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William Blake

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Pour les articles homonymes, voirBlake.

William Blake
Thomas Phillips ,Portrait de William Blake, 1807,
Londres,National Portrait Gallery.
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
École de dessin Henry Pars(d)(à partir de)
Royal Academy(à partir d')Voir et modifier les données sur Wikidata
Maître
James Basire (gravure)
Lieux de travail
Mouvement
Mécènes
John Flaxman(à partir de),William Hayley(à partir de), John Linnell(en)(à partir de),George Cumberland,John Hawkins,Joseph Johnson, Richard Edwards(d), Joseph Thomas(d), Thomas Butts(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Influencé par
Conjoint
Catherine Blake(à partir de)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Œuvres principales
signature de William Blake
Signature
Vue de la sépulture.

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William Blake, né le àLondres où il est mort le, est unpeintre,graveur etpoètebritannique.

Bien que d'abord considéré comme peintre — il a peint quelquestableaux à l'huile, préférant l'aquarelle et ledessin, voire lagravure et lalithographie —, il s'est surtout consacré à lapoésie. Il est l'auteur d'un œuvre inspiré devisionsbibliques à caractèreprophétique. Artistepré-romantique, son style halluciné est moderne et le distingue de ses pairs, bien que ses thèmes soient classiques.

Biographie

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William Blake est le fils d'unbonnetier et, dès l'enfance, montre d'étonnantes dispositions pour le dessin et la poésie. Conscients de la personnalité atypique ethypersensible de leur fils, ses parents l'envoient à dix ans dans une école de dessin, où il composera ses premiers poèmes. Devenu élève du graveurJames Basire à quatorze ans et pendant sept ans, il est chargé de dessiner les antiquités de l'abbaye de Westminster et d'autres anciens édifices, milieux qui ne manquèrent pas d'exercer sur son imagination mélancolique une vive influence. En 1782, il épouseCatherine Boucher, une fille de maraîcher, à qui il apprend à lire et à écrire et qui devient sa proche assistante dans ses réalisations artistiques et son constant soutien.

Trop pauvre pour faire face aux frais d'impression de ses œuvres, Blake se fait son propre éditeur et imagine d'y appliquer son écriture, mise en relief par la morsure sur des plaques de cuivre. Il publie ainsi sesSongs of Innocence, ornées de ses dessins (1789, petit in-8), œuvre singulière, qui eut du succès, ce qui l'encouragea à donner successivement, sous la même forme :Books of prophecy (1791) ;Gates of paradise (1793) ;America, a prophecy (1793, in-fol.) ;Europe, a prophecy (1794, in-fol.) ;Songs of Experience (1794).

En même temps, il fait figurer dans plusieurs expositions de l'Académie royale des peintures allégoriques, historiques et religieuses. Il publie en 1790The Marriage of Heaven and Hell (in-quarto), satire duHeaven and Hell deSwedenborg. En 1797, il entreprend une édition illustrée par lui desNuits de Young, qu'il laisse inachevée, puis il part vivre àFelpham dans leSussex de l'Ouest, auprès du poèteWilliam Hayley, faisant des dessins pour celui-ci, et peignant quelques portraits, et ne revient àLondres qu'au bout de trois ans. Ses 40 dessins gravés parLuigi Schiavonetti pour une édition du poèmeThe Grave (1808, gr. in-quarto) de Blair sont très admirés, de même que sa grandeestampe, lePèlerinage de Canterbury (1809).

Enthousiasmé par laRévolution française, il faillit être arrêté pour avoir défendu les principes révolutionnaires au cours d'une discussion avec un soldat[3].

Entre-temps, il continue de composer, d'illustrer et d'imprimer des poèmes étranges, empreints d'unmysticisme obscur :Jerusalem: the emanation of the Giant Albion ;Milton, a poem avecAnd did those feet in ancient time (1804) ;Job (1826) ; , etc. Le plus original est le dernier, c'est aussi celui dont les gravures sont les plus finies. Tous ces volumes sont aujourd'hui fort recherchés, surtout les exemplaires mis en couleurs par l'artiste lui-même.

Sa mort interrompt l’illustration deThe divine comedy (1825-1827) deDante. Il est enterré, en compagnie de sa femme, aucimetière de Bunhill Fields de Londres.

Graveur

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William Blake a été l'apprenti du graveurJames Basire[4] pendant sept ans. En plus de la gravure, Blake a également produit des dessins, des aquarelles et de petites peintures à la détrempe.

En 1788, il a mis au point un procédé degravure en creux qui lui a permis de combiner gravure et texte sur la même plaque d'impression, lui donnant un contrôle sans précédent sur la mise en page de la page imprimée. Ses œuvres les plus populaires étaient des sujets bibliques et des illustrations inspirées de laDivine Comédie deDante Alighieri.

Le point culminant de la carrière de graveur de Blake estThe Beggar's Opera d'aprèsWilliam Hogarth qui représente une scène de l'opéra deJohn Gay.The Beggar's Opera, qui a été présenté pour la première fois au théâtre Lincoln's Inn en 1728. Le personnage central de l'opéra, un bandit nommé Macheath, est enchaîné, sous peine de mort, entre ses deux amantes, la fille du geôlier, Lucy Lockit, et la fille de l'avocat, Polly Peachum. Des membres du public, dont le duc de Bolton, véritable amant de l'actrice Lavinia Fenton, qui jouait le rôle de Polly Peachum, sont inclus de chaque côté de la scène.

The Beggar's Opera, Act III, 1790.

Cette gravure, la plus grande et la plus belle de toutes les gravures de reproduction de Blake de grande dimension (45,5 × 58,6 cm)[5], a été créée alors qu'il travaillait sur ses premières gravures en relief. Son travail ne se limitait pas à la gravure, mais comprenait aussi la boite, l'encadrement, la clé, le tiroir secret dans lequel se trouve le manuscrit de Blake, qui constitue l'ensemble de l’œuvre finale, sonmanifeste.

Bien queJohn Boydell ait acquis la plaque de cuivre gravée et certaines étapes du travail, il n'a pas commandé cette œuvre à Blake. L'objectif de Boydell était de promouvoir un sujet historique à la mode, plutôt que de permettre à Blake de réaliser sa vision créative.

Aujourd'hui, les œuvres de William Blake font partie des collections permanentes de nombreux musées, notamment de laTate Britain àLondres. Cependant,The Beggar's Opera est actuellement la propriété d'un particulier, André Furlan[6] qui a par ailleurs consacré une grande partie de sa carrière de chercheur sur l'œuvre de William Blake, il est également président de l'Association William Blake France[7].

Visions

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Malgré sa piété et son inspiration évangélique, William Blake fut longtemps cru fou par ses contemporains et y compris des études tardives. Ce n'est que récemment que sesvisions sont devenues les sources légitimes de son inspiration et de sa gloire[réf. nécessaire].

The Ghost of a Flea, 1819-1820,Londres,Tate Britain.

Il aurait eu depuis son plus jeune âge des visions. La première intervint dès l'âge de quatre ans quand il vit Dieu et qu'il hurla de frayeur. Aux environs de neuf ans, il aurait vu à Londres un arbre empli d'anges aux ailes resplendissantes comme des étoiles. En d'autres occasions, il vit également des figures angéliques parmi des fermiers[8]. L'une de ses peintures est l'évocation de la vision du fantôme d'une puce (The Ghost of a Flea, 1819–1820, Londres,Tate Britain).

Il était persuadé qu'il recevait un enseignement et des encouragements par desarchanges afin de créer ses œuvres qui étaient d'ailleurs à ses dires appréciées et lues par eux.

En outre, il écrit dans une lettre de condoléance à William Hayley, datée du :

« Je sais que nos amis décédés sont davantage avec nous que de leur vivant. Il y a treize ans j'ai perdu un frère avec lequelesprit je m'entretiens quotidiennement de longues heures et que je peux voir en imagination. J'entends ses conseils et j'écris sous sa dictée[9]. »

Dans une lettre àJohn Flaxman, datée du, il indique :

« [La ville de]Felpham est une douce place pour étudier car elle est plus spirituelle que Londres. Le ciel y ouvre ses portes d'or de tous côtés. Ses fenêtres ne sont pas obscurcies par des vapeurs ; les voix des habitants célestes sont mieux perçues, et leurs formes mieux distinguées ; et mon cottage est aussi une ombre de leurs maisons. Je suis plus renommé aux cieux pour mes œuvres que je ne peux l'imaginer. Dans ma cervelle, il y a des études et des chambres pleines de livres et d'images de l'ancien, que j'ai décrits et peints dans les âges éternels avant ma vie mortelle ; ces œuvres font les délices des archanges. (E710) »

Dans une lettre àThomas Butts (en), datée du, il écrit :

« Je peux seul continuer mes études visionnaires à Londres sans être ennuyé ; je puis ainsi converser avec mes amis dans l'éternité, avoir des visions, rêver de prémonitions et de prophéties et déclamer des paraboles librement sans être assailli par les doutes d'autres mortels. (E565-6) »

Œuvre

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Voir la catégorie :Œuvre de William Blake.
L'Ancien des jours, 1794,Londres,British Museum.

Ouvrages enluminés

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  • 1795 :The Book of Los
    • The Song of Los ;
    • The Book of Ahania.
  • Vers18041811 :Milton: a Poem.
  • 18041820 :Jerusalem: The Emanation of The Giant Albion.

Ouvrages non-enluminés

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  • Never seek to tell thy love.
  • Tiriel (1789).

Ouvrages illustrés par Blake

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  • Illustrations du récit de voyage du chasseur d'esclaves Jean-Gabriel Stedman

Autres œuvres graphiques

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Oberon, Titania and Puck with Fairies Dancing, 1786,Londres,Tate Gallery.

Production littéraire traduite en français

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Dans la culture populaire

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Édition

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L'écrivain, poète et éditeurJean-Paul Michel a nommé sa maison d'édition « William Blake & Co ».

Littérature

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  • Le poèmeNoces et banquets deJacques Prévert, paru dans son recueilParoles, a pour personnage central William Blake, fait référence à son ouvrageLe Mariage du Ciel et de l'Enfer, et en cite le proverbe« C'est avec les pierres de la loi qu'on a bâti les prisons et avec les briques de la religion les bordels ».
  • Le romanDragon rouge deThomas Harris fait référence à l'œuvre de William Blake, notamment son tableauLe Grand Dragon rouge et la Femme vêtue de soleil. Harris fait d’ailleurs une erreur dans le titre du tableau, en désignantThe Great Red Dragon and the Woman Clothed with the Sun comme objet de l’obsession du tueur en série Francis Dolarhyde, puisqu’elle correspond plutôt à une autre œuvre de Blake, plus suggestive,The Great Red Dragon and the Woman Clothed in Sun où l’on voit nettement la queue du dragon s’enrouler autour de la femme. Le filmDragon rouge, tiré du roman de Harris, rectifie cette erreur en citant la bonne œuvre.
The Great Red Dragon and the Woman Clothed in Sun, 1803,New York,Brooklyn Museum.
Article connexe :Grand dragon rouge.
  • Un projet de « livre-réseau » a été lancé par if:book, un éditeur anglais, pour encourager la création autour de l'œuvre de William Blake, que ce soit dans la lecture, l'écriture ou le numérique[26].
  • DansSur les ossements des morts d'Olga Tokarczuk, le personnage principal, Janina Doucheyko, est fascinée par l'œuvre de William Blake et le cite plusieurs fois. Elle aide un de ses anciens élèves à le traduire de l'anglais au polonais.
  • DansL'Innocence (Burning bright) deTracy Chevalier, le roman offre une vision réaliste du poète et de sa vie à Lambeth[27].
  • DansLa Nuit qui ne finit pas (Endless Night) d'Agatha Christie, le personnage d'Ellie fredonne un poème de William Blake en jouant de sa guitare. Ce poème est également présent à la première page du roman. Le narrateur, Michaël Rogers, croit d'ailleurs qu'il s'agit d'une chanson.
  • Dans laSaga des Hommes-Dieux dePhilip José Farmer, les Seigneurs portent des noms issus de la mythologie de William Blake.
  • Dans, entre autresAt the Gates of Paradise etA Vision in Blakelight, l'écrivainJohn Zorn s'inspire de l'œuvre de William Blake, notamment quand Jack Huston lit un extrait deJerusalem.
  • Dans le troisième tome de la sagaÀ la croisée des mondes, le Miroir d'ambre dePhilip Pullman, onze citations de William Blake figurent en début de chapitres.
  • Dans leCycle des Chroniques d'Alvin le Faiseur d'Orson Scott Card, Blake est un personnage du roman.
  • DansOrigine deDan Brown, figurent de multiples références à l'œuvre de William Blake ; elles participent à l'intrigue du livre.
  • DansL’Anomalie (prix Goncourt 2020) d'Hervé Le Tellier, le personnage de Blake tire son pseudonyme du nom de William Blake. Il est dit que ce personnage de tueur à gage a lu l’écrivain après avoir vu le filmDragon rouge (avec Anthony Hopkins), et parce qu’il en a aimé un poème (« Et je bondis dans ce monde dangereux : Impuissant, nu et criard / Comme un démon caché dans un nuage »). L’auteur du roman ajoute :« Et puis Blake, black et lake, noir et lac, ça claque[28]. »

Les « portes de la perception »

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La formule de Blake« Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l'homme comme elle est, infinie[29] » (Le Mariage du ciel et de l'enfer) a inspiré le choix du nom de l'essaiLes Portes de la perception d'Aldous Huxley, ainsi que le nom du groupe de rockThe Doors.

Bande dessinée

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  • DansFrom Hell d'Alan Moore etEddie Campbell, lecomic book rend un grand hommage à Blake avec les propos de Sir William Gull, médecin franc-maçon très réputé, lors d'une redécouverte de Londres et ses quartiers.
  • Dans le mangaArago, le personnage de Seth cite souvent des vers de William Blake.
  • DansWolverine : Les Origines dePaul Jenkins,Joe Quesada, Bill Jemas etAndy Kubert, le poème de BlakeLe Tigre est cité, en référence au personnage de Logan.

Cinéma

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  • DansLe Corps de mon ennemi (1976) d'Henri Verneuil, un hommage à Blake est rendu en le citant juste avant le générique de fin :« Au matin, je vis avec joie mon ennemi gisant sous l'arbre ».
  • DansThe Doors (1991) d'Oliver Stone, le personnage deJim Morrison explique àRay Manzarek qu'il a choisi « The Doors » comme nom de groupe à cause d'une citation de Blake :« Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l'homme telle qu'elle est, infinie ».
  • DansDead Man (1995), le réalisateurJim Jarmusch rend hommage de plusieurs façons à Blake, notamment en prenant pour héros un homonyme contemporain de William Blake, incarné par l'acteurJohnny Depp (« I am William Blake, don't you know my poetry ? ») mais aussi en faisant rencontrer celui-ci avec un indien solitaire, admirateur du poète (incarné parGary Farmer).
  • DansSeven (1995) deDavid Fincher.
  • DansStudio 54 (1998) deMark Christopher, le personnage de Steve Rubell (Mike Myers) cite au cours d'une interview télévisée la fameuse phrase de Blake (dont il déclare qu'il est « son poète préféré ») : « La route de l'excès mène au palais de la sagesse ».
  • DansLara Croft: Tomb Raider (2001), un de ses vers (« Voir le monde dans un grain de sable ») est la clef qui permet à l'héroïne Lara Croft de trouver et reconstituer le Triangle de lumière.
  • DansDragon rouge (2002) deBrett Ratner, tiré de l'œuvre du romancierThomas Harris, de nombreuses références à l'œuvre de Blake apparaissent, dont la plus spectaculaire est le tatouage de dragon sur le dos de Francis Dolarhyde.
  • DansFirst Cow (2019) deKelly Reichardt, adaptation du romanThe Half-Life deJonathan Raymond, le film s'ouvre sur un vers de William Blake: "L’oiseau a son nid, l’araignée sa toile, et l’homme l’amitié"(Le Mariage du ciel et de l'enfer).[30]
  • DansMaria Chapdelaine (2021) deSébastien Pilote, un vers de William Blake est confié au personnage de la mère, Laura : « Le progrès fait p'têt ben des belles routes droites, mais à l'abri du progrès les routes tortueuses sont celles du Génie » (Marriage of Heaven and Hell).
  • DansThe Heart of Me (en) (2002) deThaddeus O'Sullivan, le personnage incarné parHelena Bonham Carter récite une strophe deBroken Love de William Blake ;Paul Bettany, son partenaire dans le film, fait graver sur sa bague de fiançailles les deux derniers vers du poème :

And Throughout all eternity
I forgive you
You forgive me

— William Blake,Broken Love

Télévision

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  • Dans la sérieMentalist (saison 2, dernier épisode), le tueur en sérieJohn le Rouge cite un extrait du poèmeThe Tyger après avoir sauvé la vie du hérosPatrick Jane. Les deux premiers mots (« Tyger, Tyger ») de ce poème sont, par la suite, régulièrement cités au sein de la série (car constituant le mot de passe d'une organisation secrète).
Autres hommages à William Blake dansMentalist : le directeur du California Bureau of Investigations (CBI), Gale Bertram, cite pour sa part un extrait du poèmeA Cradle song (saison 3, épisode 16) ; le personnage de Brett Partridge est nommé ainsi en référence au tableau de Blake intituléA Brace of Partridge ; le septième épisode de lasixième saison s'intituleThe Great Red Dragon en allusion au tableau homonyme de Blake, et révèle par ailleurs que l'organisation dirigée par John le Rouge porte le nom de « Blake Association » en hommage à l'artiste ; enfin, Patrick Jane, dans le premier épisode de la troisième saison, lit un poème de Wiliam Blake :The Divine Image (Songs of innocency and of experience).
  • Dans la sérieRevenge (saison 1, épisode 14), Emily Thorne cite Blake : « If the doors of perception were cleansed everything would appear to man as it is, infinite ».
  • Dans la sérieHannibal qui reprend les personnages créés par le romancierThomas Harris, le tueur en série Francis Dolarhyde (Richard Armitage) se fait appeler « The Great Red Dragon ».
  • Dans la sérieThe Originals (saison 1, épisode 6), Klaus Mikaelson récite le poèmeThe Poison Tree.
  • Dans la sérieThe Frankenstein Chronicles, l'inspecteur Marlott croise des personnalités politiques, scientifiques et artistiques dont le poète William Blake (incarné parSteven Berkoff) et la romancièreMary Shelley. Cette dernière donne à Marlott le dernier livre non publié de Blake,The book of Prometeus.
  • Dans la série animéeBatman, l'épisode « Le Tigre de la nuit » (« Tyger, Tyger ») fait référence au poèmeThe Tyger. La première strophe du poème est également citée deux fois lors de l'épisode.
  • Dans la sériePenny Dreadful (saison 2, épisode 2),Frankenstein récite un passage d'un poème de Blake (« …voir le monde à travers un grain de sable… ») à Ms Vanessa Hives.
  • Dans la sériePeaky Blinders (saison 6, épisode 1), le personnage deThomas Shelby (en) récite un passage d'un poème de Blake :

I was angry with my friend;
I told my wrath, my wrath did end.
I was angry with my foe:
I told it not, my wrath did grow.

— William Blake

Musique

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Peter Gabriel cite William Blake dans la dernière chanson « Live and let live » de son album « I/O » sorti en décembre 2023. « … Lay the burden down William Blake wakes his sting, drawing out Martin Luther King… ».

  • Le groupe de rock américainThe Doors doit son nom à une citation célèbre de Blake, et leur chansonEnd of the Night cite deux vers de son poèmeAuguries of Innocence :« Some are born to sweet delight / Some are born to the endless night ».
  • Le groupe de black metal grecque Rotting Christ reprend un prologue rédigé pour une piece dramatic de King Edward the Fourth dans le titre For a Voice Like Thunder de leur album Ritual.
  • Les albumsSong of Innocence (1968) etSongs of Experience (1969) du compositeur américainDavid Axelrod.
  • L'albumThemes From William Blake's The Marriage of Heaven and Hell du groupe norvégienUlver est une transposition musicale de l'œuvreLe Mariage du Ciel et de l'Enfer.
  • L'albumThe Westbrook Blake - Bright as fire deMike Westbrook (en) (CD Impetus Records, 1991)
  • L'album Zvezda MIX du projet Musical Gestalt Orchestra comporte des poèmes de William Blake.
  • L'albumThe Chemical Wedding deBruce Dickinson lui rend également hommage.
  • Le chanteurMort Shuman cite deux vers (traduits) du poète dans la chanson Blake :« Les pierres de la loi font les murs des prisons / Les bordels sont bâtis des briques de la religion. » Cette citation sera à l'origine de la censure de cette chanson sur les radios françaises.
  • Pascal Dusapin compose en 1985 une pièce pour soprano et clarinette,To God, sur la séquence poétiqueIf you have formed a circle to go into it yourself and see how you would.
  • Les poèmesThe Lamb etThe Tyger ont été mis en musique parJohn Tavener (compositions pour chœura cappella)
  • Dans son albumElemental,Loreena McKennitt joue de la harpe sur le poèmePrologue intended foe a dramatic piece of King Edward the Fourth
  • Le groupe Andy Blake & The Dead Men chante différents textes de William Blake. La référence au filmDead Man de Jim Jarmusch est évidente.
  • Cinq morceaux, sur les quinze de l'albumMothers & Tygers d'Emily Loizeau, contiennent des extraits du recueilSongs of Experience de William Blake.
  • L'album d'Étienne DahoLes Chansons de l'innocence retrouvée fait référence au recueilLes Chants de l'innocence et de l'expérience[31]
  • L'albumSongs of innocence deU2 fait référence au recueil lesChants de l'innocence et de l'expérience.
  • L'album« Ode to William Blake », Rock songs with words from the mind (2011). 16 poèmes mis en musique et chantés[32].
  • Le groupeQntal a mis en musique le poèmeThe Tyger sur l'albumQNTAL VII (2014).
  • Le groupeTangerine Dream avec l'albumTyger (1987) lui dédie un disque avec des paroles tirées de ses poèmes.
  • Le groupeAtomic Rooster utilise la peintureNabuchodonosor (Nebuchadnezzar) pour illustrer la pochette de l'albumDeath walks behind you.
  • L'albumEnsoulment du groupe anglaisThe The, publié en septembre 2024, comporte un morceau intituléSometimes I Drink My Coffee By The Grave Of William Blake. Matt Johnson, fondateur et leader du groupe, indique avoir« souvent bu [son] café près de la tombe de William Blake — bien que, ces jours-ci, il y ait en réalité deux pierres tombales qui lui sont dédiées dans le petit cimetière dissident où il a été enterré lorsqu'il est mort. Au cours des 40 dernières années, j'ai vécu par intermittence à proximité et j'ai toujours trouvé que c'était un endroit inspirant pour s'asseoir et méditer sur la vie »[33].

Notes et références

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  1. « Bean Memorial Collection »
  2. « https://discoverarchives.library.utoronto.ca/index.php/william-blake-collection »
  3. Chris Harman,Une histoire populaire de l'humanité,La Découverte,,p. 336.
  4. En 1772, le jeune William Blake devient pour 50 guinées l'apprenti de Basire —« graveur en ligne hautement responsable et conservateur ». En plus d'en être l'apprenti pendant sept ans (jusqu'en 1779), Blake vit pendant la même période avec la famille de Basire[réf. souhaitée].
  5. (en) The Beggar's Opera, Act III, « The Beggar's Opera, Act III »Accès libre, surmetmuseum.org.
  6. De notre correspondante, « Les secrets d’une œuvre inestimable dévoilés à Nérac ! »,La Dépêche,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  7. « Bienvenue chez William Blake », surWilliam Blake France(consulté le).
  8. (en) Gerald Eades Bentley et G. Bentley Jr.,William Blake: The Critical Heritage, 1995, p. 36-37.
  9. (en) John Johnson,Memoirs of the Life and Writings of William Haley, ESQ Vol II, Londres, S. and R. Bentley, Dorset-Street, 1823,p. 506.
  10. Offert par l'Association des amis du Louvre, qui ont acquis cette aquarelle pour l'équivalent de1 246 425 euros.
    Source :Bulletin des Amis du Louvre,,p. 3.
  11. The Grave,Tribune de l'art.
  12. Vente Sotheby's 2006 (cf.Âme soulevée, catalogue Sotheby's).
  13. (en)« The Pastorals of Virgil (Composed 1821) »,The William Blake Archives.
  14. Satan et Job, Tate.
  15. Divine comedie, Tate gallery.
  16. Amants, Birmingham.
  17. Pape simoniaque, Tate.
  18. Oberon et Titania, Tate.
  19. Pitié, Metropolitan.
  20. a etbNewton, Tate.
  21. Adam, Tate.
  22. Nabuchodonosor, Tate.
  23. Satan en gloire, Tate.
  24. Anges planant, V&A.
  25. Satan exhortant, V&A.
  26. « Création d'un livre en réseau autour de l'oeuvre de William Blake », suractualitte.com(consulté le).
  27. Voir surtchevalier.com.
  28. Hervé Le Tellier,L’Anomalie, Paris, Gallimard,, 332 p.(ISBN 978-2-07-289509-8),p. 15 et 16.
  29. (« If the doors of perception were cleansed everything would appear to man as it is, infinite. »)
  30. ColetteLallement-Duchoze, « « First cow » de Kelly Reichardt (USA 2019) »,(consulté le)
  31. Éric Mandel, « Étienne Daho "L'envie de revenir à l'essentiel" »,Journal du dimanche, 17 novembre 2013.
  32. Production culturelle associative, sur le sitelezarts.info.
  33. (en) Danielle Chelosky, « The The Share New Song "Sometimes I Drink My Coffee By The Grave Of William Blake": Listen », surStereogum,(consulté le).

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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