le Vistre le Vieux Vistre | |
Le Vistre à hauteur deMilhaud. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 49,4 km[1] |
Bassin | 220 km2 |
Bassin collecteur | Vistre |
Débit moyen | 3,8 m3/s (Le Cailar) |
Nombre de Strahler | 5 |
Organisme gestionnaire | Syndicat mixte des Nappes Vistrenque et Costières[2] |
Régime | Pluvialméridional |
Cours | |
Source | Piémont deGarrigue |
· Localisation | Bezouce |
· Altitude | 70 m |
· Coordonnées | 43° 52′ 56″ N, 4° 29′ 27″ E |
Confluence | Canal du Rhône à Sète |
· Localisation | Aigues-Mortes |
· Altitude | 2 m |
· Coordonnées | 43° 34′ 03″ N, 4° 11′ 36″ E |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive gauche | Rieu Campagnolle |
· Rive droite | Rhôny |
Pays traversés | ![]() |
Département | Gard |
Arrondissements | Nîmes |
Cantons | Redessan,Marguerittes,Saint-Gilles,Vauvert,Aigues-Mortes |
Régions traversées | Occitanie |
Principales localités | Nîmes Vauvert Bouillargues |
Sources :SANDRE:« Y35:-0400 »,Géoportail | |
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LeVistre est une rivière française qui traverse laVistrenque, région naturelle et agricole dudépartement duGard, enrégionOccitanie. Son cours a été aménagé pour déboucher aujourd'hui dans lecanal du Rhône à Sète.
Le Vistre prend naissance sur la commune deBezouce, en piémont desgarrigues, au nord-est deNîmes. Il s’écoule dans la vallée de laVistrenque, orientée du nord-est au sud-ouest. Il longe le versant nord du plateau desCostières et atteint enfin laPetite Camargue, où il se jette dans leCanal du Rhône à Sète, canal de navigation reliant leRhône auLanguedoc viaAigues-Mortes.
LeVieux Vistre a une longueur de 49,4 km[1]. Il se sépare en deux bras au niveau de la commune duCailar. Ces deux bras se rejoignent pour uneembouchure commune àAigues-Mortes. Le deuxième bras, long de 9,2 km, correspond au canalle Vistre créé auXVIIe siècle[3],[4].
Dans leGard, le Vistre traverse au total dix-sept communes[1] :Bezouce (source),Saint-Gervasy,Marguerittes,Rodilhan,Bouillargues,Nîmes,Caissargues,Milhaud,Aubord,Bernis,Uchaud,Vestric-et-Candiac,Vergèze,Vauvert,Le Cailar,Saint-Laurent-d'Aigouze et rejoint ses confluents dans la ville d'Aigues-Mortes.
Soit en termes de cantons, le Vistre prend source dans lecanton de Redessan, traverse lescanton de Marguerittes,canton de Saint-Gilles,canton de Vauvert, conflue dans lecanton d'Aigues-Mortes, le tout dans le seularrondissement de Nîmes.
Le Vistre a donné sonhydronyme à la Vistrenque, et par conséquent, aucanton de La Vistrenque et auxVin de pays de la Vistrenque.
Le Vieux Vistre traverse quatre zones hydrographiques Y350, Y351, Y352, Y353 pour une superficie totale de 602 km2[1]. Ce bassin versant est constitué à 63,06 % de« territoires agricoles », à 18,22 % de« territoires artificialisés », à 16,62 % de« forêts et milieux semi-naturels », à 1,82 % de« zones humides », à 0,26 % de« surfaces en eau »[1]
En1998 est créé leSyndicat Mixte du bassin versant du Vistre, afin de mettre en place une nouvelle politique de restauration desmilieux, de régulation descrues et de gestion de laqualité de l'eau. À ce titre, lesyndicat mixte mène études et diagnostics sur l'ensemble du bassin versant, gère l'entretien régulier des cours d'eau concernés et procède à la sensibilisation des différents acteurs locaux sur les enjeux et objectifs à atteindre[2].
Le Vistre a onze affluents référencés et deux autres exutoires[1] :
Les exutoires supplémentaires sont lecanal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc ou canal Philippe-Lamour et lecanal le Vistre[3].
Donc sonrang de Strahler est de cinq.
Pendant les États généraux deLanguedoc, en l'année1696,Denis Veiras proposa de rendre navigable le Vistre deNîmes jusqu'au port deSète, ambition qui ne fut jamais portée à la réalité[5].
Durant la période de larévolution française, l'abolition des privilèges et le partage des bois et près communaux a exacerbé lesdéfrichements, en montagne notamment. Les coupes rases ou cultures sur brûlis dégradent les sols et sont emportés par l'érosion. Le Vistre connait alors de nombreux débordements et charrie une eau de plus en plus turbide. Dans leGard, les administrateurs, de hauts fonctionnaires, l'ingénieur en chef et des agronomes scandalisés alertent le gouvernement et les députés :« On brûle les bois de haute futaie pour y semer dublé. On détruit les bois jusque sur les revers des montagnes du nord, et maintsincendies ont détruit des bois ». M. Mons évalue alors la perte causée par les seuls torrents du Vistre et duVidourle à un million de francs (de l'époque).« On a ensemencé jusqu'à trois fois et inutilement la plaine. Les débordements perdent tous les blés, et souvent à la veille de la moisson. Les bois sont devenus rares en raison de la fureur des défrichements. Les forêts ne sont plus que de vastes garrigues (../..) Le Gard s'élève aujourd'hui jusqu'à 18 ou 20 pieds et détruit tout dans sa course »[6].
En1868, la couverture du Vistre est réalisée dans la ville deNîmes, pour constituer la route d'Arles[7].
Le cours d'eau est soumis au régime hydrologique cévenol et peut donc connaitre des crues extremement violentes.
Les plus importantes parmi ces dernières décennies sont celles du 3 octobre 1988, du 9 septembre 2002, du 22 septembre 2003, des 6 au 8 septembre 2005 et celle du 14 septembre 2021.
Les coordonnées de cet article : |
Cours d’eau principaux desbassins versants Rhône-Méditerranée et Corse | |
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Saône | |
Doubs | |
Haut-Rhône | |
Rhône moyen | |
IsèreDrôme | |
ArdècheGard | |
Durance | |
LittoralPACA | |
Côtiers Ouest | |
Corse | |
Agences de l’eau :Adour-Garonne,Artois-Picardie,Loire-Bretagne,Rhin-Meuse,Rhône-Méditerranée et Corse,Seine-Normandie |