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Voulzie ru de Janvry | |
![]() La Voulzie àProvins. | |
![]() Cours de la Voulzie. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 43,9 km[1] |
Bassin | 280 km2[2] |
Bassin collecteur | Seine |
Débit moyen | 1,69 m3/s (Jutigny)[2] |
Nombre de Strahler | 4 |
Régime | pluvialocéanique |
Cours | |
Source | Voulton,Seine-et-Marne,France |
· Altitude | ~160 m |
· Coordonnées | 48° 37′ 26″ N, 3° 21′ 40″ E |
Confluence | Seine |
· Localisation | Saint-Sauveur-lès-Bray,Seine-et-Marne,France |
· Altitude | 55 m |
· Coordonnées | 48° 25′ 39″ N, 3° 12′ 30″ E |
Géographie | |
Pays traversés | ![]() |
Département | Seine-et-Marne |
Régions traversées | Île-de-France |
Principales localités | Provins |
Sources :SANDRE:F23-0400,Géoportail,Banque Hydro | |
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LaVoulzie est unerivière deFrance qui coule enSeine-et-Marne. C'est unaffluent de laSeine en rive droite.
La Voulzie ou ru de Janvry est un cours d'eau du sud de laBrie qui naît sur le territoire de la commune deVoulton, à environ 8 kilomètres au nord-est de la ville deProvins. Au début le cours d'eau se dirige vers le sud-est, mais effectue assez tôt un quart de tour vers le sud-ouest, en direction deProvins. Puis après avoir traversé et baigné cette cité, la Voulzie s'oriente droit au sud et, après un parcours de 43,9 kilomètres[1], elle rejoint laSeine en rive droite àSaint-Sauveur-lès-Bray.
Son nom est mentionné sous les formesVousie en 1261 ;Voscia (lireVoseia) auXIIe siècle.
La Voulzie a donné sonhydronyme à la commune desOrmes-sur-Voulzie et partiellement àVoulton.
Voulton ~Beauchery-Saint-Martin ~Léchelle ~Sourdun ~Saint-Brice ~Provins ~Poigny ~Sainte-Colombe ~Longueville ~Jutigny ~Chalmaison ~Les Ormes-sur-Voulzie ~Saint-Sauveur-lès-Bray.
Dixtronçons affluents sont référencés dont[1] :
Donc lerang de Strahler est de quatre.
La Voulzie traverse trois zones hydrographiques (F232) (F231), (F230), pour un total de 286 km2 de superficie[1]. Ce bassin versant est constitué à 85,18 % de« territoires agricoles », à 10,29 % de« forêts et milieux semi-naturels », à 4,79 % de« territoires artificalisés », à 0,02 % de« surfaces en eau »[1].
L'aqueduc de la Voulzie (55,4 km), construit en 1925, alimente la capitale en détournant une partie des eaux de la Voulzie et de ses affluents. Il rejoint l'aqueduc de la Vanne entreFontainebleau etParis, et fournit près d'un quart de l'eau potable de la capitale.
Le débit moyen annuel, oumodule, de la Voulzie a été observé durant une période de 35 ans (de 1974 à 2008), àJutigny, localité située peu avant son confluent avec la Seine : il est de 1,69 m3/s pour une surface de bassin de 280 km2[2].
La Voulzie présente des fluctuations saisonnières de débit extrêmement modérées. La période de hautes eaux se déroule en fin d'hiver et au printemps : elle est caractérisée par des débits mensuels moyens allant de 1,82 à 2,07 m3/s, de janvier à mai inclus (avec un maximum en mars et en avril). Dès le début du mois de juin, le débit diminue progressivement pour aboutir à la période des basses eaux qui a lieu d'août à novembre inclus, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 1,32 m3/s au mois de septembre, ce qui est encore franchement abondant, pour un aussi petit cours d'eau. Cependant il peut arriver que les fluctuations de débit soient plus importantes ou qu'elles se produisent sur des périodes plus courtes.
À l'étiage, leVCN3 peut chuter jusque 0,720 m3/s en cas de période quinquennale sèche, soit 720 litres par seconde, ce qui est très loin d'être sévère.
Les crues sont rarement importantes, même compte tenu de la petitesse du bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 6,9 et 9,9 m3/s. Le QIX 10 est de 12 m3/s, le QIX 20 de 14 m3/s, tandis que le QIX 50 se monte à 16 m3/s.
Le débit instantané maximal enregistré à Jutigny durant cette période a été de 13,6 m3/s le, tandis que le débit journalier maximal était enregistré le lendemain, à raison de 13 m3/s. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, on constate que cette crue était d'ordre vicennal (vingt ans), c'est-à-dire nullement exceptionnelle.
Ainsi, la Voulzie est une rivière médiocrement abondante, comme la plupart de ses voisines du sud de laSeine-et-Marne ou de l'ouest de l'Aube toute proche. Lalame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 191 millimètres annuellement, ce qui est nettement inférieur à la moyenne de la France, tous bassins confondus, et aussi à la moyenne du bassin de la Seine (plus ou moins 240 millimètres par an). Ledébit spécifique de la rivière (ou Qsp) atteint 6,0 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Hégésippe Moreau, poète du début duXIXe siècle ayant vécu à Provins, chante les charmes de la Voulzie en ces termes :
« S'il est un nom bien doux, fait pour la poésie,Ah! dites, n'est-ce pas le nom de la Voulzie,
Dans le langage humain, traduit ses vagues sons. »
La Voulzie, est-ce un fleuve aux grandes îles ? Non!
Mais avec un murmure aussi doux que son nom,
Un petit ruisseau, coulant visible à peine.
Un géant altéré le boirait d'une haleine.
Mais j'aime la Voulzie et ses bois noirs de mûres,
Et, dans son lit de fleurs, ses bonds et ses murmures,
Enfant, j'ai bien souvent, à l'ombre des buissons,
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