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Wallonie

51° nord, 5° est
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Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne la région culturelle et historique. Pour la région politique, voirRégion wallonne. Pour les autres significations, voirWallonie (homonymie).

Wallonie
Blason de Wallonie
Blason
Drapeau de Wallonie
Drapeau de la Wallonie
Wallonie
La Wallonie
Administration
PaysDrapeau de la BelgiqueBelgique
StatutRégion fédérée
ProvincesLiège
Hainaut
Namur
Luxembourg
Brabant Wallon
CapitaleNamur
Villes principalesLiège,Charleroi,Mons
Démographie
GentiléWallons, Wallonnes
Population3 692 283 hab.(1er janvier 2024)
Densité218 hab./km2
Géographie
Coordonnées51° nord, 5° est
Superficie16 901 km2
Point culminantSignal de Botrange (694 mètres)
Divers
Langues officiellesFrançais
Allemand
Desfacilités linguistiques sont en outre accordées aux habitantsnéerlandophones des communes wallonnes citées à l'article 8 de la loi sur l'emploi des langues en matière administrative du 18 juillet 1966.
Langues locales et patoisWallon
Gaumais
Picard
Champenois
Luxembourgeois
Flamand occidental
Flamand oriental
Francique ripuaire
Limbourgeois
SymbolesLe coq hardi
La gaillarde
HymneLe Chant des Wallons
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LaWallonie (enwallon :Walonreye ouWaloneye[1]) est une région culturelle occupant le sud de laBelgique. Elle appartient principalement au domainelinguistique roman, par opposition au domainelinguistique germanique du nord. Ce concept de « terre romane » dont le nom a été inventé en1886[2],[3] est la base des revendications duMouvement wallon[4].

Elle se concrétise politiquement par la création en 1970 de larégion de langue française et de laRégion wallonne qui deviendra en1980 l'institution politique gouvernant la Wallonie. Elle a pour capitaleNamur.

La Wallonie regroupe des espaces très différents les uns des autres, tant sur le plangéographique queéconomique etculturel. On distingue notamment lesillon Sambre-et-Meuse, urbanisé et marqué par son passé sidérurgique, desespaces ouverts et agricoles deHesbaye, ou encore des terres forestières et vallonnées de l’Ardenne et desHautes-Fagnes.

Lefrançais, largement majoritaire en Wallonie, et l'allemand, parlé principalement dans lescantons de l'Est, sont les deux langues officielles de la Région wallonne.

Étymologie

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Article détaillé :Histoire du terme Wallon.

Le motWallonie vient du termeWallon, lui-même venant deWalh, un très ancien mot germanique, et donc utilisé par les germains, pour désigner les populations au-delà duRhin et de laMeuse, en marche gallo-romaine, qu'elles soient celtophones ou romanes.

La première apparition reconnue du motWallonie est en 1842 dans l'Essai d'étymologie philosophique d'un philologue et anthropologue namurois, l'abbéHonoré Chavée qui l'utilise pour désigner le monde roman en opposition à l'Allemagne. Son « sens véritable », selon Albert Henry[5], arrive deux ans plus tard sous la plume deFrançois-Charles-Joseph Grandgagnage qui par ce mot désigne « cette fois, plus ou moins nettement, la partie romane du jeune État unitaire Belgique. »[6]

C'est en1886 qu'avec l'écrivain et militant wallonAlbert Mockel le mot prend « son sens politique d'affirmation culturelle régionale »[7], en opposition au motFlandre utilisé par leMouvement flamand.

Symboles

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Lessymboles officiels de la Wallonie, en ce compris ledrapeau de la Wallonie, sont juridiquement définis par le décret du déterminant le jour de fête et les emblèmes propres à la Région wallonne[8] ainsi que par le décret du 23 juillet 1998 créant un hymne wallon[9] (Le chant des Wallons).

L’article 2 du décret du 23 juillet 1998 déterminant le jour de fête et les emblèmes propres à la Wallonie prévoit que les armoiries de la Région sont leCoq hardi au combat de gueules sur fond d'or et que le coq hardi des armoiries (tel que dessiné ci-dessous) peut-être isolément utilisé pour représenter la Wallonie.

Le drapeau est composé d'uncoq hardi rouge (dont la patte droite est levée et le bec fermé) sur fond jaune, conformément à l’article 4 et à l’annexe du décret[10].

Le coq hardi représente les originesgallo-romaines des Wallons[11] ainsi que leur adhésion à laculture française[12] et les couleurs jaune et rouge (deLiège) soulignent le rôle important qu’ont joué les Liégeois dans la construction de la conscience wallonne[13].

Le blason et le drapeau sont inspirés du tableau peint parPierre Paulus en 1913 commandé par l'Assemblée wallonne à la suite des revendications duMouvement wallon.

Par ailleurs, en 2015, le Parlement wallon a modifié le décret du 23 juillet 1998 pour y inscrire que « l’emblème floral de la Région wallonne est la gaillarde ougaillardia, rouge et jaune »[14].

En 2010, le Gouvernement wallon a décidé d'unifier sa communication visuelle et celle duService public de Wallonie et des unités d'administration publique liées à la Région pour offrir une cohérence identitaire aux structures de la Wallonie[15]. Cette communication a pour objectif de visualiser facilement les interventions et initiatives de la Région, tant aux niveaux régional, national et international[16]. Dans ce cadre, le Gouvernement a décidé d'utiliser une version simplifiée du coq hardi des armoiries et du drapeau wallons[17].

  • Symboles et logotype officiels de la Wallonie
  • Armoiries officielles de la Région wallonne : d'or au coq hardi de gueules.
    Armoiries de la Région wallonne : d'or au coq hardi de gueules.
  • Drapeau de la Région wallonne. Le coq hardi représente les origines gallo-romaines des Wallons[11] ainsi que leur adhésion à la culture française[12] et les couleurs jaune et rouge (de Liège) soulignent le rôle important qu’ont joué les Liégeois dans la construction de la conscience wallonne[13].
    Drapeau de la Région wallonne. Le coq hardi représente les originesgallo-romaines des Wallons[11] ainsi que leur adhésion à laculture française[12] et les couleurs jaune et rouge (deLiège) soulignent le rôle important qu’ont joué les Liégeois dans la construction de la conscience wallonne[13].
  • Coq hardi rouge figurant sur les armoiries et le drapeau de la Wallonie. Il peut être utilisé isolément pour représenter la Wallonie en application de l'article 2 du décret du 23 juillet 1998.
    Coq hardi rouge figurant sur les armoiries et le drapeau de la Wallonie. Il peut être utilisé isolément pour représenter la Wallonie en application de l'article 2 du décret du 23 juillet 1998.
  • La gaillarde est le symbole floral de la Wallonie, en référence à ses couleurs jaune et rouge qui coïncident avec celles du drapeau wallon.
    Lagaillarde est le symbole floral de la Wallonie, en référence à ses couleurs jaune et rouge qui coïncident avec celles du drapeau wallon.

Géographie

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Article détaillé :Géographie de la Wallonie.
Les provinces wallonnes :
1 :Brabant wallon, 2 :Hainaut, 3 :Liège,
4 :Luxembourg, 5 :Namur

Le territoire wallon est constitué des provinces suivantes : leBrabant wallon, leHainaut,Liège, leLuxembourg etNamur.

En superficie, la plus grande est la province de Luxembourg qui est également la moins peuplée des cinq avec 4 440 km2 pour 286 571 habitants, soit unedensité de population de 64,54 habitants au km² et la plus petite province est celle du Brabant wallon avec 1 090 km2, où l'on dénombre 405 952 habitants soit unedensité de population de 372,43 habitants au km². Le Hainaut est la province la plus peuplée avec 1 345 270 habitants, soit unedensité de population de 352,74 habitants au km²[18].

Ce territoire de 16 901 km2 est également divisé en 20arrondissements, eux-mêmes divisés encommunes. On compte261 communes en Wallonie, dont 70 portent le titre deVille[19].

Définition du territoire

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Avant le début duXXe siècle, la notion deWallonie reste fort confuse, il y a desWallons en Flandre et à Bruxelles aussi bien que sur le territoire de l'actuelle Région wallonne[20]. Il faut attendre laloi Coremans-De Vriendt pour qu'elle prenne forme plus clairement.

Selon l'historienFélix Rousseau, la Wallonie est une terre romane depuis des siècles sous la forme d'une avancée latine au sein de l'Europe germanique. Son livreLa Wallonie, terre romane commence ainsi :

« Depuis des siècles, la terre des Wallons est une terre romane et n'a cessé de l'être. Voilà le fait capital de l'histoire des Wallons qui explique leur façon de penser, de sentir, de croire. D'autre part, dans l'ensemble du monde roman, la terre des Wallons, coincée entre des territoires germaniques, occupe une position spéciale, une position d'avant-garde. En effet, une frontière de près de trois cents kilomètres sépare ces extremi Latini des Flamands au Nord, des Allemands à l'Est[21]. »

Il en est de même pour la définition d'Albert Henry qui a étudié l'histoire du terme dans son livreHistoire des mots Wallon et Wallonie.

Philippe Destatte la reprend en la situant dans le cadre de la Belgique :« L’analyse du vocable « Wallonie » situe pleinement la région dans l’histoire de l’état belge. Albert Henry définit la Wallonie comme « la Belgique romane au sud de la frontière qui sépare les patois flamands des dialectes romans, de Ploegsteert jusqu’à l’Hertogenwald[22]. »

Avec le projet de loi Gilson de fixation de la frontière linguistique et le transfert desFourons à la province du Limbourg voté à laChambre le, le mouvement wallon revendique« le retour des Fourons à Liège » car il considère que ce territoire de Wallonie est occupé depuis par la Flandre[23]. Un des derniers évènements de cette revendication est laproposition de constitution wallonne en 2006 parJean-Claude Van Cauwenberghe avec un statut birégional pour la commune de Fourons dans l'article 9[24]. L'ancien ministre-président de la Région wallonne avait durant son mandat fait un discours le décrivant la Wallonie « de Fourons à Mouscron, de Nivelles à Arlon »[25].

Jean-Claude Van Cauwenberghe défend également dans sa proposition de constitution l'appartenance des communes germanophones à la Wallonie et l'inviolabilité de son territoire.Karl-Heinz Lambertz, alors ministre-président de la Communauté germanophone de Belgique, propose en2002 d'organiser un référendum dans larégion de langue allemande de Belgique pour une scission éventuelle avec la Région wallonne et un statut de quatrième Région de Belgique. Van Cau refuse d'entrer en discussion sur ces revendications autonomistes avec les « Wallons qui parlent allemand » car sa définition est que « Est wallon tout habitant de Wallonie »[26]. La même définition du territoire wallon et de l'identité wallonne est défendue par d'autres militants wallons comme José Happart[27] mais aussiJosé Fontaine et sonMouvement du Manifeste Wallon[28]. Maarten Van Ginderachter considère qu'avec cette définition « le principe de citoyenneté est mis sens dessus-dessous, puisque l'individu ne décide pas de son appartenance à telle ou telle communauté, mais c'est le domicile qui détermine la nationalité »[25].

Le militant wallon et directeur de l'Institut Jules Destrée Philippe Destatte pense également que cette imposition d'identité est de l'autoritarisme, et considère que la Wallonie est larégion de langue française parce que les « Germanophones sont dans un processus de4e région »[28]. D'autres militants wallons également n'incluent pas les communes de langue allemande dans la Wallonie, c'est le cas deFrançois Perin[29].

Milieu physique

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Occupation du sol de la Wallonie

La Wallonie avec ses 16 901 km2 peut se situer approximativement à partir du bassin hydrographique de laMeuse, fleuve européen. À l'exception de la province duBrabant wallon, au sud deBruxelles, et une grande partie duHainaut à l'ouest, qui jouxte laFrance, le reste de la Wallonie — sauf deux ou trois enclaves, notamment du côté duGrand-Duché de Luxembourg — appartient au bassin mosan.

Ce bassin est wallon sur 12 000 de ses 36 000 km2. Le bassin mosan couvre les 3/4 du territoire wallon. La Meuse, parGivet (en France),Dinant,Namur,Huy,Liège, contourne leplissement hercynien qu'est l'Ardenne, au nord de laquelle s'établissent trois des quatre grandes villes wallonnes,Charleroi sur laSambre,Namur au confluent de la Sambre et de la Meuse etLiège. La quatrième grande ville,Mons, se situe à l'ouest de Charleroi dans la partie hors bassin mosan du Hainaut.

Une grande partie du territoire wallon est occupée par le massif ardennais au cœur de la région naturelle que l'on appelleArdenne laquelle correspond aux restes d’un ancien massif montagneux qui, à l'origine, avait une altitude comparable à celle desAlpes ; son point culminant est à 694 m au lieu-dit « signal de Botrange ».

Faune, flore et habitats

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Castor européen

Lacarte deportance écologique[30] montre un fort gradient avec un niveau d'artificialisation élevé au nord-ouest et un niveau évoluant vers plus denaturalité au fur et à mesure qu'on se rapproche du Sud-est du pays.

Comme dans tout l'ouest de l'Europe densément habitée et cultivée, depuis la révolution industrielle, l'environnement s'est fortement et rapidement dégradé en Wallonie.

Si quelques espèces ont bénéficié de protection et d'améliorations locales de l'environnement (héron cendré,pic noir,cigogne noire,castor européen,...), de nombreuses espèces autrefois banales (hirondelles,moineaux,tritons,crapauds,grenouilles,papillons) sont en forte régression. Selon lerapport 2006 sur l'état de l’environnement wallon[31], le bilan ne cesse de s'alourdir, avec, pour plusieurs des principaux groupes biologiques suivis, plus de 40 % des espèces menacées (dont 25 % sont en danger critique ou éteintes). LeRéseauNatura 2000 sélectionné couvre 13 % de la Wallonie. Sa mise en œuvre a pris du retard (en novembre 2008, aucun site ne disposait d'arrêté de désignation, 103 sites étaient en cours de désignation et la désignation des 137 sites restant devait encore débuter[32]). En 2007, près de 300espèces invasives étaient inventoriées en Wallonie, dont 9 % sont reprises dans la liste noire (espèces ayant un impact environnemental élevé)[33].

L'agriculture intensive couvre un peu moins de la moitié du territoire, mais principalement à l'ouest de la région. Au total 355.000hectares (47 % de lasurface agricole utile) sont des grandes cultures[34]. Le recul despâtures et l'intensification agricole sont sources d'une augmentation des phénomènes d'érosion du sol, decoulées de boue, d'inondation et en aval de dégradation de l'eau[35].

Laforêt est plus présente qu'en Flandre (67 % de la population wallonne habite à moins de700 mètres à vol d’oiseau d’un massif de plus de 5hectares)[36] ; 45 % des Wallons disent s'y promener plus d'une fois l'an. Une étude publiée en 2009 a estimé que les 113 millions de visites annuelles en forêt se chiffrent à 3,386 milliards d’€/an quant aux coûts de déplacement (carburant, pneus, entretien et amortissement). Selon un sondage, le consentement à payer moyen par visite en forêt et par visiteur était en 2009 de 3,82 € pour la population locale et de 5,82 € pour les vacanciers.

Eau

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Panorama de Botassart ouLe Tombeau du Géant, le long de laSemois, en Ardenne

La qualité des eaux (en 2007, concernant la pollution organique, l'état d’eutrophisation et les indices de qualité écologique) est généralement mauvaise à moyenne dans le bassin de l’Escaut et moyenne à très bonne dans le bassin de laMeuse[37]. La directive cadre sur l'eau peine également à concrétiser ses objectifs.

Air et climat

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La Wallonie est en bonne voie pour atteindre son objectif fixé par leprotocole de Kyoto de réduction 7,5 % de ses émissions degaz à effet de serre (GES) pour 2012. Les principales sources d'émission de GES en Wallonie sont l'industrie (43 %), le secteur résidentiel (13 %) et les transports routiers (19 %). Alors que les émissions des deux premiers secteurs sont en nette diminution (-30 % et -12 % respectivement), les émissions en GES du transport routier ont augmenté de près de 31 % entre 1990 et 2006[38].

Démographie

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Elle comptait, au, 3 704 990 habitants, soit une densité de 219,22 habitants/km²[39] pour une superficie de 16 901 km².

Le graphique suivant reprend sa population résidente au1er janvier de chaque année[40] en milliers d'habitants.

Répartition de la population de nationalité étrangère en Wallonie

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Au, la population de nationalité étrangère en Wallonie se répartissait comme suit[41] :

PaysNombre%
1Italie88 88821,95
2France87 28721,56
3Roumanie18 5504,58
4Espagne18 2114,50
5Allemagne17 7414,38
6Maroc17 5194,32
7Autre156 69238,70
Total404 888100

Démographie par province

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ProvinceArrondissements administratifsPopulation (Janvier 2025)[39]SuperficieDensité
1Brabant wallonNivelles415 3811 097378,65
2HainautAth,Charleroi,La Louvière,Mons,Soignies,Thuin,Tournai1 365 3283 813358,07
3LiègeHuy,Liège,Verviers,Waremme1 122 9253 857291,14
4LuxembourgArlon,Bastogne,Marche-en-Famenne,Neufchâteau,Virton296 0084 45966,38
5NamurDinant,Namur,Philippeville505 3483 675137,51
Total : 3 704 99016 901219,22

Histoire

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Articles détaillés :Chronologie de la Wallonie etHistoire de la Wallonie.

Malgré le fait que « la plupart des historiens [soient] d'accord pour dire que le concept 'Wallonie', dans le sens politique du terme [...] ne se forme qu'au lendemain de la création de la Belgique »[42], les historiens du mouvement wallon commeJean Pirotte considèrent que la communauté wallonne a le droit de chercher ses racines, y compris dans un passé où elle n'avait pas encore sa dénomination actuelle[43].

Pour le politologueAndré Lecours, la Wallonie n'a que peu de signification historique, encore moins que celle de la Flandre tel qu'on l'entend aujourd'hui[44].

Des origines à 1830

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Statue équestre de Charlemagne,Louis Jehotte 1867, àLiège.

On peut parler d'unehistoire de la Wallonie avant 1830 (date de fondation de l'État belge), non d'uneWallonie existant depuis des millénaires, mais de l'espacequi-correspond-à-la-Wallonie-d'aujourd'hui. Une série de traits et faits caractérisent ce passé :

Triptyque de Stavelot, Art mosan, Morgan Library,New York

Artère économique de premier ordre depuis l'Antiquité, la Meuse garda son influence dans les échanges commerciaux noués pendant la période mérovingienne, comme en témoigne la diffusion de techniques et de motifs, attestée dans les fouilles archéologiques. Elle fut aussi la colonne vertébrale de l'évêché deLiège, devenuprincipauté épiscopale dans la seconde moitié duMoyen Âge. Ainsi l'autorité duPrince-évêque s'étendait-elle sur des faubourgs reliés entre eux par le fleuve :Dinant,Namur,Andenne,Huy. Dans chacune de ces villes, un pont et une église dédiée àNotre-Dame percevaient un droit de passage, alimentant le trésor épiscopal.

Marc Suttor considère que le trafic sur la Meuse se compare avec celui de laLoire, de laSeine et duRhin, notamment du vin, la principale marchandise transportée sur les grands fleuves européens au Moyen Âge et à la Renaissance, un trafic égal auXVIe siècle à la production bordelaise de vins[45]. Profitant de cet axe commercial,l'orfèvrerie mosane (et notamment ladinanderie, soit le travail du laiton, et lechamplevé, soit le travail de l'émail) se développa pendant tout le Moyen Âge. Le Pays mosan, soit la Meuse moyenne de Givet à Liège et le bassin versant de laMeuse en cet endroit, plus quelques régions limitrophes, connaît une activité scientifique et technique exceptionnelle du Moyen Âge auXIXe siècle avant d'entrer avec le reste de la Wallonie dans la Révolution industrielle contemporaine. Quant à l'Art mosan c'est l'art du même pays, de la partie romane duDiocèse de Liège dont les limites déterminent aussi celles duwallon langue régionale principale de la Wallonie.

Philippe Destatte note queGuillaume d'Orange prend un arrêté le 4 juin 1830 confirmant le maintien de l’usage de la langue française dans les provinces de Liège, du Hainaut et de Namur et dans l’arrondissement de Nivelles pour toutes les affaires tant administratives et financières que judiciaires et insiste sur le fait que « L'espace wallon est ainsi bien identifié en droit public même si la frontière de la partie wallonne duGrand-Duché de Luxembourg ne sera délimitée qu'en application du traité du 19 avril 1839[46]. »

De 1830 à 1914

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Article détaillé :Histoire de la Wallonie de 1830 à 1914.
La garde civique ouvre le feu, à la limite deMons etJemappes sur une colonne de mineurs venue duBorinage, faisant 7 morts. Peu après le Parlement vote le suffrage universel

1830 prolonge en un sens ce passé, par divers aspects :

Depuis 1914

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Article détaillé :Histoire de la Wallonie depuis 1914.

À la fin de laPremière Guerre mondiale, la Wallonie est en partie dévastée : villages détruits, installations industrielles pillées et saccagées, production à l’arrêt et chômage massif. Les produits de nécessité comme le lait ou le charbon manquent et les prix explosent. Le cheptel est décimé, les forêts abattues et les voies de communication sont impraticables et rendues dangereuses avec le retour des bandits[47]. Selon Alain Collignon, licencié en Histoire de l’Université de Liège, la Wallonie cherche à punir les collaborateurs économiques et les dénonciateurs, mais il y a peu de collaborateurs politiques : « Le mouvement wallon a été très peu entaché par la collaboration politique, même si les Allemands ont essayé de la favoriser »[47].

La Wallonie vit quelque temps l'illusion d'une Belgique rassemblée autour d'AlbertIer (18751934), puis s'inquiète d'un mouvement flamand sorti renforcé de la guerre. Lafrontière linguistique en1932 est un compromis. Mais les griefs wallons s'exacerbent quandLéopold III (19011983) pousse à la rupture avec les alliances française et anglaise à une époque oùAdolf Hitler ne fait plus mystère de ses intentions.

LaSeconde Guerre mondiale va diviser encore plus profondément. Lors de l'attaque allemande enmai 1940, certains régiments flamands font défection. Les soldats flamands faits prisonniers le sont libérés, les soldats wallons maintenus en captivité. L'attitude du roi enclenche la grave « Question royale ». UneConsultation populaire (sur le retour de Léopold III au pouvoir) durcit les oppositions. Au cours des événements de1950 et1960, la classe ouvrière wallonne, inquiète de la régression économique de la Wallonie, soucieuse de démocratie, intervient plus massivement.

À partir de1970, Flandre et Wallonie (Bruxelles également), se taillent une large autonomie à la faveur dufédéralisme belge, sous la poussée de divers facteurs et acteurs. La survie même du pays est en jeu, même si les sentiments d'appartenance en Belgique et Wallonie révèlent que demeure un attachement à la Belgique, combiné au sentiment wallon (ou flamand) et européen.

Histoire des sciences et techniques

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Histoire industrielle

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Politique

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Région wallonne

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Article détaillé :Politique en Wallonie.

La Wallonie est représentée politiquement par laRégion wallonne depuis1980. Le, leGouvernement wallon décide d'utiliser le termeWallonie pour sa représentation politique et internationale. L’appellationRégion wallonne continuera cependant d’être utilisée sur les actes officiels pour lesquels la législation prescrit cet usage.

LeParlement de Wallonie composé de 75députés élus directement au suffrage universel siège àNamur, joue le même rôle que toutparlement en matière législative. Il vote desdécrets qui ont la même force juridique que les lois, il contrôle le Gouvernement wallon et agit dans le domaine des relations extérieures.

LeService public de Wallonie (SPW) est la principale administration wallonne.

Comme leQuébec, laCatalogne, laFlandre, laCalifornie ou laBavière, la Wallonie bénéficie en matière de politique internationale,« de plus de ressources que de nombreux pays souverains »[48].

L'habitude des juristes belges de langue française est d'utiliser le terme « entités » pour désigner les différentes communautés et régions. Cependant, certains experts plaident pour que l'on utilise le terme « État » comme le militant wallon Jean-Marie Klinkenberg membre du Conseil supérieur de la langue française le faisait déjà en 1992 dans la revueToudi[49], toutes ces suggestions ayant été finalement acceptées sauf celle-là. C'est aussi le cas de Jean Beaufays[50].

Capitale

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Namur est la capitale officielle de la Wallonie. Son choix par le mouvement wallon est le fruit d'une longue procédure. Au début, il s'agissait de Liège qui était devenue le centre moteur du Mouvement wallon et le siège de nombreuses institutions wallingantes comme leCongrès national wallon. Jean-Pol Hiernaux pour la notice sur la capitale wallonne dans l'Encyclopédie du Mouvement wallon relève que les militants« sont muets sur la question du choix d’une capitale pour la Wallonie. [...] Parfois, il n’est même pas certain qu’ils veuillent installer celles-ci en Wallonie ».

Le changement de cap commence à se faire selon Hiernaux entre le Congrès national wallon de1905 qui préconisait pour leur Ligue national un siège qui« pourrait être fixé à Liége, comme capitale de la Wallonie » et celui de1912 qui propose« la création d’un comité d’action wallonne [...] qui tiendra ses séances à Namur qui est la ville la plus centrale de la région wallonne »[51].

Même après la régionalisation de 1980 avec la deuxième réforme de l'État, la capitale de la Région wallonne n'est pas officiellement définie. Il faudra attendre le décret du instituant Namurcapitale de la Région wallonne[52], renommé depuis 2010 en« capitale de la Wallonie et siège des institutions politiques régionales »[53].

Pour le Mouvement wallon qui longtemps ne s'est pas décidé, Jean-Pol Hiernaux écrit :

« Celui-ci reçoit, le 21 novembre 1991, la reconnaissance du Mouvement wallon avec le prix de la Fondation Maurice Bologne-Lemaire : la capitale de la Wallonie est enfin, de manière concrète et irréversible, ancrée en terre wallonne, au confluent de la Sambre et de la Meuse, dans la ville chère à François Bovesse, Félix Rousseau, Fernand Danhaive, Fernand Massart … et Joseph Grandgagnage, le créateur du mot Wallonie[54]. »

Toutefois, cette ville ne remplit pleinement ce rôle que sur le plan politique. La réalité wallonne n'est pas centralisée et aucune ville ne domine nettement dans un domaine. Les autorités wallonnes ont officialisé cet état de fait par la désignation de « capitales » spécialisées :Mons pour la culture,Liège pour l'économie,Charleroi pour le social etVerviers pour l'eau. Ces désignations se concrétisent par l'installation d'administrations ou de sociétés de droit public dans ces villes, mais elles ne jouent pas ce rôle de manière exclusive[55].

Proposition de constitution wallonne

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Une proposition de décret spécial instituant uneconstitution wallonne a été déposé le auParlement de Wallonie. Son articleIer affirme que la Wallonie est unecommunauté d’hommes et de femmes dotée d’une histoire, d’une identité et d’une conscience collective. Le projet a été déposé par huit députés wallons du groupe parlementairePS (34 sièges sur 75) et est discuté en Commission. Sur l'articleIer, qui peut représenter la vision duMouvement wallon, certaines réserves peuvent s'exprimer (notamment de la part desBelges germanophones, qui représentent environ 2 % de la population wallonne).Les deux grands quotidiens wallons y sont favorables[réf. nécessaire],la presse bruxelloise est plus réticente[réf. nécessaire]de même que d'autres députés wallons[réf. nécessaire].

Société en projet

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Le mouvement wallon ne restreint pas la Wallonie à un territoire ou à une réalité institutionnelle avec la Région wallonne mais la considère comme une société :

« Il faut pour la Wallonie un projet de société global, c’est-à-dire qu’il faut considérer la Wallonie non pas comme un territoire d’État, non pas par la lorgnette de l’institutionnel, mais en tant que société[56]. »

C’est ce qu’appuieMichel Quévit dans son rapport généralLa Wallonie, une société en projet du1er congrèsLa Wallonie au futur en octobre 1987 qui pose la question de la capacité de la Wallonie à se forger une identité susceptible de rassembler la population autour d’un projet de société novateur[57] :

« Si je devais résumer en quelques mots la finalité de ce congrès, je dirais sans hésiter que nos travaux ont voulu avant tout appréhender la Wallonie comme une Société en projet[58]. »

José Fontaine fait le même constat en décelant dans l'absence de projet de société en Wallonie la cause principale du flottement de l’identité culturelle wallonne : « La Wallonie est une société sans projet avec une identité forcément floue qui découle de cette absence de projet d'une société pour elle-même »[59].

Revendications dans le cadre belge

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Après la reconnaissance du néerlandais comme langue nationale au même titre que lefrançais, le mouvement wallon commence à revendiquer une séparation administrative pour garder un territoire unilingue au sud de laBelgique.

En jaune, la Wallonie proposée au Congrès wallon de 1905. En rouge, les limites de l'actuelle Région wallonne

Dès 1898 avec laloi Coremans-De Vriendt, Julien Delaitte la propose devant laLigue wallonne de Liège. La même organisation organise le uncongrès wallon où Delaitte défend l'installation de trois régions en Belgique : la Wallonie, la Flandre et leBrabant[60],[61].

En1932, les revendications flamandes et wallonnes aboutirent à la fixation de lafrontière linguistique séparant communes flamandes et wallonnes. On utilisa couramment le termeWallonie pour désigner les territoires des diverses langues régionales romanes en Belgique (qui devinrent au fil du temps de plus en plus francophones, les langues régionales gardant une réelle vitalité), ainsi délimités y compris les extensions de laProvince de Liège (Cantons de l'Est, annexés en1919 par laBelgique aux termes duTraité de Versailles qui mit fin à laGrande Guerre : une partie de ce petit territoire annexé est laWallonie malmédienne, l'autre constitue aujourd'hui laCommunauté germanophone de Belgique).

Logo duParlement de Wallonie siégeant à Namur

Dans lesannées 1960, l’économie wallonne, basée essentiellement sur le travail des métaux et l'extraction de lahouille (métallurgie,sidérurgie, mécanique,charbonnage), donne de sérieux signes d’essoufflement. Les réformes structurelles nécessaires sont rendues difficiles par la structure unitaire de l’État belge. Dans le même temps la Flandre a réussi son envol[62], notamment en se tournant vers le commerce international, et ajoute à la prépondérance numérique qu'elle exerçait depuis longtemps le poids dominant de sa réussite économique. En1970 et1980, la marche aufédéralisme belge aboutit à la création de deux types d’entités fédérées, lesCommunautés et lesRégions. Les Communautés bétonnent en1970 les accords territoriaux de1932 et de1963, ce qui satisfait aux exigences flamandes axées sur le culturel et la défense de la langue. En1980, après une décennie de combats, les Wallons obtiennent que les Régions soient également autonomes. Les Régions reçoivent l’autorité sur ce qui est territorial et économique (économie, environnement, énergie, agriculture, travaux publics, organisation des pouvoirs locaux, eaux et forêts, aménagement du territoire, urbanisme, voies fluviales etc.), et les communautés pour ce qui est culturel : enseignement, sport, médias publics, culture. Les Flamands font coïncider Région et Communauté. Les Wallons ont obtenu qu'une partie des matières culturelles (au sens large) soient confiées à la Wallonie (le tourisme, le patrimoine, une partie du sport, certains aspects de l'enseignement), et que les Régions soient les seules entités fédérées qui élisent directement leurs représentants dans les parlements autonomes respectifs, parlements aux compétences de plus en plus étendues (notamment, outre des compétences internes, la ratification des traités internationaux signés soit par la Wallonie, soit par la Belgique, comme en 2005 leTraité constitutionnel européen) ou plus récemment l'Accord économique et commercial global, et dont les pouvoirs obéissent (comme les Parlements des Communautés élus au second degré), à deux grands principes: lescompétences exclusives et l'équipollence des normes.

Conseil économique et social de Wallonie à Liège

La revendication d'une plus grande autonomie pour la Wallonie ne s'arrête pas là. Plusieurs mouvements, dont leMouvement du Manifeste Wallon ouWallonie Libre, revendiquent le transfert final et total de l'ensemble des compétences de la communauté française, c'est-à-dire de la culture, de l'éducation, de la recherche, des médias et du sport.

Revendications hors du cadre belge

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Indépendantisme

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Article détaillé :Indépendantisme wallon.

Rattachisme

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Article détaillé :Rattachisme.

Un courant rattachiste, ou comme l'appelle l'un de ses représentants,Paul-Henry Gendebien, leréunionisme, voit dans la Wallonie une terre appartenant à la République française, de par sa langue, ses habitants et leurs idées et l'estime majoritaire dans le mouvement wallon[63]. Ce projet français spécifiquement pour la Wallonie connaît ses premières manifestations au sein du mouvement wallon en1902 avec le comteAlbert du Bois et sonCatéchisme du Wallon dans lequel il affirme l'identité française des Wallons.

Dans les années 1960, legénéral de Gaulle lui-même déclare au professeur Robert Liénard :« J’ai la conviction que seule leur prise en charge par un pays comme la France peut assurer l’avenir à vos trois à quatre millions de Wallons »[64].

Ce courant resurgit avec les tensions croissantes entre Flandre et Wallonie au début duXXIe siècle, rendant la Belgique difficilement gouvernable : en 2010-2011, celle-ci doit attendre 541 jours la formation d'un nouveau gouvernement[65]. Le Gewif (Groupe d’études pour la Wallonie intégrée à la France) promeut le rattachement depuis cette date[65].

Régionalisme européen

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Certains fédéralistes wallons voient l'existence d'une Wallonie dans le cadre d'uneEurope des régions. Des militants commeJean Rey ouFernand Dehousse ou des associations du mouvement wallon commeWallonie, Région d'Europe ont revendiqué une implication des Régions dans le processus décisionnel européen. C'est dans cet engagement européen qu'est créé le àLouvain-la-Neuve un projet porté parEdgar Faure et Fernand Dehousse : le Conseil des Régions d'Europe qui deviendra en1987 l'Assemblée des régions d'Europe et à laquelle participe la Wallonie depuis le début.

Ce projet d'une Wallonie intégrée dans un espace européen régionalisé est toujours promu : l'Institut Jules Destrée organise à Liège du 20 au 23 septembre1995 un séminaire appeléLa Wallonie, une Région en Europe pour défendre ce point de vue et y sensibiliser le public[66]. Philippe Suinen, militant wallon et directeur général du Ministère des Relations Extérieures de la Région wallonne, est par exemple un fervent défenseur de cette vision européenne de la Wallonie.

Philippe Destatte estime dans son livreL'identité wallonne que la construction européenne est aujourd'hui un des moteurs du mouvement wallon[67].

Au début des années 2000, le ministre-président de la Région wallonneJean-Claude Van Cauwenberghe, avec son équivalentcatalanJordi Pujol, fait du lobbying visant à asseoir « l'Europe des régions face à l'Europe des États-nations »[68].

Symboles

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Le coq wallon derrière la présidence du Parlement de Wallonie.
Article détaillé :Symboles de la Wallonie.

L'émergence d'une idée identitaire wallonne et d'un mouvement wallon organisé a produit différents symboles et manifestations célébrant la Wallonie. Le symbole principal est lecoq hardi oucoq hardy qui est très largement utilisé, particulièrement pour les drapeaux. Il fut choisi par l'Assemblée wallonne le et formalisé la même année par le peintrePierre Paulus.

En1998, leParlement wallon fixe les emblèmes et manifestations officiels de laRégion wallonne dont les armoiries, le drapeau, l'hymne et la fête. LaCommunauté française de Belgique ne reprendra que les armoiries et le drapeau. Voici, dans ce cadre, une vidéo de la présentation de l'« état de la Wallonie » par le ministre-présidentPaul Magnette, le, lors d'une des réunions quotidiennes de l'Assemblée[69], avec les opinions des groupes de l'opposition parlementaire.

Drapeau

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Article détaillé :Drapeau de la Wallonie.

Le drapeau de la Wallonie, principal symbole wallon, est familièrement appelécoq hardi ou encore« coq wallon ». Il est également l'emblème de laRégion wallonne et celui de laCommunauté française de Belgique[70]. Il est composé d'un coq hardi (c'est-à-dire patte droite levée et bec clos) rouge sur fond jaune. Ces couleurs prennent leur origine de la ville deLiège. Il est également utilisé par leMouvement wallon.

Armoiries

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Article détaillé :Armoiries de la Wallonie.

Les armoiries de la Wallonie ont été adoptées dans leur forme actuelle en1998 par undécret duParlement wallon. La version originelle des armoiries datait de1913.

Hymne

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Article détaillé :Le Chant des Wallons.

Un hymne,Le Chant des Wallons, écrit parThéophile Bovy en1900 et mis en musique en1901 parLouis Hillier, fut adopté en 1998 par le Parlement wallon. Contrairement au drapeau ou à la fête, cet hymne ne fut pas adopté en 1913 par l'ancienne Assemblée wallonne.

Fête

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Article détaillé :Fête de Wallonie.
Enfants de Charleroi aux fêtes de Wallonie de 2014, autour de la statue deJules Destrée

La Fête de la Wallonie (Fêtes de Wallonie ou plus simplement les Wallos) est célébrée le troisième dimanche de septembre. Elle commémore la participation desWallons à larévolution belge de 1830. La première eut lieu àVerviers le.

Fleur

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L'Assemblée wallonne choisit laGaillarde commefleur-emblème de la Wallonie, le, à la suite d'une proposition du groupe des Femmes de Wallonie et de sa présidenteLéonie de Waha.

Le 3 décembre 2015, le Parlement de Wallonie adopte officiellement la gaillarde comme fleur-emblème de la Région.

Devise

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Il existe également une devise de la Wallonie qui est « Wallon toujours » (« Walon todi » en wallon).

Culture

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Article détaillé :Culture de la Wallonie.
Cantilène de sainte Eulalie, premier texte littéraire « français », de880 ou881. Il amalgame langues endogènes (ou préfigurations) de la Wallonie actuelle, soulignant son appartenanceromane. Texte suivi d'un texte en ancien allemand, leLudwigslied
Tournai (Région wallonne), la cathédrale Notre-Dame

Les matières culturelles sont de la compétence de laCommunauté française de Belgique. Ce terme ne désigne pas une institution représentant les Français résidant en Belgique, mais bien une entité fédérée compétente dans le domaine de la culture et de l'enseignement dans les régions de langue française (y compris larégion bilingue de Bruxelles-Capitale). La Communauté française siège à Bruxelles et assure une certaine solidarité entre francophones de la Région wallonne et francophones de Bruxelles.

Certains politiciens wallons souhaiteraient que les compétences de la Communauté soient transférées à la Région, mais il est incertain de savoir quel support ce type de projet aurait auprès de la population. Plusieurs sondages ont été publiés dont celui du CLEO dans les années 80 publié parToudi et d'autres se succédant dans le temps[71].

Il existe enfin un courant important en Wallonie qui est proche duManifeste pour la culture wallonne et de ce que lesQuébécois appellent laculture québécoise, soit une volonté de considérer la Wallonie comme émancipée culturellement tant de la Belgique que de la France.

Les sentiments peuvent se mélanger et les sentiments d'appartenance en Belgique et Wallonie, de Belgique et de Wallonie, se retrouver confondus chez la même personne, voire renforcés l'un par l'autre. Il est possible d'affirmer une culture de la Wallonie tant sur le plan du Patrimoine que de la création contemporaine (BD, cinéma, peinture) et d'attribuer en ce sens des œuvres à desWallons puisque les habitants de la Wallonie actuelle portent ce nom depuis environ six siècles, même si aucune entité politique ne correspondait à cet ensemble deWallons territorialement plus large que l'actuelle Wallonie.

Voir aussi :Liste des ministres de la culture en Belgique francophone.

Langues

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Articles détaillés :Langues en Belgique etHistoire de la langue wallonne.
  • Plus de 96 % des communes de la Région wallonne (253 sur 262) ont comme langue officielle unique le français. Elles représentent 98 % de la population de la Région wallonne. Parmi celles-ci, quatre d'entre elles organisent desfacilités linguistiques pour leurs habitants usant du néerlandais :Comines-Warneton (Komen-Wasten),Enghien (Edingen),Flobecq (Vloesberg),Mouscron (Moeskroen). Trois accordent des facilités en allemand et en néerlandais uniquement en matière d’enseignement (les facilités en matière administrative pourraient théoriquement être demandées par le conseil communal et approuvées par un arrêté royal, et ensuite par une loi) :Baelen,Plombières (en allemand :Bleyberg),Welkenraedt. Deux organisent des facilités en allemand :Waimes (en allemand :Weismes),Malmedy.
  • Les 9 communes germanophones de la Région wallonne organisent toutes des facilités en français pour leurs habitants francophones :Amblève (en allemand :Amel),Bullange (en allemand :Büllingen),Burg-Reuland,Bütgenbach (parfois sansumlaut enfrançais, soit : Butgenbach),Eupen,La Calamine (en allemand :Kelmis),Lontzen,Raeren,Saint-Vith (en allemand sanstrait d'union :Sankt Vith ouSt. Vith). Ces 9 communes forment larégion linguistique de langue allemande et comprennent 2 % de la population de la Région wallonne. Celles-ci et les communes de Waimes et Malmedy forment une région dénomméeCantons de l’Est, soit les territoires prussiens annexés par la Belgique en1919 à la suite duTraité de Versailles.
Les langues régionales de Wallonie

Littérature

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Article détaillé :Littérature wallonne.

Artisanat

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Traditions et folklore

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Article détaillé :Traditions de Wallonie.
La ducasse de Mons

Gastronomie

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Des tartes au riz.
Articles détaillés :Gastronomie wallonne,Liste des boissons wallonnes etBistrot de Terroir.

Économie

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Article détaillé :Économie de la Wallonie.

Tourisme

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Article détaillé :Patrimoine mosan en Wallonie.

Sport

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Sport masculin

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En Wallonie, tout comme enFlandre et àBruxelles, lefootball est le sport le plus populaire. Trois clubs wallons évoluent enJupiler Pro League : leKAS Eupen, leR Charleroi SC et leStandard de Liège. Ce dernier a remporté à dix reprises le championnat et est souvent un des représentants dufootball belge enEurope[73].

Enbasket-ball, deuxième sport collectif enBelgique, les Wallons affichent deux clubs enpremière division : l'Union Mons-Hainaut et leSpirou Charleroi.

Envolley-ball, un des sports les plus pratiqués dans les écoles deBelgique, seul leVBC Waremme est engagé dans l'élite.

Enhandball, ce sont les Liégeois qui se distinguent le plus avec deux clubs engagés pour la saison 2014-2015, à savoir le l'Union beynoise et leHC Visé BM.

ClubSportLigueStade/enceinteDate de fondation
Standard de LiègefootballChampionnat de Belgique de football
(Jupiler Pro League)
Stade Maurice Dufrasne1898
R Charleroi SCStade du Pays de Charleroi1904
Royal Excel MouscronLe Canonnier1921
KAS EupenKehrweg1945
Spirou Charleroi Basketbasket-ballChampionnat de Belgique et des Pays-Bas
(BNXT League)
Le Dôme1989
Belfius Mons-HainautMons arena1959
Liège BasketCountry Hall Ethias1967
RBC Verviers-PepinsterHalle du Paire1938
VBC Waremmevolley-ballLigue AHall omnisports Edmond Leburton1999
ASUB Waterloorugby à XVChampionnat de Belgique de rugby à XV
(Bofferding Rugby League)
Complexe sportif du Pachy1959
RFC LiègeComplexe de Naimette-Xhovémont1958
RC FrameriesStade Louis Piérard1966
RC Soignies1973
HC Visé BMhandballDivision 1Hall omnisports de Visé1988
Union beynoiseHall Omnisports Edmond Rigo1921
EHC TournaiHall des Sports de la C.E.T.1974
Bulldogs de Liègehockey sur glaceLigue Belge de HockeyPatinoire de Liège1997
Waterloo Duckshockey sur gazonDivision d'Honneur1950

Sport féminin

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ClubSportLigueStade/enceinteDate de fondation
Standard de LiègefootballBeNe LeagueAcadémie Robert Louis-Dreyfus1971
BC Namur-Capitalebasket-ballDivision 1Hall Octave Henry2010
Fémina ViséhandballDivision 1Hall Omnisports de Visé1986

Royal Castors Braine

Basket-ballDivision 1salle André Renauld, complexe sportif Gaston Reiff1939

Principaux événements annuels

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Cyclisme

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Sports mécaniques

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Athlétisme

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Sportifs

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Personnalités liées à la Wallonie

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Article détaillé :Liste de personnalités nées en Wallonie.

Patrimoine mondial de l'UNESCO :

Patrimoine majeur :

Patrimoine naturel majeur :

Musée :

La Wallonie compte 42 maisons du tourisme réparties sur son territoire.

Notes et références

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  1. « Waloneye — Wiktionnaire », surfr.wiktionary.org(consulté le).
  2. « ‘Wallonia’ as a concept was invented at that time, and ‘Flanders’ took its present meaning to denote the whole region »(en) Stefaan De Rynck,« Civic culture and institutional performance of the Belgians regions », dans Patrick Le Gales, Christian Lequesne,Regions in Europe : The Paradox of Power, Routledge,, 328 pages(ISBN 9781134710614),p. 162
  3. « the privilege of educated men who studied a ‘forgotten’, but in effect invented region and celebrated its folkloric traditions, its dialects, its past and its landcape »(en) Maarten Van Ginderachter,« Nationalist Versus Regionalist? The Flemish and Walloon Movements in Belle Epoque Belgium », dansRegion and State in Nineteenth-Century Europe : Nation-Building, Regional Identities and Separatism, Palgrave Macmillan,, 293p(ISBN 9780230313941),p. 220.
  4. « De même, si, pour dresser l'histoire de l'affirmation de la Wallonie, nous avons pris comme point de départ la naissance du concept dans son sens actuel — en 1886 — »,Philippe Destatte,L'Identité wallonne, Institut Jules Destrée, coll. Notre Histoire, Charleroi, 1997,p. 19
  5. Albert Henry,Histoire des mots Wallons et Wallonie, Institut Jules Destrée, Coll. « Notre histoire », Mont-sur-Marchienne, 1990,3e éd. (1re éd. 1965),p. 12
  6. Albert Henry,Ibid.,p. 13.
  7. « C'est cette année-là [1886] que naît le motWallonie, dans son sens politique d'affirmation culturelle régionale, lorsque le Liégeois Albert Mockel crée une revue littéraire sous ce nom », Philippe Destatte,L'identité wallonne, ibid.,p. 32.
  8. « Extrait du Moniteur belge - Décret déterminant le jour de fête et les emblèmes propres à la Région wallonne ».
  9. SPW, « 1 », surWallex(consulté le)
  10. « Extrait du Moniteur belge - Décret déterminant le jour de fête et les emblèmes propres à la Région wallonne »
  11. a etb« Un emblème : le coq hardi | Connaître la Wallonie », surconnaitrelawallonie.wallonie.be(consulté le)
  12. a etbPaul Delforge, « Symbolique wallonne »,Institut Destrée,‎(lire en ligne)
  13. a etb« Le drapeau wallon | Connaître la Wallonie », surconnaitrelawallonie.wallonie.be(consulté le)
  14. Décret modifiant le décret du 23 juillet 1998 déterminant le jour de fête et les emblèmes propres à la Région wallonne en vue d’officialiser l’emblème floral de la Wallonie.
  15. « Identité graphique - Charte des institutions wallonnes et des structures associées à la Région »[PDF]
  16. « Se renseigner sur la Charte graphique de la Wallonie », surwww.wallonie.be,(consulté le)
  17. Le dessin du coq hardi utilisé par le Gouvernement dans ce cadre s'écarte légèrement de celui des armoiries et du drapeaux wallons défini par le décret du 23 juillet 1998 déterminant le jour de fête et les emblèmes propres à la Région wallonne.
  18. « Superficie du territoire wallon et des provinces | IWEPS », surwww.iweps.be(consulté le)
  19. La Belgique est désormais un peu plus grande!, consulté le 12 janvier 2019.
  20. Vincent Vagman,Le mouvement wallon et la question bruxelloise, Courrier Hebdomadaire,no 1434-1435, CRISP, 1994,p. 5-6.
  21. Félix Rousseau,La Wallonie, la terre romane, Charleroi, Institut Jules Destrée,, 60 p.,p. 9
  22. Philippe Destatte,« Existe-t-il une identité wallonne ? », dansHistoire culturelle de la Wallonie, Bruxelles, Mercator,, 400 p.(lire en ligne),p. 370
  23. José Happart avait inauguré un panneau de jumelage avec la commune deVellerat avec l'inscription« occupés par la Flandre »Commune de Vellerat - Les Fourons
  24. Proposition de décret spécial instituant une Constitution wallonne déposée par M. Jean-Claude Van Cauwenberghe et Consorts,,p. 3 et 13.[lire en ligne]
  25. a etbChant du Coq,p. 50.
  26. « Van Cau menace, Hasquin inquiet »,Le Soir,‎,p. 3(lire en ligne) cité dans Maarten Van Ginderachter,Ibid.,p. 50.
  27. Jean-Pol Hiernaux, « La Wallonie à la recherche de sa capitale (1892-2002) »,Toudi mensuel,nos 49-50,‎(lire en ligne)
  28. a etbMarie-Françoise Gihousse, « Une culture réellement régionale ? »,L'Avenir,‎(lire en ligne, consulté le).
  29. François Perin, « Spécificité wallonne ou Wallonie Région française? »,Premier congrès La Wallonie au Futur (1987) - Vers un nouveau paradigme, Institut Jules Destrée,‎(lire en ligne)
  30. Sébastien Hendrickx & Claire Van Der Kaa, « Carte de la portance écologique du territoire wallon », 1 carte à l'échelle 1:220.000[PDF], Conférence Permanente du Développement Territorial,(consulté le).
  31. État de l’Environnement Wallon
  32. Tableau de bord de l'environnement wallon 2008 - Réseau Natura 2000
  33. Tableau de bord de l'environnement wallon 2008 - Espèces exotiques envahissantes
  34. SPF Économie, PME, Classes Moyennes et Énergie (2009). Résultats définitifs de l’enquête agricole de mai 2008. Communiqué de presse [en ligne]. Disponible sur :http://statbel.fgov.be/fr/binaries/pr138_fr%5B1%5D_tcm326-63580.pdf (consulté le 02/12/2009).
  35. Cellule ETAT de l’environnement Wallon (2010).Erosion hydrique des sols. In : Tableau de Bord de l’Environnement wallon 2010. Jambes, B. : SPW-DGARNE-DEMNA-DEE, 232 p.
  36. Colson V., Lejeune P., Rondeux J. [2009].La fonction récréative de la forêt wallonne : évaluation et pistes de réflexion pour son intégration optimale dans l’aménagement intégré des massifs. Forêt Wallonne 101 : 3–17 (15 p., 7 fig., 1 tab., 11 réf.)
  37. Tableau de bord de l'environnement wallon 2008 - Eau et environnement aquatique
  38. Tableau de bord de l'environnement wallon 2008 - Émissions de gaz à effet de serre
  39. a etbhttps://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  40. 3_Population_de_droit_au_1_janvier,_par_commune,_par_sexe_2011_2014_G_tcm326-194205 sur le site du Service Public Fédéral Intérieur,https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=chi.16089839&view=1up&seq=11
  41. « Population étrangère en Wallonie - Iweps », surIweps(consulté le).
  42. Chant du Coq,p. 51.
  43. Jean Pirotte,Une image aux contours incertains. L'identité wallonne duXIXe au XXe siècle inL’imaginaire wallon: jalons pour une identité qui se construit, Louvain-la-Neuve, Publications de la Fondation wallonne Pierre-Marie et Jean- François Humblet, 1994,p. 26.
  44. « The concept of Wallonia has even less historical significance than that of Flanders. The Walloon identity promoted by the Walloon Movement remained extremely marginal until the latter half of the twentieth century and is still only moderately accepted today. »(en) André Lecours, « Political Institutions, Elites, and Territorial Identity Formation in Belgium »,National Identities, Routledge,vol. 3,no 1,‎1er mars 2001,p. 51-68.
  45. Marc Suttor,Vie et dynamique d'un fleuve. La Meuse de Sedan à Maastricht (des origines à 1600) (Bibliothèque du Moyen Âge, 24, Turnhout, De Boeck & Larcier s.a., 2006,p. 301-327
  46. Histoire succincte de la Wallonie,p. 72.
  47. a etb« La Wallonie de l’entre-deux-guerres : 'La Wallonie était globalement 'la vache à lait' de la Belgique' », surRTBF(consulté le)
  48. Stéphane PaquinLes actions extérieures des entités subétatiques : quelle signification pour la politique comparée et les relations internationales ? dansRevue internationale de politique comparée, 2005/2, Volume 12,p. 129 à 142,p. 136.
  49. Citoyenneté des mots pour la dire
  50. de théorie politique
  51. Compte rendu du Congrès wallon du 7 juillet 1912,p. 36
  52. Décret du 11 décembre 1986 instituant Namur capitale de la Région wallonne
  53. Décret du 21 octobre 2010 instituant Namur comme capitale de la Wallonie et siège des institutions politiques régionales
  54. Jean-Pol Hiernaux, NoticeNamur, capitale de la Wallonie de l'Institut Jules Destrée
  55. « La Wallonie, entité fédérée », surmrw.wallonie.be(consulté le)
  56. Philippe Destatte,La Wallonie au futur, Institut Jules Destrée, Namur,, 480 pages,p. 87.
  57. Philippe Destatte, « La Wallonie, une région frontalière (et non frontière) dans un pays frontière : le pari d’une identité sans complexe et sans fantasme nationaliste » dansL’Europe et ses villes-frontières (dir. Joël Kotek), Éditions Complexe, 1996, 329 pages,p. 221.
  58. Michel Quévit,La Wallonie, une société en projet, Rapport général du1er congrèsLa Wallonie au futur en octobre 1987,[lire en ligne]
  59. Michel Otten, « Le thème de l'identité et ses fluctuations historiques » dansTrajectoires: littérature et institutions au Québec et en Belgique francophone, Lise Gauvin, Jean-Marie Klinkenberg (dir.), Éditions Labor, Bruxelles, 1985, 272 pages,p. 78.
  60. Vincent Vagman,Le mouvement wallon et la question bruxelloise, Courrier Hebdomadaire,no 1434-1435, CRISP, 1994,p. 6.
  61. Denise Van Dam,Flandre, Wallonie : le rêve brisé : quelles identités culturelles et politiques en Flandre et en Wallonie, Quorum,, 286 p.(ISBN 978-2-930014-86-9),p. 165
  62. Tableau de l'économie mondiale auXXe siècle, seule référence un peu explicite en ligne, mais qui ne tent pas compte que le envol (« take-off ») wallon est contemporain de celui de la Grande-Bretagne.
  63. Pourquoi le réunionnisme est-ti devenu majoritaire dans le mouvement wallon consulté le 26 janvier 2016
  64. Cités par Claude de Groulart dansDe Gaulle : « Vous avez dit Belgique ? », Editions Pierre-Marcel Favre, 1984.
  65. a etb« « Et si, en 2024, la Wallonie devenait française ? » »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  66. Un livre a été édité à la suite de ce séminaire : Institut Jules Destrée,La Wallonie, une région en Europe, Institut Jules Destrée, Liège, 398 p.,(ISBN 978-2-87035-003-4)
  67. Philippe Destatte,L'identité wallonne, ibid.,p. 415–418.
  68. Mark Van den Wijngaert,D'une Belgique unitaire à une Belgique fédérale : 40 ans d'évolution politique des communautés et des régions (1971-2011), Asp / Vubpress / Upa,, 242 p.,p. 71.
  69. état de la Wallonie
  70. « Le drapeau officiel - Fédération Wallonie-Bruxelles », surFédération Wallonie Bruxelles(consulté le)
  71. Voir notamment ce sondage qui montre que si les Wallons souhaitent, à 31,4 %, que la Région se charge de la culture, 20,5 % choisissent la Belgique, 16,5 % la Communauté et même 16,5 % l'Europe
  72. « Joutes sur échasses de Namur », surLes Echasseurs Namurois(consulté le).
  73. Historique du parcours européen du Standard de Liège

Voir aussi

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Histoire
Identité
Voir aussi :
  1. « Histoire de la pensée au Pays de Liège des origines à nos joursIVe – XIe siècles », sureditionsorizons.fr(consulté le)
  2. « Histoire de la pensée au Pays de Liège des origines à nos jours Tome II -XIIe – XVe siècles », sureditionsorizons.fr(consulté le)
  3. « Histoire de la pensée au Pays de Liège des origines à nos jours Tome III - XVIe-XVIII siècles », sureditionsorizons.fr(consulté le)
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