Unewild card (anglicisme également abrégéWC), également appeléeinvitation privilégiée[1], ou tout simplementinvitation, est un terme utilisé entennis pour désigner une autorisation exceptionnelle accordée à un joueur ou une joueuse de participer à un tournoi bien qu'il ou elle ne réponde pas aux critères communs de sélection.
Les joueurs bénéficiaires d'une telle invitation sont directement admis dans le tableau final ou dans le tableau des qualifications, lorsque des « cases vides » y sont spécialement aménagées. Ces joueurs dérogent donc à l'ordre imposé par le classementATP (hommes) ouWTA (femmes).
Des joueurs revenus d'une longue blessure (et redescendus brutalement dans la hiérarchie mondiale) ou susceptibles de drainer un large public peuvent aussi se voir offrir unewild card, même s'ils sont le plus souvent bénéficiaires d'un classement protégé. De manière générale, ces invitations servent à mettre en avant les joueurs locaux ou les meilleurs joueurs nationaux dans les pays où le tennis n'est pas très exposé.
Le principe deswild cards (distribuées à la discrétion des organisateurs) n'est pas sans susciter parfois des polémiques, comme cela a pu être le cas par exemple avec Marko Djokovic, le frère cadet deNovak, qui a reçu plusieurs invitations pour des tournois ATP et Challenger alors qu'il n'a jamais fait partie des 500 meilleurs mondiaux[2].
Dans le cas des tournois duGrand Chelem, ces invitations font l'objet d'échanges entre fédérations nationales. LaFédération française de tennis octroie par exemple unewild card à un joueur australien pourRoland-Garros ; lafédération australienne fait alors de même en faveur d'un joueur français à l'Open d'Australie[3].
Deux joueurs sont parvenus à remporter un tournoi duGrand chelem avec unewild card :Goran Ivanišević (125e mondial) àWimbledon 2001 etKim Clijsters (non classée) à l'US Open 2009.