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Warren Beatty

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Pour les articles homonymes, voirBeatty.

Warren Beatty
Warren Beatty en 2001.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Henry Warren Beaty[1]
Nationalité
Formation
École de communication de l'université Northwestern(en)
Université Northwestern
Stella Adler Studio of Acting
Washington-Lee High School(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
DepuisVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Ira Owens Beaty(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Kathlyn Corinne Maclean(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Shirley MacLaine (sœur aînée)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Annette Bening(depuis)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Isabel Beatty(d)
Ella Beatty(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Writers Guild of America West(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Western(en),film ou téléfilm d'aventure,film ou téléfilm d'amour,comédie, personnage de bande dessinée(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Films notables
signature de Warren Beatty
Signature

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Warren Beatty[ˈwɔɹənˈbeɪti][a] est unacteur,réalisateur,producteur etscénaristeaméricain, né le àRichmond.

Cinéaste et acteur dont la carrière s’étend sur plus de soixante ans, Beatty fait ses débuts d'acteur alors qu'il est encore adolescent, dans le drame d'Elia KazanLa Fièvre dans le sang (1961). Il joue ensuite dans le drame deJohn FrankenheimerL'Ange de la violence (1962), le western deRobert AltmanJohn McCabe (1971), le thriller politique d'Alan J. PakulaÀ cause d'un assassinat (1974), la comédie deHal AshbyShampoo (1975), et le road movie deElaine MayIshtar (1987). Il réalise et joue également dans le film d'action et de crimeDick Tracy (1990), la satire politiqueBulworth (1998), et la romanceL'Exception à la règle (2016), qu'il a également produits. Au cinéma, son plus grand succès est celui deBonnie and Clyde (1967), où il incarneClyde Barrow.

Au théâtre, il fait ses débuts àBroadway dansA Loss of Roses (1960) deWilliam Inge, performance qui lui vaut une nomination auTony Award du meilleur second rôle masculin dans une pièce.

Il est nommé quatorze fois auxOscars : quatre fois commemeilleur acteur, quatre fois pour lemeilleur film, deux fois commemeilleur réalisateur, trois fois pour lemeilleur scénario original et une fois pour lemeilleur scénario adapté. Il remporte l’Oscar du meilleur réalisateur pourReds (1981). Beatty demeure à ce jour la seule personne à être nommée, pour un même film, dans les catégories interprétation, réalisation, scénario et production, exploit qu’il accomplit deux fois, d’abord avecLe Ciel peut attendre (1978, co-réalisé avecBuck Henry), puisReds (1981).

Il est le frère cadet de l'actriceShirley MacLaine

Biographie

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Jeunesse et famille

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Warren Beatty, né « Henry Warren Beaty[1] », est le frère de l'actriceShirley MacLaine. Son père, Ira Owens Beaty, homme autoritaire et alcoolique[5] est professeur de psychologie, administrateur de l'école publique et agent immobilier. Sa mère, Kathlyn Corinne (née MacLean), surnommée « Tat[6] », est professeur d'art dramatique, originaire deWolfville, enNouvelle-Écosse auCanada. Il est élevé dans la foichrétienne baptiste. Le père de Warren Beatty, alors professeur d'école secondaire, ne comprend pas bien les aspirations de ses deux enfants. Sa sœur est la première à se rebeller ; elle devient danseuse, comédienne, et part àNew York dès que possible, suivie de près par son petit frère[1].

En 1949, il suit des cours de comédie ; plus tard, dans l’une de ses rares interviews à cœur ouvert, il indique :« le théâtre m’intéresse. C’est un endroit où on peut exercer un pouvoir, apprendre à manipuler[1]. »

Brillant dans ses études surtout pour ses qualités defootballer, il passe un an à l'université Northwestern, dans laquelle il intègre la fraternitéSigma Chi avant de s’inscrire en 1956 chezStella Adler, professeur d'art dramatique américaine, qui a fondé le conservatoire Stella Adler et grande prêtresse de l’Actors Studio (dont on dit qu’elle l’aurait fait bénéficier de cours particuliers). Il en profite pour ajouter un « t » à son nom, se faisant appelerWarren Beatty[1].

DeLa Fièvre dans le sang àBonnie and Clyde

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Affiche du filmLa Fièvre dans le sang (1961).
Warren Beatty en 1961.

Les débuts professionnels de Warren Beatty sont une succession de petits boulots : sportif, plongeur dans des restaurants, ouvrier pour les Ponts et Chaussées, joueur de piano dans un bar[1]. Il trouve ensuite un rôle dans une pièce,Compulsion[1]. Après plusieurs rôles secondaires dans desséries télévisées, il se lance dans le cinéma au début desannées 1960. Il séduit à cette époque la starlette montanteJoan Collins, ce qui lui permet d'accéder à la notoriété en tant que playboy d'opérette[7].Elia Kazan lui offre son premier rôle dansLa Fièvre dans le sang (1961) dans lequel il joue Bud Stamper, un adolescent à problèmes. Aux côtés deNatalie Wood, il« fait sensation[8] » ; il est dès lors considéré comme un des acteurs les plus prometteurs de sa génération[9].

Pourtant ses films suivants marchent moins bien :Le Visage du plaisir du metteur en scène de théâtreJosé Quintero d'après le roman deTennessee WilliamsLe Printemps romain de Mrs. Stone (face àVivien Leigh),L'Ange de la violence deJohn Frankenheimer (avecEva Marie Saint),Lilith, le dernier film deRobert Rossen qui offre àJean Seberg un de ses meilleurs rôles, le romantiquePromise Her Anything d'Arthur Hiller ouLe Gentleman de Londres, exercice de style mis en scène parJack Smight, ou mêmeMickey One, première rencontre avecArthur Penn, ne parviennent pas à conforter sa position.

Warren Beatty consacre à cette époque beaucoup de temps à ses conquêtes féminines et un« cynisme un peu juvénile » lui rend difficiles les relations avec la profession[8]. Il sent bien qu'il est considéré comme un play-boy par les professionnels du cinéma américain alors qu'il se voit en héritier deMarlon Brando ou deJames Dean[8]. Il est alors à l'origine du filmQuoi de neuf, Pussycat ?, comédie dans laquelle il doit jouer le rôle d'un séducteur compulsif, et commence à l'écrire avec le producteur Charles Feldman etWoody Allen mais des divergences avec eux le font quitter le film dès l'écriture du scénario[8]. Ce film sera un grand succès et cette expérience incitera l'acteur à mieux contrôler ses projets par la suite[8].

C'est sur les conseils deFrançois Truffaut, qu'il rencontre à Paris grâce à sa fiancéeLeslie Caron, qu'il lit le scénario deBonnie and Clyde : le réalisateur français lui a en effet dit qu'il aimerait beaucoup ce texte et l'acteur est toujours à la recherche d'un projet pour relancer sa carrière[8]. Alors que les scénaristes pensent qu'il sera rebuté par le fait que le personnage deClyde, dans les premières versions du scénario, est enménage à trois avec Bonnie et C. W. Moss, il accepte le rôle[6]. Échaudé par la déconvenue deQuoi de neuf, Pussycat ?, film qui aurait pu lui rapporter beaucoup d'argent, il décide de coproduireBonnie and Clyde avec sa société Tatira (basée sur les noms de ses parents) afin de pouvoir en garder le contrôle[6]. Il se bat pour que ce projet aboutisse, le produisant avec laWarner Bros et dirigeant la majeure partie du film — menacé d'être enterré dès sa sortie. Le premier accueil est plutôt mitigé mais Beatty convainc Warner Bros de ressortir le film qui devient un succès. Beatty accède au panthéon des stars en gangster boiteux et impuissant, récoltant une nomination à l'Oscar du meilleur acteur et le respect de toute la profession[10].

C'est à cette époque qu'il s'installe à l'année dans une suite duBeverly Wilshire Hotel deBeverly Hills d'où il met en scène ses disparitions des médias, refusant régulièrement des films, à tel point qu'un acteur commeRobert Redford doit en partie sa carrière aux rôles refusés par Beatty[11].

Legolden boy de Hollywood

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Beatty poursuit sa carrière éclectique en s'investissant toujours plus : il participe au scénario deJohn McCabe (1971)[11], western atypique réalisé parRobert Altman qui sera cependant un échec aubox-office. Il coécrit (avecRobert Towne), produit et joue dans la comédie autoparodiqueShampoo, qui sort en 1975 et remporte un triomphe public et critique : l'acteur interprète son propre rôle, un séducteur compulsif, transposé dans le milieu de la coiffure. Enfin, en 1978, il réalise son premier filmLe ciel peut attendre (unremake duDéfunt récalcitrant d'Alexander Hall) dans lequel il se réserve le rôle principal : un joueur de football américain, demi de mêlée, considéré comme mort et incinéré par erreur, qui revient à la vie dans le corps d'un millionnaire récemment assassiné, afin d'accomplir son destin. Le succès est à nouveau au rendez-vous.

Il enchaîne avec une autre réalisation, bien plus ambitieuse :Reds (1981), l'histoire vraie deJohn Reed, journaliste américain parti couvrir larévolution russe et gagné à la causecommuniste. Beatty est récompensé par l'Oscar du meilleur réalisateur pour son travail.

La star s'illustre également dansLas Vegas, un couple, chronique sentimentale du vétéranGeorge Stevens, dans le thriller politiqueÀ cause d'un assassinat d'Alan J. Pakula (qui évoque la mort deJohn Kennedy), dans la comédieDollars réalisée parRichard Brooks (l'histoire d'un hold up se déroulant àHambourg, sur une musique deQuincy Jones). Tous ces films ne sont pas des succès mais entretiennent son image de « beau gosse » et excellent interprète, à défaut d'accroître sa notoriété[10].

Éclipse et retour

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Nancy Reagan avec Warren Beatty etDiane Keaton en 1981.

Beatty tourne moins aprèsReds : il est absent des écrans durant l'essentiel desannées 1980. Son projet de biographie deHoward Hughes n'aboutit pas. Ce n'est qu'en 1987, qu'il réapparaît au cinéma en jouant, aux côtés deDustin Hoffman etIsabelle Adjani dans la comédie d'espionnageIshtar d'Elaine May, qui s'avère être un échec commercial cinglant. Ce n'est qu'en 1990 que Warren Beatty renoue avec le succès au cinéma, en réalisant et interprétant le rôle-titre deDick Tracy, adaptation de labande dessinée du même nom. Ce film très stylisé, dans lequel il donne la réplique àMadonna etAl Pacino, reçoit un accueil critique mitigé, mais remporte un succès commercial.

Il joue ensuite dansBugsy deBarry Levinson (1991), un film de gangsters sur la naissance deLas Vegas qui marque la rencontre de l'acteur avecAnnette Bening, puis en 1994 dans la comédie deGlenn Gordon Caron,Rendez-vous avec le destin, remake deElle et lui. Ces deux films sont des échecs commerciaux. En1998, il repasse derrière la caméra pour les besoins deBulworth, film qu'il a également produit et dont il tient la vedette : l'histoire du sénateur Jay Bulworth, tellement dégoûté des mensonges, de la corruption et des autres aspects noirs de la politique, qu'il met un contrat sur sa propre tête et décide de ruiner totalement sa réputation en dévoilant au grand jour toutes ces histoires. C'est là qu'il tombe amoureux d'une très jolie femme noire, interprétée parHalle Berry. Le film est bien accueilli par la critique, mais le succès au box-office n'est pas au rendez-vous.

Nouveau retrait des écrans

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En2001, la comédiePotins mondains et Amnésies partielles, dont les retards de tournage et les multiples réécritures avaient démesurément augmenté le coût, est un lourd échec au box-office, entraînant une perte avoisinant les100 millions de dollars. Après ce fiasco commercial, Warren Beatty n'apparaît plus sur les écrans. Il est un temps envisagé pour le rôle deBill dansKill Bill deQuentin Tarantino, il préfère finalement quitter le projet[12].

Il parvient ensuite à concrétiser son projet de longue date defilm biographique sur Howard Hughes, qu'il réalise, écrit et produit, en plus d'incarnerHoward Hughes. Le tournage deL'Exception à la règle débute en et dure74 jours[13],[14],[15]. Le film sort deux ans plus tard, le auxÉtats-Unis, et est un lourd échec au box-office, avec des recettes de 3,9 millions de dollars pour un budget de25 millions[16].

En 2017, Warren Beatty retrouve Faye Dunaway, à l'occasion du50e anniversaire deBonnie and Clyde, et décerne par erreur, à la suite d'une inversion d'enveloppes, l'Oscar du meilleur film àLa La Land, avant qu'il ne soit remis au véritable gagnant,Moonlight[17],[18].

Vie privée

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Durant la période où il joue dans la pièceCompulsion, le metteur en scène,Joshua Logan, lui présente une jeune actrice anglaise qui est en train de devenir unestarlette,Joan Collins, la future héroïne deDynastie[1]. Le jeune homme accepte de se fiancer avec Collins[1] dont la carrière américaine périclite tandis que la sienne décolle, avant de la quitter[1].

Après leur séparation, il rencontre en 1963 la FrançaiseLeslie Caron[1] et restent ensemble au moins deux ans[1],[8]. Il a en 1966 une liaison avec la danseuse russeMaïa Plissetskaïa, de douze ans son ainé[19]. Il a aussi des histoires avec, entre autres,Debbie Reynolds,Carrie Fisher,Brigitte Bardot,Annette Stroyberg,Stephanie Seymour,Cher,Faye Dunaway,Elizabeth Taylor,Diane Keaton[1],Julie Christie (une de ses plus longues histoires),Isabelle Adjani[1],Jacqueline Kennedy[1],Vivien Leigh[1],Barbra Streisand[1],Madonna[1] qui le fait figurer dansIn Bed with Madonna et enfinAnnette Bening, qui devient son épouse le et la mère de ses quatre enfants[9], dontStephen Ira Beatty.

Proche duparti démocrate et de la gauche américaine, Warren Beatty a un temps envisagé de se présenter à l'élection présidentielle américaine de 2000, avant de soutenir le candidat démocrateAl Gore.

Filmographie

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Warren Beatty à laMostra de Venise en 1990.

Acteur

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Réalisateur

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Producteur

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Distinctions principales

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Source :Internet Movie Database[20]

Récompenses

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Nominations

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Voix françaises

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Et aussi

Notes et références

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Notes

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  1. Prononciation enanglais américainretranscrite selon lanorme API. C'est la prononciation[ˈbeɪti] que Warren ainsi que sa sœurShirley MacLaine considéraient comme la seule correcte, et Warren répétait souvent que son nom devait rimer avecweighty et pas avecWheaties[2],[3]. Mais la prononciation[ˈbiːti] est tellement répandue qu'elle est parfois la seule à être consignée dans les ouvrages de référence[4].

Références

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  1. abcdefghijklmnopq etrcf.François Forestier,« Warren Beatty, le serial lover »,L'Obs.com,(consulté le) ; notamment son nom de naissance ne comporte qu'un seul « t ».
  2. (en) Suzanne Finstad,Warren Beatty : A Private Man, Harmony,, 608 p.(ISBN 978-1-4000-4606-5,lire en ligne)
  3. (en) Peter Biskind,Star : How Warren Beatty Seduced America,Simon & Schuster,, 640 p.(ISBN 978-0-7432-4659-0,lire en ligne)
  4. (en) « Warren Beatty », surThe CMU Pronouncing Dictionary(consulté le)
  5. (en) Georgia Holt,Star Mothers : The Moms Behind the Celebrities,Simon and Schuster,,p. 202
  6. ab etcBiskind 2006,p. 30-32.
  7. (en) David Thomson,Warren Beatty and Desert Eyes : a life and a story, Vintage Books,,p. 109
  8. abcdef etgBiskind 2006,p. 25-28.
  9. a etb« Biography » (biographie), surl'Internet Movie Database
  10. a etbBiographie -Allociné.fr
  11. a etb[vidéo] Olivier Nicklaus, « Warren Beatty, une obsession hollywoodienne », documentaire sur Arte, 4 octobre 2015, 22 min 13 s.
  12. « Kill Bill : Carradine remplace Beatty », surAllociné,(consulté le)
  13. (en) BradBrevet, « Warren Beatty Begins Work on Howard Hughes Film with Alden Ehrenreich »,Rope of Silicon,(consulté le)
  14. (en) « Warren Beatty moving forward with long-gestating Howard Hughes film »,Express,(consulté le)
  15. (en) « Warren Beatty Wraps 74 Day Shoot on Howard Hughes Movie »,Showbizz411,(consulté le)
  16. « Rules Don't Apply »,Internet Movie Database(consulté le)
  17. (en) Jim Donnelly, « MOONLIGHT Wins Best Picture After 2017 Oscars Envelope Mishap », surAcademy of Motion Picture Arts and Sciences,(consulté le).
  18. (en) Jennifer Konerman, « Oscars Shocker: Warren Beatty and Faye Dunaway Read Wrong Best Picture Winner », surThe Hollywood Reporter,(consulté le).
  19. Biskind 2006,p. 34.
  20. « Distinctions complètes » ((en) récompenses), surl'Internet Movie Database
  21. Magali Rangin, « Mort de Bernard Tiphaine, voix française de Chuck Norris », surBFM TV
  22. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970

Bibliographie

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Liens externes

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