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Wailly-Beaucamp

50° 24′ 52″ nord, 1° 43′ 43″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirWailly (homonymie).

Wailly-Beaucamp
Wailly-Beaucamp
Le chemin des Lombards.
Blason de Wailly-Beaucamp
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementPas-de-Calais
ArrondissementMontreuil
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois
Maire
Mandat
Véronique Graillot
2020-2026
Code postal62170
Code commune62870
Démographie
GentiléWailly-Beaucampois
Population
municipale
1 063 hab.(2022en évolution de +4,73 % par rapport à 2016)
Densité74 hab./km2
Géographie
Coordonnées50° 24′ 52″ nord, 1° 43′ 43″ est
AltitudeMin. 18 m
Max. 68 
m
Superficie14,33 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionBerck
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Berck
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Wailly-Beaucamp
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Wailly-Beaucamp
Géolocalisation sur la carte :Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Wailly-Beaucamp
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Wailly-Beaucamp
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Wailly-Beaucamp[waji bokɑ̃] est unecommune française située dans ledépartement duPas-de-Calais enrégionHauts-de-France. Ses habitants de la communesont appelés lesWailly-Beaucampois. Elle est membre de lacommunauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois (CA2BM).

Géographie

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Localisation

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Localisée dans le sud-ouest du département duPas-de-Calais, Wailly-Beaucamp est une commune située,à vol d'oiseau, à 9 km à l'est de la commune deBerck (aire d'attraction) et à 6 km au sud-ouest de la commune deMontreuil-sur-Mer (chef-lieu d'arrondissement)[1].

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes.Les communes limitrophes sontAiron-Saint-Vaast,Boisjean,Campigneulles-les-Grandes,Campigneulles-les-Petites,Écuires,Lépine,Rang-du-Fliers etVerton.

Carte
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes[Note 1].

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 14,33 km2 ; son altitude varie de18 à 68 mètres[2]. Son sol, essentiellement sableux, est depuis longtemps exploité par des carrières en périphérie. Si le territoire du village est essentiellement couvert d'openfield, les surfaces boisées sont assez importantes avec les bois du Mouflet, de l'Église ou encore du Quesnoy.

Borne de nivellement sur le mur de l'église - Altitude 47 m.

Hydrographie

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La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[3],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Wailly-Beaucamp[Note 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat du Nord-Pas-de-Calais.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[5]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[6] et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[7]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[8],[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 833 mm, avec12,5 jours de précipitations en janvier et8,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune duTouquet-Paris-Plage à15 km àvol d'oiseau[10], est de11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 888,8 mm[11],[12]. La température maximale relevée sur cette station est de39,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de−19,1 °C, atteinte le[Note 3].

Paysages

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Pour un article plus général, voirPaysage en France.

La commune s'inscrit dans l'ouest du « paysage du val d'Authie » tel que défini dans l'atlas de paysages de la régionNord-Pas-de-Calais, conçu par ladirection régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 4],[13].

Ce paysage, qui concerne83 communes, se délimite : au sud, dans le département de laSomme par le « paysage de l'Authie et du Ponthieu, dépendant de l'atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l'est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l'Authie, aujourd'hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d'Espagne, au nord.

Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l'Ouest, le fleuve s'ouvre sur labaie d'Authie, typique de l'estuaire picard, et se jette dans laManche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d'Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.

L'Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entitésécopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l'altitude varie de 100 à 163 m qui s'étend de chaque côté du fleuve. L'altitude du plateau décline depuis le pays deDoullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l'Authie, quant à lui, est recouvert d'alluvions et de tourbes. L'Authie est un fleuve côtier classé commecours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué desalmonidés. L'occupation des sols des paysages de la Vallée de l'Authie est composée pour70 % en culture[14].

Milieux naturels et biodiversité

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Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Article connexe :Liste des ZNIEFF du Pas-de-Calais.

L'inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF detype 2[Note 5] :la basse Vallée de l'Authie et ses versants entre Douriez et l'estuaire. Cette ZNIEFF forme une longue dépression au fondtourbeux et offre plus de4 000 ha de marais, de prairies humides et d'étangs[15].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Espèces faunistiques et floristiques

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L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espècesfaunistiques etfloristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[16].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Wailly-Beaucamp est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1].Elle est située hors unité urbaine[Insee 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Berck, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[Insee 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[Insee 3],[Insee 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (63,1 %), forêts (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), prairies (5,8 %), zones urbanisées (4,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Beaucamp : ce hameau donnera son nom en 1901, à la nouvelle dénomination du village.

liste des lieux-dits, hameaux et écarts :
  • la Réderie
  • le Mouflet ou Moufflet, appelé aussiMont-Ruflel en 1311 ouMont-Riflet en 1337[18], une tradition veut queMouflet soit un hommage au jeune dauphinLouis XVII qui, en captivité, ne désirait que son chienMouflet
  • la Houssoye, le nom de la Houssoye vient du picardhoushe, qui signifiebosquet en français. Il existe d'autresHoussoye : Houssoie àParenty,Bellebrune,Buire-le-Sec[19]
  • le Point du Jour
  • le Halloy
  • les Champs Rayés
  • les Rives
  • le Mont-Guislain
  • les Fonds de Wailly
  • le Monthodion ou Montaudion, d'après Albert Leroy, Montaudion serait le nom d'une ancienne famille picarde
  • les Garennes.

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est traversée par l'ancienne RN 1, aujourd'hui RD 901, reliantBoulogne-sur-Mer àParis et est desservie par la sortieno 25 (à 4 km) de l'autoroute A16.

Transports

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La commune était située sur la ligne dechemin de fer Aire-sur-la-Lys - Berck-Plage, une ancienne ligne dechemin de fer qui reliait dans le département duPas de Calais, entre 1893 et 1955,Aire-sur-la-Lys àBerck.

Toponymie

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Wailly, lettrine du chien qui « Wail »,Cueilloir de l'Hôtel-Dieu de Montreuil-sur-Mer, 1477.
Article connexe :Toponymie française.

Le nom de la localité est attesté sous les formesWalli finXIe siècle ;Wally en 1154 ;Valgi en 1168 ;Walgi en 1174 ;Vaasli etVasli auXIIe siècle ;Wailli en 1215 ;Velliacum en 1228 ;Wailly en 1239 ;Wailliacum en 1240 ;Vualli en 1256 ;Walli en 1270 ;Valli auXIIIe siècle ;Wally en 1308 ;Wailly en 1477 ;Ouailly en 1612 ;Houailly en 1730 ;Wailly en 1789[20] ;Wailly en 1793 ;Wailly en 1801 etWailly-Beaucamp depuis 1901[2]. En 1901,Wailly prend le nom deWailly-Beaucamp pour éviter la confusion avecWailly près d'Arras.

Il s'agit d'une formation gauloise ou gallo-romaine en-(i)acum[21],[22], suffixe d'origine gauloise servant à localiser ou à marquer la propriété.

Le premier élémentWaill- s'explique vraisemblablement par unanthroponyme germanique[21],[22].Albert Dauzat propose le nom de personne germaniqueWalo[21] etErnest Nègre suggèreWallo[22].

Remarque : l'explication de Louis Ricouart par le motWail « petit gué »[23] (du germanique*wadilą > vieux saxonwidil, vieux noroisvaðill, allemandWedel), comme dansWail (Pas-de-Calais,Wadhil 1066,Wail 1079,Wahil 1154) est contredite par les formes anciennes et à ce titre, non reprise par les études plus modernes.

Beaucamp est une section de la commune de Wailly attesté sous les formesBeaucamps en 1479 etBeauchan en 1508[24].

Histoire

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Le panneau d'information.

Un panneau émaillé destiné à l'information des visiteurs est fixé à proximité de l'église. Voici, in extenso, le texte qu'il contient :

« Wailly-Beaucamp
De Vali à Wailly-Beaucamp
Wailly-Beaucamp est situé sur le plateau du Ponthieu qui s'étend de la vallée de la Canche au nord à la vallée de l'Authie au sud. Ce plateau se caractérise par de grandes étendues cultivées ponctuées par les ceintures bocagères des villages. L'agglomération s'organise en plusieurs noyaux: le Mouflet au nord-est, situé dans le bois du Quesnoy, Wailly au nord et Beaucamp au sud. En 1901, Wailly prend le nom de Wailly-Beaucamp pour éviter la confusion avec Wailly près d'Arras.
Les origines du village sont obscures. Des fouilles archéologiques récentes ont révélé une occupation gallo-romaine du IIe siècle à Beaucamp.
Les premières mentions écrites de Wailly datent du XIIe siècle. A cette époque, le domaine appartient aux seigneurs de Wailly qui concèdent la dîme aux abbayes de Saint-Saulve de Montreuil, de Saint-Josse-sur-Mer et de Dommartin. Après 1377, le fief est rattaché à la seigneurie de Maintenay. Au XVIe siècle, il appartient à la famille du Bus qui fait édifier en 1701 un château au bord de la route royale menant de Paris à Calais, devenue Nationale 1 puis Départementale 901. Cette propriété porte aujourd'hui le nom de «La Feuillée» En 1783, Adrien du Bus vend la seigneurie de Waily à Charles de Cossette dont la famille possède également le fief du Moufflet.
Reconstruite au XVe siècle, l'église Saint-Pierre se composait d'une nef dotée d'un bas-côté nord, précédée d'un clocher et prolongée par un chœur flanqué d'une chapelle, En 1771, la tour est reconstruite après une tempête. La vicomtesse de Cossette finance une restauration menée par l'architecte hesdínois Clovis Normand de 1883 à 1885, qui remanie profondément la nef. Une chapelle funéraire néo-gothique est bâtie en 1919 à l'entrée du cimetière.
De 1891 à 1955, la ligne ferroviaire Berck/Aire-sur-la-Lys traverse, le village. Ce train appelé "Tortillard" s'arrêtait en gare de Wailly-Beaucamp deux fois par jour. L'école des filles et la Poste sont construites en 1908 au bord de la route nationale, L'usine Stolz s'installe en 1960 à l'extrémité du village. Elle est spécialisée dans la production d'équipements pour l'agro-industrie. »

Période médiévale

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Les origines de Wailly sont obscures toutefois des fouilles archéologiques ont révélé une occupation gallo-romaine duIIe siècle. Mais la première mention écrite de Wailly date de 1144, un certain Wermon, seigneur de Wailly signe comme témoin au bas d'une charte. À cette époque, le domaine appartient aux seigneurs de Wailly qui concèdent la dîme aux abbayes deSaint-Saulve de Montreuil, deSaint-Josse-sur-Mer et deDommartin. Après 1377, le fief est rattaché à la seigneurie deMaintenay.

Temps modernes

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La Feuillée, ancienne demeure seigneuriale des du Bus.

AuXVIe siècle, la France est en guerre contre les armées deCharles Quint, et le Montreuillois est ravagé, Jean de Serre décrit dans sesChroniques l'état des environs de Montreuil :

« Tout le pays étoit brousté, gagé, bruslé, de Boulogne jusques à Monstreüil, et de Monstreüil à Abbeville. Point d'herbes, point de fourrages pour les chevaux ».

À cette époque, le fief appartient à la famille du Bus qui fait édifier en 1701 un château au bord de la route royale. En effet, la vieille forteresse féodale est en ruine depuis au moins 1613, elle se situait dans le bois de la Corneillère. En 1783, Adrien du Bus (mort le) vend la seigneurie de Wailly à Charles de Cossette dont la famille possède également le fief du Moufflet.

Miracle et légende

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Comme dans toute histoire de village, Wailly-Beaucamp a son lot de miracles et de légendes.

Albéric de Calonne nous fait part du miracle de saint Adrien à Wailly :

« St Adrien, martyr, dont les reliques étaient conservées en Haynaut dans la ville de Grammont, fut l'objet d'un culte spécial à Wailly. Les Bollandistes racontent le fait suivant :

« Le, Jeanne Le Fèvre, femme de Jacques du Bois, qui demeurait à Wailly près de Montreuil, cueillait des légumes dans son jardin lorsque sa mère, morte depuis 3 ans, lui apparut : « Jeanne ma fille, dit-elle, rassure toi je suis ta mère ; souviens-toi que pendant une de tes maladies nous promîmes ensemble d'aller au pèlerinage de Grammont ; parce que tu n'as rempli cet engagement, je souffre cruellement dans le Purgatoire ! »

La vision disparut et Jeanne n'en parla à personne. Huit jours après, elle préparait le feu de la cuisine, quand soudain apparaît encore sa mère qui la renverse sans connaissance : « Apprend qu'il n'y aura plus de repos pour toi jusqu'à ce que tu sois allée vénérer les reliques de saint Adrien à Grammont ! » La malheureuse femme, privée de l'usage de la raison, raconta dans un moment lucide ce qui s'était passé et Jacques du Bois n'hésita point à partir avec elle ; un grand nombre de la commune les accompagnèrent. Aussitôt qu'elle eut baisé les reliques du glorieux martyr, Jeanne ouvrit les yeux et s'écria : « Loués et bénis soient Dieu et saint Adrien, je suis guérie ! » Le 18 octobre suivant, fête de Saint Leu, elle raconta cet événement dans l'église paroissiale de Wailly, en présence de trente témoins. (Acta sanctorum, 8 sept.) »[25]

Le culte de saint Adrien a aujourd'hui disparu.

Voici ce qu'écritRoger Rodière, historien et ancien habitant du village, à la fin duXIXe siècle :« Une tradition veut d'ailleurs que les sorciers aient exécuté dans le bois de Puit-Bérault leurs infâmes mystères, jusqu'à la Révolution, ce qui me parait bien exagéré. On conserve encore à Wailly d'énormes blocs de grès, ditsPierres à Sorciers, en forme de tables, sur lesquels on prétend que les Naudois égorgèrent leurs victimes. Ces pierres se trouvent principalement ; au nombre de cinq, à l'entrée de Wailly vers Airon ; une énorme, à l'issue du bois ; trois ou quatre, en face du cabaret Boidin, au raccordement de la Rue de l'église. »[26]. Ces pierres ont aujourd'hui disparu.

Période contemporaine

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XIXe siècle

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Gare de Wailly-Beaucamp au début duXXe siècle.
L'ancienne voie de chemin de fer.

Pendant la période révolutionnaire, le village fut épargné des violences malgré la présence de l'échafaud sur une place de Montreuil. La famille de Cossette ne quitta pas le château et le curé Waro prêta le serment révolutionnaire. Avec la nouvelle division en départements du pays, Wailly depuis ce temps est non plus rattaché au canton de Waben, mais à celui de Montreuil.

Voici quelques anecdotes qui se déroulent à Wailly au cours duXIXe siècle : en 1871 Wailly eut la visite de quelques soldats prussiens. Cinq ans plus tard, une tornade secoua le village et en 1881 les habitants virent un ballon à air chaud atterrir dans Wailly.

De 1891 à 1955, laligne Aire-sur-la-Lys - Berck-Plage traversait le village. Cechemin de fer secondaire àvoie métrique appelé « Tortillard », « ch'tacot » ou « ch'tiot train », s'arrêtait engare de Wailly deux fois par jour. De cette voie ferrée ne restent àWailly-Beaucamp que la gare (habitation privée) et un chemin piétonnier reliant le chemin des Lombards à la route nationale[27].

XXe siècle

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À cause de la dispersion du courrier vers Wailly-les-Arras, le conseil municipal décida de rebaptiser le village en 1901. Avant cette date, Il était officieusement et communément appelé Wailly-sous-Montreuil, mais c'est le lieu-dit de Beaucamp qui fut ajouté au nom de Wailly pour former Wailly-Beaucamp.

L'école des filles et la poste sont construites en 1908 aux bords de la route nationale.

L'ancienne école des filles aujourd'hui école primaire.

Pendant la Grande-Guerre le village paya du sang de ses habitants sa part à l'effort de guerre. On érigea en 1921, comme partout en France, un monument aux morts face au porche de l'église.

Liste des noms inscrits au monument aux morts :

En 1944, les chars canadiens délivrent le village.

En 1960, l'usine Stolz s'installe au sud-est du village, elle emploie en 2001, 370 salariés.

Au début des années 1980 la population du village augmente, cela se traduit par la création de deux lotissements HLM ceux de la gare et du Monthodion. La municipalité se dote d'une salle polyvalente face au terrain de football.

XXIe siècle

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Sortie 25 (Berck) et le centre d'entretien de l'A16 à Wailly-Beaucamp.

En ce début de nouveau siècle, profitant pleinement du phénomène de ré-urbanisation, la croissance démographique du village n'a jamais été aussi forte (15,2 % de 1999 à 2005[Insee 5]). Les nouvelles constructions se trouvent principalement sur la route dite deBoisjean et au Monthodion. Le village attire de nouveaux commerces et une zone d'activité inter-communale, à proximité de la sortie 25 et du centre d'entretien de l'autoroute A16, est en projet sur son territoire.

Politique et administration

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Découpage territorial

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Article connexe :Arrondissements du Pas-de-Calais.

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département duPas-de-Calais[Insee 2].

Commune et intercommunalités

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Article connexe :Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais.

La commune a fait partie, de 2001 à 2016, de lacommunauté de communes du Montreuillois et, depuis le, elle est membre de lacommunauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois (CA2BM) dont le siège est basé àMontreuil-sur-Mer[Insee 2].

Circonscriptions administratives

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Articles connexes :Liste des cantons du Pas-de-Calais,Conseil départemental du Pas-de-Calais etListe des conseillers départementaux du Pas-de-Calais.

La commune faisait partie du canton de Waben (1793), depuis la loi du reprise par la constitution de 1791, qui divise le royaume (la République en), en communes, cantons,districts et départements, puis ducanton de Montreuil (1801)[2].

Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014, elle est maintenant rattachée aucanton de Berck qui passe de 10 à31 communes[28].

Circonscriptions électorales

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Articles connexes :Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais etListe des députés du Pas-de-Calais.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie, depuis 1986, de laquatrième circonscription du Pas-de-Calais[29].

Élections municipales et communautaires

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Articles connexes :Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais,Histoire des maires de France etNomination des maires sous la Troisième République française.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Maires avant 1952
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
18001800Desert intérimaire
18011808Jean-Baptiste Wallet  
18081830Charles-François-Marie de Cossette  
18301832Louis-Antoine-François Bloquel  
18321839Antoine-Marie Specque  
18391848Charles-Adolphe de Cossette  
18481870Jean-Baptiste Broussin  
18701879François Bloquel (père)  
18791884Joseph Bourgois  
188418..François Bloquel (fils)  
Les données manquantes sont à compléter.
19361941Lucien Becquelin  
19411947Marcel Fournier  
19471952Abel Ringart  
 
19521965Fournier  
19651977Léon Duflos  
19772001Vicomte Stanislasde Chabot-Tramecourt  
20012014[30]Michel Dupont  
5 avril 2014en cours
(au 14 avril 2022)
Véronique Graillot Infirmière[31],[32],[33]
Réélue pour le mandat 2020-2026[34],[35],[36]
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services publics

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Enseignement

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La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de lazone B.

Elle administre l'école primaire « Jean Moulin »[37].

Santé

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Les Wailly-Beaucampois bénéficient des services ducentre hospitalier de l'arrondissement de Montreuil (CHAM), situé àRang-du-Fliers, à 6 km. Cet établissement né en 1980 s'est agrandi depuis, particulièrement en septembre 2009. Il s'est étendu sans cesse et offre aujourd'hui plus de900 lits et places[38].

Justice, sécurité, secours et défense

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Justice

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La commune relève dutribunal de proximité deMontreuil-sur-Mer, dutribunal judiciaire deBoulogne-sur-Mer, de lacour d'appel d'Amiens et deDouai, dutribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer, duconseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, dutribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer et dutribunal paritaire des baux ruraux de Boulogne-sur-Mer,Calais et Montreuil-sur-Mer[39].

Sécurité

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La commune est sous la compétence territoriale de la brigade de gendarmerie située auno 567 rue de Paris à Écuires[40],[41].

Secours

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La commune est à proximité ducentre d'incendie et de secours (CIS) de Montreuil-sur-Mer, situé auno 130, Chaussée-Marcadée[42].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la communesont appelés lesWailly-Beaucampois[43].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].

En 2022, la commune comptait 1 063 habitants[Note 7], en évolution de +4,73 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
357421472472527525535533522
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
522534553554557550543571578
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
580537543533505531508528489
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
500514598677741779900938992
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
1 0211 0411 063------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puisInsee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2022, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 32,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 25 % la même année, alors qu'il est de 25,8 % au niveau départemental.

En 2022, la commune comptait538 hommes pour525 femmes, soit un taux de 49,39 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2022 en pourcentage[Insee 6]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
0,6 
5,7 
75-89 ans
6,7 
18,4 
60-74 ans
18,0 
22,5 
45-59 ans
23,5 
19,4 
30-44 ans
19,5 
15,1 
15-29 ans
12,7 
18,4 
0-14 ans
18,9 
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Manifestations culturelles et festivités

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Salon Européen de la nature et de la chasse, 2007.

Le Salon européen de la nature et de la chasse, (7000 visiteurs en 2005, 11000 en 2007).

La commune est siège d'un club local deQuestions pour un Champion.

Sports et loisirs

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  • Terrains de football et de basket.
  • Quillier.

Vie associative

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Depuis fin 2021, un nouveau comité d'animation indépendant propose des activités à l'ensemble des villageois afin de redynamiser la vie du village[48].

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2021[Note 8], la commune compte 410 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 054 personnes[Insee 7].

Lerevenu fiscal médian par ménage de la commune est de 24 440 €, supérieur à celui du département du Pas-de-Calais (20 720 €) et supérieur à celui de la France métropolitaine (23 080 €)[Insee 7],[Insee 8],[Insee 9].

Entreprises et commerces

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L'usine.

Sur la commune, en plus des commerces traditionnels, se trouve le péage autoroutier et centre d'entretien de l'A16, une usine de production d'équipements pour la manipulation de produits en vrac, des carrières de sable et gravier et uneferronnerie d'art.

Agriculture

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La commune est dans le « pays de Montreuil », une petiterégion agricole dans le département du Pas-de-Calais[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (horscéréales etoléo-protéagineux)[Carte 3].

1988200020102020
Exploitations27778
SAU[Note 11] (ha)1 051756705766

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 27 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 7 en 2000 puis à 7 en 2010[51] et enfin à 8 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 65 % de ses exploitations (passant de 16 556 à 5 736)[52],[Carte 5]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de1 051 ha en 1988 à766 ha en 2020 (soit - 27,12 %)[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 39 à96 ha[51],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Architecture religieuse

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  • L'égliseSaint-Pierre est construite à l'origine auXVIe siècle (vers 1571) après la guerre contre les Espagnols, on sait qu'elle fut dédiée à saint Georges. Elle disposait d'une seconde nef au nord dans l'axe de la chapelle latérale. En 1770, pendant une tempête, la tour s'effondre. Elle est reconstruite un an plus tard. AuXIXe siècle, l'église est en très mauvais état. La vicomtesse de Cossette proposa tout d'abord de démolir l'église et d'en reconstruire une avec 10 000 F et un terrain offerts. Après le refus du conseil municipal, le curé Dubois fit dresser un devis àClovis Normand, et au printemps 1883 les travaux commencèrent avec l'aide financière de la vicomtesse. L'église actuelle est celle après ces restaurations. Ne subsistent actuellement duXVIe siècle que le chœur, la nef de trois travées jusqu'à l'arc triomphal et la chapelle latérale. La grande nef fut donc réédifiée auXIXe siècle en supprimant le collatéral nord. Deux arcs reposant sur une pile octogonale en grès séparent la nef de la chapelle. Le mobilier a été remplacé, il est de stylenéogothique et orné de scènes bibliques et d'un bestiaire fantastique. Malheureusement à cause des travaux, les fresques duXVIe siècle furent détruites. Elles représentaient la « Décollation de saint Jean-Baptiste », le roi Hérode et saint Adrien.
L'église possède une seule cloche nommée Marie-Rose qui pèse 600 kg. On peut l'entendre tous les jours de 7h à 21h sonnant toutes les demi-heures et 3 fois à la volée (7h, 12h et 19h)
Cloche de l'église de Wailly-Beaucamp : 5 coups pour 17h00
  • La chapelle Notre-Dame-de-la-Salette.
    La chapelle Notre-Dame-de-la-Salette.
  • La chapelle Notre-Dame-de-la-Bonne-Mort.
    La chapelle Notre-Dame-de-la-Bonne-Mort.

Autres monuments

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Une entrée de ferme.

Le village a été doté au cours des siècles précédents degentilhommières (château de campagne) et conserve son caractère rural grâce à une multitude de fermes dites « picardes ».

Équipements culturels et associatifs

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Le bureau de poste et la bibliothèque.
  • La salle polyvalente
  • La maison des associations
  • La bibliothèque

Personnalités liées à la commune

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  • Roger Rodière (1870-1944), historien membre de la société des Antiquaires de Picardie, il est l'auteur duPays de Montreuil, 1933 et de nombreux autres travaux. Il est propriétaire de la ferme du Monthodion à partir de 1933 jusqu'en 1944[54].

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes du Pas-de-Calais.
Blason de Wailly-BeaucampBlason
Détails
Ces armes sont un écartelé des armes des Du Bus de Wailly, des De Cossette, des De Toledo-Van Cappel de Prémont etde Chabot-Tramecourt.

Adopté par la municipalité.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

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Notes et références

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Notes et cartes

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Notes

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au.
  4. La DREAL distingue, dans la régionNord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d'interface. Ces grandes familles de paysages comprennent21 grands paysages régionaux.
  5. Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  8. 2021 est l'année de référence des données statistiques fournies par l'Insee en 2025
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d'habitation.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
  13. Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
  14. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes

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  1. « Réseau hydrographique de Wailly-Beaucamp » surGéoportail(consulté le 24 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations par département », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  6. a etb« Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).

Références

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Insee

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  1. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  2. abc etdInsee, « Métadonnées de la commune de Wailly-Beaucamp ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Berck », surle site de l'Insee(consulté le).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  5. Insee, Enquête annuelle de recensement 2005
  6. Insee, « Évolution et structure de la population en 2022 - Commune de Wailly-Beaucamp (62870) »,(consulté le).
  7. a etb« Dossier complet - commune Wailly-Beaucamp - Revenus et pauvreté des ménages en 2021 - REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2021 », surle site de l'Insee(consulté le).
  8. « Dossier complet - Département du Pas-de-Calais - Revenus et pauvreté des ménages - REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2021 », surle site de l'Institut national de la statistique et des études économiques(consulté le).
  9. « Dossier complet - France métropolitaine - Revenus et pauvreté des ménages - REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2021 », surle site de l'Institut national de la statistique et des études économiques(consulté le).

Autres sources

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  1. « Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
  2. abc etdDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « Fiche communale de Wailly-Beaucamp », surlesystème d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais(consulté le)
  4. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  5. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  6. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  8. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  9. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le1er novembre 2025)
  10. « Orthodromie entre Wailly-Beaucamp et Le Touquet-Paris-Plage », surfr.distance.to(consulté le).
  11. « Station Météo-France « Le-Touquet », sur la commune du Touquet-Paris-Plage - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  12. « Station Météo-France « Le-Touquet », sur la commune du Touquet-Paris-Plage - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  13. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent », surhauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr(consulté le).
  14. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du val d'Authie », surhauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr(consulté le).
  15. « ZNIEFF 310013700 - La basse Vallée de l'Authie et ses versants entre Douriez et l'Estuaire », surle site de l'Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  16. « statistiques des espèces recensées dans la commune », surle site de l’Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  18. Albéric de Calonne,Histoire du canton de Montreuil-sur-Mer, 1875,p. 108.
  19. AbbéDaniel Haigneré,Dictionnaire historique de l'arrondissement de Boulogne.
  20. Augustede Loisne,Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris,(lire en ligne),p. 392.
  21. ab etcAlbert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,(ISBN 2-85023-076-6),p. 698a
  22. ab etcErnest Nègre,Toponymie générale de la France : Formations non romanes ; formations dialectales,vol. 2,Droz,,p. 771 n°13116[1]
  23. Louis Ricouart,Etudes pour servir à l'histoire et à l'interprétation des noms de lieu. Département du Pas-de-Calais. Arrondissements d'Arras, Saint-Pol, Montreuil et Béthune, Anzin, 1891, 664 pages
  24. Augustede Loisne,Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris,(lire en ligne),p. 34.
  25. Albéric de Calonne,Le Canton de Montreuil
  26. Roger Rodière,Notice historique et archéologique sur le village de Wailly.
  27. Francine Bourguignon,Vie et Mort d'un Tortillard, 1956.
  28. « Liste des communes composant le canton », surle site de l'Institut national de la statistique et des études économiques(consulté le).
  29. « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », surdata.gouv.fr(consulté le).
  30. Anthony Berteloot, « Le bilan du maire de Wailly-Beaucamp : Michel Dupont ne sait toujours pas quel mode de scrutin sa commune devra adopter : Michel Dupont, 76 ans, se dit assez tracassé par la suite à donner à son engagement politique. Wailly-Beaucamp est peuplé de 1 000 habitants environ, ce qui n'est pas sans poser problème : 992 si l'on compte la population municipale en 2012, 1 017 si c'est la population totale. « Mais on ne sait toujours pas à quelle sauce on sera mangé en termes de mode de scrutin. » Avec trois femmes sur la liste actuelle, le maire, pourrait, en conséquence, être obligé de respecter la parité si sa commune est reconnue au-delà de 1 000 habitants, ce qui devrait être le cas, selon lui. Il annoncera le 3 janvier, jour de ses vœux, s'il repart pour un troisième mandat »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  31. Anthony Berteloot, « Wailly-Beaucamp : Véronique Graillot, troisième adjointe devenue maire : Petit séisme à Wailly-Beaucamp. On se souvient que dès le premier tour, Michel Dupont avait été écarté des suffrages. Samedi, c'est sa troisième adjointe, Véronique Graillot, qui a été élue »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  32. « Liste des communes et des maires »[xls], Préfecture du Pas-de-Calais,(consulté le).
  33. J.-C. Laurence (CLP), « Les projets de la maire de Wailly-Beaucamp : une salle polyvalente l'année prochaine : Les projets de la maire de Wailly-Beaucamp : une salle polyvalente l'année prochaine »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  34. https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21599233
  35. « Répertoire national des maires »[txt],Répertoire national des élus, surdata.gouv.fr,(consulté le).
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  37. « Annuaire des établissements de la commune », surle site duministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse(consulté le).
  38. « Les chiffres », surle site du centre hospitalier de l'arrondissement de Montreuil(consulté le).
  39. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », surle site du ministère de la Justice et des libertés(consulté le).
  40. « Brigade de gendarmerie d'Écuires », surlannuaire.service-public.fr(consulté le).
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  43. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », surtresordesregions.mgm.fr(consulté le).
  44. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  45. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  46. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) »,(consulté le).
  48. « le nouveau comité d'animation dynamise le village »,La Voix du Nord,‎,p. 15(lire en ligne, consulté le).
  49. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », suragreste.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  50. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  51. a etb« Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Wailly-Beaucamp - Données générales », surrecensement-agricole.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  52. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Pas-de-Calais »(consulté le).
  53. Philippe Lambert, « Quand la foi aide à surmonter les drames: l'histoire de la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette à Wailly-Beaucamp »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  54. a etbLEROY Albert,Les Vieilles Fermes du Pays de Montreuil, 1972, T.1,p. 77.
  55. « Le monument aux morts », surmonuments-aux-morts.fr(consulté le).
  56. « Cimetière de Wailly-Beaucamp », surAvant Laprée(consulté le).
  57. « Blason », surarmorialdefrance.fr(consulté le).
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