Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

William Matthew Flinders Petrie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirPetrie.

Flinders Petrie
Portrait, parGeorge Frederic Watts.
Fonction
Professeur
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Mount Zion Cemetery(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
petit-fils du navigateurMatthew Flinders
Père
William Petrie(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Anne Flinders(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfants
John Flinders Petrie(en)
Ann Flinders Petrie(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Œuvres principales

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

William Matthew Flinders Petrie () est unégyptologue anglais. Professeur d'égyptologie à l'University College deLondres, il dirige des chantiers de fouilles enÉgypte et enPalestine.

Flinders Petrie est prénommé du nom de son grand-père, le capitaineMatthew Flinders, explorateur qui le premier trace la carte géographique de l'Australie.

Biographie

[modifier |modifier le code]

En 1883,Amelia Edwards lui confie une mission pour laSociété d'exploration de l'Égypte (Egypt Exploration Society, EES) qu'elle venait de créer. En 1884, Petrie est déjà à pied d'œuvre sur les chantiers de fouille. Ne s'entendant pas avec les membres du comité de la société, qu'il estime être des bureaucrates incompétents, il démissionne en 1886. Il travaille seul pendant les trente-sept ans qui suivent dans presque tous les endroits les plus importants du pays.

Considéré comme le père de l'égyptologie moderne, il est le premier à utiliser des méthodes defouilles scientifiques en Égypte, comme lastratigraphie, qui consiste à relever les objets couche par couche (ce qui permet d'effectuer des datations plus précises), méthode qui est toujours en vigueur.

Petrie fouille une douzaine de sites archéologiques majeurs au cours de sa carrière. Il fouille le cimetière d'Hauwarâ el-Maqta dans leFayoum, renommé pour les magnifiques portraits de défunts momifiés, ainsi qu‘Amarna, lacapitale d'Akhenaton, et lapyramide de Meïdoum.

De 1880 à 1883, il fouille très méticuleusement la grande pyramide de Gizeh. Il étudie chaque couche du sol, ce qui le rend célèbre en tant que novateur dans les méthodes de fouilles scientifiques.

En 1884, Petrie découvre des fragments d'une statue colossale deRamsès II lors de fouilles du temple deTanis. En 1896, il découvre lastèle de Mérenptah (Mineptah), appelée aussi stèle de la Victoire, ou encore stèle d'Israël, dans le temple funéraire du pharaonMérenptah, dans la région thébaine.

Pendant l'hiver 1895-1896, alors qu'il fouille leRamesséum, Petrie rencontre le jeune égyptologue strasbourgeoisWilhelm Spiegelberg, avec qui il sympathise. Dorénavant, Spiegelberg édite de nombreux textes découverts par Petrie, tandis que celui-ci offre à l'université de Strasbourg plusieurs lots très importants d'objets exhumés lors de ses fouilles. En remerciement, la Kaiser-Wilhelms-Universität Straßburg lui décerne le titre dedocteur honoris causa[1].

En 1913, Petrie vend à l’University College de Londres sa riche collection d’antiquités égyptiennes, donnant ainsi naissance aumusée Petrie d'archéologie égyptienne (Petrie Museum of Egyptian Archaeology).

William Matthew Flinders Petrie devient membre de la Royal Society le. Il est fait chevalier (Sir) en 1923 pour services rendus à l’archéologie et à l’égyptologie britanniques[2].

À partir de 1927, il fouille enPalestine (par exemple le site deTell el-Ajjul, de 1930 à 1934) où il reste jusqu'à sa mort à Jérusalem le à l'âge de quatre-vingt-neuf ans.

Au cours de sa carrière, Petrie a écrit plus de cent volumes de rapports sur ses fouilles, et presque neuf cents articles et revues. Les conceptions historiques de Petrie étaient fortement marquées par des hypothèses eugénistes et des convictions racistes. Il fut un correspondant deFrancis Galton et il croyait fortement en un déterminisme biologique et en une hiérarchie raciale[3],[4].

Il est le maître de nombreux égyptologues, et a eu sous ses ordres un certainHoward Carter, avec lequel il ne s'entendit pas. Petrie est le premier à découvrir lescultures préhistoriques égyptiennes.

Fouilles archéologiques en Égypte

[modifier |modifier le code]

Publications

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. FrédéricColin, « Comment la création d’une 'bibliothèque de papyrus' à Strasbourg compensa la perte des manuscrits précieux brûlés dans le siège de 1870 »,La revue de la BNU,no 2,‎,p. 28-29 ; 33 ; 40-42
  2. Margaret S. Drower, « Petrie, Sir (William Matthew) Flinders (1853-1942) », dansOxford Dictionary of National Biography (en ligne, version 2012.
  3. Challis 2013
  4. Ramsey, J.D., 2004. Petrie and the Intriguing Idiosyncrasies of Racism.Bulletin of the History of Archaeology, 14(2), pp.15–20. DOI:http://doi.org/10.5334/bha.14203 qui insiste sur l'originalité des conceptions de Petrie

Annexes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=William_Matthew_Flinders_Petrie&oldid=226854633 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp