Isolationnisme au Japon pendant l’
Époque d’Edo à la suite de la publication des cinq édits
Sakoku qui ferment le pays aux étrangers et défendent à tous les Japonais de se rendre à l'étranger (1633-1639)
[28]. La société japonaise se fige sous le contrôle de l’État : le
bushi (aristocratie), ne concerne que 7 % de la population, avec en tête quelques grandes familles possédant de très grands fiefs (
daimyo). À l'origine, les
samouraï sont les « nourris » des
daimyô par une solde en riz. Leur rôle héréditaire est purement militaire. L’ordre militaire est cimenté par des privilèges et un code de valeur (
bushido). Les paysans (83 % de la population) vivent dans des villages ayant une certaine autonomie. Ils se répartissent en propriétaires (
honhyakusho) avec leurs serviteurs héréditaires (
fudaï) et en tenanciers des féodaux (
shanin). Les villes rares (10 % de la population) abritent les artisans (
shokunin) et les marchands (
shanin)
[29].