Il compte parmi les nombreux élèves de ses leçons de pianoHenriette Poincaré, épouse du président de la RépubliqueRaymond Poincaré,Henriette Caillaux, celle du ministreJoseph Caillaux, et celle qui deviendra sa propre femme, Suzanne Bloch. Il compose entre autres un opéra, des œuvres pour piano et deslieder, et une adaptation de la mélodie qui deviendra l'hymneisraélienHatikvah, ainsi que, sous le pseudonymeDri Mival (anagramme de son prénom), quelquesmusiques de films[1].
Dyck appartient au groupe Mizmor, avecLéon Algazi, qui dirige la chorale Mizmor. Ils font enregistrer certaines œuvres sur disque[2] et en publient aux éditions Mizmor[a], qu'ils fondent ensemble en 1933. Cette maison devient ensuite la Collection Mizmor, auxÉditions Salabert.
En 1943, il est arrêté à Paris par laGestapo avec sa femme, Mina Dyck (née Kabran) (née le àOmsk, enSibérie,Russie[3]), et sa fille Nicole Dyck (née le à Paris[3].). Ils sont déportés par le convoino 58 àAuschwitz le 1943, et assassinés quelques jours plus tard[1].
Trio avec Piano op. 25 (1908, dédié à A. Taudou) ;
Orientales, pour piano op. 26, trois cahiers (1909-10) dédié àRimsky-Korsakov ;
Historiette, pour piano op. 28 ;
Symphonie en Ut mineur, pour piano à quatre mains, op. 30, 1906[4] ;
Symphonie pour 10 instruments à vent, op. 36, 1910[4] ;
Yanitza, cantate, 1911 ;
Impromptu pour violoncelle ou violon et piano, 1912 ;
Historiette, pour piano (op. 28), 1912 ;
Alsace, lève-toi!, chant patriotique, poème de Pierre de Chasseloire, Paris, Charles Hayet, 1914 (Il est noté sur la partition : "Chanté par M.Noté, de l'Opéra") ;
La Chanson des gas (sic) bretons, chanson patriotique, paroles de Mme Yvonne Caërou, 1916 — Paris, Charles Hayet ;
Le Départ du roi, chant de guerre pour voix grave avec accompagnement de piano, poésie de Mme Yvonne Caërou,— Paris, Charles Hayet (dédié "A son Altesse Royale Monseigneur le PrinceAlexandre de Serbie") ;
La Plainte d'Esméralda, prélude symphonique, pour orchestre, avec piano conducteur (1924)
Roger Bontemps, marche, pour orchestre, avec piano conducteur, 1924 ;
Chanson des fleurs, "Entr'acte pour violon solo et orchestre restreint", Cannes : Francis Moulin, 1925 ;
La Forêt, suite symphonique pour grand orchestre avec piano conducteur : I. Sombre et triste est la forêt II. Des chasseurs passent... III. Symphonie crépusculaire IV. Danse des gnomes, 1925 ;
Joyeuse équipée, arrangement parFrancis Salabert, pour orchestre, avec piano conducteur, 1929 ;
L'Aurore s'allume. Chœur pour quatre voix mixtes. Poésie deVictor Hugo. Chant seul, 1929 ;
Sur la mort de deux héros.Nungesser et Coli (mai 1927). Prélude funèbre, pour orchestre et piano. (Exécuté pour la première fois à Paris en 1929, auxConcerts-Colonne, sous la direction de M.Gabriel Pierné), 1929[5] ;
Kadisch pour violon solo et piano, "A la mémoire de mon frère Jacques", éditions Salabert, 1932 ;
Berceuse hébraïque, Paris : Salabert, 1932 ;
Trois pièces hébraïques pour violoncelle ou violon et piano (Méditation religieuse, Le rabbi parle, Humoresque), Paris : Collection Mizmor. Éditions Salabert, 1933
Vos vet saïn mit Isroël, sur un thème juif, pour piano et chant avec violon solo, paroles françaises de Jean Cis, Paris : collection Mizmor, Éditions Salabert, 1933
Eli! Eli!, sur un thème juif. Dédicace à Alexandre Kourganoff (artiste lyrique). Paris : Salabert , 1933 ;
Avinu Malkenu, pour solo, chœur mixte et orchestre ou piano. D'après un chant traditionnel, 1934 ;
Lily, musette des faubourgs. Arrangement deLouis Malkine, pour orchestre avec piano conducteur, 1934 ;
Fêtes juives, suite symphonique en trois parties pour grand orchestre (Rôsch-haschonoh [Nouvel an]; Yôm-kippour [Jour des expiations], Simchas-thorah [Fête de la loi]), Ed. Salabert, 1933, création par les Concerts Lamoureux à la salle Gaveau le 26 janvier 1935) ;
Hatikva, Chant de l’espérance, sur un thème juif (1933) , Chant et piano ou orgue (1932-1933);
Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie. Pour baryton solo, chœur d'hommes ou mixte avec accompagnement d'orgue ou piano, trompettes (ou pistons) et tambours. Poésie deVictor Hugo. Chant seul, 1936 ;
Deux légendes hébraïques, pour violoncelle et piano, 1936 (Collection Mizmor). Version pour saxophone et piano, Paris : Éditions Costallat, 1936. La deuxième existe dans une version pour clarinette et piano.
Espièglerie, fox-trot sketch de Jean Badès. Pour orchestre avec piano conducteur (1938)[b].
Petite fleur, ne parle pas! ;Le Médaillon ;Mélancolie. Mélodies pour chant et piano, poésies d'Angel Verdeau - Paris : G. Leblanc, 1942.
Il semble qu'il ait également composé un quatuor, un quintette et un octuor (avant 1908). Dyck était également arrangeur, harmonisateur, orchestrateur... On lui doit aussiCinq quatuors de saxophones (d'après Mozart, Schumann, Bach, Beethoven et Haendel), 1942.Une liste (plus) complète de ses œuvres se trouve sur le site de la Bibliothèque Nationale[6].
Plusieurs de ses œuvres ont été orchestrées sous le pseudonyme de Drimival. Même procédé dans une annonce de recherche de travail comme harmonisateur effectuée[7], un programme de radio de 1938 qui annonce une œuvre de V. Dyck, et une autre de Drimival[8], tandis que le "Carnet de la T.S.F." de l'Ouest-Éclair du 4 décembre 1931 annonce une œuvre attribuée à "V. Dyck-Drimival"[9].
Musiques de films:
Moments cinématographiques (dont le n°5,Moment dramatique) Cannes : Éditions Francis Moulin , [19..]
Nord 70° 22°, 1931, film documentaire de René Ginet (Vienne, 12 juillet 1896 -Neuilly-sur-Seine, 30 septembre 1971)[4]. Deux pièces : "Le Chant de la Houle" et "Magnera"
L'Appel, sous-titré "Un Hymne au Sacerdoce", 1936[4]
↑"Comédien, fantaisiste, dessinateur, peintre, auteur d’opérettes [La Rumba, etCœurs au soleil, donnés au Kursaal de Genève (en 1936 et 1938)] et de revues ...et curieux, homme, au demeurant" (Rouen gazette, 6 janvier 1939) :http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32862901k)
↑Ligue aéronautique de France,Revue aéronautique de France : organe officiel de la Ligue aéronautique de France, Ligue aéronautique de France,(lire en ligne)