La commune occupe un territoire dont la forme prend approximativement celle d’untriangle rectangle dont l’angle aigu serait orienté au sud-ouest. Ce territoire occupe une superficie de six cent seizehectares dont plus de 75 % étaient construits en 2003 et seulement 10 % considérés commeruraux, exclusivement constitués d’espaces aquatiques autour dulac.
La commune est implantée sur larive gauche de laSeine qui alimente par un ruisseau le vastelac de Viry-Châtillon dont un tiers seulement est effectivement dans les limites communales. Coule aussi sur le territoire le bras principal et la rivière morte de l’Orge, cette dernière rejoint le fleuve à proximité du centre-ville. Ce réseau hydrographique a modelé le terrain, créant uncoteau qui sépare aujourd’hui leplateau au sud du territoire de lavallée au nord. Cette vallée accueille plusieurs axes de transport majeurs qui traversent la commune du Nord au Sud,
L’urbanisation a suivi ces obstacles naturels et artificiels, le centre-ville est ainsi disposé dans la vallée, leszones d’activités commerciales et industrielles se sont implantées à proximité des voies routières, puis intervint lelotissement des coteaux par desgrands ensembles au nord, despavillons à l’emplacement de l’ancienPort-Aviation, et enfin l’occupation du plateau avec la création dans lesannées 1960 du vastequartier d’habitat social dela Grande Borne, commun avec la ville voisine deGrigny.
Le territoire de Viry-Châtillon est installé sur la rive gauche de laSeine, le fleuve marque ainsi la frontière naturelle avec la commune limitrophe deDraveil à l’Est et au Nord-Est. Au Nord, la rue de Châtillon, la ruePasteur, laroute nationale 7 appelée avenue de laCour de France et le cours de l’Orge marquent la frontière avecJuvisy-sur-Orge. Cette même rivière marque au Nord-Ouest et à l’Ouest la frontière avecSavigny-sur-Orge. Au Sud-Ouest, sur le plateau, la rueDiderot, la rue duDocteur Roux, l’avenue du Commandant Barré, la voie deCompiègne, l’avenue desBouleaux et l’avenue du Pavillon matérialisent la frontière avecMorsang-sur-Orge, au Sud, une frontière passe dans le parc séparant la commune de sa voisineFleury-Mérogis. Enfin, au Sud-Est, la frontière avecGrigny suit en parallèle l’avenueVictor Schœlcher, puis l’allée desBouvreuils et le chemin desGâtinois, passant au milieu du lac de Viry-Châtillon.
La commune de Viry-Châtillon est implantée sur la rive gauche dufleuve laSeine qui parcourt un kilomètre et quatre cents mètres à l’extrême Est du territoire.
Une longue partie de la limite avec les communes voisines deSavigny-sur-Orge puisJuvisy-sur-Orge est matérialisée au Nord par le cours de larivièreaffluente l’Orge qui parcourt ainsi deux kilomètres et trois cents mètres sur le territoire communal. Approximativement au milieu de ce trajet, elle se sépare au niveau d’unbarrage pour donner naissance à la Morte Rivière d’Orge qui entre dans le centre-ville de Viry-Châtillon, jusqu’à la confluence avec le fleuve deux kilomètres trois cents mètres plus en aval au niveau du port de commerce.
Au Nord-Est du territoire, unétang alimenté par cette morte rivière occupe l’espace entre la route nationale 7 et la rue du Pont Godeau. Avenue des Castors, un bassin artificiel agrémente le parc de la résidence de la Haute Borne. Au Sud-Est, lelac de Viry-Châtillon, relié au fleuve par unruisseau, est partagé entre la commune et sa voisine,Grigny. Ne se trouvent sur le domaine de Viry-Châtillon que ses subdivisions appelées le bassin de l’Amiral et lesNoues de Seine, soit un tiers des soixante-dix-sept hectares de l’ensemble aujourd’hui consacré à la base nautique[14]. En souterrain, la commune est traversée du sud au nord par lesaqueducs de la Vanne et du Loing qui alimententParis eneau potable par leréservoir de Montsouris.
La Seine au niveau du port.
Vue du lac de Viry-Châtillon vers l’ouest.
L’Orge en limite de communes avec Savigny-sur-Orge.
Viry-Châtillon est implantée pour sa partie ouest en limite duplateau duHurepoix, et pour sa moitié est dans lavallée creusée par laSeine. Son territoire s’étage entre une altitude maximale fixée à quatre-vingt-quatre mètres sur le plateau à proximité de la Grande Borne[15] et une altitude minimale à trente-deux mètres au bord du fleuve[16]. Le territoire s’incline relativement rapidement vers le nord-est et la vallée de la Seine, formant uncoteau orienté à l’est, la forte déclivité de l’avenueMarmont matérialise ce relief, l’altitude passant approximativement de quatre-vingt-cinq mètres au niveau du moulin[17] à seulement quarante-trois mètres à proximité de l’hôtel de ville[18] à seulement un kilomètre de distance. Située à la frontière du Hurepoix, le sous-sol de Viry-Châtillon est caractéristique de celui duBassin parisien, mêlant à cet endroit des couches successives demeulière, delimon, d’argile et decalcaire[19], l’érosion laissant apparaître ses divers étages sur le coteau.
Au, Viry-Châtillon est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[27],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].
La commune qui organise desconseils de quartier a découpé le territoire en cinq parties : Centre-ville, Plateau, Coteaux de l’Orge, Port-Aviation et Châtillon. Les précédentes limites entre les anciennes communes de Viry-sur-Orge et Châtillon-sur-Seine ne sont pratiquement plus visibles aujourd’hui. Cependant, deux ensembles bien distincts existent aujourd’hui à Viry-Châtillon, conséquences du relief local et de l’urbanisation récente, soit le bas-Viry à proximité de la Seine et le Plateau, séparés par lecoteau et en partie par les voies de l’autoroute A6. Sur ce plateau, une petite partie dugrand ensemble d’habitat social deLa Grande Borne, dont l’avenue Victor Schœlcher marque la frontière ouest, est implanté sur le territoire communal. Enclavé entre l’autoroute et l’aqueduc, a été aménagé l’importantparc industriel duPrésident Kennedy. Il est prolongé au Nord par le grand ensemble des Coteaux de l’Orge où se mêlent les barres et les tours, actuellement en cours de réhabilitation[31]. L’ancien territoire occupé par l’aérodrome dePort-Aviation a étéloti pendant l’entre-deux-guerres et constitue aujourd’hui un vastequartierpavillonnaire. Le centre-ville occupe l’espace entre le lac des Noues de Seine et la Morte Rivière d’Orge, tandis que la partie comprise entre ce cours d’eau et la Seine, à l’extrême nord du territoire correspond à l’ancienne commune de Châtillon, mêlant aujourd’hui pavillons, résidences de standing en bord de Seine etcentres commerciaux en bordure de la route nationale 7. Cette zone commerciale se poursuit vers le sud et se confond ensuite avec les installationsportuaires communes avec Grigny.
Les quartiers de la Grande Borne[32] et le quartier de la Cilof[33] ont été répertoriés commezone urbaine sensible, la Grande Borne est en outre unezone franche urbaine[34]. Les quartiers des Coteaux de l’Orge[35] et du Plateau[36] sont prioritaires au titre de larénovation urbaine. L’Insee découpe la commune en douzeîlots regroupés pour l'information statistique soit Châtillon 1 et 2, la Cilof 1 et 2, Centre-ville 1 et 2, Port-Aviation 1 et 2, le Plateau 1, 2, 3 et 4[37]. Depuis 2015, la Grande Borne et le Plateau sont regroupés au sein d'un grandquartier prioritaire, réunissant dont 16 459 habitants en 2018 dont 5 693 à Viry-Châtillon, le reste vivant àGrigny[38].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Viry-Châtillon en 2020 en comparaison avec celles de l'Essonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) inférieure à celle du département (1,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 49,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (49,4 % en 2014), contre 58,3 % pour l'Essonne et 57,5 pour la France entière[I 4].
Viry-Châtillon est aujourd’hui traversée par plusieurs grands axes de communication majeurs. Lefleuve laSeine constitue le premier historiquement, elle est aujourd’hui utilisée pour letransport fluvial de marchandises. Relativement peu utilisés aujourd’hui, la commune dispose cependant de cinq cents mètres de quais adaptés auxpéniches etbarges, directement reliés à la zone d’activité voisine.
Deux grands axes routiers traversent le territoire communal du nord au sud, le plus ancien est laroute nationale 7 qui passe à l’est du territoire, entre le fleuve et les lacs dans une longue ligne droite de deux kilomètres qui prend l’appellation d’avenue duGénéral De Gaulle. Au centre du territoire, dans le même axe nord-sud, sur la crête du plateau du Hurepoix passe l’autoroute A6 sur un kilomètre trois cents mètres. La commune dispose d’ailleurs sur son territoire d’unéchangeur autoroutier à l’intersection avec l’ancienneroute nationale 445 devenue en 2006 laroute départementale 445. Cette dernière traverse la commune dans un axe nord-est sud-ouest, sa fonction principale est d’assurer la liaison entre la route nationale 7 et laroute nationale 104 dans la commune voisine deFleury-Mérogis, elle constitue en outre larocade ouest du quartier deLa Grande Borne. Suivant le même axe, deuxroutes départementales commencent leur tracé dans la commune à l’intersection avec la route nationale 7, vers le Nord, la route départementale 29 qui mène àVilleneuve-le-Roi en suivant le cours du fleuve, et vers le Sud, la route départementale 77 qui rejoint l’importanteroute départementale 117 dans la commune voisine deMorsang-sur-Orge.
En 1093, un acte notarié mentionne le seigneur du lieu : Vulgrain de Viry, écuyer[41]. En 1169, le village de Viry est mentionné sous le nom deViriacum[42]. Ce nom peut venir de Verus, nom du propriétaire d'unevillagallo-romaine, ou bien devirus (« marais »)[41].
En 1790, le village de Viry-sur-Orge (sur les bords de l'Orge) et lehameau de Châtillon-sur-Seine (sur les bords de laSeine) constituent une unique commune, nommée Viry-Châtillon[43].
Le 21 juin 1951, leconseil municipal décide d'écrire Viry-Chatillon (sans l'accent circonflexe), à la demande de l'INSEE (sans raison connue). En 2024, la graphie Viry-Châtillon (avec l'accent) continue néanmoins d'être largement employée[43].
Dessilex taillés ont été mis au jour à proximité de l’actuel centre-ville, ce qui atteste d’une occupation humaine du lieu dès laPréhistoire. L’étymologie du lieu semble attribuer à un propriétaire terrien dénommé « Verus » l’édification d’unevilla rusticagallo-romaine. Cependant la première mention écrite du lieu intervint en 1093 avec la description du domaine de Vulgrain de Viry sous l’appellationViriaco etCastellonio dans un acte ducartulaire deLongpont.
En 1488, l’héritier du domaine, Richard de Saint-Marcy vendit une partie à son voisin, le seigneur de Savigny Étienne de Vesc, par ailleurschambellan du roiCharles VIII. Alors qu’il parvint à acquérir l’ensemble des terres, le domaine fut divisé et une partie revint en 1531 à Robert Piédefer,avocat général auChâtelet de Paris. En 1586, Louis d’Agoust parvint à réunir les domaines de Viry, Chastillon,Orangis etSavigny.
En 1633, laparoisse de Viry s’équipa d’unlavoir alimenté par la source Saint-Denis. En 1674, le domaine du Piédefer fut enrichi d’uneorangerie. En 1682, uneordonnance royale fixa les limites des domaines du royaume, celui de Viry était alors partagé entre les familles de Vins et d’Agoust. Résidait alors au château de Viry la famille Perrault.
En 1790, Viry-sur-Orge et Châtillon-sur-Seine fusionnèrent pour former l’actuelle commune de Viry-Châtillon. Le fut élu le premiermaire de la nouvelle commune, Jacques-Louis Larue. En 1791, le dernier seigneur du lieu, Charles-Emmanuel de Vintimille vendit ses terres à Marie-Romain Hamelin,receveur général des Finances.
En 1809, la fille deJean-Frédéric Perregaux unifia deux propriétés contigües au château de Viry.
Le, c’est sur la route de Paris à Viry-Châtillon queNapoléonIer apprit lachute de Paris, entraînant son abdication six jours plus tard.
En 1882, lesdominicaines deBéthanie s’installèrent à Chatillon, le bâtiment fut érigé encouvent, la chapelleNotre-Dame du Rosaire fut bénie le. La même année, la municipalité édifia une nouvelle mairie-école à proximité de la place du marché, inaugurée en 1880.
Le fut organisé un meeting aérien sur ce qui allait devenir le premier aérodrome organisé du monde,Port-Aviation ainsi nommé par le ministre des TransportsLouis Barthou, équipé d’une piste en ellipse de quatre kilomètres, de gradins pouvant accueillir sept mille personnes, de hangars et d’ateliers permanents. Le, une exhibition de bienfaisance réunit près de dix mille personnes. Le,Charles de Lambert décolla de ce site pour le premier survol deParis, pour lequel il reçut la médaille d’or de l’Aéro-Club de France.
Durant laPremière Guerre mondiale, le terrain dePort-Aviation servit à la futureArmée de l'air ainsi que, en 1915, laComposante Airbelge et laRoyal Air Forcebritannique, puis de centre de formation de pilotes militaires qui accueillit 598 hommes venant du monde entier, et qui découvraient lesCaudron G.3. Simultanément, les usines castelviroises furent, comme partout en France, mises à contribution pour l'effort de guerre. L'atelier de laSociété des moteurs et voitures automobiles des frères Filtz, ouvert vers 1900 au 1 rue Pasteur, qui construisait jusqu'alors des moteurs pour la Marine (notamment de canots automobiles) et des tracteurs, s'orienta vers la production de prototypes de "chars d'assaut", tout en continuant à produire du matériel agricole pour remplacer les hommes aux champs[44]. L'usine de caoutchouc Fayaud, ouverte en 1880 entre la Seine et la voie ferrée, qui construisait jusqu'alors différents objets du quotidien (Jouets, bonnets de bain, tissu pour bretelles, etc.), s'orienta quant à lui vers la production de toile caoutchoutée pour les avions, de bottes ou de masques à gaz pour l'armée[44]. Ledomaine de Piedefer devint "l'Hôpital complémentaire dépendant de l'hôpital militaire de Versailles (HCVR) n°75" et accueillit les aviateurs en convalescence[45]. Surnommé "Maison des Oiseaux" par la population et "Escadrille VR75" par les militaires, il pouvait accueillir jusqu'à 50 pensionnaires, placés sous la direction du médecin-chef colonel Joseph Mougin. L'hôpital, ouvert le, accueillit des pilotes renommés tels queJean Navarre dit "la sentinelle de Verdun",André Chainat,Raymond Bamberger, James Nathaniel de Rothschild et l'acteurAndré Luguet et ferma ses portes le[46]. Les dominicaines de Béthanie, quant à elles, furent autorisées à sortir pour prêter main-forte et soigner les centaines de blessés qui affluaient, chaque jour, à l'hôpital, tenu par la Croix-Rouge à Juvisy. L'une d'entre elles, Sœur Colette, fut même décorée après la guerre[45].
Après la guerre, endommagé, régulièrement inondé par les crues de la Seine,Port Aviation fut abandonné en 1919 etloti à partir desannées 1920[47],[48].
En 1938 s’ouvrit la première maison de retraite à la place du couvent des dominicaines.
En 1960, l’autoroute A6 fut percée, séparant en deux le territoire.
En 1962, les services municipaux déménagèrent dans l’ancien château de la Tournelle, acquis par la ville en 1943. En 1964, la commune aménagea sur les rives du lac un important complexe nautique. Parallèlement à cette installation, des télésièges biplaces furent installés afin de permettre aux promeneurs et aux touristes de découvrir les lacs situés autour de Viry de l'année 1963 jusqu'au début desannées 1980[49].
En 1965,Maurice Novarina conçut et réalisa la cité des Coteaux de l’Orge. En 1969, il équipa le quartier de l’église Notre-Dame-des-Cités. En 1971 démarra leViry-Châtillon Essonne Hockey. En 1972, la municipalité autorisa l’implantation en bordure des Coteaux de l’Orge d’uncentre commercial, à charge pour la société locataire de remettre en état et d’entretenir l’ancienmoulin à vent voisin.En 1989, la commune racheta le château des Marches pour y installer l’école communale de musique. En1992, la commune acquit le domaine du Piédefer pour y installer le centre culturel municipal. En 1996, la commune entreprit l’aménagement du quartier de Châtillon avec la constitution d’unezone d'aménagement concerté.
De 1850 à 1981,Port Longuet est un port fluvial très actif sur la Seine.
Le 8 octobre 2016,l'affaire des policiers brûlés donne à la ville une notoriété nationale[51]. Dans la même année, la ville est aussi marquée par une importantecrue de la Seine et de l'Orge. Le canal de la Morte Rivière qui permet de décharger une partie de l'Orge vers la Seine est très fragilisé. Il fait l'objet d'une réhabilitation, en 2019, par le Syndicat de l'Orge[52].
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le, lamétropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[58].
En 2019, les maires des communes de l'Essonne membre de cet EPT critiquent la taille de cette intercommunalité, qui la rendrait, selon, eux, inefficace[60].
Ancienne commune de la « Ceinture Rouge » deParis, puis détenue par lecentre droit de 1953 à 1995, elle est dirigée jusqu'en 2014 par des membres de l’aile gauche duparti socialiste ayant rejoint leParti de gauche. Depuis 2014, Jean-Marie Vilain, maire de centre droit tient la ville.
L’analyse des résultats électoraux intervenus dans les années 2000 dans la commune montre une relative ambivalence de l’électorat et surtout une tendance à l’abstention assez marquée. Ainsi, leréférendum relatif au quinquennat présidentiel de 2000 ne mobilisa que 30,50 % des électeurs, en 2001, les élections municipales et cantonales ont vu la victoire du maire et conseiller général sortantGabriel Amard (PS) mais avec seulement respectivement 58,82 % et 48,61 % de participation alors que ces scrutins locaux sont traditionnellement plus mobilisateurs.
Lors de l’élection présidentielle de 2002, les électeurs castelvirois avaient dès le premier tour placéJean-Marie Le Pen (FN) en seconde position avec cependant seulement 68,92 % de participation, la « mobilisation » du second tour portant le taux de participation à 81,31 % l’avait ensuite fait chuter à 17,80 %. La même année, l’élection législative ne réunissait que 63,25 % des électeurs, le député sortantJean Marsaudon (UMP) l’emportant d’une courte tête avec seulement 50,42 % dans la commune.
En 2007, lors du scrutin présidentiel et législatif, les électeurs basculèrent à nouveau vers les candidats dedroite de façon plus marquée pour le député sortant. En 2008, lors du scrutin municipal et cantonal, les taux de participation baissèrent encore pour atteindre seulement 44,44 % aux cantonales et 56,06 % aux municipales, voyant cependant les victoires des deux candidats investis par l’équipe sortante.
En 2010 cependant, Jean-Paul Huchon, président socialiste sortant de la région, l'emporte à nouveau avec sa liste et obtient au second tour à Viry-Châtillon, un score proche de sa moyenne régionale, face à la droite menée par Valérie Pécresse.
Deux ans plus tard, François Hollande, candidat socialiste à la présidence, s'impose nationalement et Viry-Châtillon lui donne même un score supérieur à celui obtenu nationalement, aux deux tours de scrutin. Il obtient environ 30 puis 53 % des voix dans la ville, 1.5 point de plus qu'au niveau national. Lors des législatives qui suivent, Viry-Châtillon obtient une députée de gauche, pour la première fois depuis l'élection de la socialisteMarie-Noëlle Lienemann en 1988. Cette fois, en la personne d'Éva Sas, militante écologiste ayant précédemment candidaté à Paris, qui défaitFrançoise Briand, députée sortante et ancienne suppléante deJean Marsaudon, décédé en 2008. Sas obtient certes une majorité des voix à Viry-Châtillon mais son score est en-deçà de ce qu'elle obtient dans la circonscription en totalité (53,9 % contre 51,2 % à Viry). À noter qu'elle devait composer avec la candidature d'un dissident socialiste, François Garcia, mais aussi celle deGabriel Amard, ancien député-maire de Viry, qui l'a même devancée de peu au premier tour dans la commune.
En 2014, le scrutin municipal est mouvementé par la présence de quatre listes, la gauche comme la droite étant fragmentées en deux listes. Pour la gauche, la maire sortante se représente avec sa liste et doit faire face à une liste socialiste menée par Dominique Lebreton. Tandis qu'à droite, Jean-Marie Vilain, déjà tête de liste en 2008, en présente une à nouveau, pour l'UDI ; sa deuxième de liste d'alors, l'ancienne députée Françoise Briand, en présente une également avec le soutien de l'UMP[62]. La liste Vilain arrive largement en tête du premier tour[63] et les deux listes de gauche fusionnent tandis que la liste Briand se retire[64]. La liste de droite s'impose largement au second tour.
La même année, lescrutin européen est gagné à l'échelle nationale par le Front national mais la circonscription d'Île-de-France place la liste UMP en tête. Viry-Châtillon suit cependant la tendance nationale et c'est la liste FN d'Aymeric Chauprade qui arrive en tête, devant les listes FN et UDI-MoDem. La liste PS dePervenche Berès est reléguée de peu à la quatrième place.
L'année suivante, se tiennent lesélections départementales en mars. Et alors qu'en 2008, le socialiste Paul Da Silva l'avait confortablement emporté sur l'UMP Jérôme Bérenger, le verdict s'inverse totalement cette fois. La commune vote massivement, plus de 60 % des voix, en faveur de Jérôme Bérenger, devenu maire-adjoint, et sa binôme, Sylvie Gibert, conseillère municipale MoDem deGrigny, qui compose avec Viry le nouveau canton. Lesélections régionales qui suivent en décembre sont une nouvelle victoire pour la droite, tant au niveau régional, qu'au niveau de la commune, puisqueValérie Pécresse, qui mène à nouveau la liste LR, devance ici de presque quatre points, la liste PS menée parClaude Bartolone, président de l'Assemblée nationale.
L'élection présidentielle de 2017 porteEmmanuel Macron, ancienministre de l'Économie, en tête du premier tour et Viry-Châtillon vote de même, à environ 24,5 % de ses voix. Cependant, si c'estMarine Le Pen qui l'affronte au second tour, elle n'obtient 19 % des voix ici et arrive bien derrièreJean-Luc Mélenchon, lequel réunit presque 23 % des suffrages.François Fillon ne convainc que moins de 17 % des électeurs castelvirois, 3 points de moins que son score national.Benoît Hamon etNicolas Dupont-Aignan sont au coude-à coude à 6 %. Emmanuel Macron confirme son avance du premier tour et obtient 69 % des voix à Viry, deux points au-dessus de sa moyenne nationale. La participation s'établit cependant à moins de 70 % des inscrits au second tour, environ 10 points de moins que cinq ans plus tôt.
Les législatives qui suivent dans la foulée offrent cependant un verdict différent à Viry. Au premier tour, on note déjà l'élimination dès le premier tour de la sortante écologiste,Éva Sas. C'estRobin Reda, jeune maire LR de 26 ans deJuvisy-sur-Orge, qui s'impose face à la candidate de la majorité présidentielle, Muriel Kernreuter.
En 2019, lesélections européennes sont une nouvelle victoire à l'échelle nationale pour le RN. Cependant, on peut noter à Viry que la liste RN deJordan Bardella obtient certes la première place mais qu'elle ne rassemble plus que 21 % des voix, contre 26 cinq ans plus tôt. Cela représente une perte d'environ 200 voix. Le RN est de plus talonné ici par les marcheurs emmenés parNathalie Loiseau, obtenant moins d'un point de moins. Les verts confirment la percée inattendue qu'ils observent à l'échelle nationale, en se plaçant troisièmes ici aussi avec 12,5 % des voix. Les insoumis sont légèrement au-dessus de leur moyenne nationale à 8 % tandis que LR et le PS en sont proches, à respectivement 7,5 et 6,5 %.
Leséchéances municipales de 2020 sont un succès pour le maire sortant Jean-Marie Vilain et son équipe. Ils sont largement vainqueurs dès le premier tour avec plus de 64 % des voix. Sa principale opposition est venue d'une liste "citoyenne", menée par Lydie Zénéré-Lima, directrice d'école[65]. Une liste insoumise était également présente et elle obtient un siège pour sa tête de liste, Aurélien Peroumal. On peut remarquer une participation très faible d'à peine plus d'un tiers du corps électoral.
En 2021, lesélections départementales etrégionales se tenant simultanément sont deux nouvelles victoires pour la droite, dans un contexte de forte abstention, concernant plus de 70 % des électeurs de la commune. Le binôme départemental sortant est reconduit avec un score encore plus confortable qu'en 2015 pour l'électorat de Viry - même s'il perd dans les faits environ 1400 voix en raison de la progression de l'abstention. Du côté de la région,Valérie Pécresse frôle avec sa liste les 50 % des voix dans la quadrangulaire du second tour. L'union de la gauche menée par l'écologisteJulien Bayou frôle les 29 % des voix, presque dix points de moins que le score du socialiste Bartolone en 2015. Le RN est en recul à 15 % des voix et la majorité présidentielle obtient un maigre 7 % des voix, presque trois points de moins que son score régional.
En 2022, l'élection présidentielle rejoue le match entre trois des candidats principaux de 2017,Emmanuel Macron, dorénavant président sortant,Marine Le Pen, pour le Rassemblement national, etJean-Luc Mélenchon de la France insoumise. Cependant, si les deux premiers stagnent à Viry à environ 24,5 et 18 % des voix environ, le candidat Mélenchon engrange une forte progression de 10 points. Cela lui fait dépasser 33 % des voix et prendre confortablement la tête du premier tour dans la ville. Toutefois, il est éliminé à l'échelle nationale et le second tour est une répétition du duel Macron-Le Pen de cinq ans auparavant. Comme pour le résultat national, Emmanuel Macron l'emporte à nouveau mais son avance de 2017 s'effritte en perdant un peu plus de cinq points à Viry.
L'élection législative consécutive voit notamment se présenter le député LR sortant,Robin Reda, et la militante insoumise, Claire Lejeune, soutenue par la nouvellement crééeNUPES. Cependant, au cours de la campagne, Robin Reda reçoit le soutien de la coallition présidentielle, Ensemble[66], et se présente ainsi à l'élection sous cette étiquette et non celle de LR. Au premier tour, si la candidate Lejeune obtient 35 % et le député Reda 32 % des voix à l'échelle de la circonscription, leurs scores sont peu ou prou inversés à Viry (respectivement 33 et 35,5 %). Le second tour offre une courte victoire au député sortant, qui s'impose globalement avec 214 voix d'avance (50,34 % des voix). Viry lui offre une victoire un peu plus confortable, avec environ 400 voix d'avance.
Élections municipales de 2014[94],[95] : 64,93 % pour Jean-Marie Vilain (UDI) élu au second tour, 35,07 % pour Simone Mathieu (PG), 56,27 % de participation
Élections municipales de 2020 : 64,71 % pour Jean-Marie Vilain (UDI) élu au premier tour, 26,81 % pour Lydie Zénéré-Lima (SE), 8,48 % pour Aurélien Peroumal (LFI), 33,91 % de participation.
Lemaire actuel est Jean-Marie Vilain (LC). Il préside leconseil municipal composé de trente-neuf élus dont trente trois pour la majorité et six pour les oppositions, lors de la mandature 2020-2026.
Conseil municipal de Viry-Châtillon(mandature 2020-2026).
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2009) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2003) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Au niveau local, la commune s’est engagée en 2003 dans une procédure de définition d’unAgenda 21[107] toujours en cours d’élaboration.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2009) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Aujourd’hui[Quand ?] sixième commune du département en nombre d’habitants[réf. nécessaire], Viry-Châtillon a longtemps été un village de pêcheurs et agriculteurs en bord de Seine pour ensuite connaître une croissance vertigineuse de sa démographie auXXe siècle.
Alors qu'en 1790, les communes deViry-sur-Orge etChâtillon-sur-Seine fusionnaient, le premierrecensement des personnes organisé en 1793 dénombrait quatre-cent huit habitants dans la nouvelle commune, qui voyait cependant sa population chuter pour atteindre en 1821 son plus bas niveau avec seulement trois cent soixante-six résidents. Après un soubresaut en 1831 et une nouvelle chute en 1836, l’évolution fut constamment à la hausse dépassant les cinq cents personnes en 1846, les six cents habitants en 1866, portée par l’ouverture de laligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis en 1867, avant une chute à cinq cent quarante-et-un habitants en 1872, consécutivement aux lourdes pertes de laguerre franco-prussienne de 1870. L’évolution repartit à la hausse rapidement, la commune comptant déjà mille cent dix résidents en 1886 et mille cinq cent quarante en 1901.
L'industrialisation, l'ouverture dePort-Aviation en 1909 et la mode du pavillon de banlieue permit à la commune de poursuivre sa croissance, comptant plus de deux mille habitants en 1911, plus de cinq mille six cents en 1926 et déjà neuf mille deux cent trente-quatre habitants en1936.
Au sortir de laSeconde Guerre mondiale, l’exode rural, lebaby boom puis l’afflux deFrançais originaires d'Algérie vers la région capitale entraînèrent un important besoin de nouveaux logements et lelotissement de vastes territoires jadis agricoles. La commune connu alors un développement exponentiel de sa population, passant de dix mille habitants en 1954 à vingt-trois mille en 1962 et plus de trente-deux mille en 1975, pic démographique.
Lesannées 1980 connurent sur le territoire un relatif rééquilibrage des résidents au profit des banlieues plus éloignées, Viry-Châtillon perdit alors des habitants, n’en comptant plus que trente mille deux cent vingt-quatre en 1982. Le recensement intervenu en 2006 montre que les projets immobiliers récents lui permettent de renouer avec la croissance démographique, elle atteignait à cette date trente-et-un mille deux cent cinquante-deux habitants permanents.
En 2007, la part d'immigrés est de 33 % dans la commune[114].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[115],[Note 4].
En 2022, la commune comptait 31 112 habitants[Note 5], en évolution de +1,76 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 40,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 14 418 hommes pour 16 288 femmes, soit un taux de 53,05 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[117]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,3
75-89 ans
7,8
12,9
60-74 ans
12,5
18,7
45-59 ans
18,4
20,9
30-44 ans
20,3
17,9
15-29 ans
18,6
23,9
0-14 ans
21,0
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[118]
Vue du parc des sports Henri Longuet depuis le lac.
Lesport à Viry-Châtillon est encadré par l’école municipale des Sports pour les plus jeunes et l’office municipal des Sports pour les adultes. La commune dispose sur son territoire de plusieurs infrastructures permettant la pratique de diverses activités. La plus importante par sa taille est le parc des sports Henri Longuet, d’une capacité de 5 700 places qui dispose d’unepiste d'athlétisme, d’unterrain de football et de courts deTennis. À proximité se trouve lapatinoire qui permet la pratique dupatinage artistique, ducurling et duhockey sur glace et lapiscine des Lacs. S’ajoute la base nautique permettant la pratique dunautisme. LestadeÉric Durand permet la pratique durugby (Viry-Châtillon rugby club) et dufootball (Entente Sportive Viry-Châtillon). Plusieurs gymnases sont répartis sur le territoire, Du Bellay pour les sports collectifs et letennis de table,Albert Camus pour ladanse, lekaraté et lalutte,Léo Lagrange pour lebasket-ball,Jules Verne pour lehandball et lejudo. La halle des sports est équipée pour l’athlétisme, le tennis et lepatin à roulettes. Leboulodrome Serge Bosredon est accessible à tous, la salle Minerve est dédiée au tennis de table et lasalle d'armes est équipée pour l’escrime.
À cette offre publique s’ajoute l’ensemble scolaire Notre-Dame Saint-Louis Saint-Clémentprivé catholique sous contrat avec l’État et sous tutelle diocésaine qui assure la formation de l’école primaire au lycée[129]. En 2009, ce lycée était classé par le magazineL'Express sixième dans le département avec un taux de réussite aubaccalauréat toutes filières confondues de 98 % et 100 % pour les filièreslittéraire etéconomique et social[130].
Outre les services municipaux, Viry-Châtillon dispose en 2010 de diverses représentations du service public, dont trois bureaux de poste, l'un en centre-ville[143], sur le plateau (dont le maintien paraît, en 2018, menacé[144]) et à la Cilof[145], un point information jeunesse[146], une agencepôle emploi[147].
Le point d'accueil de laCPAM a fermé en 2016 et celle du centre des finances publiques est programmée fin 2018[144].
En 2019, deux officesnotariaux sont installés dans la commune[148].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2006) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Viry-Châtillon est principalement une commune résidentielle avec un espace limité consacré aux industries et aux commerces. La commune est intégrée par l’Insee aubassin d'emploi d’Orly qui regroupait en 2006 trente communes et 469 279 habitants, les Castelvirois représentant 6,66 % de cette population.
Dans cette zone d’emploi, 211 488 personnes avaient un emploi, en 2006, 7,2 % de la population était au chômage[155]. Dans la commune, lapopulation active était évaluée à 15 566 personnes, mais letaux de chômage était fixé à 9,6 %, la commune ne disposant d’ailleurs sur son territoire que de 8 513 emplois, une part importante de la population, 84,3 % exactement, est donc contrainte de se déplacer dans la région pour trouver un emploi.
La commune ne dispose en 2009 que de lazone d'activités industrielle du président Kennedy qui est occupée par notamment par le siège français deAlpine F1 Team[156],[50] et des abords de la route nationale 7 et de la Seine pour accueillir des enseignes de grande distribution. Deuxcentres commerciaux sont installés dans la commune, l’un sur le plateau, historiquement sous l’enseigneE.Leclerc et dans le centre à l’enseigneIntermarché. Au total, la commune compte neuf cent quarante-huit entreprises sur son territoire et quarante-six furent créées en 2007[157]. Pour remédier à ce relatif déficit de structures et d’emplois, l’intercommunalité a développé unepépinière d'entreprises et deux hôtels d’entreprises[158].
Installée sur le territoire, la chaufferie alimentant le quartier de La Grande Borne est classée au registre français des émissions polluantes pour ses rejets importants dedioxyde de carbone[159]. La situation de la commune en bordure de l’autoroute et à proximité de centres urbains importants lui vaut de disposer en 2009 de quatrehôtels pour un nombre total de deux cent cinquante-trois chambres, la commune n’est cependant pas touristique puisque seulement cinquante-sept logements, soit 0,4 % du parc étaient classés commerésidence secondaire.
Troismarchés se tiennent sous lahalle en centre-ville, les mardis, vendredis et dimanches matin[160].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2006) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
La démographie économique de la commune se distingue aussi par la répartition des catégories socioprofessionnelles, lesemployés et les professions intermédiaires étant nettement surreprésentés par rapport à la moyenne de la zone d’emploi ou du pays, au détriment des catégories supérieures que sont lescadres.
De la même façon, les secteurs des services aux entreprises et de la construction se démarquent fortement dans la commune, ce dernier étant pourtant relativement sous-représenté dans la zone d’emploi et d’autant plus au niveau national. Les travailleurs apparaissent aussi en situation relativement précaire puisque seulement 83 % des hommes et 84 % des femmes salariés disposaient d’un emploi fixe. Cette situation entraîne une relative faiblesse du niveau de vie, le revenu net imposable moyen s’établissant en 2006 à 23 352 euros et 34,7 % de la population était non imposable.
Lerevenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 18 947 euros, ce qui plaçait Viry-Châtillon au cinq mille cent septième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au cent soixante-et-onzième rang départemental[161].
Un total de cinquante hectares de parcs et jardins sont répartis sur le territoire communal, les plus importants sont le parc Choiseul à proximité du château, le parc Duparchy en bordure de l'Orge dans le quartier des Coteaux de l’Orge, le parc du Pré aux Bœufs dans le quartier de Châtillon en bordure de laroute nationale 7, le parc André Leblanc en centre-ville, le parc à Bateaux et la promenade des bords du lac, aménagées autour de l’étang de la Justice et des Noues de Seine.
Dans le cadre de la préservation de l’environnement, le département a défini comme « Espace naturel sensible » les abords du lac et lesbois du parc de Choiseul et du lycée Saint-Louis[164].
Lepatrimoinearchitectural de Viry-Châtillon est constitué de divers éléments, dont certains ont fait l’objet d’un recensement par le ministère de la Culture.
Le nymphée fut aménagé entre 1674 et 1692 par Mme Despinville, alors propriétaire du domaine, à partir d’éléments de décor plus anciens provenant d’un pavillon du parc, précédemment détruit. La mode des « grottes » artificielles ornées de rocaille apparaît en effet dès la Renaissance.
L’actuelle maison des associations occupe la précédente mairie construite en 1888[171].
Unlavoir, rue Horace-de-Choiseul, planté à flanc de coteau près de l’église Saint-Denis construit en 1633 subsiste, alimenté par la source Saint-Denis[172]. C'est le dernier des trois dont disposait le village, les deux autres, édifiés sur l'Orge, disparaissent vers 1933[173].
De l’ancien aérodrome dePort-Aviation, ne reste que le bâtiment appelé « mess des officiers », qui abritait l’hôtel àcolombages[175]. Labellisé « patrimoine d’intérêt régional » en 2019, le bâtiment racheté par la commune en 1983 mais en mauvais état devrait ainsi pouvoir bénéficier de travaux et, peut-être, rouvrir au public[176].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑a etbMarie-Claire Roux,En arrière toutes! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture,, 96 p.(ISBN978-2-9538890-8-6), p. 18-20.
↑a etbMarie-Claire Roux,En arrière toutes! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture,, 96 p.(ISBN978-2-9538890-8-6), p. 35.
↑Marie-Claire Roux,En arrière toutes! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture,, 96 p.(ISBN978-2-9538890-8-6), p. 55-60.
↑a etbLaurent Degradi, « Viry-Châtillon : l’usine Renault Sport va pouvoir s’étendre : Bientôt, un nouveau bâtiment permettra au constructeur auto de se développer au sein d’une zone d’activités Kennedy en plein renouveau et vecteur d’emplois »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le)« L’an dernier, Renault a soufflé les quarante bougies de l’arrivée de son usine dédiée à la Formule 1 à Viry-Châtillon. Un moment menacée, l’implantation de la marque au losange sur la commune sera finalement pérennisée ».
↑Laurent Degradi, « Politique : les maires se sentent « noyés » dans le Grand-Orly Seine Bièvre : La taille de l’établissement public territorial nuit à son bon fonctionnement, selon les maires essonniens qui en font partie »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le)« Comme ses collègues des ex-Portes de l’Essonne, Jean-Marie Vilain, le maire (Les Centristes) de Viry milite pour un EPT autour du Grand Orly. « De Viry à Rungis mais pas au-delà, souhaite-t-il. Sa taille actuelle ne permet pas de travailler sereinement ».
↑Rémi Poirier, « Viry-Châtillon : retour à droite ? : Elle est l’une des sept villes de plus de 30 000 habitants en Essonne, après être passée de droite à gauche en 1995 et reconduit en 2001 et 2008. Cette année la ville a de fortes chances de repasser à droite avec un conseiller municipal d’opposition Jean Marie Vilain, très actif sur le terrain. La municipalité est engluée avec le problème d’installation de camps de Roms dans la ville. La candidature du socialiste Dominique Lebreton ne va pas aider la maire sortante et ceci malgré la candidature de l’ancienne députée de la circonscription. »,L'Essonnien - L'info en Essonne,(lire en ligne, consulté le).
↑Olivier Bureau, « Le maire démissionne »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne)« Pour sa succession, Gabriel Amard, attaché à la parité, soutient Simone Mathieu, adjointe au maire déléguée à l'éducationet au développement durable. Elle devrait être logiquement élue maire début janvier en conseil municipal, faisant de Viry la seule commune de plus de 30 000 habitants gérée par une femme ».
↑« L'ancienne maire de Viry a démissionné du conseil municipal »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le)« en avril, l'ancienne maire de Viry, passée dans l'opposition il y a un an lorsque Jean-Marie Vilain (UDI) lui arrachait la ville, a démissionné de son mandat de conseillère municipale ».
↑Rémi Poirier, « Jean Marie Vilain, le nouveau maire de Viry-Châtillon : Ce samedi matin, avait lieu le conseil d’intronisation du nouveau maire de la ville, ce sont de 600 à 700 personnes venues assistées à l’élection de celui-ci »,L'Essonnien - L'info en Essonne,(lire en ligne, consulté le).
↑« Le maire »,Ma mairie, surviry-chatillon.fr(consulté le).
↑a etbGérald Moruzzi, « Le ras-le-bol des élus de Viry-Châtillon contre la disparition des services publics : La CPAM disparue, le centre des finances publiques fermé à la fin de l’année, un bureau de poste en sursis… L’édile se demande « jusqu’où cela va aller » »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le).
↑« Viry-Châtillon : pas de réouverture en vue à l'église »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le).
↑Laurent Degradi, « Viry-Chatillon espère rouvrir son église du XIIe siècle : Fermée pour raisons de sécurité depuis 2013, l'église Saint-Denis fait l'objet d’études d’experts qui pourraient donner leur feu vert à une réouverture prochaine »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le).
↑« Le lavoir de Viry-Chatillon inscrit au « patrimoine d’intérêt régional » : Le site, construit dans la partie la plus ancienne de Viry, vient d’être labellisé par la région Ile-de-France. Ce qui permettra d’engager des travaux »,Le Parisien, édition de l'essonne,(lire en ligne, consulté le).
↑Laurent Degradi, « Viry-Châtillon : les vestiges du premier aérodrome au monde bientôt restaurés : Le mess des officiers de Port-Aviation va recevoir le label « patrimoine d’intérêt régional ». Une distinction qui permettra à la ville d’obtenir des subventions pour sa réhabilitation »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne, consulté le).