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William James Linton

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William James Linton
Portrait photographique (avant 1894).
Biographie
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Décès
Sépulture
State Street Cemetery(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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signature de William James Linton
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William James Linton, né le dans le quartier deMile End àLondres enAngleterre et mort le, est ungraveur,illustrateur etécrivainbritannique,botaniste amateur,activiste et réformateur politique. Il vit la deuxième partie de sa vie auxÉtats-Unis.

Il est le frère aîné du graveur sur boisHenry Duff Linton.

Biographie

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Né àMile End (Londres), dans une famille appartenant à laclasse moyenne, il entre à l'âge de quinze ans comme apprenti dans l'atelier dugraveur sur boisGeorge Wilmot Bonner (en). Il collabore en 1833 à laPictorial Illustrations of the Bible, interprétant des compositions deJohn Martin etRichard Westall, avec son ami le graveurWilliam Henry Powis (en) (1808–1836). Après la mort prématurée de ce dernier, il entre au service du graveur John Thompson (1785-1866). En 1842, il s'associe à l'entreprise de gravures de John Orrin Smith (1799-1843), important fournisseur deThe Illustrated London News ; l'année suivante, après la mort de Smith, il se retrouve à la tête de l'entreprise de ce dernier[2].

Au début des années 1840, Linton devient unactiviste, sensible aux idées républicaines qui gagnent du terrain sur le continent européen, et qu'il souhaite défendre.Chartiste, il noue des contacts avec des révolutionnaires nationalistes irlandais et italiens et des républicains français. Il se lie d'amitié avecGiuseppe Mazzini ; le, il crée, avec lui, laPeople's International League, la première association populaire anglaise à s'occuper d'affaires étrangères après l'annexion d'une partie de laPologne par l'Autriche[3]. Son premier voyage à Paris remonte à : il noue un partenariat avec Auguste Logerot, éditeur deParis illustré et ses fortifications afin de récupérer desmatrices, destinées à l'hebdomadaireIlluminated Magazine, fondé en 1843, qui fait faillite dans la foulée. En, il est de nouveau à Paris, accompagnant Mazzini et des délégués italiens, afin de rencontrer legouvernement provisoire français pour obtenir de l'aide. En juin, face à la répression dans Paris, il retourne à Londres, où il est désormais vu comme un « agitateur rouge » ; il lance le un hebdomadaire, The Cause of the People (inspiré deLa Cause du peuple deGeorge Sand), imprimé sur l'Île de Man.The Illustrated London News cesse de lui commander des gravures[4].

En 1849, après la liquidation de son entreprise de gravure, il s'installe dans leLake District à Brantwood, dans un domaine qu'il revendra plus tard àJohn Ruskin. Il vit là avec ses sept enfants, éduqués de manière libérale, suivant les préceptesrousseauistes. Il y accueille un certain nombre de réfugiés politiques européens, victimes de la réaction, après lePrintemps des peuples[5]. En 1850, avecGeorge Henry Lewes et l'éditeurThornton Leigh Hunt (en), il lance un organe républicainThe Leader, qu'il juge trop mou. En réponse, en 1851, il lance un périodique plus radical,The English Republic, imprimé à Brantwood, après avoir alimenté en écrits et gravure l'éphémèreThe Red Republican, fondé par le socialiste anglaisGeorge Julian Harney. Il est en pratique l'unique rédacteur, les ventes sont décevantes etThe English Republic s'arrête en 1855[6]. En 1854, il y fonde sa premièreprivate press, assisté entre autres parWilliam Luson Thomas[5]. En, il lancePen and Pencil, an illustrated family newspaper, un hebdomadaire illustré qu'il finance grâce à l'aide d'Edmond Morin, un peintre et graveur sur bois français, avec lequelHenry Duff Linton, le frère de William, avait travaillé durant son exil à Londres après le coup d'État deLouis-Napoléon Bonaparte[4].

Son épouse, Emily Wade, meurt en ; il quitte alors Brantwood, revient sur Londres, contracte avec Eliza lynn un second mariage, et peine à trouver des ressources financières[5].

En 1866, après avoir vendu Brantwood, auparavant loué au poèteGerald Massey, il choisit d'émigrer aux États-Unis. Il s'installe à Appledore,Hamden (Connecticut). Il y fonde unepresse privée, qu'il dirige avec ses enfants. C'est à Hamden qu'il écrit et publie une dizaine d'essais, ainsi que ses souvenirs, et où il meurt le[5].

Œuvre

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Botanique

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William James Linton étudia lesptéridophytes en Angleterre[7].

Écrits

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  • Practical Hints on Wood-Engraving (1879).
  • James Watson, a Memoir of Chartist Times (1879).
  • A History of Wood-Engraving in America (1882).
  • Wood-Engraving, a Manual of Instruction (1884).
  • The Masters of Wood-Engraving, for which he made two journeys to England (Chiswick Press, 1889).
  • The Life ofWhittier (1893).
  • Memories, an autobiography (1895).

Gravure sur bois

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Sir Galahad, bois d'aprèsDante Gabriel Rossetti pour l'édition desTennyson's Poems (New York, 1903) —Metropolitan Museum of Art.

D'aprèsGeorge Somes Layard (en) (1911), William James Linton développa son propre style degravure sur bois, s'inscrivant dans la tradition d'unThomas Bewick. Profondément attaché à la xylographie, il était proche en cela des idées deJohn Ruskin, qu'il connaissait, et influençaWilliam Morris. Il eut entre autres comme élèves l'illustrateurWalter Crane[8].

Livres illustrés

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  • Charles Dickens,A Christmas Carol. A Ghost Story of Christmas, d'après des compositions deJohn Leech, Londres, Chapman & Hall, 1844.
  • Thirty pictures by deceased British artists, Londres, Art-Union, 1860.
  • TheCornhill Gallery, Londres, Smith & Elder, 1864.
  • Elizabeth Lynn-Linton,The Lake Country, Londres, Smith & Elder, 1864.
  • Louis Figuier,Les Merveilles de la science ou description populaire des inventions modernes, Librairie Furne, Jouvet etCie, 1868.
  • William Cullen Bryant,The Song of the Sower, compositions deWinslow Homer etHarry Fenn (en), New York, Appleton, 1871.
  • Alexander et Anne Gilchrist,Life ofWilliam Blake, sélection de poèmes parDante Gabriel Rossetti, Londres, Macmillan, 1880, tome I.
  • Golden Apples of Hesperus: Poems not in the Collections, Hamden, Appledore Private Press, 1882, tiré à 225 exemplaires.
  • Walter Crane,The Baby's Own Aesop: Being the Fables Condensed in Rhyme with Portable Morals, gravures avecEdmund Evans, Londres et New York, George Routledge & Sons, 1887.
  • Hattie Brown [pseudonyme],Catoninetales: A Domestic Epic. A young lady of colour lately deceased at the age of 14, Londres, Lawrence & Bullen, 1891.

Notes et références

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  1. « http://hdl.handle.net/10079/fa/beinecke.lintonmather »
  2. (en) George Somes Layard, « Linton, William James », In: Hugh Chisholm (éditeur),Encyclopædia Britannica, tome 16, Cambridge University Press, 1911,p. 736 —sur Wikisource.
  3. « The People's International League in "Hudson Statue" », survictorianweb.org(consulté le).
  4. a etb(en) Francis Barrymore Smith,Radical Artisan, William James Linton, 1812-97, Manchester, Manchester University Press, 1973,pp. 65-77, 149-151..
  5. abc etd(en)[PDF]« Linton − a life in the collections », Düsseldorf, William James Linton Archive, 2012 — en ligne.
  6. (it)The English Republic, 1, sur le site de la Fondation Giangiacomo Feltrinelli (Milan).
  7. International Plant Names Index, Linton.
  8. (en) Walter Crane,An Artist's Reminiscences, New York, The Macmillan Company, 1907,pp. 43-65en ligne.

Liens externes

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