Au terme de son cursus scolaire, il sort major de sa promotion à l’École normale[2] et exerce le métier d'instituteur suppléant pendant quatre années enBretagne[3],[4] et enrégion parisienne. Il quitte son poste au profit de divers petits boulots, comme photographe dans des stations de ski ou animateur de soirées à thèmes, entre autres[2]. Il obtient par la suite un contrat d’intérim sur la radioEurope 1[2].
Dans les années 1990, Yvan Le Bolloc'h fait une rencontre déterminante avec l'animateur et producteur télévisuelThierry Ardisson, qui le remarque et lui propose un poste dechroniqueur dans l'émissionTélé Zèbre. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance deBruno Solo. Les deux compères présentent ensuite diverses émissions musicales surCanal+ (leTop 50 etLe Plein de super) et une émission quotidienne surEurope 2[2]. Il devient l'invité permanent de l'émission de radio deLaurent RuquierDans tous les sens, surFrance Inter puisOn va s'gêner, surEurope 1, ainsi que sur la chaîneFrance 2 avecOn a tout essayé[2].
En 2001, intervient un tournant dans sa carrière lorsque, aux côtés de Bruno Solo, il connaît le succès dans la série télévisée humoristiqueCaméra Café, diffusée de 2001 à 2004 surM6, où il interprète le rôle du commercialJean-Claude Convenant, série qui donnera lieu a deux adaptations cinématographiques (Espace Détente en 2005 puisLe Séminaire en 2009)[2].
Il fait également une apparition dans la sérieKaamelott d'Alexandre Astier sur M6, le temps d'un épisode (Livre I) où il incarne Breccan, le constructeur de latable ronde.
Yvan Le Bolloc'h et son groupe en concert àPerpignan en.
Il a donné des concerts de solidarité lorsque lacommunauté gitane se rassemble pour défendre une cause, comme en àPerpignan, lors d'une soirée caritative destinée à la lutte contre l'ostéoporose[7].
Depuis 2018, il soutient lesGilets jaunes[10],[11] et co-signe en, parmi 1 400 personnalités du monde de la culture, la tribune « Nous ne sommes pas dupes ! », publiée dans le journalLibération, afin de soutenir lemouvement des Gilets jaunes et affirmant que « Les gilets jaunes, c'est nous »[12]. Il a également écrit la préface de la bande-dessinée documentaireMon rond-point dans ta gueule : portraits de gilets jaunes de Sandrine Kerion parue le chezLa Boîte à bulles[13].
En 2018, il co-réalise avec son fils Livio et Maxime CarselLa Grève, un documentaire sur la grève des cheminots qui s'opposaient à l'extinction du statut et à l'ouverture à la concurrence[14],[15].
Le, alors que la France connaît une période d'inflation, il signe une tribune dansLe JDD pour promouvoir la manifestation du organisée par les partis de gauche pour lutter « contre la vie chère »[18].