La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Vie, la Viette, le cours d'eau 01 de la Mousselière[2], le fossé 01 de la commune de Vimoutiers[3], le fossé 01 du Bisson[4], le fossé 01 du Mont Parnasse[5], le ruisseau de la Fontaine de la Roche[6], le ruisseau de Souze[7] et le ruisseau du Moulin Neuf[8],[9],[Carte 1].
Au, Vimoutiers est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].Elle appartient à l'unité urbaine de Vimoutiers[Note 5], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[24],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26],[27].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (84,9 %), zones urbanisées (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %),terres arables (2,7 %), forêts (0,5 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de cette commune est d'abord attesté sous les formes latiniséesVimonasterium en 1025,in Vivo Monasterio en 1027/1035,Winmusterium vers 1071/1072, puis sous les graphies romanesWestmostier,Viumostier [lireWimostier] vers 1175,Wimost[ier] en 1198, etc.[29].
Ce toponyme est constitué de l'élément-moutier issu de l'ancien françaismostier,monstier signifiant parfois « monastère », mais surtout « église ». L'initialeVi- représente soit le nom de laVie, soit, moins probablement (étant donné l'existence de nombreuses formes anciennes enW-), le produit du latinvicus « village »[30].
Pendant labataille de Normandie, la ville est presque entièrement détruite par unbombardement américain le faisant environ 200 morts. Seule l'église est restée debout[33],[34],[35].
Vimoutiers a été libérée le par les troupes canadiennes après la fin de la bataille deChambois qui s'est achevée aumont Ormel et où on peut maintenant visiter lemémorial de la bataille de Normandie (à une dizaine de kilomètres de Vimoutiers en direction de Chambois).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].
En 2022, la commune comptait 3 041 habitants[Note 6], en évolution de −11,26 % par rapport à 2016 (Orne : −3,21 %,France horsMayotte : +2,11 %).Vimoutiers a compté jusqu'à 5 019 habitants en1975.
La statue du monument àMarie Harel réalisé parEugène Léon L'Hoëst. Également appeléLa Fermière normande. Elle est située à l'intersection de la rue de Châtelet et de la rue du docteur Dentu (D916). Elle est inaugurée le en présence d'Alexandre Millerand. Le, elle est décapitée par les bombardements américains. La tête, retrouvée quelques jours plus tard parmi les décombres, est placée au pied de la statue, puis a disparu quelques semaines plus tard. Le reste du monument est détruit.
La nouvelle statue de Marie Harel réalisée par Maurice Lebeau. Elle est érigée dans la halle au beurre en 1956. Elle est située à l'intersection de la rue du quatorze juin et de la rue du 11-Novembre.
La statue de la vache « Ratisfaite », réalisée en bronze par Henri Le Bihan. Elle est située sur la place de Mackau, devant l'hôtel de ville.
Le chaudron de la Libération. Il est situé à l'extrémité de la place de Mackau, face à l'église Notre-Dame, à l'intersection de la rue de Châtelet, de la rue du 11-Novembre et de l'avenue du Général-de-Gaulle. Il était situé dans la ferme de la famille Blondeau. Du au, il a permis de cuire la soupe pour les sinistrés des bombardements américains.
La ville est le lieu d'arrivée de la course cyclisteParis-Camembert depuis 1934. Elle se déroule en avril et attire plusieurs milliers de spectateurs chaque année.
Les Foulées du Terroir, le premier dimanche de septembre, s'impose chaque année encore un peu plus comme un grand moment sportif. Entre Livarot et Vimoutiers, plus de 400 coureurs se disputent la première place. Les spectateurs ne manquent pas ce rendez-vous et sont de plus en plus nombreux tout le long du parcours de 13,8 km. Différentes animations sont organisées autour : groupes de musique, marché du terroir.
Capitale desvoitures à pédales, Vimoutiers et la fédération française des clubs de voitures à pédales organisent les24 heures de voitures à pédales tous les deux ans courant juillet. Une course loufoque en plein centre-ville qui attire plusieurs milliers de spectateurs à chaque édition (jusqu'à 5 000 en 2011). Un week-end de fête là où les sportifs font les clowns et où les clowns font du sport.
Le troisième week-end d'octobre a lieu la foire de la pomme. Deux jours de festivités : nocturne le vendredi soir, grande parade le dimanche après-midi, grande fête foraine en centre-ville, exposition commerciale-artisanale-industrielle,vide-greniers, divers concours notamment le concours de tartes aux pommes ouvert à tous.
Le week-end de Pâques a lieu la foire de Pâques. Trois jours de festivités : grande fête foraine en centre-ville, grande parade le dimanche après-midi, exposition commerciale-artisanale-industrielle, divers concours.
En août, a lieu la grande brocante de Vimoutiers pendant un week-end, une des plus grandes de Basse-Normandie. Plus de 300 exposants et commerçants sont présents chaque année[61]. LesFolies augeronnes sont à cette occasion organisées : les producteurs locaux se retrouvent pour vendre leurs produits du terroir (cidre, pommes, camembert).
Jean-Charles Marc Antoine de Vaumesle d’Enneval, né et mort à Vimoutiers ([62] -[63]), combattit labête du Gévaudan en 1765.
Marie Harel née Fontaine le à Crouttes, près de Vimoutiers en Normandie et morte le à Vimoutiers ; détentrice, selon la légende, du secret de fabrication du camembert. Elle possède deux statues dans le village, dont une fut décapitée par les bombardements américains de.
Ange René Armand de Mackau (1788-1855), homme politique et maire de la commune. Une place lui est dédiée devant la mairie.
Roland Armontel (1901 à Vimoutiers-1980), comédien. La salle des fêtes porte son nom.
Éric Carrière (né en 1957), humoriste desChevaliers du fiel, a vécu une partie de son enfance à Vimoutiers où ses parents étaient professeurs, et où il a pu croiser la grand-mère de son comparseFrancis Ginibre, qui lui ne l'a pas connue[67].
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 311 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/05/1998 au 01/06/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Dominique Fournier,Les noms de lieux du pays de Camembert : communes, anciennes paroisses, principaux cours d’eau, Éditions des Mortes-Terres, Saint-Georges-en-Auge, 2011,p. 74-77.
↑Le seul auteur à proposer cette dernière étymologie estRené Lepelley dans sonDictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen/ Condé-sur-Noireau, éditions Charles Corlet, 1993,p. 270 b.
↑Jean Quellien et Christophe Mauboussin,Journaux de 1786 à 1944, l'aventure de la presse écrite en Basse-Normandie, Cahiers du temps, 1998(ISBN2911855132).
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel duministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région]