Willy Chapiro quitte laPologne vers1930 et émigre enPalestine[1]. Ayant pris contact avec le parti communiste, il développa une organisation ouvrière dont le but était de chasser la puissance britannique qui contrôlait alors la région depuis le démantèlement de l'empire ottoman en1918. Ses activités provoquent son arrestation puis son expulsion. Il émigre ensuite enAutriche de1933 à1939.
En1938, lors de l'Anschluss, Willy Chapiro s’enfuit àParis où il travaille chez un fourreur. Il organise la lutte syndicale dans les ateliers de fourrure, allant jusqu'à des actions de sabotage des machines[1].
En, il est muté au2e détachement des FTP-MOI, puis dans le4e chargé du sabotage des voies ferrées[2]. Il prend part le à une tentative de sabotage de lavoie ferrée sur la ligne deChâlons-sur-Marne. il fait partie de l'équipe de six combattants qui sabote dans la nuit du 25 au la voie ferrée sur la ligne Paris-Troyes dans l'arrondissement deMormant en Seine-et-Marne.
Il est arrêté le lors d'une attaque contre un convoi militaire allemand. Battu, torturé, il ne livre aucune information sur son réseau. Condamné à mort par l'occupant, il est fusillé aufort du Mont-Valérien le avec les 21 membres de l'Affiche rouge[3],[4],[5].
La mentionMort pour la France lui est attribuée par le ministère des Anciens Combattants en date du[6].
Le, il est cité« Mort pour la France », ainsi que ses 23 autres camarades, avec l'entrée de Missak et de Mélinée Manouchian lors de la cérémonie de panthéonisation en présence d'Emmanuel Macron, président de la République française. Une plaque portant son nom et ceux des 23 résistants du groupe Manouchian est apposée auPanthéon[7]. Son portrait figure avec les autres camarades du groupe des FTP-MOI de l'Ile-de-France.
La liste suivante des 23 membres du groupe Manouchian exécutés par les Allemands signale par la mention (AR) les dix membres que les Allemands ont fait figurer sur l'Affiche rouge :