Pour les articles homonymes, voirVillers-le-Sec.
| Villers-le-Sec | |
Sur une carte postale ancienne. | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays | |
| Région | Grand Est |
| Département | Marne |
| Arrondissement | Vitry-le-François |
| Intercommunalité | Communauté de communes Côtes de Champagne et Val de Saulx |
| Maire Mandat | Christian Burgain 2020-2026 |
| Code postal | 51250 |
| Code commune | 51635 |
| Démographie | |
| Gentilé | villeriens |
| Population municipale | 109 hab.(2022 |
| Densité | 19 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 48° 48′ 51″ nord, 4° 51′ 18″ est |
| Altitude | Min. 117 m Max. 142 m |
| Superficie | 5,8 km2 |
| Type | Commune rurale à habitat dispersé |
| Unité urbaine | Hors unité urbaine |
| Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
| Élections | |
| Départementales | Canton de Sermaize-les-Bains |
| Législatives | Cinquième circonscription |
| Localisation | |
| modifier | |
Villers-le-Sec est unecommune française, située dans ledépartement de laMarne enrégionGrand Est.
| Vernancourt | Bettancourt-la-Longue | |
| Heiltz-le-Maurupt | ||
| Alliancelles |
La commune est dans larégion hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein dubassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Cru, le ruisseau des Vassues, le Fossé 01 de Sarvirgny et le Fossé 05 de la Prairie[1],[Carte 1].
LeCru, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune deBettancourt-la-Longue et se jette dans leFlancon àJussecourt-Minecourt, après avoir traversésept communes[2].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : les Carrières des Grands Prés, d'une superficie totale de8,5 ha (6,9 ha sur la commune)[Carte 1],[3].
Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de la Marne.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[5]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[6] et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[7]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[8],[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 842 mm, avec12,6 jours de précipitations en janvier et8,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deVassincourt à13 km àvol d'oiseau[10], est de11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 871,0 mm[11],[12]. La température maximale relevée sur cette station est de41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,4 °C, atteinte le[Note 2].
Au, Villers-le-Sec est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33,8 %),terres arables (30,5 %), forêts (28,4 %), zones urbanisées (4,4 %), eaux continentales[Note 3] (2,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Le nom de la localité est attesté sous les formesVillers le Sec (1212) ;Vilers (1213) ;Villers (1231) ;Villare juxta Aisencelles (1248) ;Viller le Sec (1271) ;Villiers le Sec, Villare Siccum (1272) ;Villers-le-Secq (1462)[18].
Le déterminant-le-sec, la seconde partie du nom, qualifie des villages qui ne possèdent pas de source, mais cela ne veut pas dire que le village manque d’eau.
Au Néolithique, le village existait déjà (Iconographie et Monographie Villageoise). En 360 des invasions ont eu lieu ce qui ravagea la Champagne.
La commune, antérieurement membre de laCommunauté de communes des Trois Rivières, est membre, depuis le, de lacommunauté de communes Côtes de Champagne et Saulx.
En effet, conformément aux prévisions duschéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du[19], les quatre petites intercommunalités :
- communauté de communes de Saint-Amand-sur-Fion,
-communauté de communes des Côtes de Champagne,
-communauté de communes des Trois Rivières
-communauté de communes de Champagne et Saulx
ont fusionné le, en intégrant la commune isolée deMerlaut, pour former la nouvellecommunauté de communes Côtes de Champagne et Saulx[20].
Dans le cadre des prévisions du nouveauschéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du[21], celle-ci fusionne le avec cinq des sept communes deSaulx et Bruxenelle (Étrepy, Pargny-sur-Saulx, Blesme, Saint-Lumier-la-Populeuse, Sermaize-les-Bains) pour former la nouvellecommunauté de communes Côtes de Champagne et Val de Saulx, dont Villers-le-Sec est désormais membre.
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| avant 1988 | ? | Michel Ménard | ||
| mars 1996 | mars 2008 | Bernard Bertrand | ||
| mars 2008 | en cours (au avril 2014) | Christian Burgain[22] | ||
Le service public des déchets est assuré par le Syndicat mixte du Sud-Est Marnais (SYMSEM), qui a mis en place une redevance incitative. La collecte des ordures ménagères résiduelles (en bacs noirs pucés ou en sacs rouges prépayés) et des emballages ménagers recyclables (en sacs jaunes) est réalisée en porte à porte. Le SYMSEM adhérant ausyndicat de valorisation des ordures ménagères de la Marne (SYVALOM), ces déchets sont amenés en centre de transfert àSainte-Menehould ouVitry-en-Perthois, puis valorisés sur le site deLa Veuve. La collecte du verre se fait en apport volontaire, avant transformation dans une usine deReims. Pour les déchets volumineux ou dangereux, le SYMSEM met à disposition de ses habitants une plateforme de déchets verts et gravats, àSaint-Amand-sur-Fion, ainsi que12déchèteries, àArrigny,Courtisols,Givry-en-Argonne,Mairy-sur-Marne,Pargny-sur-Saulx,Pogny, Sainte-Menehould,Thiéblemont-Farémont,Valmy,Vanault-les-Dames,Villers-en-Argonne etVille-sur-Tourbe[23].
Uneboîte aux lettres deLa Poste se trouve sur le territoire de la commune, rue de la Mairie[24]. Lebureau de poste le plus proche est l'agence postale communale deHeiltz-le-Maurupt, à environ 4 km de Villers-le-Sec[25].
Du point de vue judiciaire, Villers-le-Sec relève duconseil de prud'hommes, dutribunal de commerce, dutribunal judiciaire, dutribunal paritaire des baux ruraux et dutribunal pour enfants deChâlons-en-Champagne, dans le ressort de lacour d'appel de Reims[26]. Pour le contentieux administratif, la commune dépend dutribunal administratif deChâlons-en-Champagne[27] et de lacour administrative d'appel de Nancy[28].
Villers-le-Sec est située en secteurGendarmerie nationale et dépend de la brigade deSermaize-les-Bains[29].
En matière d'incendie et de secours, les casernes les plus proches sont celles de Sermaize-les-Bains etVanault-les-Dames, rattachées auService départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Marne[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2022, la commune comptait 109 habitants[Note 4], en évolution de −9,92 % par rapport à 2016 (Marne : −1,19 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 449 | 483 | 476 | 436 | 429 | 417 | 419 | 420 | 400 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 378 | 369 | 351 | 327 | 319 | 308 | 288 | 263 | 236 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 220 | 213 | 215 | 196 | 180 | 182 | 142 | 167 | 148 |
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 133 | 120 | 121 | 114 | 118 | 97 | 102 | 109 | 99 |
| 2014 | 2019 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 118 | 110 | 109 | - | - | - | - | - | - |

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