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Vire

48° 50′ 19″ nord, 0° 53′ 21″ ouest
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirVire (homonymie).

Vire
Vire
Laporte Horloge, façade occidentale.
Blason de Vire
Blason.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNormandie
DépartementCalvados (sous-préfecture)
ArrondissementVire (chef-lieu)
CommuneVire Normandie
Statutcommune déléguée
Maire délégué
Mandat
Lucien Bazin
2025-2026
Code postal14500
Code commune14762
Démographie
GentiléVirois
Population10 906 hab.(2022)
Densité485 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 50′ 19″ nord, 0° 53′ 21″ ouest
AltitudeMin. 85 m
Max. 225 
m
Superficie22,50 km2
Élections
DépartementalesVire (chef-lieu)
Historique
Fusion
Intégrée àVire Normandie
Localisation
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Vire
Géolocalisation sur la carte :France
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Vire
Géolocalisation sur la carte :Calvados
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Vire
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Vire
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Vire est une anciennecommune française duBocage virois, située dans ledépartement duCalvados et larégionNormandie, devenue le unecommune déléguée au sein de lacommune nouvelle deVire Normandie.

Elle est peuplée de 10 906 habitants[Note 1].

Géographie

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Localisation

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Vire est située au nord-est duMassif armoricain, au sud d'un bassin entouré de collines, dans lepays duBocage virois.

La ville est à 30 km au nord-ouest deFlers, à 38 km au sud-est deSaint-Lô et à 60 km au sud-ouest deCaen.

Communes limitrophes

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Carte
Le territoire de l'ancienne commune de Vire avant la fusion de 2016 et ses communes limitrophes[Note 2].
Communes limitrophes deVire[1]
(comm. nouv. deVire Normandie)
Coulonces
(comm. nouv. deVire Normandie)
La Graverie
(comm. nouv. deSouleuvre en Bocage)
La Graverie(comm. nouv. deSouleuvre en Bocage),
Burcy(comm. nouv. deValdallière),
Vaudry(comm. nouv. deVire Normandie)
Coulonces
(comm. nouv. deVire Normandie)
VireVaudry
(comm. nouv. deVire Normandie)
Saint-Manvieu-Bocage
(comm. nouv. deNoues de Sienne)
Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont
(comm. nouv. deVire Normandie)
Vaudry(comm. nouv. deVire Normandie),
Roullours(comm. nouv. deVire Normandie)

Géologie et relief

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De 1972 (date de la vision deSaint-Martin-de-Tallevende) à 2015 (date de la fusion au sein deVire Normandie), Vire avait une superficie de 22,50 km2 ; son altitude variait de85 à 225 mètres[2].

Le territoire communal est au cœur d'une région communément appelée, notamment par les météorologues,collines de Normandie. Le relief présente un dénivelé important, notamment au sud, dans les Vaux de Vire, et sur l’ancienne commune deSaint-Martin-de-Tallevende. Le point culminant (225 m) se situe à l'est, à la sortie du territoire, sur la route deCondé-sur-Noireau. Le point le plus bas (85 m) correspond à la sortie de la Vire du territoire, au nord.[réf. nécessaire]

Hydrographie

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vue vers l'écluse et l'église Sainte-Anne du haut de la place du château

L'agglomération est située sur laVire,fleuve côtier dont elle partage le nom, à sa confluence avec laVirène.

La Vire arrive sur le territoire par le sud en le délimitant avec celui deSaint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont. Après sa traversée du sud de la ville, elle marque, à partir du confluent de la Virène, la limite entre Vire et l’anciennecommune associée,Saint-Martin-de-Tallevende (que la Virène sépare de Saint-Germain-de-Tallevende), puis entre Vire etCoulonces. C'est sur ce dernier tronçon que le fleuve reçoit les eaux de l'Allière après que celle-ci a traversé le territoire de l'ancienne commune de Neuville, au nord.

Articles connexes :Liste des cours d'eau du Calvados,Liste de rivières de France etListe de fleuves de France.

Climat

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Comme toute laNormandie, Vire bénéficie d’unclimat océanique avec des étés frais et des hivers doux. Les stations météorologiques les plus proches sont celles deCaen-Carpiquet et deGranville-Pointe du Roc situées à 50 km. Celle d'Alençon-Valframbert est à 85 km. LeBocage virois se différencie toutefois nettement pour la pluviométrie annuelle qui, à Vire, avoisine les 900 mm, les communes environnantes étant quant à elles plus arrosées[3]. Du fait du relief environnant, les hivers sont ordinairement plus enneigés qu'enplaine de Caen.

Milieux naturels et biodiversité

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Vue sur les Vaux de Vire, depuis le haut de la rue Olivier Basselin.

Sites classés

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  • Esplanade du château, parc Lenormand et rocher des Rames. Cet ensemble de trois sites[4] est classé par arrêté du. Il s'agit du premiersite classé du Calvados[5].

Site inscrit

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  • Les Vaux de Vire[6], site inscrit par arrêté du[7].

Urbanisme

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Voies de communication et transports

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La ville est traversée du nord au sud par laroute départementale 577 (ancienneN 177) deVillers-Bocage àMortain et du sud-est à l'ouest par la D 524 (ancienneN 24 bis) d'Argentan àGranville. La D 674 (ancienneN 174) de Vire àCarentan se greffe sur la D 577 au nord de la commune. Flers, en direction de Paris, est accessible par la D 524, Saint-Lô par la D 674 et Caen par la D 577. Des routes plus secondaires permettent de relier Vire aux chefs-lieux de canton ou communes plus proches :Condé-sur-Noireau par la D 512 (ancienneN 812) à l'est,Aunay-sur-Odon par la D 55 au nord-est,Pont-Farcy etTessy-sur-Vire par la D 52 au nord-ouest etGathemo etJuvigny-le-Tertre par la D 76 au sud-ouest. La D 407, appelée « rocade de Vire », permet le contournement de la ville à l'est, de la D 674 à la D 524.

Lagare de Vire située sur laLigne de Paris à Granville est desservie par la ligne commercialeParis -Granville (Intercités) et par la ligne commercialeDreux -Argentan -Granville (TER Normandie)

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesVira en 1082[8],Castrum Viriœ 1210[9],Viriœ Castrum 1230[10],Vile etChastel de Vile[11],Vyre en 1371[12].

Le fleuve côtier homonyme a donné son nom à la ville. C'est selonRené Lepelley l'un des toponymes normands actuels les plus anciens, sinon le plus ancien. Son origine serait pré-celtique, dérivé d'une racine indo-européennever- ouvar-, évoquant l'eau, qui se retrouve dans l'ancien nom deSaint-Lô, également sur le cours du fleuve,Briovera[13].

Histoire

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Le donjon roman d'Henri Ier Beauclerc.

Vire fut de tout temps constamment fortifiée : camp préhistorique,oppidum gaulois,motte féodale entourée d'une palissade sousGuillaume le Conquérant,éperon barré par un robustedonjon carré àcontreforts œuvre d'Henri Ier Beauclerc, isolée par une doubleenceinte auXIVe siècle flanquée detours circulaires. Capitale duBocage, Vire sera l'une des principales places fortes desducs de Normandie, rang qu'elle conservera après lerattachement au royaume de France en 1204[14].

Moyen Âge

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En 1123,Henri Ier Beauclerc, roi d'Angleterre et duc de Normandie, fait construire sur un éperon rocheux, contourné par un méandre de laVire, undonjon carré muni d'une première enceinte, afin d'assurer la défense duduché contre les appuis extérieurs à ses opposants, telles les troupes du comte d'Anjou ou des seigneurs de Bretagne[a 1].

Cet ensemble est, à partir du milieu duXIIIe siècle, sur ordre deSaint Louis, complété par des remparts extérieurs. Cette deuxième enceinte n'est achevée qu'au début duXIVe siècle. Elle correspond aux actuelles tours de Geôle, Saint-Sauveur, aux Raines, de la Douve et à laporte Horloge[a 2]. Le un mandement deCharles V témoigne de la fortification de la ville,« […] à ses biens aimés bourgeois habitants de la ville de Vire » leur accordant la remise d'une partie de leurs impositions pour« […] la fortification de la dite ville, et pour les aider à la garder »[15].

Lors de laguerre de Cent Ans, Vire est pillée en 1368 par lesgrandes compagnies[16]. Après lesiège et la prise de Caen en par le roi d'AngleterreHenri V, la ville résiste plusieurs mois avant d'être prise en 1418 par les Anglais[17]. L'occupation anglaise provoque la résistance des paysans du bocage virois, et en 1436-1437, sous la conduite de Jean Boschier, la révolte est générale. Ses quatre à cinq mille insurgés sont taillés en pièces près deSaint-Sever. Parmi les morts on compteOlivier Basselin[15]. Cette occupation ne prend fin qu'en 1450 et aura été particulièrement brutale. Après son refus de livrer sa femme au sergent anglais Fields, Hugues Vaux, propriétaire de la plus grande ferme du village, est exécuté ; ce qui laisse la population dans un total désarroi. Quelques habitants profitent néanmoins de l'occupation anglaise, tel un certain Eugène Vergny qui fournit à Fields des renseignements sur les troupes françaises, puis se voit attribuer la ferme du susdit Vaux.

Époque moderne

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À la fin duMoyen Âge, la ville devient prospère, d'abord par les activités du cuir, puis par l'industrie drapière[18]. En 1562, dans le cadre desguerres de Religion, lesprotestants dévastent la ville[19],[20].

En 1619, lapeste s'installe à nouveau à Vire[21].

Sous le règne deLouis XIII, comme bon nombre deconstructions défensives duMoyen Âge pouvant servir d'éventuelles rébellions (huguenotes en particulier), lechâteau et son enceinte sont démantelés sur ordre deRichelieu[b 1].

À la suite dutraité de Paris, en 1763, l'industrie drapière locale perd un de ses principaux débouchés par la cession duCanada à l'Angleterre[a 3]. Parmi d'autres dont la charge des impôts, cet évènement contribuera à l'accueil favorable des Virois à laconvocation des états généraux[a 3]. LaGarde nationale est constituée à partir d' et le premier numéro de l'hebdomadaireLe Courrier des campagnes, favorable à laRévolution, parait le[a 4]. Sous laTerreur, les églises sont fermées,Notre-Dame devient un dépôt de fourrage, Sainte-Anne une écurie, Saint-Thomas un magasin à poudre et l'Hôtel-Dieu un hôpital militaire[a 4]. Un vaste transfert de propriété, profitant surtout à la bourgeoisie, résulte de lavente des biens nationaux[a 4].

Révolution française et Empire

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À partir de 1795, lesChouans s'organisent dans le bocage sous la direction deLouis de Frotté. Début 1796, Vire est en état de siège. Une tentative deHoche de pacifier la région échoue et le, les troupes de Frotté attaquent Vire que les gardes nationaux, aidés de renforts de tout l'ouest du Calvados, défendent victorieusement. Frotté se retire sur Gathemo où les prisonniers républicains sont libérés[22]. L'exécution de Frotté en met un terme à la Chouannerie normande[a 5].

Coiffe de Vire.

Époque contemporaine

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LeXIXe siècle

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Sur le chemin del'exil, le,Charles X passe la nuit dans le château du Cottin[23]. Ses deux successeurs feront également un passage sur le trajet de Cherbourg :Louis-Philippe à l'aller le, le présidentLouis-Napoléon Bonaparte au retour le[23].

AuXIXe siècle, la ville est très active[24]. En 1857, un sous-préfet justifie le bas niveau des salaires ouvriers[25]. La ville résiste mal à l'industrialisation et subit une récession importante. Une forte tradition de compétence enbotanique l'a fait néanmoins connaître, au point d'être considérée comme l'un des berceaux de la botanique moderne. Ses chercheurs et peintres d’histoire naturelle étaient renommés dans toute l’Europe[26].

À la suite de l'annexion, en 1871, de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne tout juste unifiée, un certain nombre d'entreprises textiles, notamment deBischwiller, quittent l'Alsace et viennent s'installer enNormandie. Vire est, commeElbeuf, l'un des principaux points de chute de cette migration, tout commeChâlons-sur-Marne dans le département de la Marne[27].

LeXXe siècle

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Seconde Guerre mondiale
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Vue aérienne après les bombardements de 1944.

Au cours de laSeconde Guerre mondiale, le vers vingt heures, comme beaucoup d'autres villes normandes, Vire subit lesbombardements stratégiques alliés et est détruite à plus de 95 %[28]. Ceux-ci font environ350 morts[a 6]. Les soldats américains du1er bataillon du116e régiment d'infanterie de la29e division d'infanterie libèrent la ville le. Du au, ce régiment subit cent huit tués et quatre disparus dans la bataille[29].

Après la Seconde Guerre mondiale
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Lareconstruction s'effectue jusqu'au milieu des années 1960. L'architecte Marcel Clot est chargé, dès 1944, d'élaborer le plan de reconstruction et d'aménagement. Une vaste opération de déminage et de déblaiement se poursuit jusqu'en. Un remembrement urbain est alors effectué. Les réseaux et la nouvelle voirie sont créés[e 1]. La réalisation des nouveaux immeubles est suivie par l'architecte en chef de la villeMarcel Chappey, remplacé en 1949 par Claude Herpe. La première pierre de la reconstruction est posée le. La bibliothèque, dernier grand édifice public à être réédifié, est ouverte le[e 2].

Dans le cadre du planRaymond Marcellin visant à réduire le nombre de communes, la commune deSaint-Martin-de-Tallevende estassociée à Vire le[30].

Vire a fusionné avec des communes voisines[2] :

Article connexe :Fusion de communes en France.

XXIe siècle

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Le, Vire intègre avec sept autres communes la commune deVire Normandie[31] créée sous le régime juridique descommunes nouvelles instauré par la loino 2010-1563 du deréforme des collectivités territoriales. Les communes deCoulonces,Maisoncelles-la-Jourdan,Roullours,Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont,Truttemer-le-Grand,Truttemer-le-Petit,Vaudry et Vire deviennent descommunes déléguées et Vire est le chef-lieu de la commune nouvelle.

Article connexe :Commune nouvelle.

Titres de presse disparus

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Journaux disparus, localisés à Vire[32] :

  • Le Courrier des campagnes (1791) ;
  • Affiches annonces et avis divers de l'arrondissement de Vire (1821-1837) ;
  • Journal judiciaire, annonces, affiches et avis divers de la ville et de l'arrondissement de Vire (1821-1837) ;
  • Le Glaneur, journal judiciaire d'annonces et avis divers de Vire (1822) ;
  • Le Virois (1831-1887) ;
  • L'Hebdomadaire – Journal de Vire (1837-1878) ;
  • Le Journal de Vire (1878-1889) ;
  • Le Bocage (1880-1941) ;
  • Le Réveil virois (1890-1908) ;
  • La Croix du Bocage (1897-1944) ;
  • Le Petit glaneur (1907-1910) ;
  • L’Écho du Val de Vire (1914-1919) ;
  • Le Paysan normand (1924-1939).

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Avant sa fusion au sein deVire Normandie, la commune était lechef-lieu de l'arrondissement de Vire du département duCalvados[2].

Elle était depuis 1793 lechef-lieu ducanton de Vire[2]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Pour lesélections départementales, la commune faisait partiedepuis 2014 et jusqu'à sa fusion de 2016 ducanton de Vire Normandie

Articles connexes :Liste des cantons du Calvados,Conseil départemental du Calvados etListe des conseillers départementaux du Calvados.

Pour l'élection des députés, elle faisait partie de lasixième circonscription du Calvados.

Articles connexes :Liste des circonscriptions législatives du Calvados etListe des députés du Calvados.

Intercommunalité

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Vire était le siège de lacommunauté de communes de Vire, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 — qui succédait au district de Vire, créé en 1964 — et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.

Les communes constituant cette intercommunalité ont toutes fusionnées au sein deVire Normandie le1er janvier 2016, et cettecommune nouvelle a elle-même intégré lacommunauté de communes Intercom de la Vire au Noireau

Tendances politiques et résultats

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Candidats ou listes ayant obtenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives :

Liste des maires

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Liste des maires successifs[36],[37],[38],[39]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
février 179014 juillet 1790René Castel Poète et naturaliste
juillet 1790novembre 1791Jean-Baptiste Surirey du Hamel[40] Juge-consul puis échevin de Vire
novembre 1791novembre 1795Pierre Flaust Ancienlieutenant général du bailliage de Vire
Ancien membre de l'Assemblée provinciale
de Basse-Normandie

Député aux États généraux (bailliage de Caen)(1789)
Député du Calvados(1815)
novembre 1795avril 1797Thomas Dubosq de la Roberdière  
avril 1797avril 1800Thomas Bazin de Blanquaure  
avril 1800avril 1807Thomas Dubosq de la Roberdière  
avril 1807juillet 1816Pierre LenouvelGauchePropriétaire
Député du Calvados[41](1815 et 1831 → 1833)
juillet 1816juillet 1830Charles Louis Huillard d'Aignaux  
août 1830décembre 1834Charles-François Moulin[42] Ancienlieutenant-colonel de l'armée napoléonienne
Membre duconseil général du Calvados
Officier de la Légion d'honneur
16 décembre 183423 mai 1849Armand Rocherullé-Deslongrais[43]Gauche
puisdroite
Négociant en vins, juge autribunal de commerce
Député du Calvados(1834 → 1849)
Conseiller général de Vire(1833 → 1848)
Président duconseil général du Calvados(1848 → 1849)
23 mai 18491852Lemoine-Durandière
et Simon François Casin
  
juillet 1852juillet 1870Isidore de La Huppe de LarturièreDroitePropriétaire
Conseiller général de Vire(1867 → 1880)
4 septembre 187024 mai 1874François-Michel Morin dit Lavallée[44]RépublicainAntiquaire et bibliophile
Président de la commission municipale
Nommé maire le 12 mai 1871, révoqué le 24 mai 1874
mai 18746 janvier 1878Isidore de La Huppe de LarturièreDroitePropriétaire
Conseiller général de Vire(1867 → 1880)
21 février 1878mai 1882Jean François Nestor Lalleman Négociant en vins
Conseiller d'arrondissement de Vire(1877 → 1882)
mai 188223 juin 1885Marc Hippolyte Porquet Médecin
31 juillet 188514 mars 1905Émile ChenelRépublicain
progressiste
Avocat
Député du Calvados[45](1898 → 1902)
Conseiller général de Vire(1894 → 1905)
Décédé en fonction
18 avril 190525 janvier 1914Charles Canu Négociant en vins
Chevalier de la Légion d'honneur
Décédé en fonction
mars 191415 décembre 1919Charles Berger(d) Industriel du textile
Président dutribunal du commerce
Réélu maire en 1919 mais refuse la fonction
15 décembre 19198 septembre 1931[46]Charles Drouet Avocat
Conseiller d'arrondissement de Vire(1926 → 1931)
Chevalier de la Légion d'honneur
Décédé en fonction
16 octobre 193114 juin 1937[47]Gaston VimontRépublicainGreffier dejustice de paix
Décédé en fonction
31 juillet 193721 janvier 1940Charles Lepelletier Docteur en médecine
Chevalier de la Légion d'honneur
Décédé en fonction
15 mai 194020 août 1944Alfred Mesrouze[48] Directeur d'école honoraire,ancien premier adjoint
Officier de l'Instruction publique et duMérite agricole
Nommé maire par le gouvernement de Vichy en mars 1941
Démissionnaire avec l'ensemble du conseil municipal
octobre 194422 avril 1958André HalboutRPF
puisRS
Pharmacien
Conseiller général de Vire(1945 → 1958)
Démissionnaire
juillet 195822 mars 1965Bertrand Le Chevrel[Note 3]DVD
puisCD
Chirurgien
Conseiller général de Vire(1958 → 1970)
22 mars 196525 mars 1971André HalboutUNR
puisUDR
Pharmacien
Député du Calvados (5e circ.)(1962 → 1967)
25 mars 197124 mars 1989Olivier StirnUDR
puisRPR
puisUDF
puisPS
Ancien sous-préfet et chargé de mission
Secrétaire d'État(1973 → 1978)
Député du Calvados (5e circ.)(1968 → 1973, 1978 et 1981 → 1986)
Député de la Manche (Manchepuis5e circ.)(1986 → 1988 et 1988)
Conseiller général de Vire(1970 → 1988 et 1994 → 2001)
Vice-président duconseil général du Calvados
24 mars 1989[49]28 mars 2014Jean-Yves CousinRPR
puisUMP
Inspecteur principal des impôts en disponibilité
Député du Calvados (6e circ.)(2002 → 2012)
Suppléant du députéRené Garrec(1993 → 1997)
Conseiller régional de Basse-Normandie(1998 → 2001)
Conseiller général de Vire(1988 → 1994 et 2001 → 2002)
Président de laCC de Vire(2000 → 2014)
28 mars 2014[50]décembre 2015Marc Andreu SabaterPRGConseiller en formation continue
Maire deVire Normandie(2016 → 2024)
Conseiller général de Vire(2002 → 2015)
Président de laCC de Vire(2014 → 2015)
Maire deSaint-Germain-de-Tallevende(2008 → 2014)
Liste des maires délégués successifs depuis la fusion
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
janvier 2016[51]mai 2023[52]Marc Andreu SabaterPRG/MR
puisLREM
puisHOR
Conseiller en formation continue
Maire deVire Normandie(2016 → 2024)
Conseiller départemental de Vire Normandie(2015 → 2024)
Vice-président duconseil départemental du Calvados(2021 → 2024)
Président de laCC Intercom de la Vire au Noireau(2017 → 2024)
démissionnaire
juillet 2023[53]juin 2025[54]Lyliane Maincent Retraitée
Ancienne présidente de l’antenne viroise de l'UFC - Que Choisir
Morte en fonction.
7 juillet 2025[55]en cours
(au 21 septembre 2025)
Lucien BazinDVCConseiller départemental ducanton de Vire Normandie(2024 → )

Jumelages

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Équipements et services publics

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La commune déléguée accueille la sous-préfecture de Vire.

Espaces publics

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

La commune est une ville fleurie (une fleur) auconcours des villes et villages fleuris[56].

Enseignement

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Écoles élémentaires

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École Castel.
École Jean Moulin.

Collèges

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Collège Val de Vire.

Lycées

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IUT

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  • IUT de Caen, antenne de Vire.

Formations dispensées :DUT Hygiène sécurité environnement,Licence professionnelle Gestion des risques en entreprises.

BTS

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  • BTS d'optique-lunetterie : dans l'enceinte du lycée Marie-Curie. Depuis 2005, le BTS accueille une antenne de la licence professionnelle d'optique de l'université d'Orsay.
  • BTS Métiers de la mode-vêtements par alternance au lycée Jean-Mermoz.

Formation professionnelle continue

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  • Greta Sud Normandie (a intégré les locaux du lycée Jean-Mermoz depuis 2015). LesGreta sont des structures de l'éducation nationale qui organisent des formations pour adultes dans la plupart des métiers, allant de la formation à un simple module jusqu'à un diplôme de type CAP au BTS.

Population et société

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Démographie

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Legentilé estVirois.

Évolution démographique

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

D’après le recensementInsee, Vire comptait 12 385 habitants en 2007 (soit une diminution de 3 % par rapport à 1999).La commune occupe le743e rang au niveau national, alors qu'elle était au688e en 1999, et le6e au niveau départemental sur706 communes.

En 2022, la commune comptait 10 906 habitants. Depuis 2004, lesrecensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu au moyen d'enquêtes annuelles par sondage[Note 4].

Le maximum de la population a été atteint 1982 avec 13 709 habitants.

           Évolution de la population  [modifier]
179318001806182118311836184118461851
7 8737 7008 1838 3818 0437 3397 3757 6587 266
           Évolution de la population  [modifier], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
7 0367 6476 8636 7786 7186 5976 7366 6356 600
           Évolution de la population  [modifier], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
6 5176 3536 2985 9495 8715 7665 9173 9297 963
           Évolution de la population  [modifier], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
9 51811 14013 39913 70912 89512 81512 34711 93611 065
           Évolution de la population  [modifier], suite (4)
2019--------
10 530--------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puisInsee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée.

Le taux de personnes d'un âge supérieur à60 ans (29,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,2 %, 15 à 29 ans = 18,9 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de60 ans = 24,2 %) ;
  • 54 % de femmes (0 à 14 ans = 13,4 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 16,5 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de60 ans = 33,6 %).
Pyramide des âges à Vire en 2007 en pourcentage[59]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ansou +
1,9 
9,8 
75 à 89 ans
15,4 
13,7 
60 à 74 ans
16,3 
21,0 
45 à 59 ans
19,1 
18,6 
30 à 44 ans
16,5 
18,9 
15 à 29 ans
17,5 
17,2 
0 à 14 ans
13,4 
Pyramide des âges du département du Calvados en 2007 en pourcentage[60]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ansou +
1,1 
5,9 
75 à 89 ans
9,4 
12,3 
60 à 74 ans
13,7 
21,0 
45 à 59 ans
20,4 
20,5 
30 à 44 ans
19,2 
20,3 
15 à 29 ans
19,0 
19,7 
0 à 14 ans
17,3 

Sports et loisrs

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Loisirs

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Sports

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Économie

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Entreprises

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Vire a conservé de son passé un certain nombre de monuments[64], malgré sa destruction à près de 93 % lors de la libération de la ville en 1944.

Anciennes fortifications

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Château
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La tour de Coulonces.
La ruine dudonjon.

Les ruines dudonjon duXIIe siècle sont classées aux titre desmonuments historiques[65].

Du côté est, situé en contrebas se dressait unecourtine crénelée talutée qui enclot le « château de bas » ou « La plateforme ». Construite en 1590, elle venait compléter les fortifications et assurer une protection complémentaire. Elle sert actuellement de mur de soutien à la place du Château.

Située en contre-bas derrière le kiosque à musique de la place du château, la tour de Coulonces est la seule tour encore existante de l'ancienne enceinte castrale.

Enceinte urbaine
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La ville, qui se développe sous la protection de laforteresse, n'est protégée par uneenceinte (un quadrilatère peu régulier) qu'auXIIIe siècle[66], entre 1230 et 1270[14]. Au Moyen Âge, Vire se situe au centre d'un réseau deplaces fortes avec : Caen, Bayeux, Saint-Lô, Avranches, Saint-James, Mortain, Domfront, Falaise… La cité, qui est un important carrefour de routes, voit son bourg se développer rapidement autour de l'église Notre-Dame, et connaît auXIIIe siècle un important développement à la suite d'une activité croissante, entraînant la reconstruction de Notre-Dame (1230-1272) et l'édification des remparts, qui sont encore en travaux en 1295[67].

Laporte Horloge et le centre-ville.

La muraille, de forme ovoïde, qui s'étendait au nord et nord-est du château sur le versant sud d'une colline, couronnant sa crête vers le nord, se développait sur une longueur de700 mètres. Les murs qui avaient une épaisseur moyenne de deux mètres étaient composés d'une maçonnerie de granit gris lié au mortier constitué de sable de rivière, d'huile de colza et de chaux. L'enceinte urbaine, précédée par unfossé large d'environ sept mètres et profond de cinq, se rattachait aux fortifications du château. Elle était flanquée de six grossestours àmâchicoulis et s'ouvrait vers l'extérieur par quatreportes dont les trois principales étaient protégées par deux tours avecherses etpont-levis : la porte de Martilly (ou Saint-Jean), laporte de l'Horloge et la porte Saint-Thomas.

Latour Saint-Sauveur.
Latour aux Raines.

En partant de l'ouest se succédait : la tour de Geôle (XVe siècle), la tour Basirel (puis Chasties-Moines) à l'angle nord-ouest de l'enceinte, la porte de Martilly (ou porte Saint-Jean) qui ouvrait sur la rue Notre-Dame, deux autres tours, dont la tour de la Douve (XVe siècle), soutenant la courtine qui se prolongeait le long de la rue de la Douve devenue depuis la rue Chênedollé jusqu'à la porte Gastinel (puisporte de l'Horloge, vers 1480), la porte Vieille ouSaint-Sauveur, latour aux Raines, la porte Neuve qui n'est ouverte qu'en 1602, et enfin une dernière tour bâtie vers 1590 en appui sur le « château de bas ». Au pied de ce rempart, côté intérieur, court un chemin, le chemin du charriot, de trois mètres de large environ[67],[15].

La porte de Martilly s'ouvrait au nord, sur la route d'Avranches,Coutances etSaint-Lô. La porte de l'Horloge — qui en 1480 fut adossée à la porte Gastinel duXIIIe siècle — et la porte de Saint-Sauveur (porte Saint-Thomas avant 1546), située un peu plus bas, s'ouvraient toutes les deux à l'est, donnant sur les chemins deCaen,Falaise,Domfront. Deux bastions (boulevards), situés au delà du fossé, vers l'est, couvraient la porte Saint-Sauveur. Une quatrième porte, celle de la porte Neuve, s'ouvrait au sud et n'était protégée que d'un simple pont-levis et une contre-garde à l'ouest. Ces trois portes desservaient trois rues principales qui aboutissaient sur la place de l'église Notre-Dame, qui était alors le centre de la cité[67].

Les fossés sont comblés à partir de 1720 et remplacés par la rue des Remparts ; des pans de murailles sont abattus[14] et des maisons bâties au pied de la porte de l'Horloge. En 1735, le pont-levis de la porte Neuve est détruit et la porte de Martilly est rasée par ordre royal du[68]. Les destructions se poursuivent jusqu'en 1944, où la ville est la cible des bombardements.

Les fortifications de Vire à la fin du Moyen Âge : en jaune sont les parties subsistantes (maquette exposée auMusée de Vire).

De son passé médiéval, la ville a conservé, outre les vestiges de sonchâteau, lacathédrale Notre-Dame ; des fragments de remparts ; latour aux Raines, tour d'angle duXIVe siècle près de la Vire, à l'extrémité sud de l'enceinte, à l'angle de la rue Valhérel, inscrite au titre desmonuments historiques[69] ; une des deux tours de laporte Saint-Sauveur (XIVe siècle), ancienne porte dite porte Veille dont il ne reste que la tour nord, et qui s'ouvrait au droit de la rue Chaussée, inscrite au titre des monuments historiques[70], et la porte Horloge (XIIIe et XVe siècles), une des portes d'entrée de la ville, également classée au titre des monuments historiques[71]. Sa haute tour carrée de33 mètres est le symbole de la ville. Quant à l'habitat, il devait probablement comporter plus de maisons en pierre que de colombages, vu le sol rocheux sur lequel s'est développée la cité médiévale[72].

Châtellenie de Tracy
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Sur l'ancienne commune de Neuville, au nord du territoire, le château de Tracy fut le siège d'unechâtellenie importante.Arcisse de Caumont, en 1857, en écrit :« […] dont les ruines étaient encore imposantes il y a quelques années et sur lequel on ne manque pas de documents historiques »[73].

Architecture religieuse

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Architecture civile

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La construction du nouvel hôtel de ville, œuvre des architectes David et Herpe, est mise en chantier en 1953, à l'endroit où se dressaient avant les bombardements l'ancien hôtel de ville ainsi que le théâtre. Le bâtiment est inauguré le parGuy Mollet,président du Conseil[a 7]. L'édifice est orné en 1959 d'unbas-relief monumental du sculpteurRené Babin habillant le pilier de soutien de la salle du conseil construite partiellement enporte-à-faux.
  • La sous-préfecture.
    La sous-préfecture.
  • Le Palais de justice.
    Le Palais de justice.
  • La gare.
    La gare.
  • Le cinéma-théâtre.
    Le cinéma-théâtre.

Statuaire monumentale

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Gastronomie

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L'Andouille de Vire, spécialité gastronomique de la ville.

L'andouille est la spécialité gastronomique de Vire.

Personnalités liées à la commune

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Natifs

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Charles-Julien Lioult de Chênedollé
(1769-1833).
XVe siècle
XVIe et XVIIe siècles
XVIIIe siècle
XIXe siècle
  • Raoul des Rotours de Chaulieu (1802-1876), homme politique né et décédé à Vire, député du Calvados sous la Deuxième République.
  • Jean-Charles Besnard (1802-1849), homme politique, député du Calvados de 1848 à 1849.
  • Exupère-François Alais (1815-1866), sculpteur.
  • Georges-Joseph de Momigny (1812-1882), compositeur.
  • Félix Dortée (né à Vire en 1819), poète, auteur dePoésies, précédées d'une lettre de Béranger, 1851.
  • Octave Gréard (1828-1904), pédagogue et universitaire français.
  • Aymard de Banville (1837-1917), vicomte, photographe, homme politique. Il participe à une mission en Égypte (1863-1864) organisée parEmmanuel de Rougé où il réalise 200 à 300 négatifs aucollodion humide. Ils utiliseront les premiers la photographie en archéologie et la technique avancée de Banville permettra de restituer une image dont la netteté sera largement supérieure aux autres travaux de l'époque. Leurs clichés seront édités en 1865 par Samson, et l'album sera un des plus importants documents d'archéologie égyptienne. Soixante-dix de ses plaques photographiques sont conservées aux Archives photographiques (Médiathèque de l'architecture et du patrimoine). Il devient conseiller général de l'Orne en 1870.
  • Armand Gasté (1838-1902), homme de lettres, spécialiste de l'histoire littéraire de Normandie.
  • Edgar Monteil (1845-1926), écrivain, journaliste, homme politique et préfet français.
  • Marie Dulout (1870- ?), peintre.
  • Maurice Dior (1872-1946), industriel.
  • René Levavasseur (1881-1962), architecte.
  • Raymond Lefebvre (1891-1920), écrivain, journaliste et militant pacifiste, socialiste puis communiste.
XXe siècle

Autres personnalités

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes du Calvados.
Blason de VireBlason
Degueules à laflèche renversée d'argent accostée de deuxtours du même maçonnées desable, ouvertes duchamp[82].
Ornements extérieurs
La commune est titulaire de lacroix de guerre 1939-1945.
Détails

Pour approfondir

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  • Vire,sur leWiktionnaire
  • Vire,surWikivoyage

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Population municipale 2022.
  2. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  3. Parfois orthographié Lechevrel.
  4. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décretno 2003-485 du 5 juin 2003, et les recensements espacés d’une période de cinq ans (2011, 2016, etc.) pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.

Références bibliographiques

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Autres

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  5. « Fiches des trois sites classés - DREAL Basse-Normandie »(consulté le).
  6. « Plan de situation du site inscrit - DREAL Basse-Normandie »(consulté le).
  7. « Fiche du site inscrit - DREAL Basse-Normandie »(consulté le).
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  9. Cartulaire normand, n° 209, p. 32.
  10. Cartulaire de Troarn.
  11. Livre blanc de Troarn.
  12. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Calvados, page 303.
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  21. Serge Van Den Broucke, « L'aître Saint-Maclou de Rouen : La renaissance d'un site historique exceptionnel »,Patrimoine normand,no 119,‎ octobre-novembre-décembre 2021,p. 13(ISSN 1271-6006).
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  52. « Marc Andreu Sabater démissionne de ses fonctions de maire de la commune déléguée de Vire »,Ouest-France,‎([https://www.ouest-france.fr/normandie/vire-normandie-14500/marc-andreu-sabater-demissionne-de-ses-fonctions-de-maire-de-la-commune-deleguee-de-vire-d38b855a-f93c-11ed-b43f-8b3773bbbed4%20%5Bconsulté%20le%2014/6/2025 lire en ligne])« À la suite du conseil municipal qui s’est tenu, ce lundi 22 mai 2023, à l’hôtel de ville de Vire Normandie (Calvados), le maire Marc Andreu Sabater a annoncé sa démission de sa fonction d’édile de la commune déléguée de Vire. Une démission qui permettra, il l’espère, « de mener à bien les projets de la collectivité dans une organisation plus claire et plus efficace ».
  53. Garance Haméon, « Lyliane Maincent a été élue de justesse maire de la commune déléguée de Vire »,Ouest-France,‎(lire en ligne)« La majorité municipale de Vire Normandie (Calvados) est apparue plus divisée que jamais lors du dernier conseil municipal de la saison, ce lundi 3 juillet 2023. L’ordre du jour était chargé. Après la démission de Marc Andreu Sabater en mai 2023, une nouvelle élection a eu lieu pour élire le nouveau maire délégué en fin de séance. C’est Lyliane Maincent, proche de Marc Andreu Sabater, qui a été élue face à Cindy Coignard ».
  54. Isabelle Innocenti, « La première femme élue de Vire, Lyliane Maincent, est décédée »,La Voix - Le Bocage,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le)« Conseillère municipale chargée des assurances, sous le dernier mandat de Marc Andreu Sabater, Lyliane Maincent avait été élue maire déléguée en juillet 2023 après que ce dernier a fait part de sa démission. Alors âgée de 78 ans, elle était la première femme maire de Vire (commune déléguée de Vire Normandie) ».
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  80. Adolfo Kaminsky, une vie de faussaire..
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v ·m
Communes déléguées deVire-Normandie
Liste des communes
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