Outre laBruche, qui sépare le ban communal avec celui deRuss, la commune est arrosée par différents ruisseaux qui descendent du massif duDonon dont le Schoenbruch et le Tiffenbach, qui se jettent dans le Netzenbach. Ce ruisseau, par ailleurs qualifié comme l'un des trois moins pollués d'Alsace, sépare initialement le Nord du territoire communal avec celui deLutzelhouse. Cependant, les habitations construites de l'autre côté de la rive faisaient se prolonger l'agglomération de Wisches. Ce lieu-dit (portant le nom du ruisseau) est donc rattaché à la commune en 1976.
Tommelsbach est un ruisseau séparant le sud du territoire communal de Wisches de celui deSchirmeck.
Principaux sommets : le Petit Donon (961 m), la Côte de l'Engin (911 m), le Kohlberg (907 m) ces trois sommets ont été ravagés par la tempête de Lothar du, le Haut du Pré Saint-Jacques (551 m), ce sommet, situé entre la basse arrosée par Tommelsbach et la basse où est inclus le lieu-dit la Gosse, comprend la grande carrière de grès, visible depuis de nombreux points de vue de la vallée de la Bruche, dont Struthof et Hohbuhl.
La forêt de Wisches comprend une bonne infrastructure, du fait qu'elle dessert le sommet du Donon, ainsi que les autres sommets autour, notamment le Kohlberg et lePetit Donon, avec leurs points de vue splendides. Il y a aussi des sentiers où l'on peut y rencontrer des sculptures. La forêt comprend un abri, la cabane des sangliers, une pépinière située non loin de cet abri, et un cimetière militaire se situe à 2,5km de l'église direction le Donon.
La commune est dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Bruche, le ruisseau Netzenbach, le ruisseau la Petite Wisches, le ruisseau le Steinbach, le ruisseau le Tomelsbach, le ruisseau Schoenbruch et le ruisseau Tiefenbach[1],[Carte 1].
Au, Wisches est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine de la Broque[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle estville-centre[Note 5],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[13]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,4 %), zones urbanisées (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %), mines, décharges et chantiers (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %), prairies (0,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Wisches aurait été, dans l'Antiquité et auMoyen Âge, un carrefour permettant l'accès auDonon depuisStrasbourg.La première mention du ruisseau de Netzenbach remonte auhaut Moyen Âge.La première mention de la localité en elle-même date de 1213. L'étymologie de Wisches renvoie à Vicus, ce qui sous-entend que le lieu comprenait un établissement romain. Cela est assez compréhensible, vu que deux voies romaines, celle de la vallée et celle menant auDonon, se rencontraient à cet endroit. Si un attelage d'appoint était sans doute nécessaire avant de gravir le Donon, l'existence de cet établissement pourrait ainsi s'expliquer.
La chapelle Saint-Antoine, située au cimetière du village, a été l'épicentre du village, jusqu'à ce qu'elle soit trop petite pour une population grandissante. Ainsi fut construit, au pied de la colline, un autre édifice au milieu duXVIIIe siècle. Il s'agit de l'église dédiée à l'Archange Michel, deuxième patron de la communauté. Le troisième patron, Saint-Hubert, est figuré sur les armoiries.
La commune et le hameau de Netzenbach furent t incendiés par les suédois durant laguerre de Trente Ans.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2022, la commune comptait 2 061 habitants[Note 7], en évolution de −2,37 % par rapport à 2016 (Bas-Rhin : +3,17 %,France horsMayotte : +2,11 %).
L'église dispose d'un magnifiqueorgue[26], incontestablement l'un des chefs-d'œuvre de la maisonStiehr Frères, il a été reçu en 1859. Il n'avait alors que deuxclaviers, le troisième a été construit parThéodore Jaquot.
Ancienne église Saint-Antoine, aujourd'hui chapelle de cimetière.
Chapelle funéraire de la famille Ganier-Hugues.
Église de l'Immaculée-Conception de Hersbach et son orgue Stiehr-Mockers de 1876.
De sinople au rencontre de cerf d'argent, surmonté d'une croisette latine rayonnante d'or, au chef de gueules à la bande d'argent côtoyée de deux cotices fleuronnées du même.
Détails
Les deux tiers inférieurs du blason font référence àsaint Hubert, patron des chasseurs. Le tiers supérieur reprend les couleurs deBasse-Alsace. Ces armoiries officielles ont été conçues par Hubert Mehl, secrétaire général de mairie, et ont été matérialisées par un artisan verrier deCirey-sur-Vezouze.
« Wisches », inLa Haute Vallée de la Bruche, Patrimoine d’Alsace, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Éditions Lieux Dits, Lyon, 2005,p. 28-31(ISBN978-2-914528-13-9).
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 724 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1963 au 01/04/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de la Broque comprend cinq villes-centres (La Broque,Lutzelhouse,Rothau,Schirmeck, Wisches) et trois communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Station hydrométrique A2730110 », surl'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires,(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)