La commune est traversée par deuxcours d'eau, laPeene Becque et l'Yser. Le nom de laPeene se retrouve en Saxe allemande, cf.Peenemünde (embouchure de la Peene).
Jusqu'avant laPremière Guerre mondiale, les environs de Wormhout et de l'Yser étaientembocagés et abritaient une faune et flore probablement bien plus riche qu'aujourd'hui.
François Joseph Grille d'Angers[1], dans sa description du département en 1925, décrit les abords de l'Yser à Wormhout, comme« vraiment enchanteurs et, quand on passe en ce pays dans l'arrière saison, on est surpris d'y voir encore la terre parée de ses fleurs les plus belles. Les plantes s'endurcissent avec le climat, et elles résistent plus long-temps dans le Nord à une température alternativement humide et froide, qu'elles ne le feraient dans le Midi. En approchant de Wormhout, notamment du côté deCassel, on respire un air embaumé qui sort des jardins, desvergers, des parterres et des bocages. De ce village àBergues, et dans tous ces cantons, on trouve des haies formées d'épines (Aubépine,Prunellier) entrelacées, vives, mais étroites, et qui ne prennent que très-peu de terrain. On n'a que rarement des murs pour entourer les héritages, les haies suffisent dans les plus riches domaines, et cette espèce declôture, plus riante que l'autre, ajoute encore à l'agrément du pays. Les maisons portent sur leur toit la date de leur construction ; les barrières, les arbres mêmes, ont souvent un chiffre qui indique l'année de leur plantation, tant on aime, dans ces contrées, à se rendre compte de tout et à tenir en règle ses moindres affaires ! »
L'Yser fait l'objet d'uncontrat de rivière. Elle est un des éléments de latrame verte régionale et doit, dans le cadre duSDAGE, avant2015 respecter des objectifs de qualité (« bon état écologique des eaux et du bassin versant »), selon laDirective cadre sur l'eau.
La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Yser, la Peene Becque, la Zermezeele Becque, la Becque d'Oudezeele Land Becque[2], la Kluythouck Becque[3], la Résidence le Steenhouck[4] et l'Hooghe Huis[5],[6],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Yser ». Ce document de planification concerne un territoire de 381 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de l'Yser en France. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'Union syndicale d'aménagement hydraulique du Nord (USAN)[12].
Au, Wormhout est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22].Elle appartient à l'unité urbaine de Wormhout[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[23],[24]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[24]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[25],[26].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (90,7 %), zones urbanisées (7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), prairies (0,8 %)[27]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de lieu serait l'association de l'anthroponyme germaniqueWorm- avec le mot flamandhout « bois » qui rappelle qu'autrefois la Flandre (française) était boisée.
Maurits Gysseling propose le germaniquewurmi- signifiant « ver » et « serpent » ethulta- signifiant « bois »[28], devenuholt puishout enflamand. Ce serait donc le « bois des serpents » ou le « bois des vers ». Une vieille légende citée parLouis De Baecker parle d'un sorcier qui aurait débarrassé la région des serpents.
Sous le sol deQuaëdypre,Bergues et de Wormhout, ont pu être retrouvés à l'état de fossiles des restes de pachyderme (éléphant ou mammouth) de même type que ceux retrouvés àArques et datant de lapréhistoire[29].
La première mention connue de Wormhout date de la fin duVIIe siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Sithiu, actuellementSaint-Omer. Elle indique la donation faite par un homme de bien nommé Heremarus. Celui ci obtient desaint Bertin quesaint Winoc et ses compagnons Quadanoc, Ingenoc et Madoc[31], alors présents à Bergues, viennent édifier un monastère et un hospice pour les pauvres, malades, pèlerins sur des terrains lui appartenant. Il s'agit d'un domaine nomméWoromhold sur lequel Winoc édifie un monastère vers 695 sur les bords de laPeene Becque[32]. L'église est placée sous le patronage de saint Martin (Martin de Tours)[33]. La sacristie s'est enflammé un jour de grande chaleur , alors que les moines faisaient la sieste[33].
Winoc crée des bâtiments sur le modèle de ceux de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer. Il y meurt le. Enterré dans l'église du monastère, son tombeau attire des dévotions, voire des miracles[34].
Le monastère dura environ deux cents ans, il suivait larègle de saint Benoît. À l'approche des Vikings, vers 846, le corps de saint Winoc fut transporté à l'abbaye de saint-Bertin. SaintFolquin,évêque de Thérouanne l'enterra avec les autres précieuses reliques de l'abbaye pour les cacher[34].
En 843, l'évêque de Thérouanne est venu visiter Wormhout. Au milieu duIXe siècle, un comte Gérard fait rebâtir l'église de Wormhout. Ce même comte fait construire l'église d'Éperlecques dépendant de Wormhout[33].
Le monastère, déjà ravagé par les Normands lors des précédentes invasions fut totalement détruit par lesVikings en 881[34] et rebâti àBergues-Saint-Winoc.
Les moines survivants allèrent à Bergues tandis que lecomte de FlandreBaudouin II fit réédifier une église sur l'emplacement de l'ancienne sépulture de Winoc aux alentours de 900[35].
Après 1022, les reliques de Winoc étaient transportées chaque année de Bergues à Wormhout la veille et le jour de la saint Jean-Baptiste[33].
Lecomté de Wormhout est créé en1067. L'un des moulins de Wormhout est mentionné dans une charte de 1183 accordée parPhilippe d'Alsace en faveur de l'abbaye Saint-Winoc de Bergues. En 1196, lepapeCélestinIII, à la demande de Philippe, abbé de Bergues confirme au monastère plusieurs privilèges dont la possession de l'autel de Wormhout[36]. Et en 1201, Robert et Guy, chanoines de Reims, (Wormhout était dans lediocèse de Thérouanne, lui-même soumis à l'autorité de l'archevêque de Reims), confirment à l'abbaye de Bergues la possession de la menue dîme (dîme en principe réservée au curé de la paroisse) de Wormhout, à laquelle le curé de la paroisse Walter avait renoncé[37]. Entre 1208 et 1218, un litige (lié à l'affaire de la menue dïme?) s'élève entre l'abbaye et le nouveau curé Chrétien à propos d'une terre située à Wormhout et revendiquée par les deux : on désigne des arbitres (des ecclésiastiques deFurnes et le curé deRamscapelle) pour trancher le conflit[38].
En 1663, leroi d'Espagne, souverain desPays-Bas,Philippe IV, accorde à la paroisse le droit de tenir deux foires franches (non soumises à certaines taxes et de ce fait très favorables aux échanges)[42].
En 1730, Jean Baptiste van Wormhoudt, procureur (rôle judiciaire) à Bourbourg, époux de Constance Germain, achète un fief dit Wailly, dans lachâtellenie de Bourbourg. En 1738, le châtelain de Bourbourg, Eugène Éléonore de Béthisy, le nomme bailli du fief Wythof, bien central de la châtellenie. En 1767, le fief de Wailly passe à son fils également dénommé Jean Baptiste, ancien échevin (membre de l'administration municipale) et greffier aux partages (rôle judiciaire) de Bourbourg. Le même, en 1777, est cité comme renouvelant son serment de foi et loyauté à l'occasion de l'avènement de son nouveau seigneur, le propriétaire foncier de la seigneurie principale de la châtellenie, propriétaire qui n'est autre que le roi de FranceLouis XVI[43].
Ce Jean Baptiste est également détenteur d'un autre bien dans la même châtellenie en 1766, date à laquelle il est échevin (membre de l'administration municipale) puis vicomte (poste avec fonctions juridiques) de Bourbourg. Ce second bien passera à son fils Thomas Jean Louis van Wormhoudt, conseiller pensionnaire (conseiller juridique) de Dunkerque[44].
Le 20 novembre 1855, on découvre à Wormhout un petit pot en terre contenant 350 pièces d'argent. Cette trouvaille est faite, à proximité de l'emplacement de l'ancienne abbaye, dans une pièce à labour, touchant au chemin deSteenvoorde. La plupart des pièces sont des gros (gros) de Flandre frappés sous lecomte de FlandreLouis de Male auXIVe siècle mais également des pièces qui paraissaient être des esterlins duroi d'AngleterreÉdouard III qui prit Calais en 1347 (Siège de Calais (1346-1347). À cette époque, les monnaies anglaises étaient en vogue en Flandre et les monnaies flamandes les imitaient souvent[45].
Au moment de la Révolution française, Pierre Corneille Blanckaert est curé de Wormhout depuis 1761 et doyen du district en 1781. Lors du rassemblement des représentants de la noblesse, du clergé , du tiers-état, à Bailleul, en vue de désigner des représentants auxÉtats généraux de 1789 pour le bailliage de Bailleul, il est un des deux représentants choisis par le clergé, l'autre étant le curé deBlaringhem. Il refuse le mandat, au motif de son âge avancé (né àZegerscappel en 1724, il a 65 ans) et de son mauvais état de santé. Il a été remplacé par l'évêque d'Ypres, qui fut refusé lors de la vérification des pouvoirs des délégués au motif qu'il n'était pas français. Finalement le curé deTerdeghem Van Den Bavière alla à Versailles. Le curé de Wormhout va refuser de prêter le serment exigé par laconstitution civile du clergé, et va s'exiler de l'autre côté de la frontière en décembre 1791, il devient ainsi unémigré. Il meurt en 1799 à Bruges[46]. Il a laissé un manuscrit en flamand sur les évènements de la période. Le document reflète l'état d'esprit de plusieurs membres du clergé de la Flandre maritime face à la Révolution[46].
En août septembre 1793, Wormhout connut le passage et l'affrontement de troupes françaises et alliées coalisées contre la France dans le cadre de labataille de Hondschoote qui permit de lever le siège deDunkerque fait par les Anglais[47]. Les combats des 6 et 7 septembre 1793 semblent avoir provoqué de gros dégâts dans la commune[48].
Après laRévolution française, sous lepremier Empire, se tient chaque année à Wormhout un franc marché (marché où les ventes sont dispensées de taxes) aux bestiaux en prairial (juin), messidor (juillet) et fructidor (septembre)[49].
En 1806, Wormhout compte onze moulins.
En1812, Laurent-Ch. De Breyne, natif de Wormhout, conduisit son régiment à Moscou.
Le dimanche 29 août 1858, la commune organise une journée de fête de bienfaisance, avec notamment un concert de musique, dans l'objectif de réunir des fonds pour fonder un hospice et une salle d'asile[50].
Pendant lapremière guerre mondiale, en avril 1915, Wormhout est désignée comme commune de repli et de repos pour des troupes retirées du front d'Ypres. Les soldats sont acheminés en autobus en provenance deWoesten. Les chevaux et le fourgon de l'état-major de la22e brigade d'infanterie arrivent du même endroit à pied[51],[52]. La halte y est de courte durée, les soldats embarquent rapidement à la gare deBergues dans un train qui les amène àPernes, d'où ils sont dirigés versLa Thieuloye (ce genre de changement de lieu de combat avait fréquemment lieu après quelques semaines ou mois) et autres localités proches[53].
Wormhout fait partie en 1917 d'un commandement d'étapes basé àQuaëdypre, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Wormhout a donc accueilli des troupes de passage[54]. La commune a également fait partie du commandement d'étapes installé àRexpoëde ou encore en 1917-1918 de celui ayant son siège à Bergues[54].
L'hôtel de ville.Tombe de Robert Deldicque (1923-2010), maire de Worhmout de 1977 à 1995, conseiller général de 1979 à 1985, membre de la résistanceVoix du Nord, officier des palmes académiques.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].
En 2022, la commune comptait 5 645 habitants[Note 6], en évolution de +0,84 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 28,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 763 hommes pour 2 902 femmes, soit un taux de 51,23 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[63]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,7
7,4
75-89 ans
9,8
17,3
60-74 ans
19,6
20,1
45-59 ans
18,8
18,3
30-44 ans
18,2
16,3
15-29 ans
14,0
20,1
0-14 ans
17,9
Pyramide des âges du département duNord en 2021 en pourcentage[64]
Moulin de Riele ou moulin Deschodt, construit en1756, racheté en 1921 par Abel Deschodt qui le restaura et le remit en activité. Après 40 ans de service, il fut légué à la commune qui le réhabilite avec l'aide de l'ARAM. Il a été inscrit par arrêté du 24 octobre 1977[67].
Chapelle Notre-Dame de Lourdes (? - famille BOUREZ), route de Cassel : construite en briques rouges et couverte d'ardoises, elle contient la statue de Notre-Dame de Lourdes, et une statue de Sainte Apolline que l'on vient invoquer pour obtenir quelques soulagements aux maux de dents.
Chapelle Notre-Dame de Lourdes (1981 - famille ROBYN), Steene straete : érigée par Mme Bertina ROBYN qui en avait fait le vœu à l'âge de sept ans et a pu le concrétiser à la suite d'un gain au jeu.
Chapelle Notre-Dame de Lourdes (1904 - famille COCKEMPOT), vieille rue (visible depuis la route de Cassel): elle est édifiée à la suite de la perte d'animaux de la ferme. Construite en briques jaunes et rouges, elle est de style flamand et est entretenude régulièrement avec soin par la famille.
Chapelle Notre-Dame de Lourdes (1842 - famille ?), route de Wylder : sa construction étant antérieure aux apparitions de Lourdes, dévotion antérieure non connue.
Chapelle Notre-Dame de Grâces (1914 - famille RUYSSEN), à l'entrée de l'étang des 3 sources : construite par Gustave RUYSSEN en briques rouges, couverte d'ardoises. Elle abrite une statue, qui était autrefois promenée en procession à Péronne en Mélantois.
Chapelle Notre-Dame du Sacré-Cœur (1955 - famille LOYWICK), route de Steenvoorde : a été bénie le 15 août 1955. Elle est entre autres, vouée aux causes désespérées.
Chapelle Sainte Apolline (1746 - famille MOUCHIE), Peeper straete : elle est dédiée à Sainte Apolline. Elle porte sur son fronton les trois dates de construction et de restaurations successives : 1746, 1862, 1930. On venait ici y préserver les animaux de la peste bovine.
Chapelle Sainte Apolline et Notre-Dame de Lourdes (1930 -famille DEBAVELAERE), Peeper Straete : elle est dédiée à Sainte-Apolline et à Notre Dame de Lourdes. Construite à l'initiative du Baron Bernard de VILMAREST, en remerciement d'avoir préservé la ferme de la destruction pendant la première Guerre Mondiale.
Chapelle Notre-Dame de Lourdes et Thérèse de l'Enfant Jésus (1859 - famille LABAERE), voie romaine : date de construction non connue. Elle est dédiée à Notre dame de Lourdes et à Sœur Thérèse de l'enfant Jésus.
Chapelle à la dévotion non connue (date ? - famille ?), la kruyste straete, route d'Herzeele : on ne connait pas exactement la date de sa construction, a été récemment déplacée après un incendie lors de la construction de la zone d'entreprises. On y vient pour guérir les maux de dents.
Chapelle à la dévotion non connue (date ? - famille ?), chemin vicinal de Zermezeele
Chapelle à la dévotion non connue (date ? - famille ?), chemin de la vieille rue, voie communale 117
Chapelle Notre-Dame de Lourdes (1925 - famille DESCHODT), dite des 4 vents : petite chapelle en bois sur un poteau contenant 4 petîles statuettes, construite par Abel DESCHODT, dernier propriétaire du moulin de Wormhout.
Wormhout fait partie des villages où leflamand de France était couramment parlé dans le passé. Afin de préserver cette culture, une expérimentation est lancée en 2007 par le Rectorat de Lille pour assurer un enseignement d'une heure de flamand par semaine, dans les écoles publiques duCE2 auCM2. Les communes de Wormhout,Volckerinckhove et lesregroupements pédagogiques intercommunaux deNoordpeene,Buysscheure,Ochtezeele ont accepté d'y participer. L'enseignement fondé sur le volontariat, deux tiers des familles y souscrivent, a été donné par le maire de Wormhout, Frédéric Devos, professeur des écoles, de 2007 à 2019. Celui-ci a pris sa retraite en 2019 et n'a pas été remplacé pour l'année scolaire 2019-2020. Le 2 septembre 2020, il n'y avait pas encore de nomination pour cet enseignement pendant l'année scolaire 2020-2021, malgré les protestations des maires concernés, lesquels constataient le choix de plusieurs familles de scolariser leurs enfants en Belgique[71]. Pour l'année scolaire 2021-2022, un appel à candidature a été lancé par le Rectorat en janvier 2021[72].
R. Kerckhove,Wormhout : son histoire, son patrimoine, sa culture, ses hommes, 2010.
J.-F. Beck,L'Église Saint Martin de Wormhout, Histoire et richesses, ISA Saint Luc, Tournai, juin 2000.
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↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 620 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1972 au 01/06/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
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