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| Naissance | Halifax (Canada) | |
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| Décès | (à 28 ans) | |
| Origine | ||
| Allégeance | ||
| Autres fonctions | explorateur | |
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William Grant Stairs ( –) est unexplorateurcanado-britannique[1], soldat, et un aventurier qui eut un rôle majeur dans deux des expéditions les plus controversées dans l'histoire de la colonisation de l'Afrique.
Né àHalifax enNouvelle-Écosse, sixième enfant et troisième garçon de John Stairs et Mary Morrow, il est inscrit comme étudiant à la Fort Massey Academy de Halifax, puis à l'école Merchiston Castle àÉdimbourg enÉcosse, et auRoyal Military College of Canada àKingston enOntario (étudiant n°52).
Après avoir reçu un diplôme d'ingénieur, Stairs passe trois années à travailler pour leNew Zealand Trigonometrical Survey enNouvelle-Zélande septentrionale. En 1885, il accepte l'offre d'un poste d'officier de commission auprès desRoyal Engineers britanniques en poste àChatham enAngleterre. En 1891, il fut transféré auRégiment gallois.

En 1891, sur recommandation deHenry Morton Stanley, Stairs se mit au service du RoiLéopold II de Belgique pour prendre la tête d'un mission pour s'emparer duKatanga, également connu sous le nom deGaranganze, ce avec ou sans l'accord du puissant roi du pays,Msiri. Léopold marqua son accord quant à cette expédition, faisant confiance à Stairs qu'il savait de la même trempe que Stanley, avec une capacité à obéir au mieux aux ordres donnés[2].
L'expédition Stairs fut une mission montée avec 400 mercenaires sous pavillon de l'État indépendant du Congo, armée de 200 des fusils les plus modernes de l'époque[3]. Les hommes de Msiri avaient des mousquets à chargement par la gueule. L'expédition fut bien organisée et Stairs gagna rapidement le respect et la loyauté de ses officiers et des chefs (des superviseurszanzibarites). L'expédition fut cependant plus légère que la précédente, Stairs n'étant accompagné que de deux autres officiers. Ils étaient en compétition face aux expéditions de laBritish South Africa Company deCecil Rhodes, arrivant du sud, et dont deux expéditions précédentes n'avaient pu prendre possession du pays de Msiri. Stairs etJoseph Moloney, le médecin britannique de l'équipe, étaient inquiets d'une éventuelle altercation avec une expédition britannique, mais réaffirmèrent leur attachement à leur employeur, Léopold II[4].

L'expédition Stairs est notamment connue pour l'assassinat deMsiri. Après trois jours de négociations sans progrès, Stairs lança à Msiri un ultimatum pour la signature du traité le lendemain, le. Msiri ne se présentant pas, il envoya son adjoint le capitaineOmer Bodson pour arrêter Msiri, resté chez lui. Bodson l'abattit, et une lutte se produisit, au cours de laquelle Bodson fut tué[3]. L'expédition récupéra ses morts et blessés vers le camp de Stairs, ainsi que le corps de Msiri. Ils coupèrent la tête de Msiri et la mirent en évidence pour donner une leçon barbare à l'attention de son peuple[3]. Certains des guerriers du Garanganze furent massacrés par lesaskaris de l'expédition, alors que la plupart prirent la fuite[5].
Stairs reprit le corps de Msiri à ses frères et son fils adoptif, Makanda Bantu, que Stairs installa pour remplacer Msiri, et qui signa le traité d'allégeance à Léopold II en tant que souverain. Les deux frères refusèrent de se soumettre jusqu'à ce que Stairs envoya Moloney en les menaçant du même sort que Msiri[6].
La tradition orale du peuple du Garanganze affirme que l'expédition garda la tête de Msiri[7],[8]. Il souffrit de lamalaria au long du mois de. Après avoir été relevé par une autre expédition, l'expédition Stairs se mit en route pour le voyage de retour vers Zanzibar. Stairs continuait d'être malade, mais retrouva sa santé en mai. Sur levapeur descendant le bas-Zambèze, il eut une nouvelle attaque demalaria dont il mourut le. Il est enterré au cimetière européen deChinde auMozambique, à l'embouchure duZambèze[9].
Seuls 189 des 400 hommes de l'expédition revinrent à Zanzibar, un an après l'avoir quitté, les autres ayant succombé ou dans une moindre mesure déserté[3]. Le Katanga fut intégré à l'État indépendant du Congo, qui fut lui-même légué à laBelgique conformément au testament du roi mort en 1909. Mais c'est du vivant de celui-ci, dès 1908, que le parlement belge vota l'annexion à la suite de la campagne contre les exactions perpétrées par le régime de Léopold II. Au début duXXe siècle alors que l'industrie se développait au Katanga, certains Britanniques de laRhodésie du Nord, qui avaient perdu la course au Katanga, considéraient Stairs comme un mercenaire et un traître à l'Empire britannique[10].
Le capitaine Stairs est commémoré auRoyal Military College of Canada, à St. George's Cathedral deKingston enOntario et lacathédrale de Rochester près de Chatham en Angleterre. Un collections d'artefacts de ses expéditions africaines se trouvent àFort Frederick et aumusée McCord àMontréal au Québec. Ses journaux sont conservés auxArchives publiques de Nouvelle-Écosse au Canada.
The North American Review/Volume 147/Issue 385/Is Stanley Dead|Scholars in 1888 discuss whether Stanley's disappearance during the Emin Pasha Relief Expedition means that he had died.
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