Pour les articles homonymes, voirBertrand.
| Xavier Bertrand | ||
Xavier Bertrand en 2025. | ||
| Fonctions | ||
|---|---|---|
| Président duconseil régional desHauts-de-France | ||
| En fonction depuis le (9 ans, 10 mois et 22 jours) | ||
| Élection | ||
| Réélection | ||
| Coalition | ||
| Prédécesseur | Daniel Percheron(Nord-Pas-de-Calais) Claude Gewerc(Picardie) | |
| Président de lacommunauté d'agglomération du Saint-Quentinois[N 1] | ||
| – (6 ans, 2 mois et 26 jours) | ||
| Élection | ||
| Prédécesseur | Pierre André | |
| Successeur | Frédérique Macarez | |
| Maire de Saint-Quentin | ||
| – (5 ans, 3 mois et 10 jours) | ||
| Élection | ||
| Réélection | 23 mars 2014 | |
| Prédécesseur | Pierre André | |
| Successeur | Frédérique Macarez | |
| Ministre du Travail,de l'Emploi etde la Santé | ||
| – (1 an, 5 mois et 26 jours) | ||
| Président | Nicolas Sarkozy | |
| Premier ministre | François Fillon | |
| Gouvernement | FillonIII | |
| Prédécesseur | Éric Woerth(Travail) Christine Lagarde(Emploi) Roselyne Bachelot(Santé) | |
| Successeur | Michel Sapin(Travail et Emploi) Marisol Touraine(Santé) | |
| Secrétaire général de l'UMP | ||
| – (1 an, 11 mois et 12 jours) | ||
| Prédécesseur | Patrick Devedjian | |
| Successeur | Jean-François Copé | |
| Ministre du Travail,des Relations sociales, de la Solidarité etde la Famille[N 2] | ||
| – (1 an, 7 mois et 28 jours) | ||
| Président | Nicolas Sarkozy | |
| Premier ministre | François Fillon | |
| Gouvernement | FillonI etII | |
| Prédécesseur | Jean-Louis Borloo | |
| Successeur | Brice Hortefeux(Travail) | |
| Ministre de la Santé et des Solidarités | ||
| – (1 an, 9 mois et 24 jours) | ||
| Président | Jacques Chirac | |
| Premier ministre | Dominique de Villepin | |
| Gouvernement | Villepin | |
| Prédécesseur | Philippe Douste-Blazy | |
| Successeur | Philippe Bas | |
| Secrétaire d'Étatchargé de l’Assurance maladie | ||
| – (1 an et 2 mois) | ||
| Président | Jacques Chirac | |
| Premier ministre | Jean-Pierre Raffarin | |
| Gouvernement | RaffarinIII | |
| Prédécesseur | Fonction créée | |
| Successeur | Philippe Bas(indirectement) | |
| Député français | ||
| – (3 ans, 6 mois et 26 jours) | ||
| Réélection | 17 juin 2012 | |
| Circonscription | 2e de l'Aisne | |
| Législature | XIIIe etXIVe(Cinquième République) | |
| Groupe politique | UMP(2012-2015) LR(2015-2016) | |
| Prédécesseur | Pascale Gruny | |
| Successeur | Julien Dive | |
| – (1 an, 9 mois et 29 jours) | ||
| Élection | 10 juin 2007 | |
| Circonscription | 2e de l'Aisne | |
| Législature | XIIIe(Cinquième République) | |
| Groupe politique | UMP | |
| Prédécesseur | Pascale Gruny | |
| Successeur | Pascale Gruny | |
| – (29 jours) | ||
| Réélection | 10 juin 2007 | |
| Circonscription | 2e de l'Aisne | |
| Législature | XIIIe(Cinquième République) | |
| Groupe politique | UMP | |
| Prédécesseur | Pascale Gruny | |
| Successeur | Pascale Gruny | |
| – (1 an, 10 mois et 11 jours) | ||
| Élection | 16 juin 2002 | |
| Circonscription | 2e de l'Aisne | |
| Législature | XIIe(Cinquième République) | |
| Groupe politique | UMP | |
| Prédécesseur | Odette Grzegrzulka | |
| Successeur | Pascale Gruny | |
| Conseiller général de l'Aisne | ||
| – (4 ans, 2 mois et 23 jours) | ||
| Élection | 22 mars 1998 | |
| Circonscription | Canton de Saint-Quentin-Nord | |
| Président | Jean-Pierre Balligand Yves Daudigny | |
| Prédécesseur | Jacques Braconnier | |
| Successeur | Jérôme Lavrilleux | |
| Biographie | ||
| Nom de naissance | Xavier René Louis Bertrand[1] | |
| Date de naissance | (60 ans) | |
| Lieu de naissance | Châlons-sur-Marne (France) | |
| Nationalité | Français | |
| Parti politique | RPR(1981-2002) UMP(2002-2015) LR(2015-2017 ; depuis 2021) NF(depuis 2022) | |
| Père | Jean-Pierre Bertrand | |
| Mère | Madeleine Bedin | |
| Conjoint | Vanessa Williot | |
| Enfants | 5 enfants | |
| Entourage | Julien Dive[réf. nécessaire] Valérie Debord[réf. nécessaire] Sébastien Huyghe[réf. nécessaire] | |
| Diplômé de | Université de Reims Champagne-Ardenne | |
| Profession | Agent général d'assurance | |
| Religion | Chrétien | |
| Résidence | Saint-Quentin | |
| Maires de Saint-Quentin | ||
| modifier | ||
Xavier BertrandÉcouterⓘ, né le àChâlons-sur-Marne (aujourd’huiChâlons-en-Champagne), est unhomme politiquefrançais.
Entre 2005 et 2012, il estministre de la Santé dugouvernement Dominique de Villepin etministre du Travail dans les troisgouvernements François Fillon. De 2008 à 2010, il est secrétaire général de l'UMP.
Député entre 2002 et 2016,maire deSaint-Quentin de 2010 à 2016 et président de lacommunauté d'agglomération du Saint-Quentinois de 2014 à 2020, il est président duconseil régional des Hauts-de-France depuis 2016. Il quitteLes Républicains en 2017, à la suite de l'élection deLaurent Wauquiez à la tête du parti.
En 2021, il revient sur sa décision de ne se porter candidat à aucun processus de désignation interne pour l'élection présidentielle de 2022 et annonce sa participation aucongrès des Républicains. Après avoir repris sa carte à LR, il arrive en quatrième position du congrès avec 22,4 % des suffrages exprimés, et appelle à voter pourValérie Pécresse au second tour.
Xavier René Louis Bertrand naît le àChâlons-sur-Marne. Il est le fils de Jean-Pierre Bertrand, cadre bancaire, et de Madeleine Bedin, employée de banque[2].
Il effectue ses études à l'unité de formation et de recherchedroit etscience politique de l'université de Reims, où il obtient unemaîtrise dedroit public, suivi d'unDESS (diplôme d'études supérieures spécialisées) en administration locale[2].
Xavier Bertrand épouse en premières noces Isabelle Dubois, avec qui il a une fille, Caroline[3]. Après son divorce, il épouse Emmanuelle Gontier, conseillère enressources humaines, le, dont il a des jumeaux, Malo et Ambre[2],[4].
Il divorce à nouveau en 2014 puis s'installe avec Vanessa Williot, alors conseillère municipale d'opposition àSaint-Amand-les-Eaux[5]. Il épouse Vanessa Williot, le, et le couple a deux enfants, Lucas (né en 2018) et Maïa (née en 2023)[6],[7].
Xavier Bertrand est initié le au sein de laloge maçonniqueLes Fils d’Isis duGrand Orient de France (GODF) à l’Orient de Tergnier (Aisne)[8],[9],[10].
Entre 2004 et 2012, durant ses engagements dans les gouvernements deJean-Pierre Raffarin et deFrançois Fillon, il dit s'être retiré en partie de lafranc-maçonnerie, n'y participant qu'à deux reprises, en tant que conférencier[11]. En 2012, après17 années, il démissionne du GODF[8],[12].
Xavier Bertrand estagent général d'assurance pour le groupeAXA[13],[14] et pour le groupeSwiss Life[15],[16] entre 1992 et 2004. Il cesse d’exercer cette profession pour entrer en politique[2],[17].
Militant auRPR dès l'âge de seize ans, il échoue auxélections municipales de 1989 àSaint-Quentin[18]. Lors duréférendum de 1992 sur le traité de Maastricht, il fait campagne pour le « non » dans son département de l'Aisne.
En 1995, il devient adjoint au maire de Saint-Quentin, chargé de la redynamisation. Il est reconduit dans ses fonctions en 2001, avec la délégation de l'animation et du développement de la ville[19]. Il est ainsi l'un des créateurs de laplage de Saint-Quentin, événement similaire, mais antérieur, àParis Plages[20].
De 1987 à 1992, il estassistant parlementaire deJacques Braconnier,sénateur de l’Aisne[21].
Il est élu député, le, dans ladeuxième circonscription de l'Aisne, battant la députéePS sortante,Odette Grzegrzulka[22]. Il est choisi commerapporteur duprojet de loi à l'Assemblée nationale. Il est pendant cette période membre duClub de la boussole[23].
Le, lors de la formation dugouvernement Raffarin III, il est nommésecrétaire d'État chargé de l'Assurance maladie. Sous la responsabilité de son ministre de tutelle,Philippe Douste-Blazy, il mène une réforme de l'Assurance maladie. Il s'engage en faveur du « oui » dans la campagne pour leréférendum de 2005 sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe[24].

À la suite de la victoire du « non » au référendum de 2005,Jean-Pierre Raffarin remet la démission de son gouvernement au président de la République. Dans legouvernement Dominique de Villepin, Xavier Bertrand remplace Philippe Douste-Blazy à la fonction deministre de la Santé et des Solidarités. Son passage au ministère est marqué par plusieurs événements marquants, notamment l'épidémie de chikungunya à la Réunion et l'arrivée de lagrippe aviaire en Europe. En 2006, il introduit l'interdiction de fumer dans les lieux publics et met en place un corps de réserve sanitaire pour faire face aux crises potentielles, en France ou à l'étranger[25]. Il augmente également lenumerus clausus dans les études de santé, le faisant passer de 6200 étudiants en 2005 à 7100 en 2007[26].
En mars 2006, contre l'avis de laHaute Autorité de santé, il décide de maintenir le remboursement duMediator par la Sécurité sociale. La haute autorité de santé avait conclu que le Mediator du laboratoire Servier ne présentait« aucun intérêt de santé publique ». Parallèlement,Le Canard enchaîné révèle que plusieurs de ses conseillers au ministère étaient rémunérés par leslaboratoires Servier, fabricant du Mediator. Les deux conseillers, les professeurs Gérard Bréart et Françoise Forette, élus UMP, percevaient une rémunération pour publier des études pour le comptedes laboratoires. Cette affaire arrive dans un contexte de proximité deNicolas Sarkozy avec Jacques Servier, qui est lui même membre du Premier Cercle de donateurs de l'UMP. Xavier Bertrand est alors soupçonné par plusieurs médias deconflit d’intérêts, de négligence et d'incompétence[27],[28],[29]. Plus tard, questionné sur France Inter sur l'affaire du Mediator, il refuse fermement d'aborder les questions de conflits d'intérêts entre l'Afssaps et le laboratoire Servier et renvoi ses interlocuteurs au rapport d'enquête sur le médicament[30].
Xavier Bertrand apporte son soutien àNicolas Sarkozy en vue de l'élection présidentielle de 2007. Le, il est nommé porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy. Dominique de Villepin l’appelle alors à rester au gouvernement, mais Xavier Bertrand démissionne le pour se consacrer pleinement à la campagne[31].

Le, il est nomméministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité dans legouvernement François Fillon. Réélu député dès le premier tour le avec 53,3 % des voix dans la2e circonscription de l'Aisne, il quitte aussitôt l’Assemblée nationale en raison de sa reconduction dans ses fonctions de ministre du Travail le. Il est alors accompagné par une nouvelle secrétaire d'État,Valérie Létard, chargée de la Solidarité, puis, à partir du, deNadine Morano, secrétaire d'État chargée de la Famille. Xavier Bertrand est chargé d'un important ensemble de réformes sociales comprenant notamment l'instauration duservice minimum et la réforme desrégimes spéciaux de retraite.
LorsquePatrick Devedjian entre au gouvernement, il est nommé secrétaire général par intérim de l'UMP, le. Il quitte le gouvernement Fillon lors du remaniement du, prend la tête effective de l'UMP le suivant[32], puis retrouve son siège à l'Assemblée nationale, étant le premier à bénéficier d'une loi votée en qui permet aux membres de gouvernement sortants de retrouver leur siège de parlementaire sans passer par une élection partielle[33].

Le, à l'occasion d'une visite en Chine, Xavier Bertrand signe un mémorandum entre l'UMP et leParti communiste chinois (PCC). Cet accord, suscite une controverse au sein de l'UMP, certains élus estimant que le PCC n'est pas un parti démocratique mais totalitaire[34]. Xavier Bertrand est élu maire deSaint-Quentin (Aisne) le.

Lors de la formation dugouvernement Fillon III, le, il devient ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, et démissionne du secrétariat général de l'UMP trois jours plus tard[35]. Il doit notamment faire face à la polémique sur leMediator, un médicament controversé[36]. C'est lui qui choisitAquilino Morelle comme inspecteurIgas pour rédiger le rapport concernant l'affaire du Mediator. Ce dernier est un « vieil ami deDidier Tabuteau », directeur général de l'Agence du médicament (actuelleAgence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) de 1993 jusqu'en 1997. Le rapport Igas qui servira de base à l’information judiciaire exonère les autorités sanitaires comme les politiques de toute responsabilité[37]. Xavier Bertrand affirme avoir pris connaissance de sa dangerosité en[38]. Il propose une nouvelle hausse dunumerus clausus dans l'admission aux études de santé[26].
En 2020, dans le cadre de lapandémie de Covid-19, il est auditionné par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale en tant qu'ancien ministre de la Santé, au même titre queRoselyne Bachelot,Marisol Touraine etAgnès Buzyn[39].
Le livreLes Fossoyeurs deVictor Castanet fait état de liens très étroits entre le fondateur d'Orpea Jean-Claude Marian et Xavier Bertrand. Ce dernier, profitant de son influence d'homme politique puis de ministre de la Santé, aurait notamment facilité la création et le financement de nombreux établissements Orpea[40].
En mai 2012, lors du procès Mediator, certains représentants des services de l’état admettent « une part de responsabilité ». L'avocat dulaboratoire accuse Xavier Bertrand de s’exonérer de sa propre responsabilité, déclarant notamment qu'il avait refusé le fonds d’indemnisation des victimes proposé par Servier[41],[42].

À l'issue desélections législatives de 2012, qui voient la défaite de son parti, il est réélu de justesse député de la2e circonscription de l'Aisne au second tour, avec 50,3 % des voix face à la socialisteAnne Ferreira[43],[44]. Candidat à la présidence dugroupe UMP avec le soutien deFrançois Fillon, il réunit 63 voix, face àChristian Jacob, proche deJean-François Copé, qui obtient 117 suffrages, et àHervé Gaymard, qui en totalise 17[45].
En, il affirme avoir réuni les parrainages nécessaires pour se présenter comme candidat à l'élection du président de l'UMP[46] mais ne se présente finalement pas.
Xavier Bertrand se présente comme tête de liste de l’UMP auxélections régionales de 2015 enrégion Nord-Pas-de-Calais. Arrivé second au premier tour du scrutin avec 25 % des voix, loin derrièreMarine Le Pen et ses 40,6 %[47], il bénéficie au second tour du retrait de la liste menée par le Parti socialiste, qui appelle à faire barrage auFront national. Il arrive ainsi en tête du second tour avec 57,8 % des voix, en partie grâce au bon report de voix des électeurs de gauche.
Il quitte alors son mandat de maire, comme la loi l'y oblige, pour rester conseiller municipal et président de l'agglomération de Saint-Quentin[48]. Il annonce également qu'il abandonne son mandat de député dès le, alors que la loi sur le cumul des mandats de 2014 lui laissait la possibilité d'attendre (ce qui donne lieu à unelégislative partielle). Pour compenser ses pertes de revenus, il fait augmenter ses indemnités par l'agglomération de Saint-Quentin[49]. Au conseil régional, il fait baisser de 5 % les indemnités des élus[50]. En 2016, il s'attire des critiques pour avoir fait augmenter de4 000 euros son indemnité de conseiller municipal, venant s'ajouter à son indemnité de président de région[51].
Proche des chasseurs, et notamment du partiChasse, pêche, nature et traditions (CPNT), il confie la charge de la politique environnementale de la région à des représentants des fédérations de chasse, tandis que les subventions régionales qui leur sont versées augmentent fortement. Ses rapports sont plus difficiles avec les écologistes ; les associations environnementales voient, en 2017, leurs subventions réduites ou supprimées[52].
En,Mediapart indique qu’il a financé des repas politiques avec des fonds régionaux, pour plus de7 000 euros[53].
Candidat à sa réélection pour lesélections régionales de 2021 dans les Hauts-de-France, il mène une listedivers droite baptisée « Se battre pour vous », qui compte au moins 20 candidats ayant soutenuLa République en marche ou été soutenus par ce parti lors de précédents scrutins[54]. Il l’emporte au second tour avec plus de 50 % des suffrages exprimés, largement devant les listes RN deSébastien Chenu et de gauche deKarima Delli[55].

Dès 2013, il annonce sa volonté de prendre part à laprimaire française de la droite et du centre de 2016[56], avant d'y renoncer après les élections régionales de 2015[57]. Il ne soutient publiquement aucun candidat avant le premier tour de la primaire mais vote en faveur deFrançois Fillon, qui obtient l'investiture de son parti pour l'élection présidentielle de 2017[58]. Dans le cadre de l'affaire Fillon, il réfléchit, avecValérie Pécresse etChristian Estrosi, à une sortie de crise visant à faire remplacer François Fillon[59]. Ce dernier refusant de renoncer à sa candidature, Xavier Bertrand continue à le soutenir et à le conseiller.
En, il est annoncé que Xavier Bertrand ne paie plus ses cotisations aux Républicains depuis l'élection présidentielle en raison de l'absence de consignes de vote claires de son parti en faveur d'Emmanuel Macron contreMarine Le Pen[60]. Il annonce son départ de LR le, au lendemain de l'élection à la présidence du mouvement deLaurent Wauquiez, tenant d’une ligne plus à droite que la sienne[61].
Xavier Bertrand ne se représente pas en 2020 à la présidence de l'agglomération du Saint-Quentinois, privilégiant la région Hauts-de-France[62]. Il devient dans le même temps actionnaire duSaint-Quentin Basket-Ball[63].
En, Xavier Bertrand annonce qu'il se « prépare » à l'élection présidentielle de 2022. Il exclut de se soumettre à une primaire de la droite, estimant que sa primaire « sera le scrutin régional des Hauts-de-France »[64].
Figurent dans son premier cercle Matthias Baccino,Jean-Paul Mulot et Jean Spiri, responsables du club de réflexion La Manufacture, Michel Bettan, vice-président exécutif deHavas, considéré comme son« bras droit », sa conseillère en communication Mélanie Blond, le députéJulien Dive et le sénateurJean-François Rapin[65]. Le fillonisteVincent Chriqui est chargé de coordonner l’ensemble des groupes de travail en perspective du scrutin présidentiel[66]. S'il s'inscrit dans l'opposition augouvernement Jean Castex, Xavier Bertrand a longtemps été l'un des proches du Premier ministre et il est ami avec le ministre de l'IntérieurGérald Darmanin[67],[68].
Candidat à un second mandat de président du conseil régional à l’occasion desélections régionales de 2021 dans les Hauts-de-France, il voit sa liste l’emporter au second tour avec 52,4 % des suffrages exprimés[69].
Après ce scrutin, il maintient son refus de participer à une primaire de la droite[70],[71]. Il apparaît dès lors de plus en plus isolé et ne parvient pas à s'imposer comme le candidat naturel de la droite, plafonnant à 15-16 % d’intentions de vote au premier tour de la présidentielle, un score quasiment identique à ceux deValérie Pécresse etMichel Barnier, prêts à participer à une primaire LR[72]. En, il accepte finalement de participer aucongrès des Républicains (« primaire fermée ») visant à désigner le candidat pour 2022[73]. Dans la foulée de Valérie Pécresse, il annonce également son intention de réadhérer à LR[74].
Après avoir refusé le soutien deRenaud Muselier, Xavier Bertrand s'engage à faire campagne, dès le, aux côtés des autres candidats à l'investiture LR, dont « son amiÉric Ciotti »[75], plus radical. Il indique également qu’en cas de défaite il quitterait la scène politique nationale[76].
Le, il arrive en quatrième position au premier tour du congrès, obtenant 22,36 % des suffrages exprimés, et il est donc éliminé. Dans la foulée, il appelle à voter pour Valérie Pécresse et annonce se recentrer sur la région qu'il préside[77],[78], tout en participant à la campagne de Valérie Pécresse.
Après la défaite de Valérie Pécresse au premier tour de l'élection présidentielle, il annonce en juillet 2022 la création de « Nous France », parti associé à LR, dans le prolongement de La Manufacture[79]. Le nouveau parti, dont les statuts avaient été déposés dès la fin 2021, est officiellement lancé en octobre 2022, alors que Xavier Bertrand entend s’imposer face àLaurent Wauquiez à droite dans la perspective de l’élection présidentielle de 2027[80].
Il soutientBruno Retailleau pour le second tour du congrès des Républicains de 2022[81]. À la suite de la victoire d'Éric Ciotti, Xavier Bertrand menace une nouvelle fois de quitter les Républicains[82],[83]. Le, il annonce avoir« bien l'intention d'être candidat » à l'élection présidentielle de 2027[84],[85].
Juste avant les élections législatives de 2024, il fait partie de présidents de région, commeValérie Pécresse etLaurent Wauquiez, qui demandent l'exclusion d'Éric Ciotti à la suite de l'annonce contestée d'alliance avec le Rassemblement national[86].
Son nom est régulièrement cité dans l'entourage d'Emmanuel Macron pour devenir Premier ministre après lesélections législatives de 2024[87]. Il n'a pas formellement fait acte de candidature, mais selon son entourage, il se tient prêt à succéder àGabriel Attal. Il reçoit le soutien de ministres commeGérald Darmanin[88].
En décembre 2024, il s'indigne contre l'irresponsabilité duRN et de laFrance Insoumise suite à la chute du gouvernement deMichel Barnier sur le vote du budget. « Ils n'ont en tête que leurs intérêts, les intérêts du pays ne comptent par pour eux. »[89]
Le 1er septembre 2025, il change de position et appelle les députésLes Républicains à ne pas accorder leur confiance sollicitée par le gouvernement deFrançois Bayrou. Cette prise de position contribue à fragiliser le Premier ministre au moment où il demande au pays un effort budgétaire important, et alimente les inquiétudes quant à la stabilité politique et financière du pays[90].
Xavier Bertrand se définit comme« un gaulliste social, d'une droite sociale et populaire »[91]. Il se prononce en faveur de la fin des35 heures, d'un système de retraites mixte parcapitalisation etrépartition, de la suppression dudroit du sol et de l'aide médicale d'État[92].
En 2014, Xavier Bertrand prône une« réécriture » ou« l'abrogation » de laloi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe[93], indiquant « Je ne me résous pas à voir les règles de lafiliation bouleversées à ce point. Je suis contre l'adoption par les couples homosexuels, laprocréation médicalement assistée (PMA) et bien sûr lagestation pour autrui (GPA)[94]. » Il redit son opposition au« mariage homosexuel » en 2017[95].
En vue de l’élection présidentielle de 2022, il défend des positions économiqueslibérales[96]. D'après le magazineMarianne, il entend se positionner sur la droite d’Emmanuel Macron. Il souhaite en particulier diminuer de moitié lesimpôts de production, estimant que les mesures entreprises en ce sens par le gouvernement sont insuffisantes. Ce projet, qui représenterait un préjudice de 33 milliards d'euros pour l’État, serait compensé « notamment par des efforts sur la dépense publique » ; il prévoit un report de deux ans de l'âge de départ à la retraite et une réforme dusystème d'assurance chômage qui se traduirait par un durcissement des conditions d'indemnisation des chômeurs[96].
Il affiche une position ferme en matière de sécurité, prônant l'abaissement de la majorité pénale à 15 ans, la restauration despeines planchers et le passage de lapériode de sûreté à 50 ans en matière de terrorisme[97].
Xavier Bertrand défend le« ni-ni » (niParti socialiste niFront national) lors des élections cantonales de 2011, appelant, comme les autres dirigeants de l'UMP, à« voter blanc » en cas de duel PS-FN[98]. En 2015, il bénéficie d'unfront républicain lors des élections régionales - la liste de gauche s'étant retiré pour empêcher la victoire de Marine Le Pen au Conseil régional des Hauts-de-France[99]. Lors du second tour des élections départementales de 2021, Xavier Bertrand apporte son soutien aux candidats communistes opposés aux candidats du RN[98].
Lors desélections législatives françaises de 2024, il demande de ne soutenir « niMélenchon, niMarine Le Pen », et demande la démission d'Éric Ciotti de la présidence des Républicains, après que ce dernier a annoncé son alliance avec leRassemblement national[100]. Quelque temps après, Eric Ciotti annonce vouloir engager une procédure d'exclusion à l'encontre de Xavier Bertrand[101]. Après le premier tour, il apporte son soutien au candidat communisteSébastien Jumel (coalitionNFP) dans la6e circonscription de Seine-Maritime (Eu-Dieppe-Blangy)[102].
| Année | Parti | 1er tour | Issue | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | ||||
| 2021[77] | LR | 25 213 | 22,36 | 4e | Éliminé | |
| Année | Parti | Circonscription | 1er tour | 2d tour | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Issue | Voix | % | Rang | Issue | ||||
| 2002[103] | UMP | 2e de l'Aisne | 20 295 | 43,13 | 1er | Ballottage | 25 565 | 56,96 | 1er | Élu | |
| 2007[104] | 24 007 | 53,28 | 1er | Élu | |||||||
| 2012[105] | 17 404 | 38,89 | 1er | Ballottage | 22 445 | 50,25 | 1er | Élu | |||
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
| Année | Parti | Région | 1er tour | 2d tour | Sièges obtenus | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
| 2015[106] | LR | Nord-Pas-de-Calais-Picardie | 558 420 | 24,97 | 2e | 1 389 340 | 57,77 | 1er | 116 / 170 | |
| 2021[107] | DVD | Hauts-de-France | 551 068 | 41,42 | 1er | 708 518 | 52,37 | 1er | 110 / 170 | |
| Année | Parti | Canton | 1er tour | 2d tour | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Issue | Voix | % | Rang | Issue | ||||
| 1998[108] | RPR | Saint-Quentin-Nord | 3 752 | 37,52 | 1er | Ballottage | 5 152 | 54,40 | 1er | Élu | |
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
| Année | Parti | Commune | 1er tour | Sièges | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | CM | CC | ||||
| 2014[109] | UMP | Saint-Quentin | 9 913 | 52,60 | 1er | 36 / 45 | 17 / 22 | |
Sur les autres projets Wikimedia :
Gouvernement Dominique de Villepin(31 mai 2005 – 15 mai 2007) | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence deJacques Chirac | |||||||||
| Intérieur etAménagement du territoire |
| Dominiquede Villepin Premier ministre | |||||||
| Défense |
| ||||||||
| Affaires étrangères |
| ||||||||
| Emploi, Cohésion sociale etLogement |
| ||||||||
| Économie, Finances etIndustrie |
| ||||||||
| Éducation nationale, Enseignement supérieur etRecherche |
| ||||||||
| Justice | Pascal Clément | ||||||||
| Équipement,Transports,Tourisme etMer |
| ||||||||
| Santé et Solidarités |
| ||||||||
| Agriculture et Pêche | Dominique Bussereau | ||||||||
| Fonction publique | Christian Jacob | ||||||||
| Culture et Communication | Renaud Donnedieu de Vabres | ||||||||
| Écologie et Développement durable | Nelly Olin | ||||||||
| Outre-Mer | François Baroin puisHervé Mariton (1a) | ||||||||
| Petites et Moyennes Entreprises, Commerce, Artisanat et Professions libérales | Renaud Dutreil | ||||||||
| Jeunesse et Sports | Jean-François Lamour | ||||||||
| Ministres auprès duPremier ministre |
| ||||||||
| |||||||||
| Sous laprésidence deNicolas Sarkozy | |||||||
| Écologie, Développement et Aménagement durables |
| François Fillon Premier ministre | |||||
| Économie, Finances etEmploi | Jean-Louis Borloo | ||||||
| Intérieur,Outre-mer etCollectivités territoriales | Michèle Alliot-Marie | ||||||
| Affaires étrangères eteuropéennes |
| ||||||
| Immigration, Intégration, Identité nationale et Codéveloppement | Brice Hortefeux | ||||||
| Justice,garde des sceaux | Rachida Dati | ||||||
| Travail, Relations sociales etSolidarité | Xavier Bertrand | ||||||
| Éducation nationale | Xavier Darcos | ||||||
| Enseignement supérieur etRecherche | Valérie Pécresse | ||||||
| Défense | Hervé Morin | ||||||
| Santé,Jeunesse et Sports | Roselyne Bachelot-Narquin | ||||||
| Logement etVille | Christine Boutin | ||||||
| Agriculture et Pêche | Christine Lagarde | ||||||
| Culture et Communication | Christine Albanel,porte-parole du Gouvernement | ||||||
| Budget, Comptes publics etFonction publique | Éric Woerth | ||||||
| Secrétaires d'État et haut-commissaire auprès duPremier ministre |
| ||||||
| Ordonnancement parordre de préséance (← de Villepin) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (FILLON II→) | |||||||
| Sous laprésidence deNicolas Sarkozy | |||||||||
| Écologie, Développement et Aménagement durables |
| François Fillon Premier ministre | |||||||
| Intérieur,Outre-mer etCollectivités territoriales |
| ||||||||
| Affaires étrangères eteuropéennes |
| ||||||||
| Économie, Finances etEmploi |
| ||||||||
| Immigration, Intégration, Identité nationale et Codéveloppement | Brice Hortefeux | ||||||||
| Justice,garde des sceaux | Rachida Dati | ||||||||
| Agriculture et Pêche | Michel Barnier | ||||||||
| Travail, Relations sociales etSolidarité |
| ||||||||
| Éducation nationale | Xavier Darcos | ||||||||
| Enseignement supérieur etRecherche | Valérie Pécresse | ||||||||
| Défense |
| ||||||||
| Santé,Jeunesse et Sports |
| ||||||||
| Logement etVille |
| ||||||||
| Culture et Communication | Christine Albanel | ||||||||
| Budget, Comptes publics etFonction publique |
| ||||||||
| Secrétaires d'État et haut-commissaire auprès duPremier ministre |
| ||||||||
| |||||||||
| Sous laprésidence deNicolas Sarkozy | |||||||||
| Défense etAnciens Combattants |
| François Fillon Premier ministre | |||||||
| Affaires étrangères eteuropéennes |
| ||||||||
| Écologie, Développement durable,Transports etLogement |
| ||||||||
| Justice et Libertés,garde des sceaux | Michel Mercier | ||||||||
| Intérieur,Outre-mer,Collectivités territoriales etImmigration |
| ||||||||
| Économie, Finances etIndustrie |
| ||||||||
| Travail, Emploi etSanté |
| ||||||||
| Éducation nationale,Jeunesse et Vie associative |
| ||||||||
| Budget, Comptes publics,Fonction publique etRéforme de l'État puisBudget, Comptes publics etRéforme de l'État (3) |
| ||||||||
| Enseignement supérieur etRecherche | Valérie PécressepuisLaurent Wauquiez (3) | ||||||||
| Agriculture, Alimentation, Pêche,Ruralité etAménagement du territoire | Bruno Le Maire | ||||||||
| Culture et Communication | Frédéric Mitterrand | ||||||||
| Solidarités et Cohésion sociale |
| ||||||||
| Ville | Maurice Leroy | ||||||||
| Sports | Chantal JouannopuisDavid Douillet (4) | ||||||||
| Fonction publique (3) | François Sauvadet | ||||||||
| Ministre auprès duPremier ministre |
| ||||||||
| |||||||||
Ministres français de la Santé(depuis 1915) | |
|---|---|
| Troisième République (1915-1940) |
|
| Régime de Vichy (1940-1944) | |
| CFLN etGPRF (1943-1946) | |
| Quatrième République (1946-1958) | |
| Cinquième République (depuis 1959) |
|
| En italique : les ministres délégués, secrétaires d'État ou sous-secrétaires d'État seuls titulaires du portefeuille de la Santé | |
| IIIe République (1906-1940) |
| ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Seconde Guerre mondiale (1940-1944) |
| ||||
| GPRF etIVe République (1944-1958) | |||||
| Ve République (depuis 1959) |
| ||||
| t Ministre du Travail ;a Ministre des Affaires sociales ;e Ministre de l'Emploi ;s Ministre de la (des) Solidarité(s) Articles connexes :Ministère du Travail ;Ministère des Affaires sociales | |||||
| Première,deuxième,troisième,quatrième etcinquièmecirconscriptions de l'Aisne1 | ||
| Ire législature (1958-1962) | ||
| IIe législature (1962-1967) | ||
| IIIe législature (1967-1968) | ||
| IVe législature (1968-1973) | ||
| Ve législature (1973-1978) | ||
| VIe législature (1978-1981) | ||
| VIIe législature (1981-1986) | ||
| VIIIe législature (1986-1988) | ||
| IXe législature (1988-1993) | ||
| Xe législature (1993-1997) | ||
| XIe législature (1997-2002) | ||
| XIIe législature (2002-2007) | ||
| XIIIe législature (2007-2012) | ||
| XIVe législature (2012-2017) | ||
| XVe législature (2017-2022) | ||
| XVIe législature (2022-2024) | ||
| XVIIe législature (depuis 2024) | ||
| ||
| Fondateurs :Jacques Chirac etAlain Juppé | |
| Présidents |
|
| Vice-présidents |
|
| Secrétaires généraux |
|
| Congrès | |
| Courants | |
| Organismes associés | Groupes parlementaires : |