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| Yvan Lachaud | |
![]() Yvan Lachaud en 2008. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Président deNîmes Métropole | |
| – (6 ans, 2 mois et 29 jours) | |
| Élection | 30 mars 2014 |
| Prédécesseur | Jean-Paul Fournier |
| Successeur | Franck Proust |
| Président dugroupe Nouveau Centre de l'Assemblée nationale | |
| – (11 mois et 21 jours) | |
| Législature | XIIIe(Cinquième République) |
| Prédécesseur | Hervé de Charette(intérim) François Sauvadet |
| Successeur | Jean-Louis Borloo(groupe UDI) |
| Député français | |
| – (10 ans) | |
| Élection | 16 juin 2002 |
| Réélection | 17 juin 2007 |
| Circonscription | 1re du Gard |
| Législature | XIIe etXIIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UDF(2002-2007) NC(2007-2012) |
| Prédécesseur | Alain Clary |
| Successeur | Françoise Dumas |
| Adjoint au maire deNîmes | |
| – (16 ans et 3 mois) | |
| Maire | Jean-Paul Fournier |
| Conseiller régional deLanguedoc-Roussillon | |
| – (4 ans, 4 mois et 30 jours) | |
| Élection | 15 mars 1998 |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Yvan René Lucien Lachaud |
| Date de naissance | (71 ans) |
| Lieu de naissance | Nîmes,France |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | FD(jusqu'en 1998) UDF(1998-2007) NC/LC(2007-2024) HOR(depuis 2024) |
| Diplômé de | Université de Montpellier |
| Profession | Directeur de groupe scolaire privé |
| Religion | Catholicisme |
| Résidence | Nîmes |
| modifier | |
Yvan Lachaud, né le àNîmes, est un directeur d'établissement scolaire ethomme politiquefrançais, membre d’Horizons.
Directeur d'un groupe scolaire privé depuis 1988, il est député de la1re circonscription du Gard de 2002 à 2012 et président de lacommunauté d'agglomération Nîmes Métropole de 2014 à 2020.
Yvan Lachaud est né le àNîmes, du mariage de Jacques Lachaud et d'Odette Roux[1]. Sa mère femme de ménage, l'élève seul dans le quartier Richelieu[réf. nécessaire].
Le, il épouse Mireille Valladier, orthophoniste. De cette union, naissent quatre enfants[1],[2].
Après ses classes à l'institut Saint-Stanislas de Nîmes, il est étudiant à la faculté de Montpellier où il obtient leCAPET en mathématiques[1],[3].
À l'issue de ses études, après des petits boulots d'électricien, il est nommé professeur de mathématiques[3]. Pour Jacques Molénat, sa« vie » est alors« dévorée par l'ambition et le travail » : il« grimpe à la force du poignet dans l'échelle sociale »[3].
Depuis 1988[3], il est directeur d'un groupe scolaire privé portant le nom d'Emmanuel d'Alzon[Note 1],[1],[3].
Aux élections municipales de 1989, il est directeur de campagne deJean Bousquet.
Devenu secrétaire départemental deForce démocrate en 1996 avec comme mentor en politique Jean Yannicopoulos, il obtient l'investiture de l'UDF et du RPR pour succéder à Jean Bousquet sur la1re circonscription du Gard lors des élections législatives de. Au second tour de cette élection, une triangulaire dans laquelle figure égalementSerge Martinez duFront national, il s'incline face au maire de NîmesAlain Clary (PCF).
Il s'accorde en 2001 avecJean-Paul Fournier etFranck Proust, pour mener une liste d'union de la droite et du centre aux municipales et de présenter un candidat commun aux législatives l'année d'après. La victoire de cette liste avec 54 % des voix le lui permet de devenir premier adjoint au maire deNîmes, chargé des finances. Sa suppléante est Françoise Martin.
Il est élu député le, pour laXIIe législature, dans lapremière circonscription du Gard sous l'étiquette de l'UMP[3]. Au cours de ce mandat, il rédige deux rapports parlementaires préparatoires à laloi de 2005 sur le handicap sur la scolarisation des enfants en situation de handicap, puis sur leur formation professionnelle.
Au niveau local, il s'engage, au côté de Philippe Berta, un de ses proches[3], pour l'autonomie du centre universitaire nîmois, devenu aujourd'huiuniversité de Nîmes[4].
En 2007, il soutient le candidat de l'UDFFrançois Bayrou au premier tour de l'élection présidentielle. Lorsque le président de l'UDF appelle à« ne pas voter Sarkozy », Yvan Lachaud appelle pour sa part à voterNicolas Sarkozy[réf. nécessaire].
Yvan Lachaud quitte alors l'UDF et le nouveau parti (MoDem) créé par François Bayrou pour adhérer auNouveau Centre.
Candidat à sa réélection en tant que députéPSLE, pour laXIIIe législature dans la1re circonscription du Gard, il est tête du premier tour. Il déclare :« c'est énorme[5]. » Soutenu par les candidats du premier tourSimon Casas, Georges Pigeonneau, Michel Servile[6] et Marc Taulelle — qui« ne trouve pas également de dire pour qui il faut voter » —[7], il gagne 4 000 voix[8]. Il est réélu avec 56,96 % des suffrages face à la candidate socialisteFrançoise Dumas (43,04 %).
Sa suppléante est Hélène Alliez-Yannicopoulos, adjointe au maire deNîmes.
En, pointant des« anomalies » de gestion, il réclame la démission de son collègueFranck Proust de la présidence de la société d'économie mixte de Nîmes métropole (SENIM)[9].
Les16 et 17 mai 2008, le congrès fondateur du Nouveau Centre est organisé dans sa ville de Nîmes et il devient secrétaire général du mouvement.
En, le président de la République lui confie une mission pour faire émerger de nouvelles réponses à la délinquance des mineurs[réf. nécessaire][10].
Le, il est élu au premier tour, président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale[11] en remplacement deFrançois Sauvadet nommé au gouvernement[source insuffisante]. Il quitte alors le poste de secrétaire général du Nouveau Centre, où il est remplacé par son adjointPhilippe Vigier[12].
Lors de la fondation deL'Alliance en 2011, il devient, à titre temporaire, secrétaire départemental de la confédération[réf. nécessaire].
Le, lors de la présentation de ses vœux à Nîmes, il annonce qu'il sera candidat à sa propre succession lors des élections législatives de lapremière circonscription du Gard[réf. nécessaire]. Il annonce également le même jour que sa suppléante sera à nouveau Hélène Alliez-Yannicopoulos[réf. nécessaire].
En, lors du lancement de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), il fait partie des membres fondateurs[13].
En 2013, il prend part à laManif pour tous pour s'opposer à laloi Taubira[14]. En 2019, il dira s'être« trompé » sur ce point[14].
En, il devient Président de la communauté d'agglomération deNîmes Métropole à la suite d'un accord électoral avec l'UMP et Jean-Paul Fournier, réélu pour sa part, à un troisième mandate de maire. Il est aussi premier adjoint au maire jusqu'en 2017, date à laquelle, à la suite de différends avec Jean-Paul Fournier, il passe dans l'opposition municipale, tout en restant Président de la communauté d'agglomération.
Dans le cadre d'une majorité composée des élus de l'UDI et Républicains de la ville de Nîmes, et des maires des 38 autres communes, il conduit une politique tournée vers des finances saines (règlement des emprunts toxiques), l'attractivité économique pour développer l'emploi, et veut faire des économies là où existaient des surcoûts dans le fonctionnement des services publics (10 Millions d'€ sur la DSP transports / 1,5 M€ sur l'eau baisse de 5% du prix de l'eau / économie sur les ordures ménagères permettant à la taxe d'enlèvement d'être baissée de 25%)[15],[16].
Il fait partie de la direction deLes Centristes à la suite de la fusion du Nouveau Centre et des « Bâtisseurs de l'UDI » en[17].
En, il annonce sa candidature aux élections municipales de 2020 àNîmes[18]. Il obtient le soutien deLa République en marche[14]. Il est cependant défait parJean-Paul Fournier, et arrive troisième derrière la liste de gauche de Vincent Bouget.
En 2022, il se présente aux législatives, avec le soutien deRenaissance, mais cette fois-ci sur la2e circonscription du Gard[19], et avec comme suppléante Françoise Cuillé[20]. Il arrive second derrière le sortantNicolas Meizonnet[21], et est battu au second tour[22].
En 2024, il rejointHorizons comme délégué départemental du parti dans le Gard[23], avant d’être désigné en juin 2025 chef de file pour lesmunicipales 2026 à Nîmes[24].