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D'un point de vue architectural, le centre historique de Vilnius n'a pas subi de dégâts majeurs liés aux deux guerres mondiales, et il est intégralement classé aupatrimoine mondial de l'UNESCO, notamment le quartier desambassades avec ses façades typiques des pays du Nord de l'Europe, plutôt colorées et souvent ornées de sculptures. La ville est dominée par les vestiges duchâteau de Vilnius, dont seule subsiste latour de Ghédimin. Près de celle-ci se trouve lecimetière polonaisna Rossie, où se trouve le cœur dumaréchalJózef Piłsudski qui gouverna laPologne de l'entre-deux-guerres.
Après avoir connu l'économie d'État durant un demi-siècle, Vilnius a renoué depuis 1992 avec l'économie de marché, d'où des édifices de verre et d'acier en construction dont la modernité contraste avec les antiquestrolleybus et avec les barres d'habitation de béton gris de la banlieue, qui datent de l'époquesoviétique et tranchent sur le paysage verdoyant des campagnes environnantes. Néanmoins, il existe toujours des maisons traditionnelles dans ces zones : elles gardent souvent leur aspect d'origine, leurs propriétaires manquant souvent de moyens pour les rénover.
Historiquement, Vilnius s'est développé le long de laVilnia (à droite), et était délimitée par laNéris (en haut).
Pluriethnique et pluriculturelle[1],[2], voire cosmopolite[3],[4], la ville a dans son histoire porté plusieurs toponymes. Historiquement, Vilnius était située le long de larivière qui traverse le centre-ville, laVilnia[4],[5].
Bien que située non loin de la convergence avec laNéris[6], en lituanienVilija (Vilia)[3], cette dernière, pourtant deuxième plus grande rivière de Lituanie, délimitait la ville et explique pourquoi elle n'est pas directement à l'origine du toponyme[5].
En ce sens, d'anciens textes rapportent Vilnius comme la ville sur les rives de la Vilnia, et non de la Néris[5]. Par ailleurs, l'appellation deVilnius aurait été utilisé pour la première fois dans une correspondance deGhédimin, en[4],[5], année durant laquelle Vilnius est faitecapitale de la Lituanie par ce même personnage[7].
Néanmoins, la Néris comme son affluent partagent une étymologie commune, tous deux liés au lituanienvilnių, signifiant « vagues », ou « clapotis »[5].
Vilnius a été fondée sous le règne deGediminas, grand-prince depuis 1316. D'après la légende, il se reposait au cours d'une chasse sur une colline au confluent des rivièresNeris etVilnia. Là, il rêva d'unloup caparaçonné defer, qui hurlait aussi fort qu'une centaine de loups. Il lui décocha unjavelot qui rebondit sur l'animal. Inquiet, il demanda à Lizdeika, son grand-prêtre encorepaïen, d'interpréter ceprésage.« Ce que les dieux ont décidé pour le souverain et pour l'État lituanien peut arriver : le loup de fer se trouve sur une colline sur laquelle seront érigées une forteresse et une ville — la capitale de la Lituanie et la résidence des souverains. La forteresse cependant doit être forte comme le fer, alors sa renommée aura le plus large écho à travers le monde » (en lituanien « à haute voix » et « renommée » s'expriment par le même mot). À cette époque, c'était la superbeWasserburg, située à l'ouest deTrakai, qui était le siège du souverain.
À partir de 1377, l'ambitieux grand-ducJagellon commence à régner en Lituanie. En 1385, il conclut avec laPologne l'union de Krewo, le prix à payer étant la christianisation du pays. Il supprime donc le feu éternel sur la colline de Wilno (nompolonais de Vilnius) et détruit les templespaïens qui s'y trouvent. Un an plus tard, en 1386, il se fait baptiser et épouse comme convenu la reineHedwige de Pologne et, sous le nom de Ladislas II, monte sur le trône de ce nouveau et puissant royaume, unissant la Pologne et la Lituanie : laRzeczpospolita.
En 1654, Vilnius est conquise par lesRusses puis en 1655 par lesCosaques deBohdan Khmelnytsky. Presque tous les Juifs sont tués et les survivants sont expulsés de Vilnius ; ils y reviennent après le départ des Cosaques, mais, entre 1702 et 1708, pendant lagrande guerre du Nord, la ville est gravement endommagée par les troupes suédoises et près de 20 000 Juifs meurent du fait des combats et de la famine. Des incendies, dans les années 1737, 1745 et 1747, ralentissent la reconstruction. En 1742, les Juifs de Vilnius perdent tous leurs droits et protections[16].
De 1795 à 1915 (formellement jusqu'en 1917), la Lituanie (et donc Vilnius, dont le nom officiel en russe est alors Vilna, souvent transcritWilna) fait partie de l'Empire russe et devient la capitale provinciale dugouvernement de Lituanie puis, à partir de 1801, dugouvernement de Vilna, où siège un gouverneur général. Lecimetière Sainte-Euphrosyne de Vilnius donne un aperçu de la communauté russe-orthodoxe qui vécut là.
Après la rébellion de la Pologne et de la Lituanie contre la domination russe en 1831, l'université, qui est considérée comme un foyer d'intrigues nationalistes, est fermée l'année suivante par les autorités impériales et le reste jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. L'antisémitisme se généralise sur fond d'intolérance religieuse et de montée desnationalismes antagonistes russe, polonais, biélorusse et lituanien. Le développement de Vilna (Vilnius) est relativement limité dans le cadre d'une capitale provinciale russe, chef-lieu dugouvernement de Vilna.
Cependant, elle conserve encore une certaine importance régionale, ce qui explique qu'auXIXe siècle encore elle est, avantMinsk, le centre de la vie nationalebiélorusse. Les Biélorusses forment en effet la troisième nationalité après les Polonais majoritaires et les Juifs. Les poètes et les écrivains biélorusses les plus importants y publient alors leurs travaux. C'est dans la ville de Vilna également que paraît en 1906 le premier journal en langue biélorusse « Naša Niva ».
La ville est occupée par l'armée allemande de 1915 à décembre 1918, période durant laquelle elle est intégrée à la juridiction de l'Ober Ost, étant le siège des autorités d'un desBezirke. C'est sous l'occupation allemande le qu'est signée à Vilna (nom russe de Vilnius) l'acte d'indépendance d'une nouvelle république lituanienne, que le pouvoirbolchevik voisin veut attirer dans son orbite.
Entre le 18 février et le, la « république socialiste soviétique de Lituanie » se joint à larépublique socialiste soviétique de Biélorussie. Laterreur rouge touche alors principalement les Polonais, majoritaires dans la classe moyenne, la bourgeoisie, l'intelligentsia et le clergé[19]. Le suivant, les deux républiques soviétiques s'unissent — c'est laLitbel ourépublique socialiste soviétique lituano-biélorusse — et Vilnius est choisie comme capitale. Cependant, à partir d' (lors de laguerre soviéto-polonaise), des émeutes secouent la ville, dont une partie de la population attend de la Pologne sa délivrance contre la terreur de la Russie bolchévique. Le 19 avril, les troupes polonaises reprennent Wilno (nom polonais de Vilnius). La collaboration d'une partie des militants duBund avec le bref pouvoir soviétique est imputée à toute la communauté juive[20] — en fait, la majorité de la communauté semble avoir adopté une prudente attitude d'attentisme, mais il y eut aussi des coups de feu tirés sur les troupes polonaises[21] — et devient le prétexte, dans les jours qui suivent, à despogroms.
Pendant la guerre soviéto-polonaise, la Lituanie n'est pas restée neutre, acceptant la marche de l'Armée rouge à travers son territoire. La base formelle a été fournie par une clause secrète du traité lituano-soviétique du 12 juillet 1920. De plus, les troupes lituaniennes ont agi à certains endroits contre l'armée polonaise. Les Lituaniens avaient déjà imaginé les vastes territoires qui leur reviendraient après la victoire des bolcheviks. Cependant, ils n'étaient pas au courant des plans agressifs de leur allié. Déjà en juillet 1920, quelques jours seulement après la signature du traité, le seul différend au sein du Politburo soviétique était de savoir s'il fallait occuper la Lituanie maintenant ou attendre la victoire finale sur la Pologne. Ainsi, la chute de la Pologne entraînerait également la perte de l'indépendance de la Lituanie. Cependant, la défaite dans lesbatailles de Varsovie etde Niemen a contrecarré les plans d'expansion bolchevique.
Ainsi, le, les Bolcheviks, appuyés par des Lituaniens, des Biélorusses et des Juifs, reprennent la ville et c'est à nouveau au tour des Polonais de subir le cycle des répressions et des vengeances communautaires.
La question de Vilnius, que les bolcheviks en retraite remettaient aux autorités lituaniennes, restait en suspens. Soucieux des apparences, Piłsudski n'a pas décidé de s'emparer de la ville contestée, ce qui aurait pu créer une impression défavorable. Inspirée par lui, une mutinerie de certaines troupes, principalement de la région de Vilnius, dont le but était de s'emparer de la ville, a été mise en scène. Les formations « rebelles » sous le commandement du généralLucjan Żeligowski occupent Vilnius le 9 octobre 1920, ne rencontrant qu'une résistance branlante du côté lituanien. La contre-offensive lituanienne montée en peu de temps pour reprendre la ville se solda par un échec. Le général Żeligowski a établi un État deLituanie centrale dans la zone occupée. Piłsudski ne se décide pas immédiatement à annexer ce territoire, faisant comprendre aux Lituaniens qu'ils pourraient obtenir ce territoire au prix d'une fédération avec la Pologne. Cependant, ce n'était pas un prix que les autorités lituaniennes étaient prêtes à offrir. Le rejet par la Lituanie de l'idée d'une fédération a finalement déterminé le sort de Vilnius. En peu de temps, des élections (boycottées par les minorités lituanienne et juive et les milieux biélorusses liés au gouvernement de Kaunas) ont eu lieu auSejm, dont les membres ont opté sans équivoque pour l'appartenance de la région à la Pologne. L'acte solennel d'incorporation a été signé le 22 avril 1922.
Une fois la paix revenue entre la Pologne et l'URSS (paix de Riga, 1921), Wilno (Vilna enyiddish) retrouve son importance en ce qui concerne la vie culturelle et scientifique juiveashkénaze.
La minorité lituanienne (2% de la population) n'a en ville qu'une seule église où les sermons se font en langue lituanienne (église Saint-Nicolas). La minorité biélorusse (0.5%), quant à elle, reste active avec ses écoles, ses lycées et ses activités culturelles. L'Université Étienne-Bathory (Uniwersytet Stefana Batorego) est durant cette période une des grandes universités polonaises.
En 1931, Vilnius comptait 195 071 habitants, dont 66 % de Polonais, 28 % de Juifs, 4 % de Russes, moins de 1 % de Lituaniens (0,8 %), de plus, la ville était habitée par des Biélorusses, des Allemands, des Tatars et autres. D'autre part, 214 472 personnes vivaient dans le poviat de Vilnius-Trakai (Wilno-Troki, powiat wileńsko-trocki), avec 84 % de Polonais et 7 % de Lituaniens, ainsi que d'autres petits groupes tels que les Biélorusses, les Russes et autres. Dans le même temps, lepowiat de Wilno-Troki (Vilnius-Trokai) était le plus grand powiat de la Pologne de l'entre-deux-guerres.
En septembre 1939, après l'invasion nazie de la Pologne par l'ouest, l'Armée rouge, en application du protocole secret dupacte Hitler-Staline, procéda à l'invasion de la Pologne orientale qui comprenait Wilno[22]. Prise le, Vilnius fit partie pendant quelques semaines de larépublique socialiste soviétique de Biélorussie puis, en octobre, fut cédée formellement à la Lituanie, elle aussi occupée par l'Armée rouge le, puis annexée à l'URSS, le : les administrations de l'État lituanien y sont liquidées et remplacées par des cadres soviétiques, opération dans laquelle 75 000 Lituaniens sont déportés ou tués[23], et Vilnius devint capitale de larépublique socialiste soviétique de Lituanie. Il n'y avait à ce moment que 2 % de Lituaniens à Vilnius, le reste étant, dans l'ordre, de souche polonaise, juive et biélorusse. La terreur rouge s'abattit à nouveau, principalement sur les Polonais, mais aussi sur toutes les personnes qui avaient servi l'État polonais (fonctionnaires, forces de l'ordre, enseignants, prêtres, juristes, journalistes) et sur toutes celles qui avaient été propriétaires de terres, de biens de production ou de commerces. Le cycle de violences des années 1915-1920 se remit ainsi en place[24] et des milliers de Polonais de Vilnius subirent ladéportation en URSS.
En, Vilna comptait entre 200 000 et 220 000 habitants dont 60 % de Polonais, 20 % de Juifs et 15 % de Lituaniens, le recensement a été effectué par des fascistes lituaniens-allemands, il est donc partiellement falsifié et surestime le nombre de Lituaniens, tout en abaissant le nombre de Polonais et de Juifs[25]. Quand, à l'été 1941, laWehrmachtentra en URSS après l'insurrection de juin, la fin de l'histoire juive à Vilnius était proche. L'occupation allemande de Vilnius commença le. Dans la vieille ville, leghetto de Vilnius fut séparé en deux. Le petit dura jusqu'en et vit plusieurs dizaines de milliers de Juifs être fusillés dans laforêt de Poneriai (à environ 10 km à l'ouest de la vieille ville) par lesEinsatzgruppen. Le deuxièmeghetto perdura jusqu'en 1943 et vit les combattants juifs de laFareynikte Partizaner Organizatsye (FPO) prendre les armes contre les nazis qui se livraient à ce massacre de la population juive. Après la liquidation du ghetto, une partie des membres de la FPO parvient à rejoindre les partisans soviétiques. Les Juifs survivants furent exécutés ou déportés dans descamps de concentration[26].
Il existe un petitcimetière des prisonniers soviétiques de Vilnius aux abords de la ville, rappelant la mort dans les environs de Vilnius de 4 500 prisonniers de guerre soviétiques exécutés par les forces duTroisième Reich ou morts en camp, dont une partie d'origine biélorusse et lituanienne.
L'armée allemande fut définitivement chassée de Vilnius par les forces soviétiques dutroisième front biélorusse le. Elles étaient commandées par le généralTcherniakhovski qui disposait de 200 000 hommes.
Après la Seconde Guerre mondiale, le pays fut de nouveau annexé par l'URSS. Vilnius redevint capitale de la république socialiste soviétique de Lituanie. La moitié de la population polonaise restante fut expulsée et de nombreux survivants de la ville, jugés non-fiables ou indésirables par leNKVD, furent déportés auGoulag au début de la deuxième occupation soviétique. La ville se dépeupla encore, et sa croissance démographique ne reprit qu'à partir des années 1960, par lacolonisation russe ou biélorusse et surtout par l'exode rural lituanien oupolonais de Biélorussie. Il ne restait alors quasiment rien du judaïsme et pas grand-chose de la culture polonaise de Vilnius.
À l'été 1989, la contestation se faisait déjà sentir : leSajudis militait dans la clandestinité alors que des étudiants n'hésitaient pas à exposer des panneaux devant la cathédrale sur lesquelles on pouvait lire l'équation CCCR - SS. La société osait remettre en question la domination soviétique[27].
Le, le Conseil suprême de la république socialiste de Lituanie déclara son intention de restaurer l’indépendance du pays. À la suite de cette déclaration, le, les autorités soviétiques envoyèrent à VilniusMikhaïl Gorbatchev pour convaincre la population des avantages à rester dans l'URSS, ainsi que des troupes duMVD qui, le13 janvier suivant, attaquèrent les bâtiments de la radio et de la télévision publiques, tuant14 personnes et faisant des centaines de blessés.
La Lituanie retrouva son indépendancede fait en pendant ladislocation de l'URSS, etde droit le lors de la dissolution officielle de l'URSS. La reconnaissance internationale de cette indépendance fut facilitée par le fait que ni lesÉtats-Unis[28], ni leParlement européen[29],[30],[31], ni laCour européenne des droits de l'homme, ni leConseil des droits de l'homme de l'ONU n'avaient reconnu l'annexion de la Lituanie par l'URSS ; de plus, la plupart des pays noncommunistes membres de l'ONU ont continué à reconnaîtrede jure la Lituanie comme État souverain[32]. Depuis lors, en l'espace de dix ans, Vilnius, ville marquée par le style soviétique, est devenue une ville occidentale et cosmopolite. Dans la vieille ville et le centre, un aménagement dans le cadre du projetGediminas a en effet jeté les bases d'un quartier moderne de commerces et de bureaux, aux alentours des années 2000, sur les rives de laNeris, grâce auquel Vilnius montre sa volonté de ne plus être un point d'attraction pour les seuls touristes. Jusqu'ici, ce développement n'a plus ou moins concerné que des terrains enjachère ; les vieux quartiers de maisons en bois qui jouxtent la ville au nord étant, pour le moment, encore préservés.
Vilnius s’est rapidement transformée, et la cité s’est affirmée comme une métropole européenne moderne. Beaucoup de ses anciens bâtiments ont été rénovés alors qu’un quartier d’affaires émerge comme le nouveau centre-ville, destiné à devenir, sur la rive nord de la Néris, le centre administratif et économique de la ville. Ce quartier abrite des zones résidentielles et commerciales modernes, ainsi que le nouvel hôtel de ville et l’Europa Tower, plus haute tour du complexe (123 m). La construction du siège deSwedbank est symbolique de l’importance des banques scandinaves à Vilnius. Le complexe « Vilnius Business Harbour » fut construit en 2008, et l’une de ses tours est désormais le cinquième bâtiment le plus haut d’Europe.
En 2009, Vilnius fut choisie pour devenircapitale européenne de la culture conjointement àLinz, capitale de Haute-Autriche. La célébration du Nouvel An 2009, marquant le début des activités culturelles, comprenait des jeux de lumières « visibles depuis l’espace ». En préparation des festivités, le centre historique de la ville fut restauré, et ses monuments principaux rénovés. La crise économique mondiale fit baisser les chiffres du tourisme, ce qui empêcha certains des projets d’être menés à bien, et des accusations de corruption et d’incompétence furent portées à l’encontre des organisateurs, alors que l’augmentation des impôts pour les activités culturelles mena à des émeutes. Aujourd’hui, la population et l’économie de Vilnius sont en rapide croissance, mais les prix aussi, ce qui crée un climat économique provoquant régulièrement des manifestations de protestation.
Les 28 et, Vilnius accueillit le sommet dupartenariat oriental dans le palais des grands-ducs de Lituanie. Un grand nombre de chefs d’États et de gouvernements européens, ainsi que des fonctionnaires de haut rang y participèrent. Le, laGéorgie et laMoldavie signèrent un accord d’association et de libre échange avec l’Union européenne. L’Ukraine et l’Arménie, qui avaient précédemment pris l’engagement d’un tel accord, décidèrent, sous lapression russe, de reporter leurs signatures, provoquant ainsi le début d’Euromaidan en Ukraine.
Vilnus dispose d’eaux souterraines, ce qui lui permet d’éviter l’usage intensif de traitement chimique des eaux de surface des lacs ou des rivières, assurant ainsi à ses habitants l’eau du robinet la plus saine d’Europe.
Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part,Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie uncontenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
1897 : Selon lepremier recensement de l’Empire russe, la population de Vilnius s’élève à 154 500 habitants en 1897. La majorité de la population se compose de Juifs (61 847 individus) et dePolonais (47 795). Les autres groupes sont lesRusses, lesUkrainiens et lesBiélorusses (37 992 pour les trois ethnies), lesLituaniens (3 131), lesAllemands (2 170) et les Tatars (772).
1916 : D’après le recensement de l’occupant allemand du, Vilnius compte 138 794 habitants, soit 53,67 % de Polonais (74 466), 41,45 % deJuifs (57 516), 2,09 % de Lituaniens (2 909), 1,59 % de Russes (2 219), 0,63 % d’Allemands (880), 0,44 % de Biélorusses (644), et 0,13 % d’autres ethnies.
1923 : 167 545 habitants, dont 100 830 Polonais et 55 437 Juifs.
1931 : 196 345 habitants. Selon le recensement du, les Polonais représentent jusqu’à 65,9 % de la population totale de Vilnius (128 600), les Juifs 28 % (54 600), les Russes 3,8 % (7 400), les Biélorusses 0,9 % (1 700), les Lituaniens 0,8 % (1 576), les Allemands 0,3 % (600), les Ukrainiens 0,1 % (200), les 0,2 % restants regroupant d’autres ethnies. La même année, la Voïvodie de Vilnius compte 1 272 851 habitants, dont 511 741 utilisent le polonais pour communiquer (et où beaucoup de Biélorusses vivent).
1959 : Le recensement soviétique dénombre 236 000 Vilnois, dont 34 % (79 400) se déclarent Lituaniens, 39 % (69 400) Russes, 20 % (47 200) Polonais, 7 % (16 400) Juifs et 6 % (14 700) Biélorusses.
1989 : Le recensement soviétique fait état d’une population de 576 700 habitants, dont 50,5 % de Lituaniens (291 500), 20 % de Russes, 19 % de Polonais et 5 % de Biélorusses.
2001 : L’institut régional de statistiques de Vilnius recense 542 287 habitants, dont 57,8 % de Lituaniens, 18,7 % de Polonais, 14 % de Russes, 4 % de Biélorusses, 1,3 % d’Ukrainiens et 0,5 % deJuifs ; les autres refusant de répondre ou indiquant d’autres appartenances.
2011 : Vilnius est peuplée de 128 ethnies différentes, qui en font la ville la plus cosmopolite du pays.
La ville est dirigée par laMunicipalité de Vilnius, qui inclut la ville deGrigiškės, trois villages et quelques zones rurales. Un conseil municipal de51 membres est élu tous les quatre ans. Les candidats se présentent de façon indépendante ou depuis leur parti. Le conseil municipal élit le maire, 4 députés-maires et un greffier lors sa première réunion. En, les Vilnois élurentArtūras Zuokas, dont la coalition de candidats indépendants gagna12 sièges au sein du conseil.Žydrūnas Savickas, l’homme le plus fort du monde, Rūta Vanagaitė, directrice du projet « Soviet Bunker » etDarius Maskoliūnas, entraineur de l’équipe de basket-ball BC Lietuvas Rytas, sont des membres notoires du conseil municipal.
Les arrondissements (seniūnijos) recoupent les principaux quartiers de Vilnius :
Carte des seniūnijos de Vilnius. Les numéros correspondent à la liste ci-contre.
Lechâteau de Vilnius, vaste complexe défensif, culturel et religieux qui inclut laTour Gediminas, la place de lacathédrale, le palais des Grands Ducs de Lituanie et les ruines de plusieurs forts, fait partie duMusée National de Lituanie. La plus large collection d’art du pays se trouve au Musée d’Art de Lituanie. LaMaison des Signataires, où la déclaration d’indépendance de la Lituanie fut signée en 1918, est un important marqueur historique. Le musée des victimes dugénocide est dédié aux victimes de l’ère soviétique. De l’autre côté de la Néris, à la galerie nationale d’art, se tient une exposition permanente sur l’art lituanien duXXe siècle, ainsi que plusieurs expositions d’art moderne.
Labibliothèque nationale Martynas Mazydas, nommée en hommage à l’auteur du premier livre imprimée enlangue lituanienne, regroupe 6 912 266 ouvrages. La plus grande foire au livre des pays baltes se tient à Vilnius, auLitexpo, le plus grand centre d’exposition de la région.
LaSociété Kanklės de Vilnius est une société culturelle deLituaniens active à Vilnius à l'époque où la ville fait partie de l'Empire russe, de 1905 à 1908, devenant l'une des toutes premières sociétés lituaniennes légales à Vilnius. Elle organisait des représentations dethéâtre amateur, desconcerts et des spectacles dedanse, ainsi que d'autres événements culturels, et c'est en son sein qu'a notamment été présenté le premier opéra lituanien,Birutė[40].
Le, leCentre d’Arts VisuelsJonas Mekas est inauguré par le réalisateur d’Avant-garde Jonas Mekas. La première exposition s'intituleThe Avant-Garde: FromFuturism toFluxus. Un projet de construction du Musée Guggenheim-Hermitage, dessiné parZaha Hadid, est à l’étude. Ce musée abriterait des expositions présentant des œuvres dumusée de l'Ermitage deSaint-Pétersbourg et du Guggenheim, ainsi que des œuvres cinématographiques avant-gardistes, une bibliothèque, un musée de la culture juive de Lituanie, et des collections de travaux deJonas Mekas etJurgis Maciunas.
Lequartier d’Užupis, près de la vieille ville et l’un des quartiers les plus délaissés de l’ère soviétique, abrite un mouvement d’artistes bohèmes qui possèdent de nombreuses galeries d’arts et ateliers. Užupis s’est déclarée république indépendante le. Sur sa place centrale, la statue d’un ange jouant de la trompette symbolise la liberté artistique.
Vilnius est le siège de l'archidiocèse catholique de Vilnius ; les principaux établissements religieux et lacathédrale y sont situés. La ville compte nombre d’autres églisescatholiques actives, ainsi que de petits monastères et des écoles religieuses. Leur architecture peut êtregothique,Renaissance,baroque, ounéoclassique, styles dont de flamboyants exemples se trouvent au centre historique de la ville.
L'église orthodoxe Saint Paraskevi, située dans la vieille ville, fut le site du baptême d’Hannibal, arrière-grand-père d'Alexandre Pouchkine, par le TsarPierre le Grand en 1705. Beaucoup devieux-ritualistes, après avoir quitté l’Église orthodoxe russe, se sont installés en Lituanie. L'église Saint-Michel-et-Saint-Constantin fut construite en 1913 et, aujourd'hui, leur Conseil suprême est basé à Vilnius.
La religion pré-chrétienne de Lituanie, centrée autour des forces de la nature personnifiées par des divinités telles quePerkūnas (le Dieu du tonnerre), connaît un regain d’intérêt.Romuva, l’églisepaïenne de Lituanie, s’est établie à Vilnius en 1991. L'autre forme connue dunéopaganisme slave ounéopaganisme balte(en) en Lituanie estDruwi.
Vilnius est le cœur économique de la Lituanie et le plus large centre financier desÉtats baltes. N’abritant que 15 % de la population du pays, la ville produit pourtant 40 % de sonPIB. LePIB nominal par tête y est de 24 456 $, et de 35 175 $PPP, ce qui fait de Vilnius la ville la plus riche d’Europe de l’Est.
La ville contribua au budget national à hauteur de 10 015 milliards Lt en 2008, soit environ 37 % de la contribution nationale.
Vilnius devient un centre manufacturier pour les technologiesphotovoltaïques etrenouvelables (Arginte, Pricizika, Baltic Solar),lasers high-tech (Ekspla, Eksma), lesbiotechnologies (Fermentas, ThermoFischer, Sico Biotech), qui trouvent des débouchés sur le marché mondial. En 2009, Barkleys Technology y ouvrit l’un de ses quatre centres stratégiques du monde. Elle produit de l'énergie à lacentrale énergétique Vilnius-3.
De plus, Vilnius concentre la plupart des infrastructures éducatives, universitaires sociales du pays, attirant les 2/3 des industries créatives lituaniennes. Ces conditions permettent à Vilnius de croître au rythme le plus élevé des villes baltes.
En partant de la colline du château dans les directions ouest et sud, le réseau routier de la vieille ville de Vilnius dessine une structure en éventail. La vieille ville, qui s'étire vers le haut sur les pentes de la rive gauche de la Neris, couvre une superficie de360 hectares et compte parmi les villes les plus grandes et les mieux conservées d'Europe. Depuis 1994, elle fait partie duPatrimoine mondial de l'UNESCO. Beaucoup de styles architecturaux y ont laissé leurs traces, surtout lebaroque, mais aussi les styles gothique et Renaissance. Remarquables sont l'église Sainte-Anne (Šv. Onos), un bâtiment gothique en briques, avec l'église des Bernardins, elle aussi gothique, et les bâtiments baroques de l'université avec l'église Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Jean-l'Évangéliste (Šv. Jono).
On connaît bien également l'église baroque Saint-Casimir (Šv. Kazimiero), consacrée au saint national, et laPorte de l'Aurore (Aušros vartai), lieu depèlerinage marial important dans l'histoire de la Pologne et de la Lituanie. L'ancienhôtel de ville enfin a été, comme la cathédrale, bâti en style classique. Une des rares églises anciennes en dehors de la vieille ville est celle fondée par le Grand Hetman de LituanieMichał Kazimierz Pac, l'égliseSaint-Pierre-et-Saint-Paul (Šv. Petro ir Povilo), chef-d’œuvre dubaroque. Cette église, comme également l'icône de la Vierge miraculeuse de la « Porte de l'Aurore », est un lieu depèlerinage important, surtout pour les catholiques polonais. Sur les 105 synagogues que l'on trouvait jadis à Vilnius, une seule, lasynagogue chorale, subsiste. Intéressant également est, au-dessus de la vieille ville, le cimetière Rasų, où sont enterrées bon nombre de personnalités lituaniennes et polonaises (Józef Piłsudski), ainsi que le marché central de la rive nord de laNeris.
Évoquant le romantisme et la petite ville, le quartier Užupis (en français : « derrière le fleuve ») s'étend sur la rive droite de la rivière Vilnele. Depuis le début des années 1990, ce coin ignoré et à l'abandon est devenu un quartier des artistes (près de l'Académie des Beaux-Arts « Dailės akademija »), et c'est désormais une adresse élégante. Vilnius est dans son ensemble une ville qui possède un certain aspect de métropole mais avec beaucoup de verdure qui va jusqu'au centre.
Vilnius est la seule capitale des trois États baltes ayant unedevise officielle :Unitas, Justitia, Spes (latin : « Unité, Justice, Espérance »).
Près de la moitié de la ville est couverte d’espaces verts : parcs, jardins publics ou réserves naturelles. De plus, Vilnius abrite de nombreux lacs, où habitants et touristes se baignent et pique-niquent pendant l’été. 30 lacs et 16 rivières couvrent 2,1 % de la superficie de la ville, dont certains bordés de plages de sable.
Kalnų parkas(en) (littéralement : parc de la montagne), le plus grand parc de la ville, est un point de rassemblement majeur pour l’indépendance de la Lituanie dans les années 1980. Des concerts, des festivals et des expositions se tiennent au jardin Bernardinai, près de latour Gediminas.
Le marathon annuel de la ville emprunte certaines des voies piétonnes et longe les rives de la Néris. Le parc bordant le Pont Blanc attire beaucoup de monde une fois les beaux jours arrivés, et des événements musicaux ainsi que des projections sur grand écran (comme pour laCoupe du monde de football de 2014) s’y tiennent.
La place de laCathédrale, dans la vieille ville, est entourée des sites historiques les plus importants de Vilnius. Le Square Lukiskes est le plus grand (4 hectares) et ceint de nombreux édifices gouvernementaux : le ministère des affaires étrangères, le ministère des finances, l’ambassade de Pologne, et l’ancien centre de détention duKGB, devenu le musée des victimes du génocide, où des nombreux opposants aurégime soviétique furent torturés et assassinés. Une imposante statue deLénine y trônait en son centre mais fut enlevée dès 1991.
La place de l’Hôtel de Ville accueille depuis longtemps les foires, les marchés, les célébrations et les événements de la ville, dont la foire Kaziukas. C’est là que se trouve le sapin de Noël de la ville pendant l’hiver. Les cérémonies d’État se déroulent souvent au Square Daukantas, qui fait face au Palais Présidentiel.
Le cimetière Rasos, consacré en 1801, accueille la tombe deJonas Basanavčius ainsi que celles d’autres signataires de l’acte d’indépendance de 1918, mais aussi le cœur du maréchal polonaisPiłsudski.
Deux des trois cimetières juifs de Vilnius furent détruits à l’époque soviétique, et les restes duGaon de Vilna furent déplacés dans le dernier. Un monument trône désormais où se trouvaient le cimetière juif d’Uzupis.
Le cimetière Bernardine accueillait près de 18 000 tombes avant d’être fermé en 1970 ; il est aujourd’hui restauré. Le cimetière Antakalnis, érigé en 1809, contient plusieurs mémoriaux en l’honneur de soldats polonais, lituaniens, allemands et russes, de même que les dépouilles des victimes des événements de janvier.
Au nord de Vilnius, dans le village de Purnuškės, se trouve leparc de l'Europe. C'est là que se trouverait le centre géographique de l'Europe (en lituanienEuropos centras). Ce calcul, effectué par des scientifiques français en 1989, est du reste contesté car il faut tenir compte des îles. D'autresgéodésistes placent ce point central enUkraine, près de la frontière avec laSlovaquie ; en fait il n'existe pas de méthodologie incontestable pour déterminer un tel point.
L'Université de Vilnius (Vilniaus universitetas, VU), fondée en 1579, est l'une des plus anciennes universités d'Europe de l'Est et des pays baltes (postérieure de deux siècles à celle de Cracovie ; la plus ancienne université en Europe centrale est quant à elle l'université Charles de Prague). Avec 23 000 étudiants, c'est aussi la plus grande de la ville. L’Université est reconnue pour son niveau d’enseignement élevé, et prend part à des projets avec l’Unesco et l’Otan, entre autres. L’université dispense plusieurs diplômes en anglais et des programmes délivrés en coopération avec d’autres universités européennes. L’université est divisée en14 facultés,5 instituts et4 centres d’études et de recherches.
En, l'Université européenne des sciences humaines deBiélorussie (qui avait été fermée en 2004 pour des raisons politiques) s'est réfugiée à Vilnius où elle se considère comme provisoirement en exil. C'est une université privée qui propose des études sur l'Europe, les langues et les sciences politiques.
Les autres établissements majeurs de la ville sont l’Université Mykolas Romeris (19 000 étudiants) et l’Université technique Gediminas (13 500 étudiants). Les établissements d’études supérieures spécialisés comprennent l’Académie militaire de LituanieGénéral Jonas Zemaitis et l’Académie lituanienne de musique et de théâtre. L’académie des Beaux-arts de Vilnius est associée à un musée possédant près de 12 000 œuvres.
L’université d’économie et de gestion et autres établissements privés offrent aussi des diplômes supérieurs dans divers domaines.
Vilnius dispose d’un réseau de transport urbain très complet et efficace : 70 % des travailleurs de la ville se rendent à leur lieu de travail en bus, trolleybus, vélo ou à pied, l’une des statistiques les plus fortes d’Europe dans ce domaine[44]. Plusieurs gares en ville laGare de Vilnius, lagare de Naujoji Vilnia, lagare de l'aéroport de Vilnius et deux gares de marchandisesgare de Paneriai etgare de Vaidotai.
Vilniaus Viesasis Transportas est chargé du réseau de bus et de trolleybus : plus de60 lignes de bus et22 lignes detrolleybus, ce qui en fait le réseau le plus important d’Europe. Chaque jour, 500 000 travailleurs voyagent dans250 bus et260 trolleybus. Les étudiants, les retraités et les handicapés ont de réductions de 80 % sur leurs tickets et abonnements. Les premières lignes de bus furent introduites en 1926, les premières lignes de trolleybus en 1956.
Fin 2007, un nouveau système de ticket électronique est introduit. Une fois achetée, cette carte peut être recréditée, y compris via Internet. Les tickets papiers disparaissent en 2008. En, ces cartes électroniques sont remplacées par la carte officielle de la municipalité de Vilnius :Vilniečio Kortelė. En 2014, l’application m.Ticket Vilnius permet aux usagers de régler et valider leurs titres de transport depuis leur tablettes ou leur smartphones, mais aussi de consulter les horaires, les itinéraires, et apprécier la qualité de chaque voyage.
Le système de transport urbain est fourni par Volvo et Mercedes Benz pour les bus, et Solaris pour les trolleybus. Beaucoup de véhiculesSkoda, importés deTchécoslovaquie sous l’ère soviétique sont encore en service, et beaucoup ont vu leur intérieur entièrement rénové.
Le réseau public est complété par des compagnies privées, dont les tarifs et les itinéraires sont similaires. De plus, il existe environ400 taxis partagés, plus rapides mais plus chers que les bus. Un tram électrique (Vilnius Team Project) fut proposé dans les années 2000, et les travaux préliminaires de recherche de financement et de conception commencèrent en 2014.
Vilnius a été la première ville européenne à lancer un système de « rent and share » de vélos électriques. En 2013, celui-ci est complété par un système plus classique de « rent and share » de vélos. En 2014, de nouvelles stations et de nouvelles bicyclettes sont ajoutées[44].
La municipalité a également lancé son propre service de taxis[44].
De nombreuses équipes sont basées à Vilnius. Le plus gros club debasket-ball, premier sport de Lituanie, évoluant enEuroleague etEurocup, le BC Rytas, et titré plusieurs fois au niveau européen (2006, 2009) en fait notamment partie. Ses matchs à domicile sont disputés au Jeep Arena, doté de 1 700 places, mais les matches importants et de portée régionale ou européenne sont joués à laTwinsbet Arena, d’une capacité de 11 000 places. Cette arène a notamment accueilli les rencontres majeures de l'Euro-Basket 2011. Depuis 2022, Vilnius possède une deuxième équipe basée dans la ville, le BC Wolves Twinsbet[45].
La municipalité a développé le programme Sveikas Miestas pour promouvoir l'activité physique et la notion de « healthy city ». De nombreuses activités gratuites de plein-air, tel que de lamarche nordique, duping-pong, du fitness ou encore dutai-chi-chuan sont ainsi proposées de façon très régulière aux habitants de la ville[46]. Qui plus est, la ville dispose de nombreuses infrastructures libres d’accès.
Vilnius abrite les fédérations lituaniennes de bandy, badminton, canoë, baseball, biathlon, football, escrime, cyclisme, tir à l’arc, athlétisme, hockey, basketball, curling, aviron, lutte, patinage de vitesse, gymnastique, équitation, pentathlon, tir, tennis, volley-ball, triathlon, tennis, taekwondo, haltérophilie, ski, rugby, tennis de table et natation.
Vilnius est mentionnée dans le filmÀ la poursuite d’Octobre Rouge (1990) comme la ville d’enfance du sous-commandant Marko Ramius, et comme le lieu où son grand-père lui apprit à pêcher. Ramius est incarné parSean Connery.
Le filmHannibal Rising nous apprend que Vilnius est la ville d’origine d’Hannibal Lecter, qui appartient à son aristocratie.Anthony Hopkins incarne le serial-killer dans les trois premiers volets de la série. Il s'agit deGaspard Ulliel dans celui-ci.
Les mémoiresA Partisan From Vilna (2010) détaillent la vie et les combats de Rachel Margolis. Seule survivante de sa famille et échappée dughetto juif de Vilnius, elle est membre de laFareynikte Partizaner Organizatsye et rejoint les partisans soviétiques dans le maquis lituanien.
↑Henri Minczeles,Histoire générale du Bund, un mouvement révolutionnaire juif, Denoël, Paris 1999 et(en) « Communal Institutions », surJewish Encyclopedia.
↑M. Kornat,Polska roku 1939 wobec paktu Ribbentrop-Molotov, Varsovie, 2002.
↑DidierChauvet,Le nazisme et les Juifs : caractères, méthodes et étapes de la politique nazie d'exclusion et d'extermination, Paris,L'Harmattan,, 439 p.(ISBN978-2-296-56130-4),p. 170
↑Saul Friedländer,Les Années d'extermination : l'Allemagne nazie et les juifs : 1939-1945, Seuil 2008,(ISBN978-2-02-020282-4) et Israël W. Charny,Le Livre noir de l'Humanité, encyclopédie mondiale des génocides, Privat,(ISBN2708956078) et(ISBN9782708956070).
↑Irena Wiszniewska en collaboration avec Marek Wyrwa,Paroles dégelées, ces Lituanies que l'on disait soviétiques, Paris, Calmann-Levy,
« On March 26, 1949, the US Department of State issued a circular letter stating that the Baltic countries were still independent nations with their own diplomatic representatives and consuls. »
↑BruceParrott,State building and military power in Russia and the new states of Eurasia, M.E. Sharpe,(ISBN1-56324-360-1,lire en ligne), « Reversing Soviet Military Occupation »,p. 112–115.