La superficie de la commune est de 14,33 km2 ; son altitude varie de18 à 68mètres[2]. Son sol, essentiellement sableux, est depuis longtemps exploité par des carrières en périphérie. Si le territoire du village est essentiellement couvert d'openfield, les surfaces boisées sont assez importantes avec les bois du Mouflet, de l'Église ou encore du Quesnoy.
Borne de nivellement sur le mur de l'église - Altitude 47 m.
Ce paysage, qui concerne83 communes, se délimite : au sud, dans le département de laSomme par le « paysage de l'Authie et du Ponthieu, dépendant de l'atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l'est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l'Authie, aujourd'hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d'Espagne, au nord.
Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l'Ouest, le fleuve s'ouvre sur labaie d'Authie, typique de l'estuaire picard, et se jette dans laManche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d'Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
L'inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF detype 2[Note 5] :la basse Vallée de l'Authie et ses versants entre Douriez et l'estuaire. Cette ZNIEFF forme une longue dépression au fondtourbeux et offre plus de4 000ha de marais, de prairies humides et d'étangs[15].
Au, Wailly-Beaucamp est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1].Elle est située hors unité urbaine[Insee 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Berck, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[Insee 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[Insee 3],[Insee 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (63,1 %), forêts (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), prairies (5,8 %), zones urbanisées (4,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Beaucamp : ce hameau donnera son nom en 1901, à la nouvelle dénomination du village.
liste des lieux-dits, hameaux et écarts :
la Réderie
le Mouflet ou Moufflet, appelé aussiMont-Ruflel en 1311 ouMont-Riflet en 1337[18], une tradition veut queMouflet soit un hommage au jeune dauphinLouis XVII qui, en captivité, ne désirait que son chienMouflet
la Houssoye, le nom de la Houssoye vient du picardhoushe, qui signifiebosquet en français. Il existe d'autresHoussoye : Houssoie àParenty,Bellebrune,Buire-le-Sec[19]
le Point du Jour
le Halloy
les Champs Rayés
les Rives
le Mont-Guislain
les Fonds de Wailly
le Monthodion ou Montaudion, d'après Albert Leroy, Montaudion serait le nom d'une ancienne famille picarde
Remarque : l'explication de Louis Ricouart par le motWail « petit gué »[23] (du germanique*wadilą > vieux saxonwidil, vieux noroisvaðill, allemandWedel), comme dansWail (Pas-de-Calais,Wadhil 1066,Wail 1079,Wahil 1154) est contredite par les formes anciennes et à ce titre, non reprise par les études plus modernes.
Beaucamp est une section de la commune de Wailly attesté sous les formesBeaucamps en 1479 etBeauchan en 1508[24].
Un panneau émaillé destiné à l'information des visiteurs est fixé à proximité de l'église. Voici, in extenso, le texte qu'il contient :
« Wailly-Beaucamp De Vali à Wailly-Beaucamp Wailly-Beaucamp est situé sur le plateau du Ponthieu qui s'étend de la vallée de la Canche au nord à la vallée de l'Authie au sud. Ce plateau se caractérise par de grandes étendues cultivées ponctuées par les ceintures bocagères des villages. L'agglomération s'organise en plusieurs noyaux: le Mouflet au nord-est, situé dans le bois du Quesnoy, Wailly au nord et Beaucamp au sud. En 1901, Wailly prend le nom de Wailly-Beaucamp pour éviter la confusion avec Wailly près d'Arras. Les origines du village sont obscures. Des fouilles archéologiques récentes ont révélé une occupation gallo-romaine du IIe siècle à Beaucamp. Les premières mentions écrites de Wailly datent du XIIe siècle. A cette époque, le domaine appartient aux seigneurs de Wailly qui concèdent la dîme aux abbayes de Saint-Saulve de Montreuil, de Saint-Josse-sur-Mer et de Dommartin. Après 1377, le fief est rattaché à la seigneurie de Maintenay. Au XVIe siècle, il appartient à la famille du Bus qui fait édifier en 1701 un château au bord de la route royale menant de Paris à Calais, devenue Nationale 1 puis Départementale 901. Cette propriété porte aujourd'hui le nom de «La Feuillée» En 1783, Adrien du Bus vend la seigneurie de Waily à Charles de Cossette dont la famille possède également le fief du Moufflet. Reconstruite au XVe siècle, l'église Saint-Pierre se composait d'une nef dotée d'un bas-côté nord, précédée d'un clocher et prolongée par un chœur flanqué d'une chapelle, En 1771, la tour est reconstruite après une tempête. La vicomtesse de Cossette finance une restauration menée par l'architecte hesdínois Clovis Normand de 1883 à 1885, qui remanie profondément la nef. Une chapelle funéraire néo-gothique est bâtie en 1919 à l'entrée du cimetière. De 1891 à 1955, la ligne ferroviaire Berck/Aire-sur-la-Lys traverse, le village. Ce train appelé "Tortillard" s'arrêtait en gare de Wailly-Beaucamp deux fois par jour. L'école des filles et la Poste sont construites en 1908 au bord de la route nationale, L'usine Stolz s'installe en 1960 à l'extrémité du village. Elle est spécialisée dans la production d'équipements pour l'agro-industrie. »
« Tout le pays étoit brousté, gagé, bruslé, de Boulogne jusques à Monstreüil, et de Monstreüil à Abbeville. Point d'herbes, point de fourrages pour les chevaux ».
À cette époque, le fief appartient à la famille du Bus qui fait édifier en 1701 un château au bord de la route royale. En effet, la vieille forteresse féodale est en ruine depuis au moins 1613, elle se situait dans le bois de la Corneillère. En 1783, Adrien du Bus (mort le) vend la seigneurie de Wailly à Charles de Cossette dont la famille possède également le fief du Moufflet.
Comme dans toute histoire de village, Wailly-Beaucamp a son lot de miracles et de légendes.
Albéric de Calonne nous fait part du miracle de saint Adrien à Wailly :
« St Adrien, martyr, dont les reliques étaient conservées en Haynaut dans la ville de Grammont, fut l'objet d'un culte spécial à Wailly. Les Bollandistes racontent le fait suivant :
« Le, Jeanne Le Fèvre, femme de Jacques du Bois, qui demeurait à Wailly près de Montreuil, cueillait des légumes dans son jardin lorsque sa mère, morte depuis 3 ans, lui apparut : « Jeanne ma fille, dit-elle, rassure toi je suis ta mère ; souviens-toi que pendant une de tes maladies nous promîmes ensemble d'aller au pèlerinage de Grammont ; parce que tu n'as rempli cet engagement, je souffre cruellement dans le Purgatoire ! »
La vision disparut et Jeanne n'en parla à personne. Huit jours après, elle préparait le feu de la cuisine, quand soudain apparaît encore sa mère qui la renverse sans connaissance : « Apprend qu'il n'y aura plus de repos pour toi jusqu'à ce que tu sois allée vénérer les reliques de saint Adrien à Grammont ! » La malheureuse femme, privée de l'usage de la raison, raconta dans un moment lucide ce qui s'était passé et Jacques du Bois n'hésita point à partir avec elle ; un grand nombre de la commune les accompagnèrent. Aussitôt qu'elle eut baisé les reliques du glorieux martyr, Jeanne ouvrit les yeux et s'écria : « Loués et bénis soient Dieu et saint Adrien, je suis guérie ! » Le 18 octobre suivant, fête de Saint Leu, elle raconta cet événement dans l'église paroissiale de Wailly, en présence de trente témoins. (Acta sanctorum, 8 sept.) »[25]
Gare de Wailly-Beaucamp au début duXXe siècle.L'ancienne voie de chemin de fer.
Pendant la période révolutionnaire, le village fut épargné des violences malgré la présence de l'échafaud sur une place de Montreuil. La famille de Cossette ne quitta pas le château et le curé Waro prêta le serment révolutionnaire. Avec la nouvelle division en départements du pays, Wailly depuis ce temps est non plus rattaché au canton de Waben, mais à celui de Montreuil.
De 1891 à 1955, laligne Aire-sur-la-Lys - Berck-Plage traversait le village. Cechemin de fer secondaire àvoie métrique appelé « Tortillard », « ch'tacot » ou « ch'tiot train », s'arrêtait engare de Wailly deux fois par jour. De cette voie ferrée ne restent àWailly-Beaucamp que la gare (habitation privée) et un chemin piétonnier reliant le chemin des Lombards à la route nationale[27].
À cause de la dispersion du courrier vers Wailly-les-Arras, le conseil municipal décida de rebaptiser le village en 1901. Avant cette date, Il était officieusement et communément appelé Wailly-sous-Montreuil, mais c'est le lieu-dit de Beaucamp qui fut ajouté au nom de Wailly pour former Wailly-Beaucamp.
L'école des filles et la poste sont construites en 1908 aux bords de la route nationale.
L'ancienne école des filles aujourd'hui école primaire.
Pendant la Grande-Guerre le village paya du sang de ses habitants sa part à l'effort de guerre. On érigea en 1921, comme partout en France, un monument aux morts face au porche de l'église.
Liste des noms inscrits au monument aux morts :
En 1944, les chars canadiens délivrent le village.
En 1960, l'usine Stolz s'installe au sud-est du village, elle emploie en 2001, 370 salariés.
Au début des années 1980 la population du village augmente, cela se traduit par la création de deux lotissements HLM ceux de la gare et du Monthodion. La municipalité se dote d'une salle polyvalente face au terrain de football.
Sortie 25 (Berck) et le centre d'entretien de l'A16 à Wailly-Beaucamp.
En ce début de nouveau siècle, profitant pleinement du phénomène de ré-urbanisation, la croissance démographique du village n'a jamais été aussi forte (15,2 % de 1999 à 2005[Insee 5]). Les nouvelles constructions se trouvent principalement sur la route dite deBoisjean et au Monthodion. Le village attire de nouveaux commerces et une zone d'activité inter-communale, à proximité de la sortie 25 et du centre d'entretien de l'autoroute A16, est en projet sur son territoire.
La commune faisait partie du canton de Waben (1793), depuis la loi du reprise par la constitution de 1791, qui divise le royaume (la République en), en communes, cantons,districts et départements, puis ducanton de Montreuil (1801)[2].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].
En 2022, la commune comptait 1 063 habitants[Note 7], en évolution de +4,73 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2022, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 32,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 25 % la même année, alors qu'il est de 25,8 % au niveau départemental.
En 2022, la commune comptait538 hommes pour525 femmes, soit un taux de 49,39 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2022 en pourcentage[Insee 6]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
0,6
5,7
75-89 ans
6,7
18,4
60-74 ans
18,0
22,5
45-59 ans
23,5
19,4
30-44 ans
19,5
15,1
15-29 ans
12,7
18,4
0-14 ans
18,9
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[47]
Depuis fin 2021, un nouveau comité d'animation indépendant propose des activités à l'ensemble des villageois afin de redynamiser la vie du village[48].
Sur la commune, en plus des commerces traditionnels, se trouve le péage autoroutier et centre d'entretien de l'A16, une usine de production d'équipements pour la manipulation de produits en vrac, des carrières de sable et gravier et uneferronnerie d'art.
La commune est dans le « pays de Montreuil », une petiterégion agricole dans le département du Pas-de-Calais[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (horscéréales etoléo-protéagineux)[Carte 3].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 27 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 7 en 2000 puis à 7 en 2010[51] et enfin à 8 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 65 % de ses exploitations (passant de 16 556 à 5 736)[52],[Carte 5]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de1 051ha en 1988 à766ha en 2020 (soit - 27,12 %)[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 39 à96 ha[51],[Carte 6].
L'égliseSaint-Pierre est construite à l'origine auXVIe siècle (vers 1571) après la guerre contre les Espagnols, on sait qu'elle fut dédiée à saint Georges. Elle disposait d'une seconde nef au nord dans l'axe de la chapelle latérale. En 1770, pendant une tempête, la tour s'effondre. Elle est reconstruite un an plus tard. AuXIXe siècle, l'église est en très mauvais état. La vicomtesse de Cossette proposa tout d'abord de démolir l'église et d'en reconstruire une avec 10 000 F et un terrain offerts. Après le refus du conseil municipal, le curé Dubois fit dresser un devis àClovis Normand, et au printemps 1883 les travaux commencèrent avec l'aide financière de la vicomtesse. L'église actuelle est celle après ces restaurations. Ne subsistent actuellement duXVIe siècle que le chœur, la nef de trois travées jusqu'à l'arc triomphal et la chapelle latérale. La grande nef fut donc réédifiée auXIXe siècle en supprimant le collatéral nord. Deux arcs reposant sur une pile octogonale en grès séparent la nef de la chapelle. Le mobilier a été remplacé, il est de stylenéogothique et orné de scènes bibliques et d'un bestiaire fantastique. Malheureusement à cause des travaux, les fresques duXVIe siècle furent détruites. Elles représentaient la « Décollation de saint Jean-Baptiste », le roi Hérode et saint Adrien.
L'église possède une seule cloche nommée Marie-Rose qui pèse 600 kg. On peut l'entendre tous les jours de 7h à 21h sonnant toutes les demi-heures et 3 fois à la volée (7h, 12h et 19h)
Cloche de l'église de Wailly-Beaucamp : 5 coups pour 17h00
La chapelle Notre-Dame-de-la-Salette doit sa construction à Amélie de Cossette, née Van Cappel de Prémont, châtelaine du Mouflet à Wailly, qui, après la mort de ses deux filles en bas âge et de son mari, fit un pèlerinage àla Salette. De retour, elle décida, en 1869, de faire construire une chapelle de stylenéo-byzantin par l'architectehesdinoisClovis Normand. La chapelle est encore aujourd'hui un lieu de procession lors de laneuvaine du mois de mai à Notre-Dame-de-la-Salette. Architecturalement, son plan est encroix grecque, la chapelle est bâtie en brique, flanquée de deux tourelles, à l'entrée et surmontée d'un dôme à clocheton percé de vitraux. À l'intérieur, quatre colonnes de granit supportent le dôme. Le chœur est orné d'une niche représentant l'apparition de la Salette. Le pavage est en marbre de couleur. Il fut créé en l'honneur de l'Immaculée Conception. Aujourd'hui, il est malheureusement en mauvais état car l'occupant allemand, pendant laSeconde Guerre mondiale, a utilisé la chapelle comme dépôt de munitions. La chapelle est toujours propriété des descendants de sa fondatrice, la famillede Chabot-Tramecourt[53].
La chapelle Notre-Dame-de-la-Bonne-Mort édifiée en 1919 par la famille Bloquel est destyle néogothique. Située à l'entrée du cimetière face à l'église, la chapelle est de plan rectangulaire, surmontée de quatre pinacles aux angles et d'une flèche. Un bas-relief en façade représente la résurrection de Lazare. Elle est éclairée par deux vitraux dont le premier est consacré auculte marialNotre-Dame de Lourdes ainsi que Notre-Dame des Victoires, Notre-Dame de la Salette, le second représente une femme en deuil à genoux, au pied de l'autel, où le prêtre officie.
Le village a été doté au cours des siècles précédents degentilhommières (château de campagne) et conserve son caractère rural grâce à une multitude de fermes dites « picardes ».
Une gentilhommière, ex-château seigneurial, appelée autrefois « Petit-château » est construite en 1701 par la famille seigneuriale du Bus. Aujourd'hui « La Feuillée ».
Le château du Moufflet qui est une construction de style Empire ; il date du début duXIXe siècle.
Roger Rodière (1870-1944), historien membre de la société des Antiquaires de Picardie, il est l'auteur duPays de Montreuil, 1933 et de nombreux autres travaux. Il est propriétaire de la ferme du Monthodion à partir de 1933 jusqu'en 1944[54].
Ces armes sont un écartelé des armes des Du Bus de Wailly, des De Cossette, des De Toledo-Van Cappel de Prémont etde Chabot-Tramecourt. Adopté par la municipalité.
Jacques Hurtrelle, en collaboration avec Georges Dilly et Jean Lephay,Carreaux funéraires en terre cuite vernissée des églises du Ponthieu, art. Wailly.
Albert Leroy,Les Vieilles Fermes du pays de Montreuil T1, Henry, 1972, art. Wailly-Beaucampp. 77-78.
Jean-Marie Monnet,Montreuil sur mer, un siècle d'initiative, Henry, 2006, art. Wailly-Beaucampp. 124-125.
Jacqueline et Georges Orhant,Wailly-Beaucamp hier et aujourd'hui, 2003.
↑La DREAL distingue, dans la régionNord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d'interface. Ces grandes familles de paysages comprennent21 grands paysages régionaux.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑2021 est l'année de référence des données statistiques fournies par l'Insee en 2025
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d'habitation.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Louis Ricouart,Etudes pour servir à l'histoire et à l'interprétation des noms de lieu. Département du Pas-de-Calais. Arrondissements d'Arras, Saint-Pol, Montreuil et Béthune, Anzin, 1891, 664 pages
↑Anthony Berteloot, « Le bilan du maire de Wailly-Beaucamp : Michel Dupont ne sait toujours pas quel mode de scrutin sa commune devra adopter : Michel Dupont, 76 ans, se dit assez tracassé par la suite à donner à son engagement politique. Wailly-Beaucamp est peuplé de 1 000 habitants environ, ce qui n'est pas sans poser problème : 992 si l'on compte la population municipale en 2012, 1 017 si c'est la population totale. « Mais on ne sait toujours pas à quelle sauce on sera mangé en termes de mode de scrutin. » Avec trois femmes sur la liste actuelle, le maire, pourrait, en conséquence, être obligé de respecter la parité si sa commune est reconnue au-delà de 1 000 habitants, ce qui devrait être le cas, selon lui. Il annoncera le 3 janvier, jour de ses vœux, s'il repart pour un troisième mandat »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Anthony Berteloot, « Wailly-Beaucamp : Véronique Graillot, troisième adjointe devenue maire : Petit séisme à Wailly-Beaucamp. On se souvient que dès le premier tour, Michel Dupont avait été écarté des suffrages. Samedi, c'est sa troisième adjointe, Véronique Graillot, qui a été élue »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑J.-C. Laurence (CLP), « Les projets de la maire de Wailly-Beaucamp : une salle polyvalente l'année prochaine : Les projets de la maire de Wailly-Beaucamp : une salle polyvalente l'année prochaine »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Philippe Lambert, « Quand la foi aide à surmonter les drames: l'histoire de la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette à Wailly-Beaucamp »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑a etbLEROY Albert,Les Vieilles Fermes du Pays de Montreuil, 1972, T.1,p. 77.