| VW Kübelwagen | |
Un VW Kübelwagen, utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale. | |
| Caractéristiques de service | |
|---|---|
| Service | 1940 - 1945 |
| Utilisateurs | |
| Conflits | Seconde Guerre mondiale |
| Production | |
| Concepteur | Ferdinand Porsche |
| Année de conception | 1940 |
| Constructeur | Volkswagen |
| Production | Env. 55 000 exemplaires |
| Caractéristiques générales | |
| Équipage | 2 soldats[1] (1 conducteur + 1 passager) |
| Longueur | 3,74 m |
| Largeur | 1,6 m |
| Hauteur | 1,6 m |
| Masse au combat | À vide : 725 kg[1] charge utile : 300 kg |
| Blindage (épaisseur/inclinaison) | |
| Blindage | Aucun |
| Armement | |
| Armement principal | MitrailleuseMG 34 de 7,92 mm |
| Mobilité | |
| Moteur | Volkswagen 4 cylindres à plat, refroidi par air |
| Puissance | 23,5 ch (17 kW) |
| Transmission | 4x2, aux roues arrière (propulsion) |
| Suspension | Ressorts hélicoïdaux |
| Vitesse sur route | Sur route :80 km/h[1] |
| Autonomie | Environ 500 km[1] |
| modifier | |


Le VW 82Kübelwagen (« voiture baquet » pourKübelsitzwagen, voiture àsièges baquet) est un véhicule léger militaire allemand de laSeconde Guerre mondiale, produit et utilisé de 1940 à 1945.
Conçu parFerdinand Porsche avant le début du conflit, le Kübelwagen possède une carrosserie ouverte simplifiée montée sur le châssis et dotée des éléments mécaniques de la voiture civile appelée alors « KdF-Wagen », devenue plus tard laCoccinelle. Pour améliorer ses capacitéstout-terrain sagarde au sol est augmentée par desponts-portiques (des essieux surélevés avec un système d'engrenages disposés sur les moyeux de chaque roue) avec réducteurs au niveau des roues, augmentant le couple de traction. Dans le même but, la voiture est également équipée d'un différentiel de la société ZF (Zahnrad Fabrik) à Friedrichshafen, autobloquant à galets pour augmenter les capacités de franchissement en terrain glissant.
Par sa légèreté et son différentiel autobloquant, la VW 82 4 × 2 (quatre roues dont deux motrices) s'est souvent montrée meilleure en franchissement que les« Jeep » MB ouGPW 4 × 4 beaucoup plus lourdes et sans différentiels verrouillables qui la ramènent aux performances d'une 4 × 2 lorsque deux roues patinent d'un même côté. Certains officiers allemands lui préféraient toutefois les Jeep qu'ils capturaient à l'ennemi, les trouvant, selon l'historienAntony Beevor, « bien supérieures »[2].
Conçu comme véhicule de transport de troupes, le Kübelwagen était agile, fiable et facile à produire. L'armée allemande en utilisa 55 000 exemplaires durant laSeconde Guerre mondiale.
En 1968, Volkswagen lança latype 181, assez semblable au Kübelwagen visuellement par ses lignes extérieures, mais sans aucune pièce commune avec le véhicule militaire de 1940. Avec la mode de l'écologie et le mouvement hippie, étaient apparus aux États-Unis divers véhicules récréatifs, comme le MeyersDune Buggy (kit artisanal sur un châssis raccourci deCoccinelle), et il existait une demande pour des voitures « de plage » décapotables et ayant certaines capacités en tout-terrain pour une deux roues motrices.
Par ailleurs, il existait dans le cadre de l'OTAN un projet de Jeep européenne légère.
Cela devait conduire Citroën à produire laMéhari (sur base de2 CV), Renault à lancer laRodéo et Austin/Leyland laMini Moke.
Tous ces véhicules n'étaient pas des quatre roues motrices (hors versions spéciales comme la Rodéo SINPAR ou la Méhari 4 x4), mais avaient certaines capacités de franchissement sur mauvais chemins.
La VW type 181 baptisée « the thing » (la chose) aux États-Unis, « Safari » au Mexique et « Trekker » en Grande-Bretagne avait des ponts-portiques comme le Kübelwagen original.
En 2018, la VW type 181 est toujours en service dans lesforces armées royales thaïlandaises[3].
Jean-Christophe Grangé la mentionne dans son romanLes Promises.
Sur les autres projets Wikimedia :