Pour les articles homonymes, voirVison (homonymie).
Taxons concernés
Dans la famille desMustelidae
Vison est unnom vernaculaire ambigu en français, pouvant désigner plusieursespèces différentes de petitsmammifères de la famille desMustélidés, répartis dans différentsgenres. Ce nom vernaculaire est aussi à l'origine de plusieursnoms normalisés ou denoms vulgaires créés pour la nomenclature scientifique en français.
C'est leVison d'Amérique qui estélevé pour safourrure et sonhuile.
Le mot « vison » peut être issu dulatin vulgaireviso, -onis, variante du bas latin des glosesvisio « vesse »,vissio « puanteur », en référence à l’odeur forte se dégageant de leur marquage territorial[réf. souhaitée].
Liste alphabétique desnoms vulgaires ou desnoms vernaculaires attestés[1] en français.
Note : certaines espèces ont plusieurs noms et les classifications évoluant encore, certains noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide.
Les deux premières sont deux espèces distinctes, à capitalgénétique différent. Le vison d'Amérique est beaucoup plus gros (1,5 à 2 kg) que le vison d'Europe (0,8 à 1 kg). La qualité exceptionnelle de safourrure a fait du vison l'un des animaux les plus recherchés pour celle-ci. Une espèce s'est éteinte auXIXe siècle[précision nécessaire].
Levison d'élevage est leVison d'Amérique (Neovison vison), que l'on trouve presque exclusivement en captivité.
Ces animaux sont élevés principalement auDanemark pour leur fourrure[2], mais aussi pour obtenir l'huile de vison et autres produits de valorisation des carcasses.
Les conditions de maintenance de ces animaux dans les fermes d'élevage en batterie sont régulièrement dénoncées par des associations militant contre la cruauté et pour le respect dubien-être animal par cette branche de l'industrie du luxe[3]
Les visons constituent un réservoir dezoonoses potentiellement transmissibles à l'homme.
En novembre 2020, alors que le rôle dupangolin dans la propagation de laCovid-19 est progressivement écarté par les chercheurs[4],[5], dans un article du blog Les Crises du 7 janvier, le sociologue et journaliste pour le journalReporterre Yann Faure expose des données attestant la possibilité que les élevages de vison chinois aient pu jouer un rôle dans l'émergence duCovid-19[6],[7],[8],[9]. En duo avec le journaliste scientifique Yves Sciama, ils réalisent une enquête pourReporterre entre novembre et décembre 2020 qui sera reprise par de nombreux médias[10],[11],[12].
Le 8 janvier, un article publié dans la revueScience[13] confirme que l'hypothèse présenté parReporterre mérite d'être étudiée.
Le 4 novembre 2020, le gouvernement danois a décidé d'abattre les 17 millions de visons en raison d'une mutation du virus COVID-19[14]. Après cet abattage massif, l'élevage de visons est à nouveau autorisé au Danemark depuis le 1er janvier 2023[15].
EnUtah et enAngleterre des visons s'échappent d'une ferme d'élevage et conduisent ainsi à l’établissement, parmarronnage, d'une population de visons sauvages dans les territoires à l'entour[16].
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