| Walt Disney Records | |
| Création | 1956 |
|---|---|
| Fondateurs | Walt Disney etRoy O. Disney |
| Personnages clés | Jimmy JohnsonTutti Camarata |
| Siège social | États-Unis |
| Actionnaires | Disney Music Group |
| Activité | Label de musique |
| Société mère | Disney Music Group Walt Disney Company |
| Sociétés sœurs | Hollywood Records,Lyric Street Records,Mammoth Records |
| Site web | http://disneymusic.disney.go.com/ |
| Société précédente | Disneyland Records(en) |
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Walt Disney Records est une société filiale de laWalt Disney Company, rattachée auDisney Music Group qui distribue les productions musicales de Disney. Elle est connue pour éditer de très nombreuses compilations de ses films d'animation (Cf.Walt Disney Pictures). Le marché américain est beaucoup plus saturé que l'européen car en plus des films d'animation Disney édite les productions télévisées et des artistes populaires depuis lesannées 1950 avec leMickey Mouse Club. Des artistes commeAnnette Funicello,Ricky Martin etChristina Aguilera sont issus des productions Disney.
Le label a d'abord été lancé sous le nom deDisneyland Records en1956 et a pris son nom actuel en1989 en fusionnant avecBuena Vista Records. Mais Walt Disney avait déjà lancé trois autres labels entre1949 et1956.
Depuis plusieurs annéesRadio Disney auxÉtats-Unis etCapital Disney auRoyaume-Uni diffusent les titres du catalogue Walt Disney Records.
La société est répartie comme suit :
La musique est depuis le court métrage d'animation deMickey MouseSteamboat Willie (1928) un élément important des productions Disney en s'intégrant aux films[1]. Que ce soit dans lesSilly Symphonies basées sur la musique ou dansBlanche-Neige et les Sept Nains (1937) la musique est omniprésente.
La première production Disney à avoir été commercialisée, sous la forme departition musicale est le thèmeMinnie's Yoo Hoo en1930.
Les premiers enregistrements des chansons de Disney sont édités en1934 parRCA Victor. Ce sont des enregistrements de Frank Luther et son orchestre réalisés en novembre1933 sur les thèmes musicaux des premiersMickey Mouse etSilly Symphonies, dontQui a peur du grand méchant loup ? issu desTrois Petits Cochons (1933).
En1935 et1936, c'est en Angleterre que les musiques de Disney sont produites principalement parDecca Records etGramophone qui éditent les extraits des courts métrages.
En1937, RCA signe un contrat pour distribuer auxÉtats-Unis les éditions deGramophone. Des versions espagnoles pour le marché mexicain sont même réalisées sous le label RCA Bluebird. La même année la sortie du filmBlanche-Neige et les Sept Nains est accompagnée de trois disques de RCA avec une mention "avec les personnages et effets sonores du film". Ce premier long métrage animé est aussi le premier long métrage animé à avoir un disque de bande originale.
En1940, RCA édite la bande originale du filmPinocchio et c'est le premier disque avec la mention "original soundtrack" (bande originale).
En1949, Walt Disney créeBuena Vista Records avec comme filiale laWalt Disney Music Company (créée le[2]) affiliée à l'American Society of Composers, Authors and Publishers (ASCAP) pour publier des productions musicales, similaire àBuena Vista Distribution filiale cinématographique créée en1953. Son premier directeur estFred Raphael mais en raison du manque de succès de 20 titres successifs, Roy décide de nommerJimmy Johnson à sa place dès 1950. James Alexander Johnson Jr, surnommé Jimmy, a été embauché en comme assistant pour la publicité auprès de Roy[3]. Il est nommé directeur deWalt Disney Publications, société récemment créée par Roy pour départager les productions non cinématographiques du merchandising (géré parWalt Disney Entreprises). La société chapeaute ainsi Buena Vista Records et donc de la Walt Disney Music Company. Johnson restera le directeur direct ou indirect des Disney Records pendant 20 ans.
En1951, Walt Disney crée une autre filiale de Buena Vista Records, laWonderland Music Company affiliée elle à laBroadcast Music Incorporated (BMI) concurrente de l'ASCAP[2]. La société phonographiqueDecca Records contacte Disney pour éditer la musique du film en78 tours et45 tours avec des chansons interprétées parGinger Rogers mais en raison du mauvais résultat du film l'album n'a jamais été produit[4]. En1952,Lucien Adès obtient une licence pour publier des disques racontant les histoires de Disney en France[5]. Jimmy Johnson précise que ce type d'offre n'a été proposé aux États-Unis que plusieurs années plus tard et fut un succès phénoménal[5].
Entre 1952 et 1955, Walt Disney décide que la sectionMain Street, USA du parcDisneyland alors en construction devait contenir une vieille boutique de disques et il demande à Jimmy Johnson de développer le projet[6]. LaWonderland Music Store a ouvert avec le parc le sur la droite de Town Square et présentait un orgueWurlitzer dans une vitrine[6].

Au printemps1955, Robert O'Brian, président d'ABC-Paramount rencontreRoy Oliver Disney pour évoquer les relations entreABC etWalt Disney Productions dont le succès de la sérieDavy Crockett (1954)[7]. O'Brian évoque la création prochaine d'un label ABC et demande à Disney le nom d'une personne capable de gérer cette filiale[7]. Roy Disney convoque Jimmy Johnson, responsable deWalt Disney Publications chargé de l'édition musicale qui conseille Sam Clark[7], plus tard embauché pour le poste[8]. Un contrat est par la suite signé entre Disney, Golden Records et ABC pour les musiques issues de l'émissionThe Mickey Mouse Club, le premier fournissant les chanteurs, le second les masters et ABC assurant la distribution via son nouveau label[8]. Mais Golden s'est rapidement retiré et au bout d'un an, le studio Disney a assuré lui-même la production des masters puis la distribution au travers d'un label interneDisneyland Records[8].
En1956, Walt Disney crée le labelDisneyland Records encouragé par le succès de la musique deDavy Crockett afin d'éditer des disques[2]. Ce label permet au studio de produire lui-même l'album d’Alice au pays des merveilles annulé par Decca en 1951[4]. Mais ce support est mal adapté pour les musiques du films nombreuses parfois courtes, sans début ou fin précis donnant un aspect fragmentaire à l'album[9]. La solution pour résoudre ce problème a été l'enregistrement d'une nouvelle piste sonore, technique banalisée pour les musiques issues du monde télévisuel ou cinématographique sous le terme « d'enregistrement studio » ou « seconde troupe[9]. » Dans cet album c'est l'actrice etmouseketeerDarlene Gillespie qui chante les trois solos d'Alice[9]. Tim Hollis et Greg Ehrbar indiquent que normalement ce type d'albums sont vendus moins cher dans le commerce mais pourAlice cela ne fut pas le cas[9]. La ressortie du filmMélodie du Sud en 1956 offre l'occasion au label Disneyland Records nouvellement créé d'éditer un disque des musiques du film, qui n'existait pas hormis un disque pour enfant avec narration publié parCapitol Records[10]. Cette adaptation-sélection musicale est la première réalisée parTutti Camarata, engagé comme producteur et directeur artistique du label[10]. La même année, la ressortie du filmPinocchio a été l'occasion d'éditer des disques racontant l'histoire du film, rapidement suivi par ceux d'autres productions[11],[12]. Le premier film Disney à avoir sa bande originale publiée par Disneyland Records estSur la piste de l'Orégon[13], les précédents disques étant des ressorties ou des productions télévisuelles. Dès 1956, soutenu par le représentant local et éditeur de comics Walter Arthur Granger,EMI Australia etHMV New Zealand deviennent les premières licences internationales de Disney Records[14].
Toutefois dès l'automne 1957, la société est en difficulté financière[15]. Les mauvais résultats provoquèrent en le départ d'Al Latuaska[15] ancien directeur de Capitol Records engagé pour lancer le label Disneyland Records[16]. Durant les six premiers mois de l'année 1958, Jimmy Johnson assure lui-même le démarchage des distributeurs indépendants au travers des États-Unis et découvre une situation désastreuse avec près de 250 000 USD de disques invendus[17]. De 1957 à 1959 le label perd de l'argent et un conflit émerge entre Walt Disney qui préférerait dépenser l'argent dans les productions cinématographiques et Roy Disney qui voit dans le label une bonne diversification[17]. De son côté, sur les conseils de Walt Disney qui avait refusé la proposition de fonder son proprestudio d'enregistrement,Toots Camarata achète un ancien magasin de pièces de réparation pour voitures surSunset Boulevard àHollywood et le transforme en studio nomméSunset Sound Recorders[18].
La conséquence de ces mauvais résultats est une réorganisation des productions phonographiques avec la suppression des albums destinés aux adultes vendus à 4,98 USD, l'augmentation des disques pour enfants vendus eux à 1,98 USD et le lancement de nouveaux produits destinés à un public plus jeune avec des pochettes identifiables pour la jeunesse[17]. En1959, la sérieStoryteller Series est lancée proposant des livres d'histoires avec une bande sonore[2]. Cette série comprend alors le disque et un livre de 12 pages en couleur avec des illustrations issues du film au prix de 3,98 USD[19]. Un élément inoubliable de la série est la voix de laFée Clochette au début de chaque histoire.
Une conséquence de la réorganisation est que le label Disneyland Records devient uniquement orienté pour les enfants, il est donc nécessaire de créer un autre label,Buena Vista Records pour les autres productions dont les chansons d'Annette Funicello[2],[20]. Le label Disney produit en 1959 son premier disque qui s'éloigne un peu du répertoire des films Disney ou du parcDisneyland,Ukulele Ike Sings Again interprété parCliff Edwards[21] mais Edwards reste la voix deJiminy Cricket dansPinocchio (1940). Ces répertoires cinématographiques et télévisuels ne permettent pas d'approvisionner un label à plein temps et rapidement la décision est prise d'ajouter des artistes[21]. Parmi les disques sorties dans les premières années, Jimmy Johnson cite deux albums de musique western deStan Jones, un album pop deMary Martin et un album deJan Clayton[21].
En1961, l'albumDance Annette marque la première utilisation par le studio-label Disney desvidéocassettes pour la promotion télévisuelle[22]. Six des clips vidéos ont été tournés la même matinée auSamuel Goldwyn Studio[22].
Une autre conséquence est l'utilisation de lavente par correspondance parpublipostage à l'instar des livres et produits dérivés[23] à partir de 1963[24]. La première année les courriers sont peu nombreux mais dès la seconde, le bureau de New York envoie des millions de lettres en proposant des achats groupés du type 12 disques pour le prix de 10 tout en évitant de devenir une version musicale desclubs de livres[25]. Ce n'est que 18 mois plus tard queWestern Publishing a demandé l'autorisation de proposer un publipostage pour distribuer un coffret de quatre livres intituléThe Wonderful World Of Walt Disney[26].
Selon Jimmy Johnson, le marché du disque pour enfants dans les années 1950 et 1960 n'était pas encore organisé comme ceux du livre ou des jouets pour enfants et utilisait les techniques du marché du disque populaire, sans succès[19]. Il a fallu quelques années pour sentier un effet positif sur les résultats financiers du label Disney et ce n'est que vers 1964 que Disneyland Records a vu son chiffre d'affaires décoller[19]. Pour l'édition des bandes originales du filmMary Poppins, Walt Disney fut approché parRCA Records etColumbia Records mais Roy Disney déclina les offres au profit pour leur propre label qui du coup explosa[27]. En1965, la bande du filmMary Poppins est vendue à plus de 2 millions d'exemplaires, celui de second distribution à 1 million et la version en histoire racontée à un demi-million[28].Duke Ellington enregistre un album de reprise des chansons du film intituléDuke Ellington Plays Mary Poppins les 6, 8 et à Chicago[29]. Aussi en 1965, Disney lance sa plus longue sérieDisney Read-Along, des livres accompagnés d'enregistrements audio, tout d'abord des lectures par des acteurs connues commeRobie Lester[22].
Avec le succès du filmLe Livre de la jungle (1967),Louis Armstrong a enregistré le une reprise deThe Bare Necessities[30]. Il a poursuivi ce travail de reprise enregistrant plusieurs titres (voir-ci-dessous).
En1973, le label parvient à faire de substantiels bénéfices uniquement en rééditant son catalogue et alors qu'il ne produit aucun disque à succès[20]. En 1974, la société atteint les 15 millions d'USD de chiffre d'affaires, soit plus du double de 1970 avec près de 7 millions d'USD[31]. En 1975, Jimmy Johnson quitte son poste de président du label et est remplacé par Merrill Dean[32].
Durant lesannées 1970, Disney Records produit des œuvres auxÉtats-Unis et auCanada en suivant les modes du moment. Ainsi un disque intituléMickey Mouse Disco sorti en 1979 fut un succès.
Au tournant des années 1980, le label profite d'une brève résurgence du phénomène pour éditer des versionsPicture-disc des bandes originales, avec une illustration décorative sur la face du vinyle, comme celles deBlanche-Neige,Mary Poppins ou mêmeRox et Rouky[33].
En novembre1988, le disque de la bande originale du filmOliver et Compagnie est la première bande originale publiée parWalt Disney Records[34]. C'est aussi le dernier sur support vinyle, le CD est né et révolutionne déjà le monde de la musique[35]...
En1989,Disneyland/Buena Vista Records est renomméeWalt Disney Records[35]. De plus un nouvel âge d'or commence pour les films Disney avecLa Petite Sirène. La bande originale du film fut composée parAlan Menken etHoward Ashman, et fut vendue à plus de 2 millions d'exemplaires. Elle reçut même 2Grammy Awards.
En1990, avec la création d'Hollywood Records, Disney étend son catalogue avec les productions non labellisés Disney[1].
En1991, le duo de compositeursAlan Menken etHoward Ashman récidive avecLa Belle et la Bête.
En1992,Alan Menken etHoward Ashman font de même avec le filmAladdin, vendu à 3 millions d'exemplaires et qui obtient 2 Oscars pour la musique.
En1994, Walt Disney Records se lance dans les comédies musicales en éditant la bande originale du spectacleLa Belle et la Bête: A New Musical, produit par leBuena Vista Theatrical Group. La même année Disney établit une filiale enAmérique latine qui éditera ou rééditera presque tous les albums en version espagnole. Aussi en1994,Le Roi lion est le plus grand succès de Disney pour le film mais aussi pour la musique, vendue à 26 millions d'exemplaires et en partie composée parElton John. En, la société britannique Hollywood Recording Ltd dont l'activité avait cessé depuis est mise en liquidation[36].
En1995 la musique dePocahontas, composée parAlan Menken et le lyristeStephen Schwartz obtient elle aussi 2 Oscars pour la musique. De plus Disney Records décide de ressortir les classiques de Disney mais réenregistrés par des grands noms avec un thème plus moderne. AinsiCendrillon ressort sous le nom deThe Music of Disney's Cinderella avecLinda Ronstadt,Bobby McFerrin, James Ingram,Take 6, David Sanborn et David Benoit.
En1996, les deux compositeurs Menken et Schwartz joignent à nouveau leur talent pourLe Bossu de Notre-Dame.
En1997,Hercule (Hercules) et surtout les compilations des derniers films assurent le succès de la société qui édite aussi la bande origine de la comédie musicale,Le Roi lion deBroadway.
En1998,Walt Disney Records est intégré auBuena Vista Music Group sous la direction du vétéranBob Cavallo.
En1999,Phil Collins participe à la bande originale deTarzan
En2000 Walt Disney Records produit son premier jeune artiste : MYRA et devient un groupe un peu moins exclusivement orienté sur les productions Disney. Une compilation surQui veut gagner des millions sort aussi pour profiter de cette réussite d'ABC.
Le, Walt Disney Records lance les premiersDVDs dans la sérieDisney Read-Along, poursuivant sa tradition de suivre l'évolution dessupports audio[37].
En2006, Walt Disney Records commercialise la première bande originale de la sérieHannah Montana, dont la plupart des titres sont chantés par l'actriceMiley Cyrus.
En2007, le Buena Vista Music Group est renomméDisney Music Group. Le, Walt Disney Records,Disney Electronics et leWalt Disney Internet Group s'associent pour offrir au téléchargement sur le site Disneymixcentral.com le catalogue du premier pour les baladeur MP3 du second[38].
Le, Walt Disney Records etClub Penguin éditent la première compilation musicale issue d'un univers virtuel[39]. Le, Walt Disney Records signe un contrat avecAmazon pour vendre des disques indisponibles au travers de son service d'impression à la demande[40]. Le, Walt Disney Records annonce un coffret d'anthologie de 94 titres du catalogue Disney-Pixar disponible à partir du en version numérique et cd[41].
Le, Walt Disney Records lanceThe Legacy Collection pour 2015, année de 12 anniversaires pour desfilms Disney[42]. Le,Disney Publishing Worldwide et Walt Disney Records lancent une applicationkaraokéLa Reine des neiges[43].
Le, Walt Disney Records annonce quatre bandes originales supplémentaires à sa collectionLegacy lancée en[44]
Le,Google Home s'associe à Disney pour ajouter des musiques d'ambiance ou des sons lors que l'utilisateur lit une histoire de la sérieDisney Read-Along[45],[46],[47].
D'aprèsThe Louis Armstrong Discography[30]
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