| Wavrille | |
Vue générale de Wavrille. | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays | |
| Région | Grand Est |
| Département | Meuse |
| Arrondissement | Verdun |
| Intercommunalité | Communauté de communes de Damvillers Spincourt |
| Maire Mandat | Ernest Furina 2020-2026 |
| Code postal | 55150 |
| Code commune | 55580 |
| Démographie | |
| Population municipale | 48 hab.(2022 |
| Densité | 9 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 49° 19′ 42″ nord, 5° 23′ 24″ est |
| Altitude | Min. 210 m Max. 361 m |
| Superficie | 5,31 km2 |
| Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
| Unité urbaine | Hors unité urbaine |
| Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
| Élections | |
| Départementales | Canton de Montmédy |
| Législatives | Deuxième circonscription |
| Localisation | |
| modifier | |
Wavrille est unecommune française située dans ledépartement de laMeuse, enrégionGrand Est.
Le village se trouve dans un vallon encaissé entre les collines deCrépion,Etraye etDamvillers. La plupart de ces collines étant soit des prairies soit des bois, le cadre est très verdoyant.
Wavrille est bordé par la Tinte à l'est, et est traversé par le ruisseau de Wavrille (qui se jette dans la Tinte).
| Étraye | Étraye | Damvillers |
| Étraye | Damvillers | |
| Haumont-près-Samogneux | Moirey-Flabas-Crépion | Moirey-Flabas-Crépion |
La commune est dans lebassin versant de la Meuse au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Thinte, le ruisseau de Wavrille, le ruisseau de Prelle et le ruisseau de la Vau Beauzee[1],[Carte 1].
LaThinte, d'une longueur de 17 km, prend sa source dans la commune deAzannes-et-Soumazannes et se jette dans leLoison àVittarville, après avoir traverséneuf communes[2].

Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de la Meuse.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[3]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[4]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[5] et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[7],[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 965 mm, avec14,1 jours de précipitations en janvier et9,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deSeptsarges à17 km àvol d'oiseau[9], est de10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 942,8 mm[10],[11]. La température maximale relevée sur cette station est de39,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de−15,7 °C, atteinte le[Note 2].
Au, Wavrille est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,6 %), forêts (40,6 %),terres arables (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Wavrille est attesté sous les formesWavrevium (1194) ;Wavreia (1197) ;Wavrilles (1238) ;Wabvrille (XVIe siècle) ;Uuavrille (1656) ;Wavril (1700) ;Wavrilla (1738)[17].
Dugaulois-vabero, vobero, « bois, ruisseau, terre autrefois humide »[18]. Duroman*vober « terre inculte, broussailles » et du suffixe roman-eium ; remplacé par-eille, (latin-iculas )[19].

Cette section a été rédigée à partir de trois sources d'informations[20].
Notresobriquet est "Chats Grillis" ou les chats grillés. Notre saint patron,saint Hilaire, est fêté le.
Wavrille doit ses origines au défrichement des marais et des friches par les moines (comme pour Damvillers). Son étymologie provient d’un mot gauloisvobero ouvabero, qui désignait un petit ruisseau plus ou moins caché, l’endroit où de l’eau sourd de terre (étymologie que l'on retrouve dans des lieux-dits pour désigner une source, un ruisseau, mais aussi un bois, une prairie ou une terre humide, Wavrille quoi... le village porte bien son nom). Vobero a également servi à donner le nom à la Woëvre[réf. nécessaire].
Auparavant, Wavrille appartenait audiocèse de Verdun et faisait partie duLuxembourg français de 1659 à 1790, dans lebailliage de Marville. Les chartes d'affranchissement ont eu lieu en 1318, 1320, 1324, et 1342. C'est en 1324 que Wavrille est sorti de la dotation deMettloch à la suite de son achat par le roi de Bohème Jean comte du Luxembourg.
Le village comptait 409 habitants en 1850. Wavrille a été totalement détruit en1914-1918. On peut joliment admirer l'église Saint-Hilaire aujourd'hui, qui remplace celle détruite en 1914-1918. La blancheur de ses pierres en fait un monument stratégique pour l'armée ou tout autre avionaute, puisqu'elle se repère de très loin pourvu qu'on prenne un peu de hauteur. Elle n'a pas été reconstruite sur l'emplacement de l'ancienne église, qui se trouvait en lieu et place de l'actuelle mairie.
Wavrille a été fusionnée avec le village d'Etraye jusqu'en 1987.
Wavrille est aujourd'hui un environnement verdoyant, encaissé entre des collines bordées de forêts. Le bois est une des ressources principales du village. Le territoire reste principalement agricole (productions polyculture et bovins). Même si on ne dénombre plus que trois fermes sur la commune (au lieu de six jusqu'au milieu des années 1980).

| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| An VII | Dominique Remy | |||
| 1816 | Nicolas Ledard | |||
| 1833 | Mathieu Dolet | |||
| 1852 | 1871 | Jean Mathieu Dolet | ||
| 1871 | 1873 | Nicolas Haumont | ||
| 1873 | 1881 | Jean Ernest Goujon | ||
| 1881 | 1892 | Jean Cailleteau | ||
| 1892 | 1900 | Jean Baptiste Cochenet | ||
| 1900 | 1904 | Louis Claire Charlot | ||
| 1904 | 1912 | Victor François Cochenet | ||
| ... | ... | ... | ||
| 1972 | 1988 | Marcel Noel | ||
| 1988 | 2008 | Jean-Marie Gillet | DVD | |
| 2008 | 2015 | Noël Nizet | Décédé en cours de mandat | |
| 2015 | En cours | Ernest Furina | ||
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2022, la commune comptait 48 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2016 (Meuse : −4,4 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 209 | 178 | 187 | 178 | 212 | 204 | 187 | 205 | 191 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 168 | 173 | 162 | 161 | 171 | 165 | 165 | 148 | 135 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 132 | 123 | 128 | 39 | 68 | 74 | 74 | 83 | 58 |
| 1962 | 1968 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2022 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 48 | 60 | 41 | 49 | 46 | 45 | 47 | 51 | 48 |


Livre d'or : Morts aux Champs d'honneur de la guerre 1914-1918 : Victimes Militaires : Cochenet Gabriel ; Cochenet Ernest ; Cure Eugène ; Feuvraux Hippolyte ; Hance Victor ; Paquis Georges ; Paquis René ; Lambert Louis. Civiles : Bourcier Émile ; Couturier Jules ; Charlot Hortense ; Goujon Ernest ; Paquis Émile.
Le monument aux morts se trouve devant la mairie, en plein centre du village.
Un calvaire se trouve sur la route de Crépion, avant la ferme des Sillons.
Il y a deux abreuvoirs dans le village : un entre l'église et la mairie, dans le virage ; l'autre près du lavoir. Le lavoir possède une mare à son entrée, qui servait autrefois à l'abreuvement du bétail. Ce lavoir sert aujourd'hui de point de ralliement pour la jeunesse, avec notamment en début septembre « l'apéro-déprimo-post-rentrée ».
Église Saint-HilaireXIXe siècle. Reconstruite toute en pierre en 1930. Portail néo-roman. Clocher octogonal, flèche hexagonale couverte d'ardoise.
Au cimetière se trouve une concession à perpétuité du général Alexandre.
Quelques ouvrages de guerre se trouvent dans les bois, parmi d'autres vestiges. Des tranchées sont encore visibles, ainsi que des sapes.
L'abbé Alfred-Nicolas Weber est né à Wavrille le. Il a été chanoine de Verdun, et est l'auteur de nombreux ouvrages religieux en particulier "Les quatre Évangiles en un seul", tiré à quatre millions d'exemplaires et traduit dans de nombreuses langues. Il est mort à Verdun le.
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