Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

William Hopkins

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirHopkins.

William Hopkins
William Hopkins
Fonctions
Président
British Association for the Advancement of Science
Président de la Société géologique de Londres
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Drapeau de l'Angleterre Anglais
Domicile
Formation
Peterhouse(-)
Université de Cambridge(jusqu'en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Enfant
Ellice Hopkins(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Sport
Directeur de thèse
Partenaire
Distinction

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

William Hopkins () est unmathématicien etgéologuebritannique. Il est connu de nos jours principalement comme professeur privé, un nombre important de ses élèves àCambridge sortent dans les premiers de leurs promotions et feront partie de l’élite scientifique britannique, ce qui lui vaut le surnom defabricant de senior-wranglers[1]. Il fait aussi d’importantes contributions dans le domaine de lagéologie en apportant son expérience de mathématicien pour élaborer des modèles physiques du globe terrestre, il est ainsi le fondateur de l’école degéophysique britannique. Toutefois bien que ses conclusions soient correctes, ses raisonnements seront jugés comme douteux.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Hopkins naît àKingston on Soar, dans leNottinghamshire[2], son père est propriétaire terrien. Dans sa jeunesse il apprend l’agriculture àNorfolk puis gère sans succès une ferme dans leSuffolk. À la mort de sa première femme vers 1821, il vend sa ferme ce qui lui permet de régler les dettes qu’il a accumulé et prend alors un nouveau départ. En 1822 il entre auSt Peter's College àCambridge. Il reçoit sonBaccalauréat ès lettres en 1827 puis sonMaster of Arts en 1830[3]. Il se remarie peu avant d’être diplômé. En 1833, il publieElements of Trigonometry.

Hopkins devient membre de laRoyal Society le. Ses travaux en géologie lui valent lamédaille Wollaston de laGeological Society of London en 1850, il est aussi président de cettesociété savante en 1851 puis en 1853 et président de laBritish Association for the Advancement of Science en 1853[2].

Il aime la musique et la poésie, ainsi que la peinture paysagiste. Hopkins finit sa vie dans unasile àStoke Newington,Londres, où il meurtmaniaque et d’épuisement[3].

Professeur particulier

[modifier |modifier le code]

Il commence à donner des cours particuliers vers 1827 jusqu’en 1860, sur une période de 33 ans, 20 de ses élèves seront premiers de leur promotion, en 1854 sept des neuf premiers sont des élèves d’Hopkins[4]. Ces cours lui assurent un revenu annuel de 700 à 800£. Parmi ses élèves on trouve une partie de l’élite scientifique britannique de cette génération,Arthur Cayley,Stokes,Lord Kelvin,Maxwell… Il entraîne égalementEdward Routh, qui lui aussi atteint des scores exceptionnels comme professeur privé à Cambridge, dépassant ceux d’Hopkins[5].

Géologie

[modifier |modifier le code]

En 1833, Hopkins participe aux expéditions d’Adam Sedgwick àBarmouth et commence à s’intéresser à la géologie. Dans des articles publiés par laCambridge Philosophical Society et laGeological Society of London, il utilise ses connaissances enmathématiques pour donner des fondations plus rigoureuses à la géologie. Il est l’initiateur enGrande-Bretagne de lagéophysique en définissant des modèles traitant des effets d’un force ascendante s’exerçant sur la croûte terrestre et applique ses travaux à l’élévation dudistrict des lacs, de la zone deWeald et le Bas Boulonnais.

Hopkins est partisan d’un modèle de laTerre en grande partie solide comportant des cavités contenant de la vapeur ou des fluides chauds créant localement des pressions élevées. Un tel modèle va à l’encontre des idées deCharles Lyell dont la préférence va vers un modèle où l’intérieur de la Terre est en quasi-totalité liquide, enclos dans unecroûte terrestre dont l’épaisseur ne dépasse pas les 160 km. Hopkins présente une série d’articles devant laRoyal Society entre 1838 et 1842 analysant larotation de la Terre, incluant saprécession et sanutation et utilisant ses résultats pour supporter sa théorie en montrant que ses résultats ne sont pas cohérents avec un intérieur liquide. Il interprète aussi lestremblements de terre et lesvolcans à partir de son modèle en 1847 dans un rapport pour laBritish Association[3].

Il cherche à quantifier les effets de la pression sur latempérature de fusion et laconductivité thermique de divers matériaux. Grâce à des fonds fournit par laRoyal Society et avec l’aide deLord Kelvin,James Prescott Joule etWilliam Fairbairn il obtient des résultats qu’il ne trouve pas réellement satisfaisant mais qu’il interprète comme appuyant sa théorie[6]. Il tente aussi de démontrer que le refroidissement de la Terre au cours du temps n’a pas d’impact sur le climat[3] et lit un article sur ce sujet devant laGeological Society of London en 1851 :On the Causes which may have produced changes in the Earth's superficial TemperatureSur les causes qui peuvent avoir produit un changement de la température superficiel de la surface de la Terre[2]. Lord Kelvin montrera, avec tact, que si ses conclusions sont correctes, ses raisonnements mathématiques et physiques sont douteux[3].

Lors du discours d’investiture de sa seconde présidence de la Geological Society en 1853, il prononce un discours qui présente et critique la théorie deJean-Baptiste Élie de Beaumont sur l’élévation des chaînes de montagnes et en démontre les imperfections[2].

Glaciologie

[modifier |modifier le code]

Hopkins écrit aussi sur lesglaciers, dans un premier temps il considère que les glaciers ne peuvent pas se déplacer sur des pentes faibles puis revient sur sa position et finit par admettre les déplacements deblocs erratiques par les glaciers[2],[7]. Dans le domaine de la glaciologie,James David Forbes le voit comme un intrus et lui reproche son manque d’expérience dans ce domaine[3].

Publications

[modifier |modifier le code]
  • Elements of Trigonometry, London, 1833.
  • Abstract of a Memoir on Physical Geology, Cambridge, 1836.
  • Investigation of Effects of the Sun's and Moon's Attraction according as the earth is solid, or a fluid surrounded by a rigid shell,1847.
  • Theoretical Investigations on the Motion of Glaciers, Cambridge, 1842.
  • On the Causes which may have produced changes in the Earth's superficial Temperature,1851.

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Dans le système universitaire de Cambridge duXIXe siècle leswranglers sont les étudiants finissant dans les premiers de leur promotion, le senior wrangler est celui qui a obtenu les notes maximums aux examens de fin d’études
  2. abcd eteAnonyme,William Hopkins,Encyclopædia Britannica, 1911
  3. abcde etf(en) C. Smith, « Hopkins, William (1793–1866) » dansOxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, mai 2007
  4. (en) A. D. D. Craik,Mr Hopkins' Men: Cambridge Reform and British Mathematics in the 19th Century, Springer, août 2007(ISBN 978-1846287909)
  5. (en) A.T. Fuller, « Routh, Edward John (1831–1907) » dansOxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004
  6. (en)On the Evidence that the Earth's Interior is Solid, M. E. Wadsworth
  7. V. Deparis,Les Alpes sous la glace, sur le site planet-terre

Références

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=William_Hopkins&oldid=195669360 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp