de précipitations (pluviosité annuelle comprise entre 550 et 600 mm[20]).

L'ensoleillement moyen annuel est de 1 687 heures (période 1995-2004, station météo de Trappes)[21].

Des variations locales (microclimats) affectent en particulier les versants de la vallée de la Seine exposés au nord ou au sud. Il existe aussi de forts contrastes entre les zones urbaines à l'est et les zones rurales à l'ouest, tant au niveau des températures qu'au niveau du nombre de jours de neige ou de brouillard.Le nombre moyen annuel de jours où la température dépasse30 °C varie de 10 à 20 (période 1995-2004), le minimum étant atteint dans les zones boisées du sud-est du département, et le maximum dans le nord-est et le long de la vallée de la Seine du fait de l'îlot de chaleur urbain existant au centre de l'agglomération parisienne[21]. Le nombre de jours de gel est également très contrasté avec 40 jours de gel/an àTrappes[18] contre 88 jours de gel/an àSaint-Arnoult-en-Yvelines enforêt de Rambouillet.

Occupation du territoire

[modifier |modifier le code]
Occupation du sol dans les Yvelines.
Cour d'honneur duchâteau de Versailles.

Dans les Yvelines, l'occupation du sol se caractérise par l'importance du caractèrerural du territoire.Les surfaces utilisées par l'agriculture, plus de 1 000 km2, représentent presque la moitié du département (47 %), dont la plus grande part (980 km2, 43,7 % du département) est consacrée à la « grande culture » largement mécanisée (céréales,oléoprotéagineuxetc.). Celles consacrées aux bois etforêts s'élèvent à 668 km2 soit environ 29 % de taux de boisement (pour une moyenne de 23 % pour les départements de l’ouest parisien : Paris et petite couronne, Yvelines, Essonne, Val-d’Oise). Cela fait des Yvelines le premier département francilien pour les massifs forestiers[22]. Les forêts sont surtout présentes dans la partie sud du département (massif de Rambouillet, 20 000 ha), sauf dans la pointe extrême qui appartient à la Beauce, ainsi que dans le nord (vallée de la Seine, Vexin français). La protection ancienne des forêts royales a permis de conserver de grands espaces boisés dans le nord-est (forêts deSaint-Germain-en-Laye,3 500 ha, deMarly,2 000 ha, deVersailles,1 057 ha), même si elles ont été écornées, entre autres, par les grandes infrastructures (ligne Paris-Rouen dans la première,autoroute A13 dans la seconde, et si la dernière est très morcelée. Le territoire rural, y compris les surfaces en eau (cours d'eau, étangs), représente 79,5 % de la superficie totale.

Communes incluses dans l'unité urbaine de Paris (en rouge).

En dépit de la forteurbanisation qui se développe dans le département depuis la fin de Seconde Guerre mondiale, l'espace urbanisé, très concentré dans le nord-est du département, se limite à 21,5 % du territoire, dont 6,4 d'espace urbain ouvert, comprenant principalement les parcs et jardins et les équipements sportifs ouverts. L'espace consacré à l'habitat occupe environ 200 km2 soit 8,9 % du territoire, dont plus de 87 % en habitat individuel[23].

Les activités industrielles et commerciales, et les autres activités tertiaires, occupent 1,6 % de la surface totale et les équipements collectifs, y compris les infrastructures de transport, 3,6 %.

L'Insee classe la totalité des 259 communes des Yvelines dans l'aire urbaine de Paris, qui est la définition la plus large de l'agglomération parisienne. 85 communes du nord et de l'est du département, représentant 81,2 % de la population départementale, appartiennent à l'unité urbaine de Paris, c'est-à-dire à l'agglomération continue, le reste appartient à la couronne périphérique de l'agglomération[24].

Infrastructures de transport et communications

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Transports en Yvelines.

Réseau routier

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Réseau routier des Yvelines.
Autoroute A13 à Morainvilliers.

Le réseau routier des Yvelines comprend environ 6 000 km de voirie : 124,9 km d'autoroutes, dont 98,8 km d'autoroutes concédées, 130,1 km deroutes nationales, 1 577 km deroutes départementales, dont 579 km en agglomération[25] et 4 200 km de voies communales[26].

Il s'organise selon trois grands axes rayonnant depuis Paris et suivant des itinéraires antiques :

  • laroute nationale 13 suit la vallée de la Seine jusqu'à Bonnières-sur-Seine. Elle est déclassée en CD 113 entre Saint-Germain-en-Laye et Mantes-la-Jolie et est doublée par l'autoroute de Normandie, gratuite jusqu'à cette dernière ville. La première barrière de péage rencontrée en venant de Paris est installée àBuchelay, à la sortie de Mantes-la-Jolie.
  • laroute nationale 12, aménagée envoie express à 2x2 voies traverse le département en son milieu entre l’échangeur de Pont-Colbert à Versailles et la limite départementale de l’Eure-et-Loir vers Dreux via Houdan selon une direction est-ouest ;
  • laroute nationale 10 se détache de la précédente à Saint-Cyr-l'École et traverse la frange est du département via Rambouillet. Entre Viroflay, Versailles et Saint-Cyr-l’École, elle est déclassée en route départementale. Elle est doublée pour les destinations lointaines par l'autoroute A10 qui passe plus à l'est dans l'Essonne et traverse la pointe sud du département, où est implantée labarrière de péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines.

Deux autres autoroutes « radiales » desservent le département. L'autoroute A14, qui relie Paris àOrgeval, où elle rejoint l'A13, est la seule autoroute de dégagement de Paris àpéage : l'autoroute A12 se débranche de l'A13 autriangle de Rocquencourt et rejoint la RN 10.

Le réseau des routes départementales et communales assure un maillage relativement dense du territoire, en particulier dans le nord-est du département, partie la plus urbanisée. Cependant il existe peu de voies rapides reliant les axes radiaux tant à l'intérieur du département qu'avec les départements voisins de la grande couronne (91 et 95).

Des infrastructures de maillage transversal sont récentes ou en projet. L'autoroute A86, deuxième rocade périphérique de Paris, est bouclée. La section manquante, de Rueil-Malmaison - Jouy-en-Josas, a été mise en service en totalité le 9 janvier 2011. Il s'agit d'une autoroute à péage, leduplex A86, réservée au véhicules légers et construite sur deux niveaux, un pour chaque sens de circulation[27]. Plus à l'ouest, le tronçon nord de laFrancilienne, connue aussi sous le nom d'autoroute A104, est encore à l'état de projet entreMéry-sur-Oise et Orgeval (A13), le tracé étant contesté[28]. Enfin le projet de liaison « Seine-Aval - Saint-Quentin-en-Yvelines » (précédemment dénomméevoie nouvelle de la vallée de la Mauldre) est mis en avant par le conseil général des Yvelines[29]. Il n'a cependant pas été retenu par le conseil régional dans le cadre duschéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF).

Il existe dans les Yvelines seize franchissements routiers de la Seine, dont deux viaducs de l'autoroute A14. Le plus récent est leviaduc de Triel, à 2 × 2 voies, long de 3 650 m, construit en 2003 pour désenclaver la boucle de Chanteloup-les-Vignes[30].

Un nouveau pont, dit « pont d'Achères », est projeté entreCarrières-sous-Poissy etAchères pour relier laRD190 et laRD30[31]. L'associationNon au Pont d'Achères s'oppose à ce projet. À l’issue des enquêtes publiques, le commissaire enquêteur a émis un avis défavorable concernant l’utilité publique du projet, mais le conseil général a décidé de passer outre cet avis.

Réseau ferroviaire

[modifier |modifier le code]
Gare de Versailles-Château.
Gare de Jouy-en-Josas.
  • Lignes de RER desservant le département
    • (RER)(A) : Communes deChatou,Le Vésinet,Saint-Germain-en-Laye,Houilles,Sartrouville,Maisons-Laffitte,Achères,Poissy,Conflans-Sainte-Honorine.
    • (RER)(B) : Communes deSaint-Rémy-lès-Chevreuse.
    • (RER)(C) : Communes deJouy-en-Josas,Les Loges-en-Josas,Versailles,Viroflay,Saint-Cyr-L'École,Montigny-le-Bretonneux
  • Lignes de Transilien desservant le département :
    • TransilienLigne J du Transilien : Communes deConflans-Sainte-Honorine,Houilles,Sartrouville,Maisons-Laffitte,Poissy,Villennes-sur-Seine,Verneuil-sur-Seine,Les Mureaux,Aubergenville,Mézières-sur-Seine,Rosny-sur-Seine,Bonnières-sur-Seine,Andrésy,Triel-sur-Seine,Vaux-sur-Seine,Limay,Mantes-la-Jolie,Mantes-la-Ville,Chanteloup-les-Vignes,Hardricourt,Juziers,Gargenville,Issou,Porcheville,Meulan-en-Yvelines,Épône,Carrières-sur-Seine
    • TransilienLigne L du Transilien : Communes deHouilles,Carrières-sur-Seine,Sartrouville,Maisons-Laffitte,Achères,Conflans-Sainte-Honorine,Versailles,Saint-Nom-la-Bretèche,L'Étang-la-VilleBougival,La Celle-Saint-Cloud,Louveciennes,Marly-le-Roi,Viroflay
    • TransilienLigne N du Transilien : Communes deViroflay,Versailles,Saint-Cyr-L'École,Montigny-le-Bretonneux,Trappes,Coignières,La Verrière,Les Essarts-le-Roi,Le Perray-en-Yvelines,Rambouillet,Fontenay-le-Fleury,Plaisir,Thiverval-Grignon,Les Clayes-Sous-Bois,Villepreux,Villiers-Saint-Fréderic,Neauphle-le-Château,Jouars-Pontchartrain,Montfort-l'Amaury,Méré,Garancières,La Queue-Les-Yvelines,Orgerus,Béhoust,Tacoignières,Richebourg,Houdan,Beynes,Maule,Mareil-sur-MauldreNézel,Aulnay-Sur-Mauldre,Épône Mézières-sur-Seine,Mantes-la-Jolie
    • TransilienLigne U du Transilien : Communes deVersailles,Saint-Cyr-L'École,Montigny-le-Bretonneux,Trappes,La Verrière
  • Lignes de tramway desservant le département :
    • (T)(6) : Communes deViroflay etVélizy-Villacoublay
    • (T)(13) : Communes deSaint-Cyr-L'École,Bailly,Noisy-le-Roi,Saint-Nom-la-Bretèche,L'Étang-la-Ville,Saint-Germain-en-Laye
  • Lignes de métro desservant le département :
    • Aucune ligne du réseau métropolitain de Paris dessert le département des Yvelines.
  • Autres lignes de Train desservant le département :

Plus encore que le réseau routier, le réseau ferroviaire des Yvelines est fortement polarisé vers Paris, avec trois lignes radiales aboutissant à Paris-Saint-Lazare pour la première et Paris-Montparnasse pour les deux autres, toutes trois en double voie électrifiée :

  • laligne Paris - Rouen, après avoir franchi deux fois le fleuve en coupant la boucle de Montesson, suit la rive gauche de la Seine via Poissy et Mantes-la-Jolie ; dans cette ville, se débranche laligne vers Caen et Cherbourg ; entre Paris et Mantes-la-Jolie, unedeuxième ligne réservée au trafic de banlieue suit la rive droite via Conflans-Sainte-Honorine ;
  • laligne Paris - Granville, moins importante, suit plus ou moins l'itinéraire de la RN 12 via Plaisir et Houdan ;
  • laligne Paris - Chartres, est parallèle au tracé de la RN 10 via Versailles et Rambouillet ; cette ligne a perdu l'essentiel de son trafic « grandes lignes » à la suite de la mise en service du TGV Atlantique.

LaLGV Atlantique et laligne Brétigny - Tours traversent le département, sans le desservir, dans sa pointe sud parallèlement à l'autoroute A10.

Réseau ferré dans les Yvelines.

Il n'existe que deux lignes transversales :

  • la rocade ferroviaire de Paris, dite deGrande Ceinture, qui est en grande partie désaffectée dans la traversée des Yvelines et dont sont exploitées la partie située à l'est de Versailles vers Massy-Palaiseau, et à partir de mi-2022 le tronçon de Versailles à Saint-Germain-en-Laye par laligne 13 du tramway d'Île-de-France ; le tronçon reliant Sartrouville à Argenteuil est exclusivement réservé au trafic de marchandises ;
  • laligne de Plaisir - Grignon à Épône - Mézières, reliant Plaisir à Épône, qui permet un accès direct de Mantes-la-Jolie à Versailles.

Deux projets de réouverture de la « Grande Ceinture » sont menés : la ligneT11 entre Sartrouville et Noisy-le-Sec, et la ligneT13 entre Achères et Versailles, dont la GCO est le premier tronçon.

La partie est du département, la plus urbanisée, est aussi la mieux desservie par le réseau de transport en commun de l'Île-de-France. À noter en particulier les branches duRER A aboutissant àPoissy et Saint-Germain-en-Laye, duRER B àSaint-Rémy-lès-Chevreuse et duRER C à Versailles-Rive-Gauche et Saint-Quentin-en-Yvelines.

Laligne 6 du tramway d'Île-de-France aboutissant àViroflay est mise en service en décembre 2014[32].

À plus longue échéance, vers 2025-2030, Versailles devrait être reliée, dans le cadre du projetGrand Paris, par une rocade de métro automatique duGrand Paris Express d'une part à Rueil et Nanterre, et d'autre part au plateau de Saclay et à l'aéroport d'Orly. Les stations projetées dans les Yvelines se situeraient àVersailles Chantiers,Satory, Saint-Quentin-Université etSaint-Quentin-Est[33](Ligne(M)(18) : Communes deVersailles et (mise en place en 2027)). LeProlongement de la ligne E du RER d'Île-de-France à l'ouest, reliant lagare Rosa-Parks (située à laporte d'Aubervilliers) àMantes-la-Jolie par prolongement depuis lagare Saint-Lazare, est également engagé, avec une ouverture prévue en 2026.

Fluvial

[modifier |modifier le code]
Barrage-écluses de Méricourt.
Article détaillé :Navigation dans les Yvelines.

LaSeine canalisée est une importante voie de transit entre l'agglomération parisienne et la mer, communiquant aussi par l'Oise avec les canaux du Nord de la France et du Benelux. Dans la traversée des Yvelines, trois barrages-écluses (de l'amont vers l'aval : Chatou/Bougival, Andrésy et Méricourt) délimitent quatre biefs. Le fleuve, accessible aux bateaux et convois de 5 000 tonnes, dessert diverses installations privées ou publiques. Ces dernières, incluent notamment leport fluvial de Limay-Porcheville[34], accessible également auxcaboteurs fluvio-maritimes et géré par lePort autonome de Paris, et diversports de plaisance.

L'aqueduc de l'Avre qui contribue à l'approvisionnement eneau potable de la ville deParis traverse le département d'ouest en est.

Aérien

[modifier |modifier le code]
Entrée de l'aéroport de Toussus-le-Noble.

Le département dispose de plusieurs aérodromes secondaires fréquentés par desaéroclubs :Chavenay-Villepreux,Saint-Cyr-l'École,Toussus-le-Noble,Les Mureaux etBeynes-Thiverval. Les trois premiers sont exploités par la sociétéAéroports de Paris, celui des Mureaux est géré par unSIVU regroupant les communes des Mureaux et deVerneuil-sur-Seine et le dernier, où se pratique levol à voile, dépend de la commune deThiverval-Grignon.Toussus-le-Noble est le plus grandaéroport d'affaires de larégion parisienne.

L'aérodrome militaire deVélizy-Villacoublay abrite labase aérienne 107, qui héberge notamment l'escadron de transport 60 (ET 60) qui assure les transports duprésident de la République et des autorités gouvernementales[35].

Énergie

[modifier |modifier le code]

Les Yvelines sont traversées par divers pipelines de transport d'hydrocarbures enterrées desservant les dépôts pétroliers deGargenville et deCoignières ainsi que les stockages souterrains degaz naturel deBeynes et deSaint-Illiers-la-Ville, qui représentent une longueur totale de 919 km[25]. Il s'agit : - du réseau d'oléoducs LHP (Le Havre-Paris), exploité parTrapil (société des transports pétroliers par pipeline), qui suit le cours de la Seine et dessert notamment le site deGargenville, d'où se détache une conduite à destination d'Orléans qui dessert au passage un terminal de livraison àCoignières[36], - dupipeline Île-de-France (PLIF) de la sociétéTotal qui relie le port du Havre à laraffinerie de Grandpuits[37], - du réseau degazoducs de la sociétéGRTgaz (ex-GdF).

La « boucle 400 000 volts »,ligne à très haute tension deRéseau de transport d'électricité (RTE) qui ceinture l'Île-de-France, traverse les Yvelines dans le sens nord-sud, desservant deux postes électriques 400 000 / 225 000 V qui alimentent le département : celui de Mézerolles (commune deBoinville-en-Mantois) dans le nord-ouest relié également à lacentrale thermique de Porcheville (EDF) et à la Normandie par une autre ligne THT et le poste « Yvelines » (commune deMéré), situé dans le centre géographique du département. Ce dernier, relié par une ligne souterraine à 225 000 volts au poste d'Élancourt qui dessert un million d'habitants dans les Yvelines, a été inauguré le 6 mars 2009[38].

Réseau numérique

[modifier |modifier le code]

Le département des Yvelines a mis en place depuis 2004 unréseau numérique à très haut débit desservant l'est du département dans sa partie la plus urbanisée. Ce réseau defibre optique de 211 km de long est construit et exploité par Eiffage Connectic 78, filiale du groupeEiffage qui a reçu délégation du conseil général[39].

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Le nom d’Yvelines est emprunté à laforêt d'Yveline (au singulier), enbas-latinSylva aquilina attesté auVIIIe siècle, puis paraphérèseEvelina[40] et enfinIveline.

Le plurielYvelines est erroné[41].

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale basée sur l'ancien françaisivel,yvel « réservoir d'eau »[42].Ivel est dérivé avec le suffixe diminutif-ina>-ine d'où le sens global de « [forêt de] petits cours d’eau, petit réservoir d'eau ». Le nom de l'Yvette pourrait avoir la même origine[41], le latinaqua « eau » est probable pour ce dernier, devenueve, ive enancien français, avec le suffixe diminutif-ette. Au fil des siècles,aqua est devenuewe en français auXIe siècle avant d'évoluer verseve,aive dans l'ouest de la France[43]. Il est dérivé avec le suffixe-el(lus), d'oùivel,evel.

On retrouve cetoponyme dans le nom de plusieurs communes situées dans la région de Rambouillet :Saint-Léger-en-Yvelines,La Queue-les-Yvelines (depuis 1883),Saint-Arnoult-en-Yvelines (depuis 1922),Vieille-Église-en-Yvelines (depuis 1940),Le Perray-en-Yvelines (depuis 1948), qui marquent ainsi leur rattachement à la région naturelle de l'Yveline. Il tend plus récemment à être ajouté au nom d'autres communes, tellesDampierre-en-Yvelines (depuis 1974),Prunay-en-Yvelines (depuis 1979), ouTrappes-en-Yvelines (non encore officialisé) ou de communautés d'agglomération commeSaint-Quentin-en-Yvelines (nom de la ville nouvelle créée en 1970), ouMantes-en-Yvelines (communauté d'agglomération créée en 1999)[réf. nécessaire].

C'est le poèteJehan Despert qui est « l'inventeur » du nom Yvelines pour ce nouveau département : il le proposa au premier président du conseil généralJean-Paul Palewski[44].

Histoire

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Histoire des Yvelines.

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Armorial des communes des Yvelines.


Blason des Yvelines

Les armes des Yvelines seblasonnent ainsi :D’azur semé defleurs de lys d’or aux deuxbandes ondées d’argent brochant sur le tout[45].

Ce blason est celui créé en 1944 par la commission héraldique départementale pour l'ancien département de Seine-et-Oise. Le semé de fleur de lys d’or sur fond d’azur est repris de la région et ancienne province d’Île-de-France dont dépend le département, les bandes ondées d’argent symbolisent le cours de laSeine et de l'Oise qui confluent àConflans-Sainte-Honorine.

Les origines

[modifier |modifier le code]
L'allée de la Justice à Épône,allée couverte du Néolithique.

Le territoire actuel des Yvelines est peuplé depuis les temps préhistoriques, en particulier sur les rives de la Seine où la présence de l'homme remonte à l'Elstérien supérieur (deuxièmeépoque glaciaire duPléistocène), il y a environ 400 000 ans[46]. On a retrouvé dans les alluvions de la Seine (boucles de Moisson et de Guernes) et dans les limons des plateaux de nombreux vestiges des civilisationsacheuléennes (Paléolithique inférieur),moustériennes (Paléolithique moyen). D'autres sites attestent de l'implantation d'Homo sapiens dans la région depuis le Paléolithique supérieur jusqu'à l'âge du fer. Les restes de monumentsmégalithiques de la fin duNéolithique (environ 3000 ansav. J.-C.), notamment des sépultures collectives (allées couvertes) sont encore en place surtout dans le nord du département : notamment l'« Allée de la Justice » àÉpône, la « Cave aux Fées » àBrueil-en-Vexin, le dolmen de laPierre Ardoue àSaint-Léger-en-Yvelines.

Le territoire des Yvelines à l'époque gauloise.

La période gauloise, au cours de laquelle la région se trouvait principalement dans le domaine desCarnutes, a laissé divers vestiges, le site le plus remarquable étant le sanctuaire celtique(fanum) deBennecourt qui se trouvait à la frontière entre les cités des Carnutes, des Aulerques et des Véliocasses[47] et qui a subsisté jusqu'à l'époque gallo-romaine[48].

De l'époque gallo-romaine on a pu reconnaître plusieurs sites, dont celui deDiodurum[49] (près de Pontchartrain),vicus des Carnutes qui se trouvait au croisement de deux importantes voies romaines ainsi que plusieursvillae, notamment àRichebourg,Limetz-Villez et auxMesnuls (La Millière), et un sanctuaire(mithraeum) dédié au dieuMithra àSepteuil. Un réseau devoies romaines assez développé quadrillait le territoire. Reconnu par diverses méthodes alliant les observations sur le terrain à la prospection aérienne, il comportait de grands axes est-ouest et nord-sud reliant Paris à la Normandie et Beauvais à Chartres, et trois points de franchissement de la Seine à Mantes, Meulan et Poissy.

De l'époque mérovingienne, on a retrouvé de nombreusesnécropoles, dont la plus importante se trouve àVicq au centre du département. La présence de croix dans les sépultures atteste de la christianisation du territoire entre leIVe et leVIIIe siècle.

Au cours duIXe siècle, lesVikings remontent la Seine pour attaquer Paris et ravagent les régions traversées, massacrant par exemple les pêcheurs deCroissy en 845[50] et établissant un camp d'hivernage dans une île àJeufosse vers 855[51]. Les raids ne prennent fin qu'avec letraité de Saint-Clair-sur-Epte conclu en911.

Château de la Madeleine à Chevreuse (XIe siècle).

À l'époque des roiscapétiens, le territoire des Yvelines, bordé à l'ouest par laDuché de Normandie, entre progressivement dans ledomaine royal[52]. En987, à l'avènement d'Hugues Capet, seule lachatellenie dePoissy, qui couvre le pays duPincerais, en fait partie. De nombreux seigneurs locaux sont les vassaux du roi de France, mais certaines familles puissantes contestent sa suzeraineté : lescomtes de Meulan, lescomtes de Vexin au nord, lescomtes de Montfort, les seigneurs deRochefort au sud et ne seront soumises que sousPhilipe Auguste.

À cette époque le territoire se couvre dechâteaux forts, dont il subsiste certains vestiges, ainsi que d'abbayes et prieurés.

La guerre de Cent Ans

[modifier |modifier le code]
La reddition de Mantes par les soldats anglais en 1449.

Le territoire des Yvelines vit se dérouler de nombreux conflits pendant laguerre de Cent Ans. En 1316,Mantes,Meulan,Bréval,Montchauvet sont données par le roiPhilippe V le Long à son oncleLouis de France, comte d'Evreux, dernier fils de Philippe III le Hardi. À sa mort, la ville passe à son filsPhilippe III, roi de Navarre et comte d'Evreux puis en 1343, à la mort de ce dernier, à son filsCharles II de Navarre dit Le Mauvais[53].

En 1346, lachevauchée d’Édouard III éprouve durement le territoire. Après avoir pris la Normandie, les Anglais occupent et pillent les villes de la vallée de la Seine, Mantes, Meulan et Poissy, où le roi d'AngleterreÉdouard III s'installe dès le mois d'août[54] et juste avant labataille de Crécy. Du 13 au 16 août 1346, c'est la chevauchée du prince de Galles,Édouard de Woodstock, fils aîné d'Édouard III d'Angleterre, dit « le Prince noir », âgé de seize ans, qui partant de Poissy incendie l'abbaye de Joyenval et lechâteau de Saint-Germain et poursuit ses dévastations vers l'est jusqu'à Bourg-la-reine[55].

En 1364, Charles V attaque les possessions deCharles II de Navarre. Prenant prétexte des méfaits de brigands retranchés àRolleboise qu'il cherche à combattre,Bertrand du Guesclin parvient à pénétrer à Mantes et à s'emparer de la ville le 7 avril 1364, puis de Meulan le 11 avril[56]. Ces terres seront restituées à Charles V au traité d'Avignon de 1365 en échange de Montpellier[57].

Retombée ensuite sous le joug anglais, Mantes-la-Jolie n'est définitivement libérée qu'en 1449.

L'époque moderne

[modifier |modifier le code]

En1561, du 9 au 26 septembre, se tient à l'initiative deCatherine de Médicis lecolloque dit de Poissy[58], qui réunit 46 prélats catholiques, 12 ministres du culte protestant et une quarantaine de théologiens afin de maintenir la paix religieuse en France. Mais l'assemblée, prolongée auchâteau de Saint-Germain-en-Laye, se termine sur un échec.

Le 17 janvier 1562, Catherine de Médicis fait signer au roiCharles IX, alors âgé de douze ans, l'édit de Saint-Germain, unédit de tolérance qui autorise les réformés à pratiquer leur religion dans certaines conditions mais qui n'empêche pas le déclenchement desguerres de religion. Celles-ci frappent la région, Poissy est prise et pillée par les Huguenots en 1567[59].

Le château de Versailles en 1650.

En 1631, le roiLouis XIII fit construire le premierchâteau de Versailles sur l'emplacement d'un pavillon de chasse acquis en 1624, et en 1632 acquiert les droits seigneuriaux de Versailles.

En 1682,Louis XIV décide de transférer la Cour à Versailles.

En 1760,Christophe-Philippe Oberkampf crée àJouy-en-Josas la manufacture de toiles imprimées (connues sous le nom detoile de Jouy), qui deviendra manufacture royale en 1783.

Le Serment du Jeu de paume parJacques-Louis David (Musée du château de Versailles).

Versailles, ville du roi et siège du gouvernement, fut aussi le théâtre d'événements de portée nationale qui marquèrent la première phase de laRévolution au cours de l'été 1789 : le, l'ouverture desÉtats généraux qui se forment en « Assemblée nationale » le, puis le, les députés dutiers état réunis dans lasalle du Jeu de paume prêtent leserment du Jeu de paume et s’engagent à ne pas se séparer avant d’avoir donné une Constitution écrite à la France, enfin le, l'Assemblée se proclameAssemblée constituante. Dès l'automne 1789, Versailles est désertée par le roi, l'Assemblée et les administrations, partis à Paris, et perd rapidement la moitié de sa population qui tombera à moins de 27 000 habitants en 1806.

Le, c'est la création du département deSeine-et-Oise, dont le chef-lieu est fixé à Versailles. La ville récupère ainsi l'administration du département, qui comprend une assemblée de 36 membres et un directoire de huit membres. Ces organes de direction étaient flanqués de « représentants du peuple en mission » qui exerçaient la réalité du pouvoir.

Le et les jours suivants,Versailles fut le théâtre demassacres à l'encontre deprisonniers d'Orléans dont le convoi passait par la ville. On estime le nombre de victimes à 70[60].

L'époque contemporaine

[modifier |modifier le code]

En 1814, après la première abdication de Napoléon, Versailles et une grande partie des Yvelines sont occupées par l'armée prussienne, puis à nouveau en 1815, après lesCent-Jours,Waterloo et la chute définitive de l'empereur. Labataille de Rocquencourt remportée le par le général françaisExelmans fut sans lendemain, l'état-major français ayant décidé de signer l'armistice dès le 3 juillet suivant.

Laguerre franco-prussienne de 1870 a particulièrement touché le territoire des Yvelines, les troupes prussiennes qui assiègent Paris font leur entrée àVersailles dès le et soumettent tout le département à des réquisitions et commettent des exactions en représailles aux actions des francs-tireurs. Des villages sont incendiés, telMézières-sur-Seine le 22 septembre de la même année[61].

Proclamation de l'Empire allemand en 1871 parAnton von Werner (Bismarck-Museum - Friedrichsruh).

Le 18 janvier 1871,humiliation suprême pour les Français[citation nécessaire], le roi de Prusse,Frédéric-GuillaumeIer, se fait proclamer empereur d'Allemagne dans laGalerie des Glaces. Le château de Versailles fut par la suite le cadre d'un autre événement historique : la signature le duTraité de Versailles qui mit fin à laPremière Guerre mondiale entre les Alliés et l'Allemagne. Revanche voulue parClemenceau : la cérémonie eut lieu dans la même galerie des Glaces[62]. La même année est signé avec l'Autriche-Hongrie letraité de Saint-Germain, suivi en 1920 dutraité de Trianon

De 1871 à 1879, le gouvernement de laTroisième République siège à Versailles. Par la suite et jusqu'en 1953, l'élection du Président de la république par les deux chambres du parlement se fait à Versailles à 17 reprises[63].

L’Avion III de Clément Ader.

Au tournant desXIXe et XXe siècles, les Yvelines sont le théâtre de plusieurs épisodes desdébuts de l'aviation.En particulier,Clément Ader fit en 1890 un de ses premiers vols avecÉole sur le plateau deSatory, puis le avec l'Avionno 3, son premier vol de300 mètres. L'essai se termina par la destruction de l'appareil et Ader, sans soutien financier de l'État abandonna ses recherches[64].

La crue de 1910 auvieux pont de Limay.

L'année1910 est marquée par lagrande crue de la Seine, considérée comme la crue de référence centennale de la Seine, qui affecte les communes riveraines du fleuve entre le 20 janvier et le 2 février.

En 1925, l'exécution deLandru àVersailles marque l'épilogue d'une célèbre affaire criminelle qui s'est déroulée notamment àVernouillet etGambais.

Pendant laDeuxième Guerre mondiale, les Yvelines sont occupées par l'armée allemande dès le 13 juin 1940, alors que la majeure partie de la population avait fui devant l'avance allemande, c'est l'exode qui laissa presque vides pendant quelques mois la plupart des agglomérations[65]. Ainsi à Versailles, il ne subsiste que 10 000 habitants sur 60 000[66].

L'année 1944 est marquée par les bombardements alliés qui visent notamment les ponts sur la Seine, les gares et les zones industrielles. Certains font de nombreuses victimes parmi la population, comme àTrappes[67], àMantes-la-Jolie dont le centre ancien est dévasté et àVersailles. La libération du département par l'armée américaine intervient entre le 19 et le 29 août 1944. Elle s'accompagne de drames comme le massacre de 27 résistants àChatou le 25 août, la veille de la libération de la ville[68].

En 1951, le quartier général du commandement allié en Europe (SHAPE,Supreme Headquarters Allied Powers Europe) s'installe dans le camp Voluceau àRocquencourt, où il resta jusqu'en 1967, année de son transfert en Belgique.

De la Seine-et-Oise aux Yvelines

[modifier |modifier le code]
La création des départements deParis, desHauts-de-Seine, de laSeine-Saint-Denis, duVal-de-Marne, de l'Essonne, des Yvelines, duVal-d'Oise à partir de laSeine et de laSeine-et-Oise en 1968.

La création du département des Yvelines a été décidée par la loino 64-707 du portant réorganisation de larégion parisienne, qui a procédé au démembrement des anciens départements deSeine etSeine-et-Oise[69] créés en1790.

Le nouveau département comprend la partie ouest de la Seine-et-Oise, à savoir la presque totalité des arrondissements de Mantes-la-Jolie (sauf le canton de Magny-en-Vexin), Saint-Germain-en-Laye (sauf le canton de Rueil-Malmaison) et Versailles, une grande partie de l'arrondissement de Rambouillet et une petite partie de l'arrondissement de Pontoise (canton de Houilles).

Il conserve de la Seine-et-Oise, dont il est issu, le code départemental 78, son chef-lieu,Versailles et son blason. Il est découpé en trente-et-un cantons[70]. Par la suite, ce nombre est porté à trente-neuf pour tenir compte de l'évolution démographique.

Par décretno 67-792 du[71], la date officielle de mise en œuvre de cette réforme a été fixée au, date à laquelle est entré en fonction le nouveau conseil général élu en 1967. Le premier président du conseil général des Yvelines futJean-Paul Palewski, conseiller général du canton deSaint-Germain-en-Laye et par ailleurs députéUDR de la deuxième circonscription (Saint-Germain-en-Laye - Chatou)[72]. Il resta président du conseil général des Yvelines jusqu'à sa mort en décembre 1976.

L'année suivante, en1969, les communes deChâteaufort etToussus-le-Noble sont rattachées aux Yvelines au détriment de l'Essonne.

C'est lepoète yvelinoisJehan Despert qui est à l'origine du nom du département, inspiré de celui, mis au pluriel, de l'ancienne forêt d'Yveline dont l'actuelmassif forestier de Rambouillet est une relique.Charles de Gaulle souhaitait appeler le nouveau département « Versailles », et « Val de Seine » avait également été proposé. Mais c'est le nom suggéré parJehan Despert qui a été adopté par l'Assemblée nationale en 1968, sur proposition deJean-Paul Palewski.

Les Yvelines depuis 1968

[modifier |modifier le code]
Place Georges Pompidou à Montigny-le-Bretonneux.

La croissance démographique soutenue, amorcée au début des années 1960, s'est poursuivie après la création du nouveau département, amplifiée à partir de1972 par la création de laville nouvelle deSaint-Quentin-en-Yvelines en application de l'art. 3 de la loino 70-610 du 10 juillet 1970 tendant à faciliter la création d'agglomérations nouvelles[73].

Deuxfaits divers qui se produisent dans les Yvelines, le premier àÉlancourt en 1968, le second dans la forêt de Rambouillet en 1979, sont à l'origine d'affaires politiques au retentissement national, l'affaire Marković et l'affaire Robert Boulin.

Les Yvelines accueillent lepremier sommet (G6) dugroupe des pays les plus industrialisés en1975 auchâteau de Rambouillet, puis lahuitième manifestation du genre (G7) en juin1982 auchâteau de Versailles[74]. Le parlement français se réunit encongrès à Versailles à seize reprises depuis 1968.

L'enseignement supérieur universitaire se développe dans les Yvelines à partir de 1985 par l'implantation à Versailles et Saint-Quentin-en-Yvelines d'antennes d'universités parisiennes, puis en 1991 avec la création de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et de l'IUT de Vélizy-Rambouillet, suivies en 2001 de celles de l'IUT de Mantes-la-Jolie[75]. Fin 2006, un nouveau bâtiment pour l'école nationale de musique est inauguré à Mantes-la-Jolie. Dans le domaine culturel, lemusée départemental Maurice Denis « Le Prieuré » est créé à saint-Germain-en-Laye en 1976 et lesarchives départementales sont transférées en 2003 dans un nouvel immeuble adapté à la conservation des documents à Montigny-le-Bretonneux.

Rame Z6400 engare de Saint-Germain-GC.

Diverses infrastructures sont créées ou aménagées. Leport fluvial de Limay-Porcheville est ouvert en 1970. La SNCF complète l'électrification du réseau, notamment les sectionsPlaisir-Épône en 1977 et Plaisir-Dreux en 1984 (pour lesquelles on adopte le courant alternatif monophasé 25 kV 50 Hz), et rouvre un tronçon de 10 km de laGrande ceinture Ouest en 2004. Dans les années 1990, laroute nationale 12 est transformée envoie express, l'A14 est mise en service (1996). L'A86 est bouclée par un tronçon souterrain en 2009. La ligne de tramwayT6 atteindraViroflay en 2013. Outre les viaducs de l'A14, deux nouvelles traversées routières de la Seine sont créées à Mantes-la-Jolie (contournement est, 1993) et à Triel-sur-Seine (2003). À partir de 2002, le département met en place un réseau de communication enfibres optiques àhaut débit reliant les principaux sites économiques, scientifiques et universitaires[76].

En, lavague de violence urbaine qui touche labanlieue parisienne n'épargne pas les Yvelines qui comptent plusieurs « cités sensibles ». Elle ne fait pas de victimes mais embrase toutes ces cités àAchères,Les Mureaux,Mantes-la-Jolie,Sartrouville,Trappes,Chanteloup-les-Vignes. L'état d'urgence est décrété dans l'ensemble du territoire métropolitain le 9 novembre d'abord pour 12 jours[77], puis prolongé trois mois[78]. Depuis, des incidents se produisent sporadiquement.

Deuxopérations d'intérêt national (OIN), lancées en mars 2006,Seine-Aval etMassy, Saclay, Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines, qui concernent au total 73 communes du département, présentent un enjeu d'avenir important pour les Yvelines.

Économie

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Économie des Yvelines.

Généralités

[modifier |modifier le code]

Emploi

[modifier |modifier le code]

Avec 542 152 emplois (recensement 2006), soit 9,8 % du total régional, l'économie des Yvelines se situe au quatrième rang des départements de l'Île-de-France aprèsParis, lesHauts-de-Seine et laSeine-Saint-Denis, et le premier de la grande couronne.

Comme dans le reste de la région, le secteur tertiaire est largement dominant avec 75,7 % des emplois, mais nettement moins que dans les autres départements franciliens (81,8 % en moyenne régionale). Par contre les Yvelines sont le département le plus industrialisé d'Île-de-France avec 96 506 emplois industriels, soit 16,4 % du total régional. L'agriculture occupe une place marginale avec 0,9 % des emplois, part qui n'est cependant dépassée dans la région qu'en Seine-et-Marne (2,2 %). L'économie départementale s'est montré relativement dynamique entre 1999 et 2006 avec une croissance de l'emploi total de 7,5 %, inférieure toutefois à la croissance moyenne régionale (+ 9,3 %)[79],[80].

Répartition des emplois parcatégorie socioprofessionnelle en 2006.
 AgriculteursArtisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
EmployésOuvriers
Yvelines0,2 %4,4 %24,7 %27,5 %27,1 %16,2 %
Moyenne nationale2,2 %6,0 %15,4 %24,6 %28,7 %23,2 %
Répartition des emplois parsecteur d'activité en 2006.
 AgricultureIndustrieConstructionCommerceServices aux
entreprises
Services aux
particuliers
Yvelines0,9 %17,7 %5,7 %14,2 %17,1 %7,4 %
Moyenne nationale3,5 %15,2 %6,4 %13,3 %13,3 %7,6 %
Sources :Insee[79],[81]
Zones d'emploi des Yvelines.

Le département est découpé en septzones d'emploi qui se partagent très inégalement le territoire. L'Insee définit une zone d'emploi comme un espace géographique à l'intérieur duquel la plupart des actifs résident et travaillent. Celle de Versailles couvre la plus grande partie du territoire, la partie nord (vallée de la Seine) étant divisée en quatre zones d'emploi : Mantes-la-Jolie, Les Mureaux, Poissy et Nanterre, et quelques communes de la frange sud-est étant rattachées aux zones d'emploi d'Orsay et de Dourdan[82].

Production et commerce extérieur

[modifier |modifier le code]

Leproduit intérieur brut (PIB) par habitant s'élève à 30 419 euros (année 2005), contre 27 811 euros en moyenne nationale, plaçant les Yvelines au quatrième rang des départements français aprèsParis, lesHauts-de-Seine et leRhône[83].

Les échanges extérieurs des Yvelines s'élèvent en 2008 pour lesexportations à 8 929 millions d'euros et pour lesimportations à 18 665 millions d'euros, soit untaux de couverture de 47,8 %, inférieur à la moyenne francilienne (53 %).

Ces échanges représentent 15,6 % (export) et 13,9 % (import) du commerce extérieur francilien. Nettement déficitaires, ils sont dominés par lesecteur automobile. En valeur, les produits de la construction automobile et les équipements pour automobile représentent 36,6 % des exportations et 50,5 % des importations du département, suivis du matériel médico-chirurgical et d'orthopédie, 14,6 % et 6,8 % respectivement[84]. Les principaux pays partenaires sont les membres de l'Union européenne (58,5 % des exportations et 77,4 % des importations) notamment le Royaume-Uni et l'Allemagne. Avec ce dernier pays qui fournit près d'un tiers des importations yvelinoises, le taux de couverture n'est que de 16,5 %.

Principaux secteurs économiques

[modifier |modifier le code]

Agriculture

[modifier |modifier le code]
Récolte de maïs à Épône.

Avec 4 966 actifs (dont 1 280 agriculteurs exploitants) en 2006, soit 0,9 % du total[85],l'agriculture yvelinoise occupe une place marginale dans l'économie du département[En quoi ?]. Cependant cette activité mobilise et façonne une part importante du territoire. Lasurface agricole utile (SAU) s'élevait à 91 045 hectares en 2000 (dernier recensement général agricole) soit 43 % du total. Ce territoire agricole, ajouté aux 32 % de territoire boisé, donne aux Yvelines un caractère rural marqué, malgré leur proximité de Paris.

Le nombre d'exploitations agricoles (1 271 en 2000) est en forte baisse (-5,2 % par an entre 1988 et 2000, -59,6 % sur la période 1970-2000), tandis que leur superficie moyenne augmentait fortement, passant de 33,6 à72,6 ha entre 1970 et 2000, soit une augmentation de 112,9 %[86].

En 2000, environ les deux tiers (65,4 %) des exploitations se consacraient à la grande culture céréalière et 12,6 % à l'élevage, le reste se partageant entre la polyculture, les cultures permanentes (vergers), le maraîchage et l'horticulture (fleurs), la tendance générale à la baisse étant la moins forte pour la grande culture et l'élevage.

Les productions végétales sont dominantes. Les céréales occupaient en 2000 plus de 60 % de la SAU, les oléagineux (colza) et protéagineux (pois, féverole) 17,6 %, les prairies et fourrages 7,4 % et la jachère 8,4 %[86].

Lecheptel départemental comprenait en 2000 notamment 6 270bovins, 4 745ovins, 2 604équidés et 249 milliers de têtes devolailles. La part de l'élevage dans la production exprimée en valeur est secondaire : 9 % contre 39 % pour les céréales, 19 % pour les fruits et légumes frais, 15 % pour les fleurs et plantes et 10 % pour lesoléagineux etprotéagineux.

La production de la « volaille de Houdan » est protégée par uneindication géographique protégée (IGP) dont l'aire géographique s'étend sur 164 communes de l'ouest des Yvelines (auxquelles s'ajoutent de nombreuses communes de l'Eure et d'Eure-et-Loir)[87].

Industrie

[modifier |modifier le code]
Répartition des emplois par secteurs industriels en 2005.
Usine Renault de Flins.

En 2006, le secteur de l'industrie occupait dans les Yvelines 96 506 emplois, soit 17,7 % de l'emploi total[88], taux nettement supérieur à la moyenne régionale (10,6 %) mais inférieur à la moyenne nationale (29,6 %). Bien que les Yvelines restent le département le plus industrialisé d'Île-de-France, la part des emplois industriels tend à baisser au fil des ans au profit du secteur tertiaire. Elle s'élevait à 102 075 emplois au recensement de 1999 (20,2 % de l'emploi total) et a baissé de 6,4 % en nombre d'emplois entre 1999 et 2006.

Les principaux secteurs représentés dans les Yvelines sont l'automobile, l'aéronautique, l'industrie aérospatiale et la défense, les équipements électroniques et les services informatiques, les bio-industries cosmétiques, parfumerie, agro-industries, la santé, les éco-industries[89].

Principaux groupes industriels
SecteursGroupes industriels
AutomobileGroupe PSA,Renault,BMW,Mercedes-Benz,Fiat,Ford,Nissan
Aéronautique, aérospatiale, défenseArianeGroup,Airbus Group,Matra,Safran Landing Systems,Thales
Équipements électroniquesAlcatel,Bouygues,Nortel Networks,Siemens VDO,Steria
Cosmétique, parfumerie, agro-industries, santéGlaxoSmithKline,GE Healthcare,Garnier,Parfums Rochas,Syngenta,Bongrain
Éco-industriesSaur,Suez,Veolia,Air liquide,SEPUR

Les industries sont concentrées sur un nombre limité de communes situées d'une part dans le nord, dans la vallée de la Seine, berceau historique de l'industrialisation du département, d'autre part dans l'est, dans la zone Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines. Les principales communes industrielles, où l'emploi industriel représente plus de la moitié des emplois, sontFlins-sur-Seine /Aubergenville,Les Mureaux,Poissy,Vélizy-Villacoublay etSaint-Quentin-en-Yvelines (communauté d'agglomération)[90]. Autres communes importantes comptant plus de 30 % d'emploi industriel :Mantes-la-Jolie,Limay,Conflans-Sainte-Honorine,Sartrouville,Houilles,Plaisir,Versailles,Rambouillet.

L'automobile est la principale activité industrielle des Yvelines avec 31 300 emplois en 2006[91]. Ce secteur se caractérise par la présence de grands établissements employant plus de 1000 salariés. Il comprend des centres de production (Renault à Flins/Aubergenville,PSA à Poissy), des centres de recherche (Technocentre Renault àGuyancourt, centres techniques de PSA àVélizy etCarrières-sous-Poissy), des sièges sociaux de groupes étrangers à Saint-Quentin-en-Yvelines et de nombreux sous-traitants. En 2009, le conseil général des Yvelines a fait du soutien et de la promotion de la filière automobile, très affectée par lacrise économique, une de ses priorités dans le cadre d'un projet intitulé « Vallée de l'Automobile[92] ». Celle-ci incluait le projet controversé de construction d'uncircuit de Formule 1 àFlins-sur-Seine, projet abandonné par la suite.

Secteurs particuliers de l'industrie yvelinoise : lesaciéries électriques Alpa deGargenville et Iton-Seine deBonnières-sur-Seine, toutes deux filiales dugroupe italien Riva[93], et la facture d'instruments de musique àMantes-la-Ville avec les sociétésHenri Selmer Paris (saxophones) etBuffet-Crampon (clarinettes), premiers fabricants mondiaux dans leurs domaines respectifs.

Recherche

[modifier |modifier le code]
Technocentre Renault (Guyancourt).

Les Yvelines concentrent un nombre important de chercheurs du secteur privé et du secteur public. La recherche est fortement concentrée dans la zone géographique de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines. Trois secteurs sont particulièrement représentés :

Commerce

[modifier |modifier le code]

En 2006, le secteur du commerce occupait 77 526 emplois dans les Yvelines, soit 14,2 % de l'emploi total, en progression de 11,3 % par rapport au recensement précédent (1999)[88].

Le département compte, en 2008, 186 grandes surfaces alimentaires, dont 21 hypermarchés[95]. La densité en hyper et supermarchés s'élevait en 2004 à 249 m2 pour 1000 habitants, plaçant le département au quatrième rang en Île-de-France, après les trois autres départements de la grande couronne (Seine-et-Marne, Essonne, Val-d'Oise).

On y trouve également sixcentres commerciaux régionaux, tous concentrés dans le centre-est du département (zone Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines) :Parly 2 (Le Chesnay),Vélizy 2 (Vélizy-Villacoublay), Espace Saint Quentin et SQY Ouest (Saint-Quentin-en-Yvelines), Pariwest (Maurepas), Grand Plaisir (Plaisir)[96].

Le magasinAuchan de Vélizy 2 est le premierhypermarché de France par son chiffre d'affaires (307 millions d'euros en 2008) et propose 205 000 références sur 19 700 m2[97].

Des zones commerciales importantes se sont développées spontanément le long des principaux axes routiers en sortie d'agglomération, comme le CD 113 à Orgeval, la D11 aux Clayes-sous-Bois et la RN 10 à Coignières.

Le commerce traditionnel de centre-ville se maintient dans certaines villes comme Versailles, Poissy ou Saint-Germain-en-Laye. Cette dernière, avec 850 commerces, s'affirme comme « le plus grand centre commercial à ciel ouvert de l’ouest parisien »[98].

Tourisme

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Tourisme en Yvelines.
Château de Versailles - Au premier planLa Seine parÉtienne Le Hongre (Parterre d'eau).

Le tourisme dans les Yvelines, favorisé par la proximité de Paris, est fortement marqué par la présence duchâteau de Versailles, qui est l'une des principales attractions touristiques de la France.

Les sites les plus fréquentés par les touristes étaient en 2007 dans l'ordre le château de Versailles (5 236 317 visiteurs), leparc zoologique de Thoiry (378 639),France Miniature àÉlancourt (175 000) et l'espace Rambouillet (103 545)[99]. Le château de Versailles se classait à la quatrième place des sites payants d'Île-de-France, aprèsDisneyland Resort Paris, lemusée du Louvre et latour Eiffel (chiffres 2008)[100].

Ces sites prestigieux tendent toutefois à éclipser les nombreux points d'intérêt du département, liés principalement à son histoire.

Château de Maisons (Maisons-Laffitte).

Six villes s'honorent du titre de « villes royales ». Outre Versailles et Saint-Germain-en-Laye, il s'agit de Poissy qui a vu naîtreSaint Louis, Mantes-la-Jolie, Marly-le-Roi et Rambouillet. De nombreux châteaux, anciennes résidences royales, ou demeures des familles puissantes, proches du pouvoir, sont ouverts à la visite. Les plus connus sont ceux deVersailles,Saint-Germain-en-laye,Rambouillet,Breteuil,Maisons-Laffitte,Thoiry. S'y ajoutent quelques rares vestiges de châteaux-forts plus anciens, comme lechâteau de la Madeleine àChevreuse.

Communes avec plus de 10 % de résidences secondaires en 2006.

Le département dispose en 2009 de cent-trente-deuxhôtels, dont sept de la catégorie 4 étoiles et luxe, pour 7 552 chambres, de dix-huitterrains de camping pour 3 271 emplacements. Lesrésidences secondaires représentaient en 1999 seulement 1,8 % du nombre total de logements, soit 10 178 résidences secondaires.

Pour les randonneurs et promeneurs, le département est équipé d'environ 1 000 kilomètres de sentiers balisés inscrits dans le « schéma départemental de la randonnée pédestre des Yvelines adopté en 1995. Parmi ceux-ci figurent dessentiers de grande randonnée : leGR 1 (tour de Paris) et leGR 11 (grand tour de Paris), leGR 2 qui suit le cours de la Seine par la rive droite, leGR 22 de Paris aumont Saint-Michel, qui traverse la forêt de Rambouillet, leGR 26 qui suit le cours de la Seine par la rive gauche et leGR Pays des Yvelines qui parcourt le département dans sa frange ouest[101].

Dans la vallée de la Seine, berceau de l'impressionnisme, deux chemins ponctués de reproductions de tableaux sur les lieux mêmes où ils ont été peints sont proposés : le « chemin des impressionnistes », qui parcourt neuf communes,Carrières-sur-Seine,Chatou,Croissy-sur-Seine,Bougival,Louveciennes,Marly-le-Roi,Le Port-Marly,Le Pecq etNoisy-le-Roi, et le « parcours des impressionnistes » qui parcourt sept autres communes,Mantes-la-Jolie,Saint-Martin-la-Garenne,Vétheuil,Moisson-Lavacourt,Limetz-Villez,Bennecourt etBonnières-sur-Seine[102].

Développement

[modifier |modifier le code]

Opérations d'intérêt national

[modifier |modifier le code]

Deuxopérations d'intérêt national (OIN), lancées en mars 2006, intéressent les Yvelines. L'opérationSeine-Aval, qui concerne 51 communes riveraines de la Seine et 370 000 habitants entreConflans-Sainte-Honorine etBonnières-sur-Seine, vise à requalifier un territoire touché par la désindustrialisation. L'opérationMassy, Saclay, Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines, qui concerne 49 communes (22 des Yvelines et 27 de l'Essonne) et 650 000 habitants, a pour but de créer un pôle scientifique de dimension internationale[103].

Pépinières d'entreprises

[modifier |modifier le code]

Le département compte plusieurspépinières ou incubateurs d'entreprises

  • Confluence entreprises à Conflans-Sainte-Honorine
  • Arnold de Ville à Louveciennes,
  • Espace des entrepreneurs à Montesson
  • Cristal etMédia à Poissy,
  • Promopole à Saint-Quentin-en-Yvelines,

Zones franches urbaines

[modifier |modifier le code]

Le département des Yvelines compte quatrezones franches urbaines (ZFU). Ce sont les suivantes : ZFU Bécheville, Les Bougimonts, L’Île-de-France, La Vigne Blanche, Les Musiciens (Les Mureaux), ZFULe Val-Fourré (Mantes-la-Jolie), ZFU Le Plateau, Cité des Indes (Sartrouville) et ZFU Les Merisiers (Trappes). Les deux premières ont été créées en 1996, les deux dernières en 2004.

De plus, le département compte 22 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPPV). Parmi eux, les 4 quartiers cités précédemment, et 18 autres tels que le Valibout (Plaisir), ou encore le Pont du Routoir (Guyancourt).

Démographie

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Démographie des Yvelines.

En 2022, le département comptait 1 470 778 habitants[Note 2], en évolution de +2,72 % par rapport à 2016 (France horsMayotte : +2,11 %).

Les Yvelines sont le quatrième département francilien, aprèsParis, lesHauts-de-Seine et laSeine-Saint-Denis, et le neuvième de France. Son poids démographique est de 11,8 % au niveau régional et 2,2 % au niveau national (France métropolitaine).

La densité de population s'établit à 643,9 habitants/km2 en 2022, très supérieure à la densité moyenne de la France métropolitaine (107,1 habitants/km2), mais nettement en dessous du niveau régional (1 030,7 habitants/km2).

Évolution démographique

[modifier |modifier le code]

La population des Yvelines a connu une forte croissance depuis la création du département (elle a quasiment doublé entre 1962 et 1999). Cette croissance, forte jusqu'au milieu des années 1970 s'est ralentie depuis, le taux moyen de croissance annuelle, égal à 3,45 % de 1968 à 1975, tombant à 0,39 % entre 1990 et 1999, 0,43 % entre 1999 et 2006 et 0,25 % entre 2006 et 2013. Elle est le résultat d'unsolde migratoire largement positif jusqu'en 1975, mais qui faiblit ensuite jusqu'à devenir négatif depuis 1990, et d'unsolde naturel qui s'est maintenu autour de 1 % par an mais qui a commencé à fléchir à partir de 1999.

Évolution de la population  [ modifier ]
179118011806182118261831183618411846
---------
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
-----235 511236 471247 910250 552
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
263 562270 228277 753297 562321 237367 267408 282428 166431 499
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920062011
519 176687 827853 3861 082 2551 196 1111 307 1501 354 3041 395 8041 413 635
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201620212022------
1 431 8081 456 3651 470 778------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[104] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[105] puis population municipale à partir de 2006[106].)
Histogramme de l'évolution démographique

Communes les plus peuplées

[modifier |modifier le code]
Liste des quinze communes les plus peuplées du département
NomCode
Insee
IntercommunalitéSuperficie
(km2)
Population
(dernièrepop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Versailles78646CA Versailles Grand Parc26,2083 918(2022)3 203modifier les donnéesmodifier les données
Sartrouville78586CA Saint Germain Boucles de Seine8,4651 570(2022)6 096modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Germain-en-Laye78551CA Saint Germain Boucles de Seine51,9445 286(2022)872modifier les donnéesmodifier les données
Mantes-la-Jolie78361CU Grand Paris Seine et Oise9,3844 246(2022)4 717modifier les donnéesmodifier les données
Poissy78498CU Grand Paris Seine et Oise13,2840 792(2022)3 072modifier les donnéesmodifier les données
Conflans-Sainte-Honorine78172CU Grand Paris Seine et Oise9,9036 306(2022)3 667modifier les donnéesmodifier les données
Trappes78621CA Saint-Quentin-en-Yvelines13,4734 276(2022)2 545modifier les donnéesmodifier les données
Les Mureaux78440CU Grand Paris Seine et Oise11,9934 151(2022)2 848modifier les donnéesmodifier les données
Houilles78311CA Saint Germain Boucles de Seine4,4333 617(2022)7 588modifier les donnéesmodifier les données
Montigny-le-Bretonneux78423CA Saint-Quentin-en-Yvelines11,6532 150(2022)2 760modifier les donnéesmodifier les données
Plaisir78490CA Saint-Quentin-en-Yvelines18,6831 971(2022)1 712modifier les donnéesmodifier les données
Le Chesnay-Rocquencourt78158CA Versailles Grand Parc7,0231 064(2022)4 425modifier les donnéesmodifier les données
Chatou78146CA Saint Germain Boucles de Seine5,0830 054(2022)5 916modifier les donnéesmodifier les données
Guyancourt78297CA Saint-Quentin-en-Yvelines13,0029 758(2022)2 289modifier les donnéesmodifier les données
Rambouillet78517CA Rambouillet Territoires35,1927 145(2022)771modifier les donnéesmodifier les données

Pyramide des âges

[modifier |modifier le code]

Avec 27,8 % de jeunes de moins de 20 ans en 2006 (contre 26,1 % au niveau régional et 24,8 % au niveau national - France métropolitaine), les Yvelines sont un département relativement jeune. Toutefois, la population tend à vieillir au fil des recensements.

Pyramide des âges desYvelines en1999 (pourcentages)[107].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
95 ans et +
0,3 
3,5 
75 à 94 ans
6,1 
10,4 
60 à 74 ans
11,0 
20,5 
45 à 59 ans
19,9 
22,8 
30 à 44 ans
23,1 
21,4 
15 à 29 ans
20,0 
21,3 
0 à 14 ans
19,6 
Pyramide des âges desYvelines en2006 (pourcentages)[108].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ans et +
0,9 
4,1 
75 à 89 ans
6,3 
11,0 
60 à 74 ans
11,4 
20,4 
45 à 59 ans
20,8 
22,2 
30 à 44 ans
21,8 
20,1 
15 à 29 ans
19,0 
21,9 
0 à 14 ans
19,9 

Répartition de la population

[modifier |modifier le code]
Yvelines, densité de population.

Ladensité moyenne de la population s'établit à 611 habitants/km2 en 2006, très supérieure à la densité moyenne de la France métropolitaine (113 habitants/km2), mais nettement en dessous du niveau régional (960 habitants/km2). Cette moyenne recouvre d'importantes disparités. En effet, les 3/4 du territoire situés pour l'essentiel dans l'ouest et dans le sud ont une densité de population inférieure à la moyenne. Dans ces zones, 85 communes rurales représentant un peu plus de la moitié du département ont une densité inférieure à 100 habitants/km2. À l'opposé, les zones les plus urbanisées situées dans le nord-est, dans la continuité de l'agglomération parisienne, ont une densité très supérieure, approchant les 7 000 habitants/km2 à Houilles et au Chesnay.

Cette répartition fait apparaître deux axes d'urbanisation préférentiels : le premier d'est en ouest de Chatou à Mantes-la-Jolie et Bonnières-sur-Seine le long de lavallée de la Seine, le second du nord-est vers le sud-ouest, de Viroflay et Versailles en direction de Rambouillet le long de laroute nationale 10 (et secondairement le long de laroute nationale 12 vers Plaisir). Ce dernier a reçu une forte impulsion avec la création de la ville nouvelle deSaint-Quentin-en-Yvelines au sud-ouest de Versailles, qui rassemble en 2006 10,5 % de la population du département.

Logement

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Raison : Données de 2003

En 2003, les Yvelines comptent 112 210logements sociaux sur 524 514 résidences principales, soit 21,4 % contre un taux moyen de 24,9 % en Île-de-France. La répartition des logements sociaux montre de très fortes disparités, ce taux atteignant, par exemple, 63,1 % à Trappes en 2006, 61,3 % à Chanteloup-les-Vignes, 54,2 % à Mantes-la-Jolie, 50,2 % aux Mureaux ou bien encore 50 % à Guyancourt[109].

Ces villes respectent laloi relative à la solidarité et au renouvellement urbains. La loi SRU, votée en 2000, impose aux communes de plus de 3500 habitants d'atteindre un quota de 20 % de logements sociaux[110].

Sociologie

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Raison : Données de 2006

Composition des ménages

[modifier |modifier le code]

Sur les 595 577ménages recensés en 2020, 32,7 % étaient des ménages d'une seule personne, 23,8 % des couples sans enfants, 31,8 % des couples avec enfants et 10,3 % desfamilles monoparentales.

Niveau de formation

[modifier |modifier le code]

En 2020, un peu moins de la moitié (46,6 %) de la population non scolarisée de plus de 15 ans était titulaire d'undiplôme de l'enseignement supérieur (bac + 2 ou supérieur), une proportion supérieure à la moyenne de l'Île-de-France (44,3 %). 15,7 % de cette même population n'avait aucun diplôme, moins que la moyenne régionale (18,3 %).

Revenus et niveau de vie

[modifier |modifier le code]

En 2020, le département comptait 585 087ménages fiscaux. 68,6 % étaient imposables, taux supérieur à la moyenne francilienne (63,11 %) et à la moyenne nationale (45 %)[111].

En 2020, leniveau de vie médian était de 27 470 €, faisant des Yvelines le troisième département le plus riche deFrance, derrièreParis (28 790 €) et lesHauts-de-Seine (36 453 €)[112].

Dans le classement national pour l'année 2010 des communes en fonction durevenu fiscal médian par ménage, neuf des dix premières communes françaises sont yvelinoises :Saint-Nom-la-Bretèche (1re),Aigremont (2e),Milon-la-Chapelle (5e),Feucherolles (6e),Chavenay (7e),Fourqueux (8e),Herbeville (9e),Saint-Lambert (10e) avec un revenu médian s'échelonnant de 80 618 à 69 683 [112].

Immigration

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Raison : Données de 2006

En 2006, les Yvelines comptaient 161 956 immigrés (c'est-à-dire, selon la définition retenue par l'Insee, de personnes nées étrangères à l'étrangeret résidant en France), soit 8,3 % de la population immigrée de l'Île-de-France et 11,6 % de la population totale du département. Ce dernier taux, nettement inférieur à la moyenne régionale égale à 16,9 %, est en augmentation par rapport au recensement de 1999 : 10,4 %[113],[114].

Politique et administration

[modifier |modifier le code]
Préfecture des Yvelines à Versailles.

Les Yvelines, qui ont longtemps abrité auchâteau de Versailles la cour du roi de France, jouent encore un rôle, plus modeste, dans la politique nationale : c'est en effet àVersailles que leParlement se réunit périodiquement enCongrès pour adopter les révisions de laconstitution lorsque celles-ci se font par voie parlementaire.

Le département a accueilli à deux reprises une réunion du groupe des pays les plus riches du monde : leG6, première manifestation du genre, en1975 auchâteau de Rambouillet et leG7 en1982 au château de Versailles.

Présidents du conseil général des Yvelines

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des présidents du conseil général des Yvelines.

Cinq présidents se sont succédé à la tête duconseil général des Yvelines depuis l’élection du premier en1967[115] :

PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19671976Jean-Paul PalewskiUDRavocat et homme politique
19771994Paul-Louis TenaillonUDFdirecteur de coopérative agricole
19942005Franck BorotraUMPingénieur, diplômé de l'Institut français du pétrole
20052009Pierre BédierUMPchef d'entreprise
20092014Alain SchmitzUMPavocat,commissaire-priseur
2014en coursPierre BédierLRchef d'entreprise

Jean-Paul Palewski meurt en fonctions le 10 décembre 1976.Pierre Bédier est démis de ses fonctions le 22 mai 2009, à la suite d'une condamnation à six ans d'inéligibilité. Du 25 mai au 3 juillet 2009,Christine Boutin (PCD), alors première vice-présidente du conseil général exerce la fonction de présidente parintérim.

Article connexe :Liste des préfets des Yvelines.

Découpage administratif

[modifier |modifier le code]
Hôtel de ville de Versailles.
Mairie du Tartre-Gaudran.

Le département est découpé enquatre arrondissements,vingt-et-un cantons etdeux-cent-soixante-deux communes, dont la plus petite d'Île-de-France,Le Tartre-Gaudran, qui ne compte que 31 habitants. Son chef-lieu,Versailles, est aussi la commune la plus peuplée du département avec 87 549 habitants (2006).

Arrondissements et cantons des Yvelines - découpage de 1991.

(les chiffres de population indiqués ci-dessous sont ceux du recensement 2006)

Les quatre arrondissements sont les suivants :

  • à l'est,Versailles, 15 500 ha, 19 communes, 347 496 habitants ;
  • au nord-ouest,Mantes-la-Jolie, 82 542 ha, 8 cantons, 117 communes, 264 269 habitants ;
  • au sud,Rambouillet, 95 030 ha, 81 communes, 214 219 habitants ;
  • au nord-est,Saint-Germain-en-Laye, 33 983 ha, 45 communes, 528 320 habitants.
Article détaillé :Liste des intercommunalités des Yvelines.
Intercommunalités des Yvelines au.

Le département des Yvelines compte en 2017 unecommunauté urbaine, cinqcommunautés d'agglomération et cinqcommunautés de communes regroupant 261 des 262 communes du département. Il existe également de nombreuxsyndicats intercommunaux créés pour gérer des questions spécifiques telles que l'alimentation en eau potable, la gestion de collèges ou de lycées, de piscines, de bases de loisirs, etc.

La communauté urbaine est la suivante :

Les cinq communautés d'agglomération sont les suivantes :

Les cinq communautés de communes sont les suivantes :

Article connexe :Liste des anciennes communes des Yvelines.

Représentation et tendances politiques

[modifier |modifier le code]
Circonscriptions législatives des Yvelines - découpage de 2010.
Résultats par commune du1er tour de la présidentielle de 2012.
Résultats par commune du2e tour de la présidentielle de 2012.

La représentation du département est assurée :

La tendance politique des Yvelines penche nettement àdroite, comme l'attestent ses diverses représentations politiques. La majorité départementale « Ensemble pour les Yvelines » comprend 28 conseillers généraux sur 39[116], dont 25 UMP, un Nouveau Centre et deux DVD. Appartiennent aussi à l'UMP 10 députés sur douze, un appartenant au Nouveau Centre et quatre sénateurs sur six. Le douzième député est une représentante d'Europe Écologie élue en juillet 2010 dans la circonscription de Rambouillet

Les résultats des élections récentes confirment cette tendance même si, des municipales de 2008 aux législatives de 2012, les partis de gauche avaient progressé dans plusieurs agglomérations urbaines du département. Ainsi lors de l'élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy recueille, au second tour, une majorité de 54,30 % nettement supérieure à la moyenne nationale de 48,36 %.

Le département semble être sensible audécoupage électoral biaisé, à la vue des3e,4e,6e et11e circonscriptions électorales.

Récapitulatif de résultats électoraux récents

[modifier |modifier le code]
Scrutin1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%1er%2e%3e%4e%
Présidentielle 2012[117]UMP34,24PS27,32FN12,44MODEM11,24UMP54,30PS45,70Pas de3ePas de4e
Européennes 2014[118]UMP24,95FN17,78UDI-MODEM13,58PS11,95Tour unique
Régionales 2015[119]UCD37,32PS21,52FN19,05EELV7,26UCD51,49PS34,30FN14,11Pas de4e
Présidentielles 2017[120]EM28,86LR27,25LFI16,65FN12,92EM77,15FN22,85Pas de3ePas de4e
Européennes 2019[121]LREM29,96EELV14,71RN14,36LR12,45Tour unique
Régionales 2021[122]LR43,31RN14,41LREM12,69EELV11,73LR53,62UGE25,07RN11,21LREM10,10
Présidentielle 2022[123]LREM33,41LFI22,89RN13,77REC8,74LREM71,05RN28,95Pas de3ePas de4e
Résultats d'élections récentes
Présidentielles (2e tours)
ScrutinCandidatÉtiquetteRésultat
2002[124]Jacques ChiracRPR85,59 %
Jean-Marie Le PenFN14,41 %
81,96 % de participation
2007[125]Nicolas SarkozyUMP58,71 %
Ségolène RoyalPS41,29 %
86,17 % de participation
2012[126]Nicolas SarkozyUMP54,30 %
François HollandePS45,70 %
82,28 % de participation
Européennes (2 meilleurs scores)
ScrutinTête de listeÉtiquetteRésultat
2009[127]Michel BarnierUMP34,98 %
Daniel Cohn-BenditEurope Écologie19,58 %
43,95 % de participation
2014[128]Alain LamassoureUMP24,95 %
Aymeric ChaupradeFN17,78 %
46,08 % de participation
Sénatoriales (2 meilleurs scores)
ScrutinTête de listeÉtiquetteRésultat
2004[129]Alain GournacUMP51,93 %
Catherine TascaPS24,22 %
98,62 % de participation
2011[130]Gérard LarcherUMP53,66 %
Catherine TascaPS26,16 %
98,63 % de participation
Régionales (2e tours)
ScrutinTête de listeÉtiquetteRésultat
2004[131]Jean-François CopéUMP46,51 %
Jean-Paul HuchonPS43,50 %
66,44 % de participation
2010[132]Valérie PécresseUMP50,54 %
Jean-Paul HuchonPS49,46 %
48,81 % de participation
Référendums
ScrutinQuestionPositionRésultat
2000[133]Quinquennat présidentielOui71,44 %
Non28,56 %
33,95 % de participation
2005[134]Constitution pour l'EuropeOui59,53 %
Non40,47 %
72,09 % de participation

Politique locale

[modifier |modifier le code]

Ledépartement des Yvelines est dirigé par leconseil départemental des Yvelines,assemblée délibérante départementale composée de quarante-deuxconseillers départementaux dont trente-deuxLes Républicains, cinq de l'Union des démocrates et indépendants, deux duParti chrétien-démocrate, un duCentre national des indépendants et paysans et deuxdivers droite, tous composant la majorité. Il est présidé parPierre Bédier (Les Républicains), conseiller départemental du canton de Mantes-la-Jolie. Le président est assisté de douze vice-présidents.

Les décisions du Conseil départemental sont préparées par un travail en commission : il existe une commission permanente de 24 membres représentant toutes les sensibilités politiques et des commissions spécialisées s'occupant de :

  • finances,
  • équipement,
  • éducation, culture et affaires générales,
  • emploi, affaires sanitaires et sociales,
  • urbanisme, environnement et affaires rurales,
  • contrats avec les communes et leurs établissements publics,

complétées par deux commissions spécifiques la commission de Médiation et la commission du Règlement[135].

Budget

[modifier |modifier le code]

En2007, le département disposait d’un budget de 1 175,185 millions d'euros dont 925,849 millions d'euros de fonctionnement (78,8 %) et 249,336 millions d'euros d’investissement (21,2 %), qui se caractérisait également par l'absence totale d'endettement. La même année, les impôts directs contribuaient au budget de fonctionnement pour 36,1 %, les impôts indirects (dont les droits de mutation) pour 40,9 % et les dotation de l'État (dont ladotation globale de fonctionnement) pour 17,1 %[136].

Fiscalité locale

[modifier |modifier le code]

Les taux départementaux des quatre taxes locales sont inchangés depuis 2003 et sont les plus bas tant dans la région Île-de-France que dans la strate des départements comparables. Ils s’élèvent à 4,80 % pour lataxe d'habitation, 4,60 % et 16,54 % pour lataxe foncière sur le bâti et le non bâti et 4,53 % pour lataxe professionnelle[137].

Part départementale comparée (2008)
TaxeYvelinesMoyenne de la strateN1Île-de-FranceN2
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)4,60 %8,51 %7,09 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)16,54 %19,60 %16,72 %
Taxe d'habitation (TH)4,80 %6,41 %6,06 %
Taxe professionnelle (TP)4,53 %7,77 %7,40 %
  • N1 départements de plus d'un million d'habitants (19 départements)[136].
  • N2 moyenne pondérée (8 départements)[138].

Coopération internationale

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Jumelages entre communes yvelinoises et étrangères.

Le conseil général des Yvelines a conclu des accords de partenariat avec des collectivités locales étrangères. Il s'agit de six communes dudépartement du Mono auBénin, dudépartement de la Cuvette auCongo, de la fédération des municipalités deKesrouan auLiban, du conseil régional deRabat-Salé-Zemmour-Zaër auMaroc, des conseils régionaux deMatam etSaint-Louis auSénégal. Ces actions, qui s'inscrivent dans une perspective d'aide au développement, sont menées avec l'aide de divers organismes, communes, CCI, ONG, etc.[139].

Par ailleurs, en 2009, on compte 152jumelages entre des communes yvelinoises et des communes étrangères, principalement d'Europe : Allemagne : 64, Royaume-Uni : 36, Italie : 8, Espagne, Portugal : 7, Pologne : 5, États-Unis : 4, Autriche, Belgique : 3, Grèce, Mali, Roumanie : 2, Canada, Irlande, Israël, Maroc, Niger, Pays-Bas, République tchèque, Sénégal, Suisse : 1[140].

Identité visuelle

[modifier |modifier le code]

Logos successifs du département des Yvelines.

  • Premier logo datant des années 1970, remanié en 1984.
    Premier logo datant des années 1970, remanié en 1984.
  • Deuxième logo.
    Deuxième logo.
  • Troisième logo, créé en 2008 à l'occasion des quarante ans du département.
    Troisième logo, créé en 2008 à l'occasion des quarante ans du département.

Services publics

[modifier |modifier le code]

Justice

[modifier |modifier le code]
Palais de justice de Mantes-la-Jolie.

Le département des Yvelines appartient au ressort de lacour d'appel de Versailles, créée en 1975, qui s'étend aussi sur les départements d'Eure-et-Loir, des Hauts-de-Seine et du Val-d'Oise[141].

Le chef-lieu, Versailles, accueille unecour d'assises, des tribunauxd’instance et degrande instance, decommerce, ainsi qu'unconseil de prud’hommes.

Les villes deMantes-la-Jolie,Poissy,Rambouillet etSaint-Germain-en-Laye disposent d'un tribunal d’instance et d'un conseil de prud’hommes[142],[143].

En matière dejustice administrative, Versailles est le siège d'untribunal administratif et depuis 2004 d'uneCour administrative d'appel dont le ressort couvre les tribunaux administratifs de Cergy-Pontoise et de Versailles[144].

L'accès au droit est facilité par diverses institutions : Conseil départemental de l'accès au droit des Yvelines, maisons de justice et du droit aux Mureaux et à Saint-Quentin-en-Yvelines (avec des antennes à Trappes et Guyancourt)[145], points d'accès aux droits à Fontenay-le-Fleury, Achères, Sartrouville, Chanteloup-les-Vignes[146]

Lebarreau de Versailles, créé en 1825, regroupe plus de 600avocats[147].

Le département compte quatre établissements pénitentiaires : lamaison centrale de Poissy, lamaison d'arrêt de Versailles (créée en 1789, c'est le plus ancien centre pénitentiaire des Yvelines), lecentre pénitentiaire de Bois-d'Arcy[148] et, depuis 2008, l'un des septétablissements pénitentiaires pour mineurs (EPM) créés en application de la loi Perben I de 1962 et situé àPorcheville. Réservé aux jeunes détenus âgés de 13 à 18 ans, il offre 60 places[149].

Défense

[modifier |modifier le code]

Le département des Yvelines relève de larégion terre Île-de-France, dont le siège est basé à l’hôtel des Invalides deParis, et de laZone de défense et de sécurité de Paris.

L’état-major de la région terre Île-de-France (EMIAZDP ou état-major interarmées de la zone de défense de Paris) est basé aucamp des Loges àSaint-Germain-en-Laye[150].

Pour les Yvelines, undélégué militaire départemental est basé àVersailles, caserne d'Artois. Ce délégué, au grade de colonel, est le correspondant du préfet pour les questions de Défense[151].

Plusieurs sites, ayant souvent une longue tradition militaire, accueillent des corps ou institutions militaires dans le département. C'est le cas notamment de Versailles avec le camp deSatory où se trouvent la Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT), le Service industriel de maintien en condition opérationnelles des matériels terrestres de l'Armée de terre (SIMTer), laSection technique de l'Armée de terre (STAT), la3e base de soutien au sommandement (3e BSC), leGroupement blindé de gendarmerie mobile, leGroupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), et ducamp des Loges àSaint-Germain-en-Laye avec le526e bataillon du Train, la Direction régionale du service infrastructure Île-de-France et le Commissariat de l'Armée de terre de Paris.

Près de Versailles se trouvent des bases aéronautiques, laBase aérienne 107 àVélizy-Villacoublay, et l'Établissement de l'aéronautique navale (EAN) àToussus-le-Noble, terrain qui accueille aussi l'Établissement technique de l'aéronautique navale (ETAN) et le Centre international de gestion des matériels Atlantic (CIGMA)[152].

Le5e régiment du génie, qui était basé au camp des matelots à Versailles, a été dissous le 10 juin 2010.

ÀSaint-Cyr-l'École, qui a abrité jusqu'en 1940 l'École spéciale militaire, se trouve unlycée militaire.

Sécurité

[modifier |modifier le code]

La sécurité départementale relève de lapréfecture des Yvelines qui coordonne les services depolice et degendarmerie. Les services de police sont organisés autour de quatre districts ; Élancourt, Mantes-la-Jolie, Saint-Germain-en-Laye et Versailles. Ils comprennent également une brigade équestre basée à Saint-Germain-en-Laye. Le groupement degendarmerie départementale des Yvelines compte trois compagnies, Mantes-la-Jolie, Rambouillet et Saint-Germain-en-Laye, un escadron départemental de sécurité routière (EDSR), et vingt-quatre brigades territoriales ainsi qu'unebrigade fluviale basée à Conflans-Sainte-Honorine[153]. Lazone police couvre 81 communes et lazone gendarmerie 181 communes.

Par ailleurs, les Yvelines accueillent àSatory (Versailles) legroupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et legroupement blindé de gendarmerie mobile (GBGM), ainsi que la cellule nationale NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique) qui lui est rattachée, àBeynes dans lecamp de Frileuse des éléments dugroupement IV/1 de Gendarmerie mobile et le centre d'instruction et d'entraînement du GIGN, et à Saint-Germain-en-Laye, au quartier Goupil, le centre d'instruction du régiment de cavalerie de laGarde républicaine.

En 2008, le taux de criminalité s'est élevé à 63,37 %, pour 88 618 faits constatés (dont 10 818 atteintes volontaires à l'intégrité physique), plaçant les Yvelines au18e rang des départements[154]. Ce taux est supérieur à la moyenne nationale qui s'établit à 57,29. Le taux de violence (faits de violence pour 1000 habitants) varie sensiblement selon les communes : parmi les plus touchées se trouvent Les Mureaux (10,87), Trappes (9,29) et Mantes-la-Jolie (8,59), à l'opposé les communes les moins touchées sont Maisons-Laffitte (2,86), Saint-Germain-en-Laye (1,84) et Marly-le-Roi (1,59)[155].

Enseignement

[modifier |modifier le code]
Lycée militaire de Saint-Cyr.

En matière d'enseignement, les Yvelines relèvent de l’académie de Versailles, qui couvre également l'Essonne, lesHauts-de-Seine et leVal-d'Oise.

Pour l'année scolaire 2008-2009, 1293 établissements d'enseignement duprimaire et dusecondaire, dont 92établissements privés sous contrat d'association avec l'État, sont régis par l’inspection académique des Yvelines. Ils comprennent 1057écoles maternelles etélémentaires, 163collèges, dont 26 comprennent unesection d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA), et 73lycées, dont 15lycées professionnels, (sous la responsabilité de la région). La population scolarisée dans ces établissements s'élève à 257 193 élèves, en baisse de 0,6 % par rapport à l'année précédente, dont 38 491 dans le secteur privé, soit 15 % de l'effectif total[156].

Plusieurs établissements publics ou privés des Yvelines permettent une formation linguistique dans diverses langues étrangères. Il s'agit dulycée international de Saint-Germain-en-Laye, créé à l'origine en 1952 pour les enfants d'officiers duSHAPE, dulycée franco-allemand de Buc, de l'institut culturel franco-japonais de Montigny-le-Bretonneux, de laBritish School of Paris installée àBougival (cycle primaire) etCroissy-sur-Seine (cycle secondaire)[157].

L'enseignement supérieur dans les Yvelines est dispensé par une université et divers établissements spécialisés.

HEC à Jouy-en-Josas.

L'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ), créée en 1991, est implantée principalement à Versailles (services centraux) et Saint-Quentin-en-Yvelines, mais aussi dans cinq autres sites des Yvelines (Le Chesnay,Vélizy,Rambouillet,Mantes-la-Jolie,Poissy) ainsi qu'àGarches (Hauts-de-Seine). Elle comprend quatreunités de formation et de recherche : sciences, sciences sociales et humanités, sciences juridiques et politiques,médecine.

Lui sont également rattachés les deuxinstituts universitaires de technologie (IUT), celui de Vélizy-Villacoublay, avec une antenne à Rambouillet, et celui de Mantes-en-Yvelines (Mantes-la-Jolie), ainsi que l'Institut des sciences et techniques des Yvelines, école d'ingénieurs implantée à Versailles avec une antenne à Mantes-le-Jolie, l'Institut des langues et des études internationales (ILEI) à Guyancourt, et l'Observatoire de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (OVSQ), observatoire des sciences de l'univers, auquel sont rattachés divers laboratoires dont l'Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL)[158].

Grandes écoles :Hautes études commerciales (HEC) àJouy-en-Josas, Sciences Po Saint-Germain-en-Laye,Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement (Agro Paris Tech) àThiverval-Grignon,École nationale supérieure d’architecture de Versailles,École nationale supérieure du paysage et Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l'aromatique alimentaire (IPSICA) également à Versailles.

Deux établissements d'enseignement supérieur sont installés àTrappes :

Approvisionnement en eau potable

[modifier |modifier le code]

L'approvisionnement eneau potable des Yvelines provient essentiellement des diversesnappes d'eau souterraines (nappe alluviale, nappe de la craie, nappe des sables de Fontainebleau,nappe de l'Albien) qui se trouvent dans le sous-sol du département. Ces nappes, qui en 2004 alimentaient 82 % de la population, sont exploitées par de nombreux forages dispersés dans le département. Les plus importants prélèvent l'eau dans la nappe alluviale de la Seine et alimentent les deux principales usines situées àCroissy-sur-Seine etFlins-sur-Seine, toutes deux exploitées par la sociétéLyonnaise des eaux.Le solde provient d'eau de surface prélevée en amont de l'agglomération parisienne dans l'Oise et dans laSeine, et traitée par les usines deMéry-sur-Oise (Val-d'Oise),Choisy-le-Roi (Val-de-Marne),Morsang-sur-Seine etViry-Châtillon (Essonne)[159].

L'eau distribuée dans les Yvelines est relativementdure. Le titre hydrotimétrique dépasse 20 °f dans 253 communes (91 % de la population) et 35 °f dans 112 communes (63 % de la population).

Gestion des déchets

[modifier |modifier le code]

Les Yvelinois produisent annuellement 668 800 tonnes d'ordures ménagères (chiffre de la collecte publique en 2005), soit 479 kg par habitant et par an, chiffre peu différent de la moyenne régionale (489 kg)[160]. Neufsyndicats intercommunaux, auxquels adhèrent directement ou indirectement toutes les communes, assurent l'élimination ou le traitement des déchets. Certains, tels le Smirtom du Vexin ou leSyctom de l'agglomération parisienne, débordent les limites du département. Dans les Yvelines, lacollecte sélective des déchets recyclables secs (hors déchets verts et biodéchets) a représenté 93 000 tonnes en 2002, soit 67 kg par habitant (dont 40,6 % de verre), chiffre supérieur à la moyenne régionale de 53 kg[161].

Les installations de traitement comprennent notamment quatreusines d'incinération situées à Carrières-sous-Poissy (Syndicat intercommunal pour la destruction des résidus urbains, Sidru), Carrières-sur-Seine (Syndicat intercommunal pour le traitement des résidus urbains de la Boucle de la Seine, Sitru), Guerville (Camy) et Thiverval-Grignon (Syndicat intercommunal pour la destruction d'ordures ménagères et la production d'énergie, Sidompe), pour une capacité annuelle totale de 347 000 tonnes[162], cinq centres de tri des collectes sélectives (Buc, Guerville, Rambouillet, Thiverval-Grignon et Triel-sur-Seine) et deuxcentres de stockage de déchets ultimes de classe 2, Brueil-en-Vexin et Guitrancourt, pour une capacité annuelle de 160 000 tonnes[163].

Culture

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Culture en Yvelines.

Patrimoine

[modifier |modifier le code]

Patrimoine environnemental

[modifier |modifier le code]
Sites protégés
[modifier |modifier le code]

Les Yvelines comptent deuxréserves naturelles nationales (« Coteau de la Seine » et « Étang de Saint-Quentin »), cinqréserves naturelles régionales (« Boucle de Moisson », « Domaine d'Ors », « Étangs de Bonnelles », « Île l'Aumone », « Prés du marais et clos de la Salle » et « Val et coteaux de Saint-Rémy »)[164] et neufsites naturels inscrits dans leréseau Natura 2000[165]. Il s'agit de sites considérés comme exceptionnels en raison de la diversité biologique qu'ils recèlent et qu'il s'agit de maintenir. Ils sont concentrés d'une part dans le nord-ouest du département dans la vallée de la Seine autour de la boucle de Moisson et d'autre part dans le massif boisé de Rambouillet.

Dans le cadre du « schéma départemental des espaces naturels » (SDEN) adopté en 1994, le département des Yvelines a inscrit en zone de préemption30 000 hectares d'espaces naturels sensibles[166].

Les Yvelines comprennent également 154 sites protégés (41 %classés, 59 %inscrits) selon laloi du 2 mai 1930 (relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque) couvrant 47 000 hectares, soit 21 % du territoire départemental. Parmi les sites classés se trouvent notamment, outre de nombreux parcs de château, laplaine de Versailles (qui protège la perspective vers l'ouest du château de Versailles), laplaine de la Jonction (entre la forêt de Marly et celle de Saint-Germain-en-Laye) et lavallée de Chevreuse[167].

À la fin novembre 2008, huit communes des Yvelines :Andrésy,Carrières-sur-Seine,Le Pecq,Mantes-la-Jolie,Montfort-l'Amaury,Neauphle-le-Château,Rambouillet etCroissy-sur-Seine, comptent unezone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP), document d'urbanisme approuvé qui leur permet de jouer un rôle actif dans la protection et la mise en valeur de leur patrimoine urbain ou paysager. Une neuvième est en projet auVésinet[168].

Forêts
[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des forêts des Yvelines.
Les forêts des Yvelines.

Les forêts des Yvelines couvrent près de 68 000 hectares, soit environ 30 % de la surface totale du département, ce qui en fait le département le plus boisé d'Île-de-France. Parmi elles, on compte 24 000 hectares de forêts domaniales gérées par l'Office national des forêts (ONF, région Île-de-France - Nord-Ouest),1 500 hectares de forêts régionales et1 300 hectares de forêts départementales[169].

La propriété des bois et forêts se répartit approximativement selon un ratio 1/3 public - 2/3 privé (État : 33 %, autres collectivités 3 %, privé : 64 % - données 1994)[170].

La plus importante est laforêt de Rambouillet qui couvre plus de 20 000 hectares et s'étend sur 29 communes. Elle reçoit entre 10,7 et 17,3 millions de visiteurs annuels (chiffres 1998-99), ce qui la place au deuxième rang des forêts d'Île-de-France, après laforêt de Fontainebleau, en termes de fréquentation[171].

Parcs et jardins
[modifier |modifier le code]
L'Orangerie du château de Versailles.
Article détaillé :Liste des parcs et jardins des Yvelines.

Les Yvelines comptent de nombreux parcs et jardins, notamment parcs de châteaux, dont beaucoup sont ouverts au publics. Quatre d'entre eux appartiennent à un domaine national : leparc de Versailles et ceux deRambouillet,Saint-Germain-en-Laye etMarly-le-Roi.

44 parcs et jardins des Yvelines sont protégés au titre des monuments historiques[172].

Leparc de Versailles, qui couvre815 hectares, se compose de deux parties : le « Petit Parc » qui comprend lesparterres fleuris à la française et le parterre d'eau devant la terrasse du château, puis les bosquets qui s'étalent jusqu'au Grand Canal, le « Grand Parc » qui englobe deux grandes pièces d'eau (leGrand Canal,22 hectares, et lapièce d'eau des Suisses,13 hectares), la forêt parcourue d'allées rectilignes se recoupant en étoiles, les jardins du Grand Trianon, du Petit Trianon et duhameau de la Reine, lepotager du Roi[173].

Vue du parc Meissonnier à Poissy.

Leparc Balbi àVersailles et l'arboretum de Chèvreloup àRocquencourt sont proches du parc de Versailles. Le dernier, actuellement géré par leMuséum d'histoire naturelle de Paris, était autrefois englobé dans le « Grand Parc » de Versailles.

Parmi les parcs de châteaux, figurent notamment ceux du château de Breteuil, du château de Dampierre, dessinés parLe Nôtre, du château de Groussay, dont le parc recèle de nombreusesfabriques de jardin.

Ledésert de Retz àChambourcy, jardin anglo-chinois de la fin duXVIIIe siècle, acquis en 2007 par la commune, compte encore sept fabriques de jardin sur les dix-sept d'origine.

Les Yvelines comptent deux parcs zoologiques, leparc animalier de Thoiry, deuxième site touristique du département, et laréserve zoologique de Sauvage (Château Sauvage àÉmancé).

De nombreux parcs municipaux sont également dignes d'intérêt, dont leparc Meissonier àPoissy, le parc des Missionnaires àFontenay-le-Fleury, le parc des Ibis auVésinet, lejardin des Gogottes et leparc des Sources de la Bièvre àGuyancourtetc.

Les parcs et jardins suivants bénéficient du label « Jardin remarquable de France » : parc du château de Breteuil (Choisel), parc du château de Groussay (Montfort-l'Amaury), domaine national de Rambouillet, domaine national de Saint-Germain-en-Laye, parc du château de Thoiry, domaine national de Versailles etpotager du Roi[174].

31 communes des Yvelines ont été récompensées pour leurs efforts d'embellissement et de fleurissement dans le cadre duconcours des villes et villages fleuris. Trois d'entre elles,le Chesnay,Le Vésinet etVélizy-Villacoublay, se distinguent en étant classées quatre fleurs[175].

Arbres remarquables
[modifier |modifier le code]
L'arbre de Diane en hiver.

Plusieursarbres remarquables ont été recensés dans les Yvelines, parmi lesquels l'arbre de Diane (Les Clayes-sous-Bois),platane planté en 1556 parDiane de Poitiers, leschâtaigniers de Tournebride àLa Celle-Saint-Cloud, peints parAlfred Sisley en 1867[176], lechêne des Anglais (forêt de Saint-Germain-en-Laye), au pied duquel venait prier le roiJacques II d'Angleterre en exil, ou lechêne de la Vierge à Viroflay, vénéré depuis 1859 à la suite d'une épidémie de choléra.

Patrimoine architectural

[modifier |modifier le code]

Compte tenu de leur caractère historique et de la densité de leur patrimoine architectural, les centres anciens deSaint-Germain-en-Laye et deVersailles sont classés ensecteurs sauvegardés[177]. Ces deux secteurs sauvegardés font l'objet deplans de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) qui se substituent aux documents d'urbanisme habituels (POS/PLU). Celui de Versailles, approuvé en 1993, s'étend sur246 hectares, y compris l'extension de81 hectares approuvée en 1995, et englobe notamment les quartiers de Notre-Dame et Saint-Louis, mais pas le château et le domaine national, par ailleurs intégralement classés aux monuments historiques[178]. Celui de Saint-Germain-en-Laye, approuvé en 1963 couvre64 hectares.

Par ailleurs, deux autres villes des Yvelines,Rambouillet etSaint-Quentin-en-Yvelines, bénéficient du label « Villes et pays d'art et d'histoire[179] ».

Le département compte 512 monuments historiques. Parmi ceux-ci, ce sont cinquante-et-un châteaux et quatre-vingt-quatorze monuments religieux répartis sur le territoire départemental qui bénéficient d'un classement ou d'une inscription auxmonuments historiques.

Lechâteau de Versailles et sonparc sont l'un des 33 sites français inscrits dans la liste dupatrimoine mondial de l'Unesco[180].

Architecture civile
[modifier |modifier le code]
Le pont aux Perches à Meulan entre la rive droite et l'île du Fort.

Sur laSeine, troisponts anciens seulement sont encore visibles, au moins partiellement, dans les Yvelines, tous les ponts ayant été détruits par l'aviation alliée en 1944. Il s'agit duvieux pont de Limay construit auxXe et XIIe siècles, dont il manque deux arches détruites par le génie militaire français en 1940, dupont de Poissy, construit auXIIe siècle, bombardé le 26 mai 1944, dont il ne reste que trois arches côté Poissy et quelques piles, et dupont aux Perches, construit auXIIe siècle, àMeulan entre la rive droite et l'île du Fort.

Les Yvelines sont une terre de châteaux, depuis leschâteaux forts des seigneurs féodaux, à l'état de vestiges, aux châteaux royaux, aux châteaux des nobles nombreux à s'installer dans ce territoire à l'ouest de Paris à partir duXVIe siècle et aux manoirs bourgeois notamment duXIXe siècle.

Le mieux conservé des châteaux forts est lechâteau de la Madeleine àChevreuse (XIe siècle), aujourd'hui siège duparc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse. Plusieurs donjons sont encore visibles, parmi lesquels ledonjon de Houdan, latour Anne de Bretagne àMontfort-l'Amaury, latour Montjoie àConflans-Sainte-Honorine.

Château de Saint-Germain-en-Laye.

Lechâteau de Versailles, avec ses annexes duGrand et duPetit Trianon, est de loin le plus connu et le plus visité des monuments yvelinois. Lechâteau de Saint-Germain-en-Laye et celui deRambouillet sont d'autres châteaux royaux bien conservés, tandis qu'il ne reste que le parc duchâteau de Marly (finXVIIe siècle), construit par Louis XIV pour échapper, avec ses invités, aux pesanteurs de la cour de Versailles.

Autres châteaux remarquables : lechâteau de Breteuil àChevreuse, lechâteau de Dampierre àDampierre-en-Yvelines (finXVIIe siècle), lechâteau de Maisons àMaisons-Laffitte, chef-d'œuvre du style classique français, dû àFrançois Mansart, lechâteau de Neuville àGambais (XVIe siècle), lechâteau de Rosny, construit à la fin duXVIe siècle parSully, lechâteau de Thoiry connu aussi pour sonparc animalier.

Article détaillé :Châteaux des Yvelines.
La cité ouvrière desDents de Scie àTrappes.

LeXXe siècle a également enrichi le patrimoine architectural des Yvelines de nombreuses réalisations tant dans le domaine industriel que dans celui de l'habitat. Se sont illustrés des architectes commeBernard Zehrfuss (usine Renault de Flins et cité ouvrière àÉlisabethville) ouKevin Roche à qui on doit « Challenger », siège de la sociétéBouygues àGuyancourt. La ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines concentre beaucoup de réalisation d'architecture moderne.

Certaines œuvres ont été classées au titre des monuments historiques : notamment lavilla Savoye (Poissy), due àLe Corbusier, lavilla Paul Poiret (Mézy-sur-Seine) due àRobert Mallet-Stevens, lamaison Louis Carré (Bazoches-sur-Guyonne) due àAlvar Aalto ou lavilla Bomsel (Versailles) due àAndré Lurçat ou, dans le domaine de l'habitat collectif, la cité ouvrière desDents de Scie àTrappes (1931, architectes Henry et André Gutton)[181].

Architecture religieuse
[modifier |modifier le code]
Collégiale Notre-Dame de Mantes-la-Jolie.
Article détaillé :Églises des Yvelines.

Le territoire des Yvelines s'est couvert d'églises à partir duXe siècle. Parmi les monuments les plus remarquables et les plus anciens figurent lacollégiale Notre-Dame de Poissy édifiée à partir duXIIe siècle en styles roman puis gothique, qui se distingue par ses deux clochers, lacollégiale Notre-Dame de Mantes-la-Jolie érigée en bord de Seine auXIIe et XIIIe siècles enstyle gothique, qui ressemble àNotre-Dame de Paris mais s'en distingue par l'absence de transept, ainsi que d'autres églises moins importantes telles l'église Saint-Martin de Triel-sur-Seine ouSaint-Nicolas de Maule.

L'église Sainte-Anne de Gassicourt (Mantes-la-Jolie) est un exemple typique de l'art roman en Yvelines, elle date desXe et XIe siècles.

Église Notre-Dame-du-Chêne de Viroflay.

Érigées auxXVIIe et XVIIIe siècles, lors du développement de la ville de Versailles, l'église Notre-Dame et lacathédrale Saint-Louis sont dues respectivement àJules Hardouin-Mansart et àJacques Hardouin-Mansart de Sagonne, petit-fils du précédent. La seconde est le siège de l'évêché depuis 1790, date de création du diocèse dans les limites du département de Seine-et-Oise, mais fut consacrée cathédrale seulement en 1843.

Parmi les édifices plus modernes, l'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus d'Élisabethville (commune d'Aubergenville), construite en 1928, aujourd'hui désaffectée, est la première église entièrement construite et sculptée dans lebéton. L'église Notre-Dame-du-Chêne deViroflay, construite en 1966, se distingue par sa charpente en bois en forme de coque d'un grand navire renversé.

Patrimoine rural

[modifier |modifier le code]
Le lavoir de Jumeauville.

Héritant d'un terroir agricole très ancien, les Yvelines conservent un importantpatrimoine rural que nombre de communes s'efforcent de préserver. Il s'agit notamment de fontaines etlavoirs, tel celui deJumeauville qui servit de décor lors du tournage de certaines scènes de la série téléviséeOrages d'été, d'oratoires et de croix, dont certaines très anciennes seraient des menhirs christianisés (telle la « Croix-Grise » monolithique d'Arnouville-lès-Mantes[182]), de fermes anciennes, parfois transformées en bâtiments culturels (telle laferme de la Tremblaye àBois-d'Arcy) et de pigeonniers, de ponts anciens, souvent situés sur le tracé d'anciennes voies romaines, de monuments aux morts, etc.

Équipements culturels

[modifier |modifier le code]

Musées

[modifier |modifier le code]
LaDame de Brassempouy,
conservée au musée d'Archéologie nationale.
Article détaillé :Musées des Yvelines.

On trouve dans les Yvelines une quarantaine demusées[183], y compris les maisons d'écrivains ou artistes, dont deuxmusées nationaux : lemusée national des Granges de Port-Royal àMagny-les-Hameaux et lemusée d'archéologie nationale àSaint-Germain-en-Laye, auxquels s'ajoute l'établissement public du musée et du domaine national de Versailles et ledomaine national de Marly-le-Roi administré par la présidence de la République.

Quatorze musées yvelinois ont reçu l'appellation « musée de France ».Il s'agit, outre ceux cités ci-dessus, dumusée de la batellerie à Conflans-Sainte-Honorine, dumusée de la toile de Jouy à Jouy-en-Josas, dumusée Victor Auber (musée municipal d'arts et traditions populaires àMaule), de lamaison-musée Maurice Ravel à Montfort-l'Amaury, dumusée de la ville à Montigny-le-Bretonneux, dumusée du jouet à Poissy, dumusée Rambolitrain à Rambouillet, dumusée départemental Maurice Denis « Le Prieuré » et dumusée municipal, tous deux à Saint-Germain-en-Laye, de lacollection de la fondation de Coubertin à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, et dumusée Lambinet à Versailles.

Musée départemental Maurice Denis « Le Prieuré ».

Autres musées :musée de la ville àSaint-Quentin-en-Yvelines, collection d'art religieux ancien (église de Craches àPrunay-en-Yvelines),musée de la Grenouillère àCroissy-sur-Seine,musée de la Maison Fournaise dans l'Île des Impressionnistes àChatou,musée de l'Hôtel-Dieu àMantes-la-Jolie,musée des carrosses àVersailles, musée du costume militaire àSainte-Mesme), musée du lycée militaire àSaint-Cyr-l'École,musée du jeu de l'oie àRambouillet.

Salon où travaillait Jean Monnet dans sa maison de Bazoches-sur-Guyonne.

De nombreuses maisons de personnalités peuvent se visiter dans les Yvelines, parmi lesquelles la maisonAndré Derain àChambourcy, lemoulin de Villeneuve, maison d'Elsa Triolet etLouis Aragon àSaint-Arnoult-en-Yvelines, lamaison d'Émile Zola àMédan, lamaison de Jean Monnet àBazoches-sur-Guyonne, lamaison historique de Léon et Jeanne Blum àJouy-en-Josas,le Belvédère, maison-musée deMaurice Ravel àMontfort-l'Amaury, le muséeClaude Debussy àSaint-Germain-en-Laye, le muséeIvan Tourgueniev àBougival, lechâteau de Monte-Cristo, demeure d'Alexandre Dumas auPort-Marly.

Salles de spectacles

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Bibliothèques et médiathèques

[modifier |modifier le code]

Le département des Yvelines compte 179bibliothèques oumédiathèques municipales[184], dont 21 de niveau 1 selon la typologie de l'ADBDP (association des directeurs des bibliothèques départementales de prêt). Pour gérer ce réseau, les communes disposent de l'appui, tant logistique et documentaire que financier, de labibliothèque départementale des Yvelines (BDY).

Archives départementales des Yvelines.

Labibliothèque municipale de Versailles, qui dispose de 700 000 volumes dont un fonds patrimonial de près de 100 000 volumes imprimés hérités des collections du château de Versailles, est unebibliothèque classée[185] selon l'article R. 1422-2 duCode général des collectivités territoriales[186].

Lesarchives départementales des Yvelines, installées depuis 2003 àMontigny-le-Bretonneux (Saint-Quentin-en-Yvelines), héritières des archives de l’ancien département deSeine-et-Oise, conservent notamment des fonds historiques de l'Ancien Régime. Cela résulte du rôle historique joué parVersailles comme siège du pouvoir central jusqu'en 1789[187].

Événements culturels

[modifier |modifier le code]

Festivals et prix littéraires

[modifier |modifier le code]

Le Conseil général décerne aussi chaque année depuis 1982 un « prix départemental d'histoire locale[188] ».

Fêtes et foires traditionnelles

[modifier |modifier le code]
La fête des Loges auXVIIIe siècle, dessin dePhilibert-Louis Debucourt (1755-1832)[189].

Lafête des Loges, une des plus anciennesfêtes foraines de France, se tient chaque été depuis1652, de la fin juin à la mi-août, sur l'esplanade des Loges dans laforêt de Saint-Germain-en-Laye.

Lafoire nationale à la brocante et aux jambons, qui trouve son origine auMoyen Âge dans le centre deParis, se tient deux fois par an depuis 1970 àChatou dans l'île des Impressionnistes. Elle rassemble des brocanteurs et antiquaires ainsi que des stands de spécialités gastronomiques.

Les Yvelines dans les arts

[modifier |modifier le code]

Littérature

[modifier |modifier le code]
Le « moulin de Villeneuve » à Saint-Arnoult-en-Yvelines, où vécurent Aragon et Elsa Triolet et où ils sont enterrés.

Les Yvelines ont leur « poète officiel » en la personne deJehan Despert, né en 1921 à Versailles, qui publia notamment deux recueils de poésies,Quintefeuille en Yvelines aux Cahiers d'Île-de-France en 1974 etYvelines à cœur battant, aux éditions Gerbert en 1987.

« De ce pays, mais oui

ne le saviez-vous pas ?
Des Yvelines, là
où vont les tourterelles
par les clochers de pierre
et les villes nouvelles,
pour y bâtir des nids

et reposer leurs ailes[190]. »

— Jehan Despert, Yvelines à cœur battant

Nombreux sont les écrivains qui ont vécu dans les Yvelines, y ont écrit une part de leur œuvre, et souvent ont chanté ou évoqué dans leurs écrits leur terre d'élection : Émile Zola à Médan, Alexandre Dumas à Saint-Germain-en-Laye et au Port-Marly, Guy de Maupassant à Bougival, Jean Cocteau à Maisons-Laffitte, Colette à Montfort-l'Amaury, Anaïs Nin à Louveciennes, Louis Aragon et Elsa Triolet à Saint-Arnoult-en-Yvelines, etc.

AinsiPaul Fort, qui habitaGrosrouvre,Gambaiseuil et Pissefontaine (Triel-sur-Seine), composa des poèmes sur la région de Rambouillet et célébra aussi le confluent de la Seine et de l'Oise :

« Ici, devant Fin-d'Oise, Maurecourt, Andrésy, Conflans-Sainte-Honorine - doux bruit font ces noms-là ! Volée de cloches pour un mariage, dirait-on pas ? Ô poésie ! Ô poésie ! Ô poésie !

Ici, sous les yeux bleus de ces quatre villages, on voit la Seine en fleurs s'unir à la belle Oise. Bien. Montez sur un pont suspendu et berceur. Embrassez votre amie et regardez ailleurs.

L'Oise est une rivière et la Seine est un fleuve, je l'ai de mes yeux vu ; d'autre part j'ai la preuve que pour aller ensemble courir tant de pelouses, la Seine offre son bras à sa trop jeune épouse. »

— Paul Fort, Les noces du fleuve et de la rivière

Peinture

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Peintures sur les Yvelines.

Les peintures sur les Yvelines sont, si l'on excepte les tableaux reproduisant des événements historiques, essentiellement despaysages, genre qui est resté longtemps mineur et s'est développé au cours duXIXe siècle, en particulier vers la fin de ce siècle avec lesimpressionnistes. L'attrait pour les peintres de la région qui allait devenir les Yvelines tient à la fois à sa proximité de Paris, rendue encore plus accessible avec la création des premières lignes dechemin de fer à partir de1837, et à sa qualité de département rural, qui subsiste encore largement de nos jours, avec ses paysages de campagne, de forêts et des bords deSeine.

Plusieurs écoles se sont illustrées dans le territoire actuel des Yvelines :

On peut citer aussiRaymond Renefer, le peintre d'Andrésy, également dessinateur qui a illustré laguerre de 1914-1918, etErnest Meissonnier, le peintre de Poissy qui fut aussi maire de la ville et son fils Charles également peintre.

Sculptures

[modifier |modifier le code]
  • Marta Pan a intégré ses sculptures monumentales, La Perspective, dans l'architecture des espaces publics situés Boulevard Vauban àGuyancourt. Avec ses arcs de cercle et ses jeux d’eau, La Perspective relie le quartier commercial de Saint Quentin avec le Parc des Sources de la Bièvre, dessiné par l’artisteDani Karavan en 2000. Le parc des Sources est, quant à lui, le trait d'union vert des quartiers du Parc, des Saules et des Garennes.
Article détaillé :Parc des Sources de la Bièvre.

Cinéma

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste de films tournés dans le département des Yvelines.

Plus de 160 films, de tous les genres, ont été tournés dans le domaine et le château de Versailles depuis 1904[191]. Le château est un décor recherché pour les tournages et dans nombre de cas, le sujet même du film, par exemple pourSi Versailles m'était conté… deSacha Guitry (1954).

LesArchives françaises du film duCentre national du cinéma et de l'image animée (CNC) sont conservées dans lefort de Bois d'Arcy. Constituées de dépôts volontaires, et depuis 1992 des œuvres déposées au titre dudépôt légal des œuvres cinématographiques, elles comprennent près de 100 000 films[192]. Non loin, 40 000 copies de la collection de laCinémathèque française sont stockées dans lefort de Saint-Cyr[193].

Gastronomie

[modifier |modifier le code]

Lagastronomie des Yvelines, de tradition ancienne, longtemps liée à la présence des rois de France, ne se distingue pas fondamentalement de celle de l'Île-de-France en général.Taillevent, cuisinier de Charles V et Charles VI, auteur duViandier, le plus ancien livre de cuisine connu en France, fut enterré près de Saint-Germain-en-Laye.

Les produits du terroir sont surtout des céréales, des fruits et légumes, bien que l'arboriculture et le maraîchage soient en nette régression face à l'urbanisation, notamment dans la vallée de la Seine. Certains noms de variétés attestent de l'importance ancienne de ces cultures dans la région, telle l'épinard 'Monstrueux de Viroflay' ou la prune 'Reine claude de Chambourcy'. Dans le Mantois, la production de poireaux et d'oignons est célébrée par la « foire aux oignons » de Mantes-la-Jolie, où existe une « confrérie des chevaliers du taste-oignon ».

Poule de Houdan.

Des agriculteurs et des boulangers se sont associés en 2002 pour créer la marque « pain d'Yveline » en respectant un cahier des charges d'agriculture durable[194].Pour améliorer leur marge, un certain nombre d'agriculteurs pratiquent la vente directe auprès des citadins, parfois sous forme de cueillette en libre-service.

Bien que les Yvelines n'aient jamais été une grande région d'élevage, on y pratique toujours l'élevage ovin et avicole.Rambouillet est le berceau en France duMérinos, race ovine importée d'Espagne et améliorée dans laBergerie nationale, qui est à l'origine par croisements et sélection de la raceÎle-de-France, aujourd'hui largement élevée pour la viande non seulement dans la région mais aussi dans de nombreux pays du monde. Lapoule de Houdan et lapoule de Mantes sont d'anciennes races locales depoules qui ont failli disparaître et que des éleveurs passionnés s'efforcent de faire revivre.

LePâté en croûte de Houdan avait disparu des commerces, mais sa recette n’a pas été oubliée. Celui-ci se distingue par sa légèreté et sa finesse. Le pâté de Houdan est exclusivement composé avec de la viande de volaille à chair blanche et de préférence des races locales Houdan ou Faverolles. La croûte est préparée avec de la pâte brisée ou bise. Plusieurs strates d'ingrédients sont visibles dans une part tranchée.

Parmi les produits traditionnels les plus connus figurent deux liqueurs, lenoyau de Poissy et à leGrand Marnier àNeauphle-le-Château.

La création des pommes soufflées et de lasauce béarnaise auXIXe siècle sont attribuées au chef du « Pavillon Henri IV », restaurant de Saint-Germain-en-Laye, celle duparis-brest en 1909 à un pâtissier deMaisons-Laffitte inspiré par la course cyclisteParis-Brest-Paris.

Parmi les recettes traditionnelles, on peut citer l'omelette Viroflay, la purée Saint-Germain ou encore la timbale Marly[195].

La Pourlècherie est une spécialité monastique récente ; créée au prieuré bénédictin Saint-Benoît deSaint-Lambert-des-Bois en 2001 par un ermite, elle reste produite dans la région par le solitaire après le départ des moines. C'est une préparation sucrée à base de poires, de vin de Cabernet, de clou de girofle et de cannelle[196].

Bière

[modifier |modifier le code]

Blonde, brune ou ambrée, les brasseries du département proposent des bières bio et artisanales. Produites entre autres dans laVallée de Chevreuse (BièreVolcelest) et à la ferme de Grignon (BièreDistrikt). La bièreSaint-Q deGuyancourt a cependant fait faillite en début d'année 2015[197].

Patrimoine linguistique

[modifier |modifier le code]

Le parlé ancien des Yvelines duXIXe siècle est un dialecte de lalangue d'oïl, lefrancien, parlé à l'époque médiévale dans l'ancienneÎle-de-France, qui donna naissance au français moderne.

Lexique francilien de villages des Yvelines duXIXe siècle :Courgent[198], deSoindres[199] de 1899[200].

On ditiau, cisiau, viau pour eau, ciseau, veau ;menteux, batteux pour menteur, batteur ; le sonoi se ditoui.

  • après Pâques :la r'levée de Pâques
  • armoire :ormoire
  • arroser :enrousser
  • aujourd'hui :ennui
  • avec :a quanté
  • bien :ben
  • casserole :castrolle
  • celui-là, celui-ci :stella, stici
  • charrue :cherrue
  • cheval :j'val, choual
  • cimetière :sumetière
  • délicat, à manières :gesteux
  • enfant :afant
  • gourmand :gromand
  • il faudrait que :j'aurions métier
  • labourer :rabourer
  • l'après-midi :la r'montée
  • le chaud, le froid :La chaud, la froid
  • lièvre :ièvre
  • méchant :malin
  • meule de blé :mule de blé
  • noix :calot
  • noyer :calotier
  • sangsue :sangsure
  • semence :sumence
  • semer, il sème :sumer, i sume
  • signe, signature :sine, sinature
  • source :eursource
  • tardif :tardi
  • une cravate :un cravate
  • voisin :orzen (cf horsin)

Vie quotidienne

[modifier |modifier le code]

Sports et loisirs

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Sport en Yvelines.
Entrainement du PSG au stade Georges Lefèvre à Saint-Germain-en-Laye.

Le District des Yvelines de football compte 35 472 licenciés, soit 16 % du nombre total de licenciés enfootball en Île-de-France (chiffres 2002)[201].

LeCentre technique national Fernand-Sastre, centre de formation spécialisé dans le football, administré par laFédération française de football, est installé àClairefontaine-en-Yvelines dans le domaine de Montjoye depuis 1988.

LeParis Saint-Germain Football Club (PSG), héritier duStade Saint-Germain, a conservé le stade Georges Lefèvre duCamp des Loges àSaint-Germain-en-Laye comme terrain d'entrainement.

L'équitation est largement pratiquée dans les Yvelines, premier département français par le nombre de licenciés (20 400 en 2007), et dispose de nombreuses infrastructures (centres équestres, haras, chemins de randonnée dédiés à l'équitation, hippodromes).

Pour favoriser le développement des activités équestres dans le département, un accord de partenariat a été conclu en décembre 2007 entre le Conseil général des Yvelines et lesharas nationaux[202].

Golf de Saint-Nom-la-Bretèche.

L'hippodrome de Maisons-Laffitte est le plus grand d'Île-de-France et dispose d'une ligne droite longue de 2 000 mètres. Exploité parFrance Galop, il est spécialisé en courses de plat et accueille une trentaine de réunions par an ainsi que diverses manifestations[203].

Il existe dans le département 25 terrains degolf publics ou privés[204]. Celui deSaint-Nom-la-Bretèche a accueilli diverses compétitions, dont leTrophée Lancôme jusqu'en 2003, tandis que leGolf national, construit en 1991 àGuyancourt par laFédération française de golf, accueille chaque année l'Open de France sur le parcours de l'« Albatros[205] ».

Le département dispose de troisbases régionales de plein air et de loisirs, créées sous l'égide de la Région et implantées autour de plans d'eau. L'une àSaint-Quentin-en-Yvelines autour de l'étang du même nom, les deux autres en bordure deSeine, àVerneuil-sur-Seine (base du Val-de-Seine) et àMoisson (base des Boucles de Seine)[206]. Ces bases permettent de pratiquer diverses activités de plein air et notamment des sports nautiques tels que baignade,voile, planche à voile, ski nautique, canoë-kayak, etc.

La commune deHouilles organise tous les ans à l'occasion de la Saint-Sylvestre une course pédestre de 10 km, lacorrida de Houilles. Parmi les épreuves, la « course des As » attire des participants internationaux de haut niveau[207].

LaCourse Paris-Versailles,course pédestre organisée par l'association « Paris-Versailles Association », se dispute chaque année fin septembre entre latour Eiffel et lechâteau de Versailles, sur 16,9 kilomètres, et attire environ 20 000 participants. Lamarche Paris-Mantes, organisée chaque année fin janvier depuis 1935 par l'association sportive mantaise (ASM), se déroule de nuit sur 54 km entreBoulogne-Billancourt etMantes-la-Jolie[208]. Elle réunit environ 3 500 participants.

Médias

[modifier |modifier le code]

Lepremier journal des Yvelines en termes de diffusion[réf. nécessaire] estLe Petit Versaillais. Il diffuse à 45 000 exemplaires sur les villes de Versailles et de Buc. La presse locale est représentée par trois titres hebdomadaires,Le Courrier de Mantes (Mantes-la-Jolie),Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye, Poissy) etToutes les nouvelles (Versailles, Rambouillet), appartenant tous au groupePublihebdos[209]. Leur diffusion totale est respectivement de 7595, 5283 et 10 818 exemplaires[210].Le Parisien (quotidien) a également une édition locale « Yvelines » (tirage moyen : 33 725)[211].

Yvelines Première et TV Fil 78 sont des chaînes de télévision locale financées par le Conseil général des Yvelines et les communes intéressées et diffusées sur le câble (Numericable), respectivement dans le quart nord-est du département autour de Saint-Germain-en-Laye et dans la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines[212],[213].

Personnalités liées

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des personnalités des Yvelines.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Prononciation enfrançais standard retranscrite phonémiquement selon la normeAPI.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. « Dans les Yvelines, la pollution des sols au plomb menace la santé des enfants », surReporterre, le quotidien de l'écologie(consulté le).
  2. a etb« Répertoire géographique des communes (RCG) »,IGN.
  3. Carte topographique au 1/25000, feuille Versailles, référence 2214 ET - IGN.
  4. « Schéma départemental des carrières », Préfecture des Yvelines(consulté le).
  5. « Lafarge et Paris-Plages : un partenariat important depuis 7 ans », surLafarge(consulté le).
  6. « Liste des communes sous-minées du département des Yvelines », Inspection générale des carrières des Yvelines, de l'Essonne et du Val-d'Oise(consulté le).
  7. « Aléa retrait-gonflement des argiles », BRGM(consulté le).
  8. « Yvelines - Dossier départemental des risques majeurs 2007 », Commune de Conflans-Sainte-Honorine(consulté le).
  9. « Statistiques 2005 de l’industrie gazière en France », Observatoire de l’énergie, Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie,(consulté le).
  10. « Domaine régional de Flicourt », Agence des espaces verts d'Île-de-France(consulté le).
  11. « Plan de prévention des risques d’inondation de la Seine et de l’Oise dans le département des Yvelines », Préfecture des Yvelines(consulté le)[PDF].
  12. « Plan de prévention des risques d’inondation de la vallée de la Mauldre (PPRI), département des Yvelines - Notice de présentation », DDEA - Préfecture des Yvelines(consulté le)[PDF].
  13. « Commission Eau du SPI Vallée de Seine », SPI Vallée de Seine,(consulté le)[PDF].
  14. « Masse d’eau souterraine 3 001 - « Alluvions de la Seine moyenne et avale », Agence de l'eau Seine-Normandie(consulté le).
  15. « Pressions et impacts liés aux prélèvements et à la recharge artificielle », DIREN Île-de-France(consulté le).
  16. « Les nappes d'eau profondes : l'Albien et le Néocomien », DRIRE Île-de-France(consulté le).
  17. a etb« Données climatiques normales et records - Trappes, Yvelines (78), 167m - [1961-1990] », Infoclimat(consulté le).
  18. a etb« "les gelées" », meteo-paris(consulté le).
  19. « Records météo en France - Trappes », Lamétéo.org(consulté le).
  20. Marcel Bournéria, Gérard Arnal et Christain Bock,Guide des groupements végétaux de la région parisienne Belin, Paris, 2001(ISBN 2-7011-2522-7),p. 50-52
  21. a etb« Programme de surveillance de la qualité de l'air en Île-de-France », Airparif,(consulté le).
  22. « Éléments de référence pour l'actualisation du schéma de développement équilibré des Yvelines », Conseil général des Yvelines(consulté le).
  23. « Fiche multicommunale d'occupation des sols en 2003 », IAU IdF(consulté le).
  24. « Base des unités urbaines au format Excel zippé », Insee(consulté le).
  25. a etb« ORSEC, dispositions spécifiques - Transport de matières dangereuses », Préfecture des Yvelines(consulté le).
  26. « Schéma des déplacements des Yvelines », Conseil général des Yvelines(consulté le).
  27. « Un ouvrage innovant pour soulager la circulation dans l'ouest parisien », Cofiroute(consulté le).
  28. « Le désastre A104 vu du ciel. », A104.org(consulté le).
  29. « Les orientations stratégiques du schéma départemental d'aménagement pour un développement équilibré des Yvelines », Conseil général des Yvelines(consulté le).
  30. « Pont à Triel-sur-Seine - Présentation », Conseil général des Yvelines(consulté le).
  31. « Un nouveau pont pour desservir la boucle de Chanteloup - Projet de voie nouvelle entre la RD 190 et la RD 30 », Conseil général des Yvelines(consulté le).
  32. « Tramway Châtillon <> Viroflay », surtramway-chatillon-viroflay.fr(consulté le), image du 17 octobre 2014 (Samedi 13 décembre - Inauguration) du diaporama en page d'accueil.
  33. « Le futur tracé du Grand Paris Express », Le Monde,(consulté le).
  34. « Port de Limay-Porcheville », Port autonome de Paris(consulté le).
  35. « Escadron de Transport, d'Entraînement et de Calibration 00.065 "GAËL" (ETEC) », Base aérienne 107(consulté le).
  36. « Schéma du réseau LHP »,Trapil(consulté le).
  37. « Acteur en Île-de-France », Total(consulté le).
  38. « RTE inaugure le nouveau poste électrique Yvelines »,RTE(consulté le).
  39. « Le délégataire - Qui sommes-nous ? », Eiffage(consulté le).
  40. Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière,Le Grand Dictionnaire géographique historique et critique, t.3,p. 611, Paris, 1768.
  41. a etb« Toponymes de notre région », Groupe historique de Toussus-le-Noble(consulté le).
  42. Frédéric Godefroy,Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes duIXe au XVe siècle, Paris, 1881
  43. Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, 2006, t.1,p. 1151.
  44. « DESPERT,Jehan », suracademiedeversailles.com(consulté le).
  45. Connaître les Yvelines,1er semestre 1992, édité par le Conseil général des Yvelines, p. 4.
  46. Les Yvelines de la Préhistoire au Moyen Âge, Association des Amis du musée des Yvelines, Les Mesnuls, 1986 (catalogue de l'exposition du même nom),p. 12.
  47. « Fanum (Bennecourt) », topic-topos(consulté le).
  48. Jacques Meissonnier, « Le sanctuaire rural de Bennecourt (Yvelines), du temple celtique au temple gallo-romain », Document d’Archéologie Française,no 77, Revue archéologique de l'Est, Tome 54,(consulté le).
  49. Olivier Blin, « Diodurum : l’agglomération antique de Jouars-Pontchartrain »,Inrap,(consulté le).
  50. « Croissy au fil des siècles », Ville de Croissy-sur-Seine(consulté le).
  51. « Invasions normandes », Racines et Histoire(consulté le).
  52. Histoire et patrimoine des Yvelines de Hugues Capet à Philippe Auguste,Connaître les Yvelines, Conseil général des Yvelines, 1988.
  53. Bruno Ramirez de Palacios,Charles dit le Mauvais, roi de Navarre, comte d'Evreux, prétendant au trône de France (2015), p 42.
  54. Marcel Delafosse,« Des Carolingiens à la guerre de Cent Ans », dans'Les Yvelines, Projet Éditions,, p.61.
  55. Boulet 2011,p. 38.
  56. Bruno Ramirez de Palacios,Charles dit le Mauvais, roi de Navarre, comte d'Evreux, prétendant au trône de France (2015), p 223-226.
  57. Bruno Ramirez de Palacios,Charles dit le Mauvais, roi de Navarre, comte d'Evreux, prétendant au trône de France (2015), p 253.
  58. Colloque de Poissy
  59. Delafosse 1988,p. 66.
  60. Versailles, ville royale, Jacques Levron, éd. La Nef de Paris, 1964.
  61. « Mézières dans l’histoire », mairie de Mézières-sur-Seine(consulté le).
  62. « 1919 - Le traité de Versailles », Établissement public du domaine et du château de Versailles(consulté le).
  63. « Les présidents de la République élus à Versailles », Amicale Philatélique et Cartophile Versaillaise(consulté le).
  64. « Clément Ader et ses vols », EADS(consulté le).
  65. « Au 15 juin 1940, quand tout le département fut occupé, il ne comptait guère plus de 300 000 habitants sur 1 500 000 »inFrancede Mijolla,La Seine-et-Oise (Essonne -Val-d'Oise : Yvelines) dans la guerre 1939-1945, Le Coteau, Horvath,, 192 p.(ISBN 2-7171-0656-1),p. 35.
  66. Les Yvelines, sous la direction de Françoise Jenn, Projets Éditions, 1990,(ISBN 978-2-905282-27-9),p. 99.
  67. « 6-7 mars 1944 : 1 260 tonnes de bombes sur Trappes – Les guerres d'hier au jour le jour », surpresse.fr(consulté le).
  68. « De l'hôtel de ville à la villa Lambert », Ville de Chatou(consulté le).
  69. « Loino 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne », JO du 12 juillet 1964 - Légifrance(consulté le).
  70. « Décretno 67-594 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons du nouveau département des Yvelines », JO du 22 juillet 1967 - Légifrance(consulté le).
  71. « Décretno 67-792 du 19 septembre 1967 relatif à l'entrée en vigueur des dispositions de la loino 64-707 », JO du 22 septembre 1967 - Légifrance(consulté le).
  72. « Biographie de Jean-Paul Palewski », surBiographies des députés de laIVe République - Assemblée nationale(consulté le).
  73. « Décret du 11 août 1972 portant création de l'agglomération nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)[PDF]
  74. « G7-G8, Sommet de Versailles, 4-6 juin 1982 », Université de Toronto(consulté le).
  75. « Petit historique de l'UVSQ »[archive du1er avril 2009], Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines(consulté le).
  76. « Le réseau Yvelines Numériques », Yvelines Compétences(consulté le).
  77. Le Monde
  78. Radio France International
  79. a etb« Statistiques locales - Dossier thématique Yvelines », Insee(consulté le).
  80. « Statistiques locales - Dossier thématique Île-de-France », Insee(consulté le).
  81. Rapport statistique national sur le site de l'Insee. Consulté le 8 octobre 2009.
  82. « Les zones d'emploi de l'Île-de-France », Chambre régionale de commerce et d'industrie Paris - Île-de-France(consulté le).
  83. « Produit intérieur brut par département à prix courants », Insee(consulté le).
  84. « Contribution des Yvelines au commerce extérieur de l'Île-de-France », Chambre régionale de commerce et d'industrie Paris - Île-de-France(consulté le).
  85. « Yvelines (78 - Département) - Chiffres-clés », Insee - Statistiques locales(consulté le).
  86. a etb« Les Yvelines, le plus grand département agricole de l’Île-de-France-Ouest »[archive du], Chambre interdépartementale d'agriculture Île-de-France,(consulté le).
  87. « Volailles de Houdan », Inao(consulté le).
  88. a etb« Yvelines - Chiffres clés », Insee - Statistiques locales(consulté le).
  89. « Les Yvelines : terre d'accueil de secteurs d'activité porteurs pour des entreprises de références », Conseil général des Yvelines(consulté le).
  90. « Concentration de l’activité « Industrie » », Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise / Yvelines - Atlas socio-économique des Yvelines et du Val-d’Oise(consulté le).
  91. « Yvelines - Analyse », DRIRE - CRCI - CCIP -Insee - L'industrie en Île-de-France(consulté le).
  92. « Vallée de l'Automobile : une des quatre priorités du département », Conseil général des Yvelines,(consulté le).
  93. « Sites de production », Riva Group France(consulté le).
  94. « Un pôle d'excellence dans la recherche et l'innovation », Conseil général des Yvelines(consulté le).
  95. « Commerce - Implantation de grandes surfaces alimentaires en 2008 », Insee(consulté le).
  96. « Équipements commerciaux : les grandes surfaces du commerce de détail », Conseil général des Yvelines(consulté le).
  97. « Comment Auchan Vélizy (78) optimise ses 2 000 m2 », surLinéaires.com(consulté le).
  98. « Présentation des commerces de la Ville », Ville de Saint-Germain-en-Laye(consulté le).
  99. « Fréquentation des principaux musées et monuments », Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d'Oise-Yvelines(consulté le).
  100. « Hausse de fréquentation des principaux sites payants en Île-de-France », Insee Île-de-France(consulté le).
  101. Les Yvelines à pied, Fédération française de randonnée pédestre, collectionTopo guide - Les départements de France à pied, 2004,(ISBN 978-2-85699-925-7)
  102. « Le parcours des impressionnistes », Maison du Tourisme du Mantois(consulté le).
  103. « Les Opérations d'Intérêt National (OIN) », Préfecture de la région Île-de-France(consulté le).
  104. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France -Fiche historique du département
  105. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  106. Fiches Insee - Populations de référence du département pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022
  107. Pyramide des âges des Yvelines en 1999 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 octobre 2009.
  108. Pyramide des âges des Yvelines en 2006 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 octobre 2009.
  109. « Le parc locatif social en Île-de-France - Zoom 2004 », Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France(consulté le).
  110. http://www.gouvernement-off.fr/spip.php?page=carteSRU
  111. « En 2020, plus d'un foyer fiscal sur deux n'était pas imposable », surLa Gazette des Communes(consulté le).
  112. a etb« Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 », surinsee.fr(consulté le).
  113. « Yvelines - Population totale par sexe, âge, type d'activité et situation quant à l'immigration », Insee - Recensement 2006(consulté le).
  114. « Île-de-France - Population totale par sexe, âge, type d'activité et situation quant à l'immigration », Insee - Recensement 2006(consulté le).
  115. Le conseil général des Yvelines a été élu en 1967 mais est entré en fonction effectivement le.
  116. « Nos élus »[archive du1er janvier 2015], surEnsemble pour les Yvelines(consulté le).
  117. « Résultats de l'élection présidentielles 2012 - YVELINES (78) », surinterieur.gouv.fr.
  118. « Résultats des élections européennes 2014 - YVELINES (78) », surinterieur.gouv.fr.
  119. « Les résultats des élections précédentes - Régionales 2015 - Yveines », surlemonde.fr.
  120. « Les résultats des élections précédentes - Présidentielles 2017 - Yvelines », surlemonde.fr.
  121. « Résultats des élections européennes 2014 - YVELINES (78) », surinterieur.gouv.fr.
  122. « Les résultats des élections précédentes - Régionales 2021 - Yvelines », surlemonde.fr.
  123. « Les résultats des élections précédentes - Présidentielle 2022 - Yvelines », surlemonde.fr.
  124. Résultats départementaux de l'élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 3 octobre 2009.
  125. Résultats départementaux de l'élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 3 octobre 2009.
  126. Résultats départementaux de l'élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 18 mai 2012.
  127. Résultats de l'élection européenne 2009 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 3 octobre 2009.
  128. Résultats de l'élection européenne 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 17 janvier 2015.
  129. Résultats de l'élection sénatoriale 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 3 octobre 2009.
  130. Résultats de l'élection sénatoriale 2011 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 18 mai 2012.
  131. Résultats départementaux de l'élection régionale 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 3 octobre 2009.
  132. Résultats départementaux de l'élection régionale 2010 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 18 mai 2012.
  133. Résultats départementaux du référendum de 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 3 octobre 2009.
  134. Résultats départementaux du référendum de 2005 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 3 octobre 2009.
  135. « L'assemblée départementale et ses commissions », Conseil général des Yvelines(consulté le).
  136. a etb« Fiche de situation financière - 078 Yvelines », Impôts.gouv.fr (ministère du Budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’État)(consulté le).
  137. « Taux départements de fiscalité directe locale », Impôts.gouv.fr (ministère du Budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’État)(consulté le)[xls].
  138. « Fiscalité départementale - dossier de presse », Conseil général des Yvelines,(consulté le)[doc].
  139. « Accords de coopération », Conseil général des Yvelines(consulté le).
  140. « Annuaire des communes jumelées », Association française du Conseil des communes et régions d'Europe (AFCCRE)(consulté le).
  141. « Présentation de la cour d'appel de Versailles », Ministère de la Justice(consulté le).
  142. « Annuaires des tribunaux d'instance », Service public - Annuaire de l'administration en Yvelines(consulté le).
  143. « Annuaire des conseils de prud'hommes », Service public - Annuaire de l'administration en Yvelines(consulté le).
  144. « Organisation - Ressort territorial », Cour administrative d'appel de Versailles(consulté le).
  145. « Les maisons de justice des Yvelines », Cour d'Appel de Versailles(consulté le).
  146. « Les points d'accès au droit des Yvelines », Cour d'Appel de Versailles(consulté le).
  147. « Histoire du barreau de Versailles », Barreau de Versailles(consulté le).
  148. « Yvelines - Service pénitentiaire d'insertion et de probation », surannuaires.justice.gouv.fr(consulté le).
  149. « Porcheville - Établissement pénitentiaire pour mineurs », surannuaires.justice.gouv.fr(consulté le).
  150. « Présentation de la région terre IdF et de la zone de défense de Paris sur le site du ministère de la Défense », Ministère de la Défense(consulté le).
  151. « Délégation militaire départementale », Préfecture des Yvelines(consulté le).
  152. « L'aéronautique à Toussus-le-noble », Ministère de la défense(consulté le).
  153. « Groupement de gendarmerie des Yvelines », Préfecture des Yvelines(consulté le).
  154. « Principales statistiques de la délinquance en 2008 », Préfecture des Yvelines(consulté le).
  155. « Le palmarès de la violence par département », surLe Figaro,(consulté le).
  156. « Rapport d'activité – année 2008-2009 », Inspection académique des Yvelines(consulté le).
  157. « Welcome to the British School of Paris », BSP(consulté le).
  158. « Bienvenue », Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines(consulté le).
  159. « La distribution de l'eau potable dans les Yvelines en 2004 », DDASS des Yvelines(consulté le).
  160. « La gestion des déchets dans les Yvelines », ORDIF(consulté le).
  161. « Les collectes sélectives hors déchèteries », ORDIF(consulté le).
  162. « Les unités d'incinération d'ordures ménagères qui reçoivent des déchets ménagers franciliens en 2006 », ORDIF(consulté le).
  163. « Les centres de stockage de déchets ultimes de classe 2 en Ile de France en 2006 », ORDIF(consulté le).
  164. « réserves naturelle d'Île-de-France », Association « Réserves Naturelles de France »(consulté le).
  165. Réseau Natura 2000 - Yvelines, Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, consulté le 3 octobre 2009.
  166. Les Yvelines, le « poumon vert » de l'Île-de-France, Conseil général des Yvelines, consulté le 3 octobre 2009.
  167. « La protection des sites des Yvelines », Direction régionale de l’environnement Île-de-France - Bassin Seine-Normandie,(consulté le).
  168. « ZPPAUP en Île-de-France », Ministère de la Culture et de la Communication,(consulté le).
  169. « Forêts départementales - la politique du département », Conseil général des Yvelines(consulté le).
  170. « La sylviculture en Île-de-France », Chambre interdépartementale d'agriculture d'Île-de-France(consulté le).
  171. « La fréquentation des forêts publiques en Île-de-France, p. 33 »[PDF],CREDOC(consulté le).
  172. « Liste des parcs et jardins protégés au titre des monuments historiques », Ministère de la Culture et de la Communication(consulté le).
  173. Guy Degos,Le Parc de Versailles, promenades dans un merveilleux château de verdure, édition Souffles et Société nationale d'horticulture de France, 1989,(ISBN 978-2-87658-048-0),p. 71.
  174. « Liste des jardins labellisés », Comité des Parcs et Jardins de France,(consulté le).
  175. « Palmarès des communes labellisées », Conseil national des villes et villages fleuris,(consulté le).
  176. « Liste des arbres remarquables par départements », association ARBRES(consulté le).
  177. « Liste des secteurs sauvegardés - mise à jour 2009 », Association Nationale des Villes et Pays d'art et d'histoire et des Villes à secteurs sauvegardés et protégés (ANVPAH & VSSP)(consulté le)[PDF].
  178. « La ville et son développement - Aménagement - Périmètre du secteur sauvegardé (p. 5) », Mairie de Versailles(consulté le)[PDF].
  179. « Liste des villes et pays d'art et d'histoire », Ministère de la Culture(consulté le).
  180. « Liste du patrimoine mondial », Unesco(consulté le).
  181. « Mille monuments duXXe siècle en France », Ministère de la Culture et de la Communication(consulté le).
  182. John Peek,Inventaire des mégalithes de la France - 4-Région parisienne,1er supplément àGallia Préhistoire,CNRS, Paris, 1975,(ISBN 978-2-222-01772-1),p. 275.
  183. « Liste des musées en Yvelines », Conseil général des Yvelines(consulté le).
  184. « Nombre de bibliothèques », Bibliothèque départementale des Yvelines(consulté le).
  185. « Bibliothèque centrale - Collections et services », Bibliothèque municipale de Versailles(consulté le).
  186. « Code général des collectivités territoriales - Article R1422-2 », easy droit (SARL Jurisystem)(consulté le).
  187. Arnaud Ramière de Fontanier (sous la direction de),La mémoire en poche - Archives départementales des Yvelines, Somogy/Conseil général des Yvelines, 2003(ISBN 2-86078-016-5),p. 33
  188. « Remise du prix départemental d'histoire locale », Conseil général des Yvelines,(consulté le).
  189. (source Gallica)
  190. Jehan Despert,Yvelines à cœur battant, éd. Gerbert, Aurillac, 1987,p. 11-12
  191. « Tournages », Château de Versailles(consulté le).
  192. « Historique », Archives françaises du film du CNC(consulté le).
  193. « Collections films », La Cinémathèque française(consulté le).
  194. « Bienvenue sur PainYveline », Association Pain d'Yveline(consulté le).
  195. Yvelines,p. 45-48 (quelques recettes culinaires), éd. La France à table, décembre 1974
  196. « La Pourlècherie des moines : poires, vin girofle et cannelle », surLe Parisien,.
  197. Yvelines, le magazine du conseil départemental,no 12, printemps 2015.
  198. Arch Dept Yvelines Courgent, Monographie Instituteur 1899 : 9-10/17.
  199. Arch Dept Yvelines Soindres, Monographie Instituteur 1899 : 46/47.
  200. Courgent. Monographie communale de l'instituteur, 1899, p. 10/17.
  201. « Chiffres »[archive du], District des Yvelines de Football(consulté le).
  202. « Protocole d’accord entre les Haras nationaux et le Conseil général des Yvelines », Conseil général des Yvelines,(consulté le).
  203. « La Cité du Cheval », Ville de Maisons-Laffitte(consulté le).
  204. « Golfs dans les Yvelines », Le Monde(consulté le).
  205. « L'Open, histoire d'un centenaire vigoureux »[archive du], Open de France(consulté le).
  206. « Bases de Plein Air et de Loisirs d'Île-de-France », Association des Bases Régionales de Plein Air et de Loisirs d'Île-de-France(consulté le).
  207. « 34e Corrida pédestre internationale de Houilles », Ville de Houilles,(consulté le).
  208. « Paris-Mantes à la marche », Association sportive mantaise(consulté le).
  209. « les journaux », Publihebdos(consulté le).
  210. « Les chiffres - Presse payante grand public, hebdomadaires régionaux », OJD(consulté le).
  211. « Le Parisien + Aujourd'hui en France (couplage) », OJD(consulté le).
  212. « Recevoir Yvelines Première dans les Yvelines », Yvelines Première(consulté le).
  213. « La Structure de TVFIL78s », TV Fil 78(consulté le).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Bibliographie des communes des Yvelines.

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Cantons du département français desYvelines par arrondissement
Arrondissement de Versailles
Arrondissement de Mantes-la-Jolie
Arrondissement de Rambouillet
Arrondissement de Saint-Germain-en-Laye
v ·m
Cantons du département français desYvelines par circonscription législative
Première circonscription
Deuxième circonscription
Troisième circonscription
Quatrième circonscription
Cinquième circonscription
Sixième circonscription
Septième circonscription
Huitième circonscription
Neuvième circonscription
Dixième circonscription
Onzième circonscription
Douzième circonscription
v ·m
Départementsfrançais etcollectivités territoriales exerçant les compétences d'un département
Métropole
(93 départements)
Outre-mer
Statut particulier
Disparus
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Yvelines&oldid=230535555 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp