: représentation àMons dans lecomté de Hainaut d'unMystère de la Passion, adaptation s'inspirant dumystère d'Arnoul Gréban et de celui deJean Michel ; les livres de conduite (Abregiets) du régisseur avec les didascalies et la distribution des rôles, ainsi que l'état des frais, ont été conservés[1], ce qui permet d'en reconstituer la mise en scène et en fait l'une des représentations de mystères les mieux connues et les mieux documentées de toutes[2],[3].
27 - : représentation àRomans duMystère des trois doms, pièce en moyen français d’environ 11 000 vers qui raconte la conversion puis le martyre des trois saints patrons de la ville,Séverin, Exupère, et Félicien ; le texte est conservé dans un seul manuscrit, avec le livre des comptes, qui donne de précieuses informations sur les modalités d’organisation de la représentation[4],[5].
la Confrérie de la Passion et de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ, à quiCharles IX avait accordé en1402 le monopole de la représentation des mystères à Paris, construit à l'Hôtel de Bourgogne une salle de spectacle pour présenter des mystères. Mais le, un arrêt duParlement de Paris lui interdit de jouer des pièces religieuses ; la confrérie obtient en échange le monopole des représentations théâtrales profanes à Paris, et loue la salle de l'Hôtel de Bourgogne aux troupes itinérantes.
début de l'activité de la troupe de théâtreitalienne decommedia dell'arteI Gelosi, créée à Milan par l'acteurFlaminio Scala ; leur devise « Virtu, fama ed honor ne fer gelosi » signifie « Nous sommes jaloux de vertu, de réputation et d'honneur »[7].
l'écrivain et auteur de théâtrepuritainStephen Gosson publie à Londres le pamphletSchoole of Abuse, containing a pleasant invective against Poets, Pipers, Plaiers, Jesters and such like Caterpillars of the Commonwealth [L'École des abus, contenant une plaisante invective contre les poètes, les joueurs de flûte, les acteurs, les bouffons et toutes ces chenilles du Commonwealth], condamnation générale des pièces de théâtre.
formation de laTroupe de la reine Elizabeth à Londres, à la demande d'ÉlisabethIre, reine d'Angleterre ; c'est la principale compagnie d'acteurs des années 1580 à 1600.
1530 :Ravisius Textor,Dialogi aliquot, Paris, Regnault Chaudière ; édition posthume par deux amis de l'auteur, Henri Labbé et Nicolas Regnault, de 19 moralités, 3 farces et 2 soties[15].
1578 :Rémy Belleau,La Reconnue, Paris, f. 110-153 du tome second desŒuvres poétiques de Remy Belleau publiées à titre posthume, Paris, Mamert Patisson.
1579 :Pierre de Larivey,Les Six premières comédies facétieuses à l'imitation des anciens Grecs, Latins & modernes Italiens. À sçavoir, Le laquais. Les esprits. Les jaloux. La vefve. Le morfondu. Les escolliers, Paris, Abel L'Angelier (Lire en ligne).
édition à titre posthume de la comédieLes Contens d'Odet de Turnèbe, Paris, Félix Le Mangnier[18],[19].
François d'Amboise,Les Neapolitaines, comédie françoise facécieuse. Sur le subiect d'une histoire d'un Parisien, un Espagnol, & un Italien, Paris, Abel l'Angelier, 77 f.(Lire en ligne).
vers 1550 :Philip Henslowe, directeur de théâtre et entrepreneur de spectacles anglais, dont on conserve le journal[20] et le livre de comptes, mort le.
1578 :Jacob Bidermann, prêtre jésuite allemand, professeur de théologie et dramaturge, connu pour les pièces de théâtre qu'il écrivait pour les représentations théâtrales de ses étudiants, mort le.
1579 :John Fletcher, acteur et dramaturge anglais, qui a écrit en collaboration avecFrancis Beaumont et d'autres dramaturges, mort en.
: Jean Tixier de Ravisi ditRavisius Textor, humaniste et universitaire français, auteur pour ses étudiants duCollège de Navarre à Paris deDialogi théâtraux en latin publiés à titre posthume en 1530, né en1492 ou1493.
↑Omer Jodogne,« Mystère de la Passion, de Mons », dans Robert Bossuat, Louis Pichard, Guy Raynaud de Lage, Geneviève Hasenohr, Michel Zink (dir.),Dictionnaire des lettres françaises. Moyen Âge, Paris, Fayard,,p. 1043.
↑Graham A. Runnalls, « La Passion de Mons (1501) : étude sur le texte et sur ses rapports avec la Passion d'Amiens (1500) »,Revue belge de philologie et d'histoire,vol. 80,no 4,,p. 1143-1188(lire en ligne).
↑Paul Émile Giraud etUlysse Chevalier,Mystère des Trois Doms joué à Romans en 1509 publié d'après le manuscrit original avec le compte de sa composition, mise en scène et représentation et des documents relatifs aux représentations théâtrales en Dauphiné duXIVe au XVIe siècle, Lyon, Auguste Brun,(lire en ligne).
↑F. 65-98 deLa Famine, ou les Gabeonites, tragédie ... ensemble plusieurs autres Œuvres poëtiques
↑Géralde Nakam, « À propos desContens d'Odet de Turnèbe »,Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance,no 17,,p. 113-120(lire en ligne).
Marie-Madeleine Fragonard,« La Renaissance ou l’apparition duthéâtre à texte », dans Alain Viala (dir.),Le Théâtre en France des origines à nos jours, Paris, Presses universitaires de France,coll. « Premier cycle »,(ISBN2-13-048236-8),p. 99-150.