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Vincent Reynouard

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Pour les articles homonymes, voirReynouard.

Vincent Reynouard
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Fonction
Secrétaire général
Parti nationaliste français et européen
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Institut des sciences de la matière et du rayonnement(d)(années 1990)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Parti politique
Condamné pour

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Vincent Reynouard, né le àBoulogne-Billancourt, est unmilitantnégationniste etnéonazifrançais. Condamné à de multiples reprises pour « contestation de crimes contre l'humanité » en vertu de laloi Gayssot, il a été incarcéré en 2010 et 2022.

Biographie

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Débuts de son militantisme politique

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Étudiant en 1989 à l'ISMRA à Caen, il y crée l'« Association normande pour l'éveil du citoyen » (ANEC)[1] qui diffuse un bulletin,Nouvelle Vision, qu'il rédige avec Rémi Pontier, élèveingénieur dans la même école[2],[3],[4]. Il fonde aussi, avec Pontier et Philippe Costa, l'« Amnistie nationale pour les internés et victimes de laloi Gayssot » (ANIV)[2].

Il se réclame du courant« post-révisionniste » des héritiers deRobert Faurisson,Alain Guionnet etOlivier Mathieu, courant qui affirme dénoncer, au-delà du prétendu« mythe de la Shoah », l'« emprise juive » sur le monde moderne[5]. Il est un temps exclu du campus pour y avoir distribué des tracts et des autocollants et, dès 1991, fait l'objet de poursuites en justice[6],[1]. Il milite alors également au sein duParti nationaliste français et européen (PNFE), groupe dont il est brièvement secrétaire général en 1991[7].

Le, lacour d'appel de Caen le condamne à un mois d'emprisonnement avec sursis et à 5 000 francs d'amende pour contestation de l'existence d'un ou plusieurscrimes contre l'humanité (arrêtno 679), Reynouard ayant« adressé aux vingt-quatre élèves d'un lycée, lauréats duConcours national de la résistance et de la déportation, des lettres anonymes auxquelles était annexée la photocopie d'écrits contestant l'existence des chambres à gaz en Allemagne durant laSeconde Guerre mondiale »[6],[8].

Après ses études d'ingénieur chimiste, il opte pour l'enseignement et réussit, en 1994, leCAPLP de Mathématiques - Sciences physiques-Chimie ; il est titularisé en 1995, bien qu'entre-temps, la Cour de cassation ait rendu définitive sa condamnation pour négation de la réalité du génocide et que de nouvelles poursuites contre lui soient en cours, pour distribution de tracts dans les rues de Caen[6]. Il est suspendu le puis révoqué de l'Éducation nationale en avril de l'année suivante pour avoir conservé, dans un ordinateur de son lycée àHonfleur, des documents niant laShoah et avoir distribué à des élèves un exercice sur les statistiques de mortalité àDachau inspiré d'un article de Robert Faurisson[9],[10].

Il contribue, en 1997, à un livre intituléLe Massacre d'Oradour. Un demi-siècle de mise en scène qui prétend innocenter lesWaffen-SS dumassacre d'Oradour-sur-Glane[11] ; il réitère avec une cassette vidéo, adressée en 2000 aux rescapés du massacre, aucentre de la mémoire d'Oradour, au maire et à de nombreux habitants du village[12]. Elle est interdite en 2001[9].

Installé àBruxelles en 2002, il crée la branche française, « Vision historique objective » (VHO), de la maison d'édition (de même sigle) deSiegfried Verbeke « Vrij Historisch Onderzoek »[13],[14]. Ses propres écrits sont notamment diffusés par le mensuelL'aSSaut du groupusculeL'Assaut[15]. Il y anime également la revueSans concession[16]. Il fonde, en 2005, avec Jérôme Decossas dit « Jean-Jacques Stormay »[17], sa propre structure « catholique national-socialiste et révisionniste », le « Mouvement de combat Saint-Michel »[18],[15],[19].

En, laCour de cassation casse le jugement de lacour d'appel de Limoges qui l'avait condamné en à vingt-quatre mois de prison, dont six ferme, pourapologie de crimes de guerre. Dans son arrêtsans renvoi, elle juge que les faits reprochés ne constituent pas une apologie de crimes de guerre, mais une contestation de crimes de guerre, laquelle n'est pas réprimée par la loi[20],[21].

Premières peines de prison (2007-2015)

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Il est à nouveau condamné, le, à un an de prison et 10 000 € d'amende par le tribunal correctionnel deSaverne (Bas-Rhin) pour contestation de crimes contre l'humanité, pour avoir écrit et fait distribuer la brochure « Holocauste, ce que l'on vous cache » auprès de musées, de syndicats d'initiative et de mairies d'Alsace. LaLigue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA), qui s'était portéepartie civile, obtient 3 000 € dedommages-intérêts[22]. En, il est à nouveau condamné, en compagnie de Siegfried Verbeke, par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour négationnisme[23]. Il vit dans la clandestinité pendant un an. En, les journalistes d'investigation belges Frédéric Loore etManuel Abramowicz retrouvent sa trace àIxelles et publient leur information exclusive sur le site deRésistanceS et dans l'hebdomadaireParis Match[24],[25]. Vincent Reynouard est finalement arrêté le puisextradé vers la France où il est incarcéré àValenciennes pour purger sa peine[26],[23].

Un comité de soutien est alors créé avec la participation du groupuscule lyonnais d'extrême droiteJeune Nation, émanation deL'Œuvre française ; on y trouve notamment Robert Faurisson et sa sœur Yvonne Schleiter qui relaie les messages de Reynouard sur sa liste de diffusion « Bocage »[27]. Jacques Leclerq note qu'« en réalité, cette structure sert avant tout à faire passer les idées de l'intéressé, plus que le défendre ; cela lui permet à nouveau de développer ses thèses ouvertement favorables à Hitler »[28].

Le, l'écrivainPaul-Éric Blanrue lance une « pétition pour l'abrogation de laloi Gayssot et la libération de Vincent Reynouard »[29]. Le texte précise qu'il « ne s'agit pas, pour les signataires de cette pétition, de soutenir les idées de Vincent Reynouard mais de défendre son droit à les exprimer »[30]. Cette pétition marque cependant le début de l'engagement négationniste de Paul-Éric Blanrue, selon l'historienneValérie Igounet[31]. Elle est signée par des personnalités aux opinions politiques diverses, parmi lesquelles le physicien et essayisteJean Bricmont, le professeurNoam Chomsky[32], mais également le délégué du Front nationalBruno Gollnisch[33], des personnalités passées par le FN et l'ayant quitté commeJean-Yves Le Gallou etAlain Soral, le polémisteDieudonné[34]. On y trouve également les signatures des négationnistesRobert Faurisson,Pierre Guillaume,Jean Plantin etBernard Notin. Selon les journalistes Abel Mestre et Caroline Monnot, certains signataires sont des« idiots utiles », parmi lesquels, outre Bricmont et Chomsky déjà cités, l'écrivain et réalisateurYann Moix, le journaliste et fondateur deReporters sans frontièresRobert Ménard, le journaliste et écrivainDominique Jamet, et plus à gauche, l'évêque catholiqueJacques Gaillot (qui a retiré sa signature) et le journaliste québécois Jean-Guy Allard[34].

Libéré après neuf mois de détention en[29], Vincent Reynouard reste sous contrôle judiciaire et sous le coup d'une procédure pour la diffusion de cédéroms négationnistes en 2009 à cent vingt lycées[35]. Il écrit notamment dansRivarol[36].

Le, après s'être défendu sans avocat, il est condamné à deux ans de prison ferme et à35 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel deCoutances pour avoir diffusé sur son site des vidéos dans lesquelles il déclarait que lescommémorations du70e anniversaire du débarquement en Normandie relevaient de la propagande et niait à nouveau l'existence des crimes nazis. Cependant, le procureur Renaud Gaudeul, constatant que la peine infligée excède les plafonds prévus par la loi, et que par conséquent elle« est illégale », fait appel de la condamnation[37]. L'arrêt de la cour d'appel de Caen intervient le et condamne Vincent Reynouard à un an de prison ferme, mais sans peine d'amende[38],[39].

Fuite au Royaume-Uni (2015-2022)

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Il s'exile alors àLondres, où il donne des cours particuliers de mathématiques, afin d'échapper à cette condamnation et d'éventuelles autres condamnations à l'avenir[40],[41].

Le, il est condamné à deux mois de prison ferme pour complicité de contestation de crime contre l'humanité pour un article paru quatre ans plus tôt dansRivarol, et qui remettait en cause l'existence de la Shoah[42]. La cour d'appel de Paris confirme cette condamnation en[43].

En, il obtient de la Cour de cassation la transmission au Conseil constitutionnel d'unequestion prioritaire de constitutionnalité relativement à laloi Gayssot[44]. Le Conseil se prononce le et déclare la loi Gayssot conforme à laConstitution[45]. Puis, le, la Cour de cassation rejette son pourvoi[46].

Le, il est condamné par le tribunal correctionnel de Paris à une nouvelle peine de cinq mois de prison ferme pour avoir mis en ligne deux vidéos négationnistes dans lesquelles il renouvelle son défi :« 5 000 € à qui me convaincra que la Shoah n'est pas un bobard de guerre ». Il est en outre condamné à verser 2 000 euros de dommages et intérêts à la LICRA, qui était partie civile, ainsi qu'une somme identique au titre des frais de justice[47].

Dans la nuit du 20 au 21 août 2020, leCentre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane est profané avec des graffitis à teneurs négationnistes et injurieux sur le mur d'entrée : le mot « martyr » est rayé pour être remplacé par le mot « menteur », avec la mention « Reynouard a raison », ce qui suscite une vague d'indignation nationale[48].

Le, Vincent Reynouard est condamné à quatre mois de prison pour contestation de crime contre l'humanité[49]. Les propos reprochés sont issus d'une vidéo publiée en dans laquelle il nie l'existence de l'Holocauste[50].

Son nom apparaît parmi les22 bénéficiaires d'un don d'une valeur de 556 000 dollars enbitcoins effectué par un informaticien français juste avant son suicide le 8 décembre 2020. Selon une information du cabinet Chainalysis, confirmée par l'intéressé lui-même, il a ainsi reçu l'équivalent de 23 000 euros, aux côtés de personnalités de l'alt-right, en particulierNick Fuentes impliqué dans l'assaut du Capitole[51],[52],[53].

En octobre 2021, cible d'une opération de la police britannique, Reynouard entre en cavale[41].

En janvier 2022, à la suite d'un signalement dudélégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), les deux sites animés par Vincent Reynouard sont bloqués et rendus inaccessibles par décision de justice duTribunal de Paris[54],[55].

Détention au Royaume-Uni et extradition (2022-2024)

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Le 10 novembre 2022, selon le nouvel accordTrade and Cooperation Agreement(TCA) entre l'Union européenne et le Royaume-Uni, Vincent Reynouard est arrêté à la suite d'un mandat d'arrêt par la police écossaise dans une chambre d'hôte d'Anstruther, caché sous une fausse identité. L'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine de laGendarmerie nationale (OCLCH) a coordonné cette opération d'arrestation avec laDivision antiterroriste de la police métropolitaine de Londres, leService de la sûreté britannique et les réseaux diplomatiques britanniques et français[56],[57]. Il est présenté à un juge et placé en détention provisoire àÉdimbourg, dans l'attente d'une audience[56]. Vincent Reynouard refuse d'être extradé en France en décembre 2022[58].

Outre l'exécution d'une peine d'un an de prison ferme pour contestation de crime contre l'humanité, confirmée le 22 juin 2016 après le rejet de son pourvoi en cassation, la justice française a présenté à la justice écossaise trois motifs d'infraction à l'encontre de Vincent Reynouard : contestation publique d'un crime contre l'humanité, négation, minoration ou banalisation publique d'un crime de guerre, à savoir lemassacre d'Oradour-sur-Glane, et provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l'origine, de l'ethnie, de la nation ou de la religion. Son arrestation a pu être fondée, en partie, sur la condamnation de la militante antisémite et négationniste anglaise Alison Chabloz[59] en 2018 pour négation de l'Holocauste, en vertu de l'article 127 de la loi britannique sur les communications[57].

Le 12 octobre 2023, la justice écossaise autorise son extradition[60] qui, au terme d'une bataille judiciaire, est confirmée le 26 janvier 2024, Vincent Reynouard ayant épuisé tous les recours possibles[61],[62]. Il est livré aux autorités françaises le 2 février 2024, mis en examen par un magistrat instructeur parisien pour « négation de crimes de guerre », « contestation de crimes contre l’humanité » et « provocation à la haine ». Il est remis en liberté sous contrôle judiciaire[63].

Jugements de 2025

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Il comparaît le pour ces trois chefs d'accusation en raison de propos tenus dans des vidéos diffusées sur Internet entre 2017 et 2020. Le procureur requiert18 mois de prison ferme et15 000 euros d'amende[64]. Le tribunal correctionnel de Paris le condamne le à douze mois de prison ferme, à effectuer sous lerégime de semi-liberté, et à10 000 euros de dommages et intérêts à verser aux différentes parties civiles, parmi lesquelles laLigue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) et l'Observatoire Juif de France (OJF)[65]. Il fait appel de la décision[66].

Il comparaît à nouveau le devant la17e chambre du tribunal judiciaire de Paris pour ses propos dans une courte vidéo, publiée en octobre 2019 sur sonblogSans concession et leréseau social russeVKontakte, destinée à faire la promotion de l'un de ses livres. La procureure requiert8 mois de prison ferme et5 000 euros d'amende[66]. Il est condamné le pour contestation de crime contre l’humanité à6 mois de prison aménageables sous le régime de la semi-liberté et au versement de1 000 euros au titre des dommages et intérêts, et de1 500 euros au titre des frais de justice, à chacune des trois associations s'étant portées parties civiles[67].

Négationnisme et intégrisme catholique

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Vincent Reynouard est en 2009 signataire de la pétition en faveur deRichard Williamson, évêque de laFraternité sacerdotale Saint-Pie-X, aux côtés de Jean Plantin et de Robert Faurisson[68]. PourJean-Yves Camus,« l’affaire Reynouard établit des liens entre plusieurs courants de l’intégrisme catholique et le négationnisme » : la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X et le courantsédévacantiste« dont la position sur le génocide nazi est assez clairement négationniste »[69]. C'est« un hybride d’un genre nouveau. Il a un rôle important. La nouveauté par rapport àFaurisson, c’est qu’il fait pénétrer le négationnisme au cœur du catholicisme intégriste »[70]. Son évolution ultérieure le rapproche cependant des courantsNew Age[71].

Publication

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  • Le massacre d'Oradour : un demi-siècle de mise en scène, Fondation Européenne pour le libre-examen historique,, 470 p.(ISBN 9073111218)

Notes et références

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  1. a etb« Au tribunal de grande instance de Caen Des peines de prison avec sursis requises contre deux jeunes révisionnistes »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  2. a etbHervé Gattegno, « La dernière provoc des révisionnistes »,Le Nouvel Observateur,‎,p. 66(lire en ligne[PDF]).
  3. Jean-PaulPicaper,Les ombres d'Oradour : vérités et mensonges sur un crime inexpié, Paris,Éditions de l'Archipel,(ISBN 978-2-809-81467-5 et2-809-81467-8,OCLC 881234865)
  4. Liste des élèves de l'École nationale supérieure d'ingénieurs - Institut des sciences de la matière et du rayonnement de Caen ayant obtenu le diplôme d'ingénieur de cet établissement en 1991
  5. Chombart de Lauwe 2006,p. 26 ainsi queValérieIgounet,Histoire du négationnisme en France, Paris, Éditions du Seuil,, 691 p.(ISBN 978-2-02-035492-9),p. 548-560
  6. ab etcÉricConan, « Calvados: le révisionniste sans masque »,L'Express,‎(lire en ligneAccès payant)
  7. JacquesLeclercq,Dictionnaire de la mouvance droitiste et nationale de 1945 à nos jours,Éditions L'Harmattan,, 698 p.(ISBN 978-2-296-20751-6,lire en ligne),p. 521
  8. Par un arrêt du 26 mai 1994, la Cour de cassation a cassé partiellement,sans renvoi, cet arrêt, en ses seules dispositions relatives à lacontrainte par corps, laquelle ne peut être prononcée pour une infraction ayant uncaractère politique, les délits de presse étant assimilés aux infractions politiques. VoirCour de Cassation, Chambre criminelle, « 26 mai 1994, pourvoi n° 92-85638 », surlegifrance.gouv.fr
  9. a etbChombart de Lauwe 2006,p. 27
  10. Sandrine Blanchard, « Première révocation pour révisionnisme dans l'enseignement secondaire »,Le Monde,‎(lire en ligneAccès payant)
  11. Xavier Truti, « Vincent Reynouard, autopsie d’un négationniste »,Le Droit de vivre,‎(lire en ligne[archive])
  12. « Un révisionniste prend trois mois ferme »,Le Nouvel Obs,‎(lire en ligne)
  13. Igounet 2012,p. 311
  14. « Un négationniste français suspecté à Bruxelles »,La libre Belgique,‎(lire en ligne)
  15. a etbAlexandre Vick,« Le Who’s who du « réseau Reynouard » »[archive du], surresistances.be,
  16. Leclercq 2010, entrée « Sans Concession » ainsi queJean-Yves Camus, « Prison ferme pour avoir nié la Shoah », surresistances.be,
  17. Joseph Mérel, « L’essence de Dieu est-elle seulement d’exister ? »,Lieux de la pensée chinoise,‎(lire en ligneAccès payant)
  18. Igounet 2012,p. 311.
  19. Erwan Seznec, « Vincent Reynouard, itinéraire d'un faux martyr et vrai nazi »,L'Express,‎(lire en ligne)
  20. Cour de Cassation, Chambre criminelle, « 12 avril 2005, pourvoi n° 04-84.288 », surlegifrance.gouv.fr.
  21. « Oradour : Reynouard blanchi »,Le Nouvel Obs,‎(lire en ligne)
  22. Igounet 2012,p. 382 ainsi queJean-Yves Camus, « Prison ferme pour avoir nié la Shoah », surresistances.be,
  23. a etbLeclercq 2010, entrée « Vrij Historisch Onderzoek »
  24. « RésistanceS.be et Paris Match ont retrouvé Vincent Reynouard »[archive du], surwww.resistances.be(consulté le)
  25. Mathieu Delahousse, « Un négationniste français soutenu dans sa cavale »,Le Figaro,‎(lire en ligne)
  26. Arthur Nazaret, « Le négationnisme est son métier »,Le Journal du dimanche,‎(lire en ligne)
  27. Igounet 2012,p. 311 et 388.
  28. Leclercq 2010, entrée « Comité de soutien à Vincent Reynouard ».
  29. a etbIgounet 2012,p. 383
  30. Paul-Éric Blanrue, « Pétition pour l’abrogation de la loi Gayssot et la libération de Vincent Reynouard »,(consulté le)
  31. Igounet 2012,p. 382-385.
  32. Tout en écrivant qu'« [il] ne connait rien à propos deM. Reynouard […] », l'intellectuel américain« considère la loi Gayssot complètement illégitime et contredisant les principes d'une société libre, tels qu'ils ont été compris depuis les Lumières […] Par conséquent, [il] souhaite exprimer [son] soutien à la pétition contre l'application de cette loi dans le cas deM. Reynouard (ou dans tout autre cas) ».Igounet 2012,p. 383
  33. Igounet 2012,p. 383 ainsi queAFP, « Gollnisch affiche son soutien à la libération du négationniste Reynouard »,Le Point, etAbel Mestre, Caroline Monnot, « Négationniste et vieilles dentelles: Vincent Reynouard, en fuite, passe la tête au XIIIe forum de la nation », surdroites-extremes.blog.lemonde.fr,.
  34. a etbAbel Mestre, Caroline Monnot, « L’écrivain Yann Moix, la pétition et les négationnistes », surdroites-extremes.blog.lemonde.fr,.
  35. Igounet 2012,p. 388.
  36. JacquesLeclercq,De la droite décomplexée à la droite subversive : Dictionnaire 2010-2012, Paris,L'Harmattan,, 256 p.(ISBN 978-2-296-96809-7),p. 50.
  37. Julien Licourt, « Un révisionniste condamné à deux ans de prison ferme »,Le Figaro,‎(lire en ligne)
  38. Pierre-Marie Puaud, « Caen : Vincent Reynouard condamné en appel à un an de prison pour négationnisme »,France 3,‎(lire en ligne, consulté le)
  39. « Un an de prison en appel pour un négationniste »,RTL,‎(lire en ligne, consulté le)
  40. « Sarah Cattan. Le militant négationniste Vincent Reynouard en fuite et recherché par Interpol », surTribune Juive,
  41. a etbMaxime Macé et Pierre Plottu, « Vincent Reynouard : l’extrême droite fantasme une tentative d’enlèvement sur fond de complot juif »Accès libre, surliguedefensejuive.com,(consulté le)
  42. « Négationnisme: Vincent Reynouard condamné à deux mois de prison »,Le Point, ;« Jugement du tribunal de grande instance de Paris,17e chambre correctionnelle,no  de parquet 11283008119 »[PDF].
  43. AFP, « Peine de deux mois de prison confirmée en appel pour le négationniste Vincent Reynouard »,L'Express,‎(lire en ligne).
  44. « Arrêt n° 4632 du 6 octobre 2015 », surCour de cassation
  45. « Décision 2015-512 QPC - 08 janvier 2016 - M. Vincent R. [Délit de contestation de l'existence de certains crimes contre l'humanité] - Conformité »[archive du], surlegifrance.gouv.fr,(consulté le)
  46. « Cour de cassation, criminelle, Chambre criminelle, 21 juin 2016, 15-84.335, Inédit »[archive du], surlegifrance.gouv.fr(consulté le)
  47. « Paris : un négationniste condamné à cinq mois de prison ferme »,Le Parisien, ;« Jugement du tribunal de grande instance de Paris,17e chambre correctionnelle,no  de parquet : 15147000915 »,.
  48. « Des inscriptions révisionnistes à Oradour-sur-Glane », surFrance 3 Nouvelle-Aquitaine,(consulté le)
  49. « Le négationniste Vincent Reynouard relaxé pour des propos tenus sur le massacre d'Oradour-sur-Glane », surFrance 3 Nouvelle-Aquitaine(consulté le)
  50. AFP, « Le négationniste Vincent Reynouard condamné à quatre mois de prison »,Le Figaro,(consulté le)
  51. Philippe Berry, « Violences à Washington : Avant son suicide, un Français aurait fait une donation en bitcoins de 500 000 dollars à l’ultradroite américaine »,20 Minutes,‎(lire en ligne)
  52. Cyril Simon, « «C’était un peu un troll nazi» : sur les traces de Pankkake, le mécène français de l’alt-right américaine »,Le Parisien,‎(lire en ligne)
  53. (en) Jason Wilson, « Far-right supporters move to open source to evade censorship »,The Guardian,‎(lire en ligne)
  54. Raphaël Grably, « Antisémitisme: deux sites négationnistes bloqués par la justice », surBFMTV,(consulté le)
  55. MarcRees, « La justice ordonne le blocage de deux sites négationnistes », surnextinpact.com,(consulté le)
  56. a etbPaul Conge, « Le négationniste Vincent Reynouard arrêté en Écosse après deux ans de cavale »,Marianne,‎(lire en ligne)
  57. a etbXavier Truti, « Vincent Reynouard, autopsie d’un négationniste »,Le Droit de vivre,‎(lire en ligne[archive]Accès libre)
  58. AFP, « Justice : le négationniste français arrêté en Écosse refuse d’être extradé en France »,Sud Ouest,‎(lire en ligne)
  59. (en) « Alison Chabloz sentenced to a 20-week prison sentence suspended for two years, 180 hours of unpaid community service. », surCampaign Against Antisemitism,
  60. AFP, « La justice écossaise autorise l'extradition en France du négationniste Vincent Reynouard »,Le Figaro,‎(lire en ligne)
  61. PierrePlottu et MaximeMacé, « Le négationniste Vincent Reynouard va être extradé depuis le Royaume-Uni », surLibération,Libération,(consulté le)
  62. LéaPolverini, « Le négationniste Vincent Reynouard en passe d'être extradé vers la France », surSlate.fr,(consulté le)
  63. AFP, « Le négationniste et néonazi français Vincent Reynouard extradé par l’Écosse et mis en examen à Paris »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  64. Paul Conge, « "Condamnez-moi, je ne me tairai pas !" : le professionnel de l’antisémitisme Vincent Reynouard ne renie rien »,Marianne,‎(lire en ligne)
  65. Le Monde avec AFP, « Vincent Reynouard, négationniste et néonazi français, condamné à douze mois de prison »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le)
  66. a etbLoïs Hamard, « « J’assume tout » : le négationniste Vincent Reynouard à nouveau jugé »,La Croix,‎(lire en ligneAccès payant)
  67. Le Monde avecAFP, « Le négationniste et néonazi Vincent Reynouard condamné à six mois de prison »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le)
  68. Igounet 2012,p. 314.
  69. Jean-Yves Camus, « Un négationniste français caché chez les intégristes belges »,Le Nouvel Obs,‎(lire en ligne)
  70. Cité parArthurNazaret, « Le négationnisme est son métier »,Le Journal du Dimanche,‎(lire en ligne). Voir également(en) Jean-YvesCamus,« Holocaust-denial – new Trends of a Pseudo-Scientific Smokescreen of Anti-Semitism », dans Uwe Backes, Patrick Moreau,The Extreme Right in Europe, Vandenhoeck & Ruprecht,(ISBN 9783525369227),p. 253.
  71. Jean-Yves Camus, « Justice : traquer le négationnisme où il se trouve »,Charlie Hebdo,‎(lire en ligneAccès payant)

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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Personnalités
Internationale néonazie
Opposant
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