Pour les articles homonymes, voirAbendroth.
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| Activités | Juriste,scientifique,résistant,socialiste,politologue,professeur d'université, historien du mouvement ouvrier,juge, anti-Nazi fighter |
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| Partis politiques | |
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| Mouvement | Marburger Schule(d) |
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Wolfgang Abendroth, né le àElberfeld, mort le àFrancfort, est un militant de la gauche allemande, politologue et historien.
Issu d'un milieu socialiste, il s'implique très jeune dans la politique allemande au temps de laRépublique de Weimar. Membre de la Jeunesse communiste, il participe aux campagnes du Secours rouge en faveur deMax Hölz et deSacco et Vanzetti. Devant la montée du fascisme hitlérien il récuse la division des deux partis ouvriers allemands (Parti social démocrate et parti communiste). En 1933 il termine ses études enSuisse[2] et est promu docteur en droit. Rentré en Allemagne où il travaille dans une banqueberlinoise, en relation avec un mouvement d'opposition à Hitler, il est interné à partir d', durant quatre ans, puis est incorporé dans unbataillon disciplinaire de l'armée allemande. Il est affecté enGrèce, où il est fait prisonnier par l'armée britannique. Libéré en 1946, il rejoint la zone d'occupation soviétique, où il entame une carrière de juriste dans l'Administration[3]où il s'occupe de l'épuration de la magistrature. Il enseigne ensuite le droit public à l'Université deLeipzig puis à celle deIéna. Mais n'admettant pas lestalinisme ambiant, suspecté de « trotskysme », il gagne la zone occidentale en1948.
Il devient recteur de l'université ouvrière deWilhemshaven, puis il est professeur de sciences politiques à l'Université deMarbourg. Membre duParti social-démocrate (SPD) depuis 1946, proche deGeorg Lukacs, deJürgen Habermas et de l'École de Francfort, il devient un des intellectuels en vue dans la société allemande. Mais il n'accepte pas le virage à droite du SPD à la fin des années 1950 (programme de Bad-Godesberg, 1959). Il est un des participants aux marches pacifiques en anti-militaristes (les marches de Pâques) qui se déroulent chaque printemps en Allemagne fédérale et soutient les étudiants duSDS. Exclu du SPD en 1961, il est entre 1966 et 1970, un des représentants éminents de l'opposition extra-parlementaire (Apo[4]) aux côtés du président du SDS, de syndicats de la métallurgie, de la chimie, du cuir et du bois et des professeursHelmut Ridder (Université deBonn) etEugen Kogon (Université deDarmstadt) au sein d'un Comité sur l'état d'urgence de la démocratie[5]. Il participe aussi auTribunal Russell.
Il consacre de nombreux travaux à l'histoire du mouvement ouvrier et à la social-démocratie allemande[6], mais aucun de ces ouvrages ne semblent traduits en français, à l'exception d'une brève synthèse sur le mouvement ouvrier en Europe, parue auxÉditions Maspero peu avant les événements de[7].
(traduit en français)
Notice documentée en partie par l'article correspondant du Wikipedia allemand