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Wilhelm Richter ( -) est unGeneralleutnant de laWehrmacht pendant laSeconde Guerre mondiale. Il est surtout connu pour avoir commandé la716e division d'infanterie lors dudébarquement de Normandie en juin 1944.
Wilhelm Richter est le fils deGeorg Richter (de), maire d'Hirschberg (aujourd'huiJelenia Góra) et ensuite deFrancfort-sur-l'Oder. Il s'engage le 7 mars 1913 dans l'armée prussienne en tant que porte-drapeau. Il est affecté à la 2e batterie du55e régiment d'artillerie de campagne àNaumbourg.[1],[2].
Au déclenchement de laPremière Guerre mondiale, Richter estlieutenant. Il sert pendant tout le conflit dans divers régiments d'artillerie sur lefront de l'Est, où il est blessé et décoré plusieurs fois[2].
Après la fin de la guerre, Wilhelm Richter sert brièvement dans uncorps franc avant d'être intégré à laReichswehr en octobre 1919, dans laquelle il retrouve un poste dans un régiment d'artillerie. Il reste dans l'armée de laRépublique de Weimar pendant toute la période d'entre-deux-guerres, occupant divers postes d'état-major dans des régiments d'artillerie[2].
Le, Wilhelm Richter épouse Anna Katharina Petersen, née Petersen, de douze ans et demi sa cadette et divorcée d'un premier mariage. En octobre 1930, il est victime d'une chute de cheval qui entraîne de graveshémorragies postopératoires en mars et avril 1931. Richter est donc mis au repos pour l'essentiel de l'année[2].
Avec l'arrivée au pouvoir des nazis, Wilhelm Richter est promuMajor et affecté à un nouveau régiment d'artillerie en garnison àRendsburg. Le, il est promu lieutenant-colonel et commande un bataillon du30e régiment d'artillerie de Rendsburg[2].
Le, il prend la tête du30e régiment d'artillerie, et est promucolonel (le grade normal d'un commandant de régiment) le. Au sein de la30e division d'infanterie, Wilhelm Richter dirige son régiment au cours de lacampagne de Pologne, puis de labataille de France[2].
Au début de l'été 1941, il est engagé avec son régiment dans le secteur nord dufront de l'Est avant d'être affecté le à un poste d'état-major au commandement du34e corps d'armée. Début juillet 1942, Wilhelm Richter est affecté comme officier d'artillerie à l'état-major du39e corps de blindés[2]. Au cours du mois de juillet, Richter commande efficacement unKampfgruppe de la taille d'unedivision, ce qui entraîne un avis favorable duGeneraloberstHeinrich von Vietinghoff-Scheel pour le promouvoirgénéral de division. Après une période de formation, Wilhelm Richter remplace temporairement le commandant de la4e division de campagne de la Luftwaffe sur le front de l'Est en février 1943[2]. Il est promuGeneralmajor et conserve le commandement de la division jusqu'au. Le lendemain, Wilhelm Richter est affecté au commandement de la716e division d'infanterie, une division statique duMur de l'Atlantique, en Normandie[1],[2].
Le, Richter est promuGeneralleutnant. Lors dudébarquement du 6 juin 1944, sa division est en première ligne face aux forces britanniques et canadiennes débarquant surJuno etSword Beach ainsi que contre lesparachutistes britanniques de l'opération Tonga[2]. Au cours des violents combats qui s'ensuivent, la716e division perd 60% de ses effectifs en moins de 10 jours[2]. Le, Wilhelm Richter est relevé du commandement de la division mais le reprend rapidement, le. Le, il se trouve avec sa division entreÉpinal etLe Tholy[2]. Le, Wilhelm Richter est transféré dans la réserve duhaut commandement de la Wehrmacht, avant d'être envoyé le prendre le commandement de la14e division de campagne de la Luftwaffe enNorvège[2].
Il reste à la tête de cette unité jusqu'à la fin de la guerre, où il est capturé par les Alliés (il sera libéré en 1948)[2].
Wilhelm Richter meurt àRendsburg, le, à l'âge de 78 ans[2].