Au, Villers-au-Flos est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bapaume, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[16]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (85 %), prairies (9,5 %), zones urbanisées (5,5 %)[19]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Le nom de la localité est attesté sous les formesVilers versus Bapalmam (1202) ; Vilers-en-Artois (1218) ; Vilers (1267) ; Villers-lès-Bapaumez (XIVe siècle) ; Villers juxta Bapalmis (XIVe siècle) ; Willers-au-Flot (XIVe siècle) ; Villieres-au-Flos (1559) ; Villers-aux-Flots (1767)[20].
Isabelle de Hainaut épousa le roi de FrancePhilippe Auguste, le. Le comtePhilippe d'Alsace se démit de l'Artois dont la seigneurie de Villers-au-Flos pour qu'Isabelle de Hainaut apporta dans sa dot leComté d'Artois au Roi de France.
La seigneurie de Villers passa ensuite à la famille des Planques, puis de Louverval dont Pierre Maximilien, né à Villers le. C'est lui qui fit construire le château où il mourut le. Il fit rebâtir l'église et le presbytère (aujourd'hui l'école).
Son fils s'appelait Maximilien Guislain, né le et mort le. Il obtint le titre de Marquis. Lui-même eut un fils: Marie Hippolyte Guislain de Louverval qui mourut à Villers le, sans descendance[21].
Sa sœur, Maximilienne Elysabeth Guislaine Emmanuelle hérita de la seigneurie et épousa Charles du Hays. Leur fille Marguerite se maria en 1847 à Abel Tournois de Bonnevallet et hérita du château de Villers.
La commune a repris pour blason les armes de la famille de Louverval qui en détenait la seigneurie avant laRévolution française. C'est le même blason que la commune deNoordpeene dans le Nord qui était dans la même situation[22],[23].
Lacarte de Cassini ci-contre montre qu'au milieu duXVIIIe siècle, Villers-au-Flos, qui s'écrivaitVillers-aux-Flots était une paroisse située entre deux vallées.
A l'est du village, le château qui sera détruit au cours de la guerre 14-18 est représenté.
Au nord-ouest, il existait la Chapelle Notre-dame de Grâce, aujourd'hui d1sparue.
Sa sœur[pas clair], Maximilienne Elysabeth Guislaine Emmanuelle hérita de la seigneurie et épousa Charles du Hays. Leur fille Marguerite se maria en 1847 à Abel Tournois de Bonnevallet et hérita du château de Villers.
Pendant laPremière Guerre mondiale, après labataille des Frontières du 7 au 24 août 1914, devant les pertes subies, l'État-Major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Dès le 28 août, les Allemands s'emparent du village de Villers-au-Flos et poursuivent leur route vers l'ouest. Dès lors commença l'occupation allemande.Des arrêtés de lakommandantur obligeaient, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.
En mars 1917, les Allemands décident de se retirer sur laligne Hindenburg, ligne fortifiée située à une dizaine de km à l'est devantCambrai. Avant leur départ, le village est évacué de ses habitants et toutes les constructions (église, mairie, maisons) sont systématiquement dynamitées, tous les arbres sont coupés, les puits pollués avec du fumier.
Les troupes britanniques prennent alors possessions des ruines. Villers-au-Flos repassera aux mains des Allemands en mars 1918 lors de l'Offensive du Kaiser jusqu'au 29 août 1918, date à laquelle le village sera définitivement repris par les troupes duCommonwealth après de violents combats, attestés par la présence de nombreux cimetières britanniques ou allemands dans le secteur.
Après l'armistice, les habitants reviennent peu à peu au village. Alors commença une longue période de reconstruction. De 453 habitants en 1911, Villers-au-Flos n'en comptait plus que 282 en 1921.
Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des quatorze soldats de la commune morts au Champ d'honneur ainsi que de cinq civils[24],[25].
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner lacroix de guerre 1914-1918 le, distinction également attribuée à276 autres communes du Pas-de-Calais[26].
l'église Saint-Pierre avant 1914.
Ruines de l'église à l'issue de la guerre14-18.
Ruines du village en 1920.
L'église provisoire en 1920.
La carte des régions dévastées montre que le village et le château sont complètement détruits.
Le second tour de l'élection municipale de 2014 a été contestée en raison de l'écart d'une voix séparant deux candidats, mais leConseil d'État a confirmé les résultats en[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].
En 2022, la commune comptait 243 habitants[Note 6], en évolution de −8,65 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 37,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 27,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait137 hommes pour126 femmes, soit un taux de 52,09 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,0
3,9
75-89 ans
5,1
23,4
60-74 ans
22,0
14,8
45-59 ans
16,9
21,1
30-44 ans
18,6
15,6
15-29 ans
13,6
21,1
0-14 ans
23,7
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[38]
↑La DREAL distingue, dans la régionNord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d'interface. Ces grandes familles de paysages comprennent21 grands paysages régionaux.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑ALP, « Villers-au-Flos : l'élection municipale validée par le conseil d'État : Le renouvellement du conseil municipal faisait l'objet d'un recours devant le Conseil d'État. Lequel vient de le rejeter et d'entériner ainsi les résultats du scrutin de mars 2014. Jean-Marie Lecornet reste donc maire »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Bilan du maire de Villers-au-Flos: un autofinancement communal notable après une période morose en investissements : Élue conseillère municipale en 1995 puis adjointe en 2001, Marie-Christine Corniquet occupe le siège majoral depuis 2008 et se considère « au service de la population ». Sa décision n'est pas encore prise sur le fait de briguer un nouveau mandat mais elle pense qu'un seul mandat de maire n'est pas suffisant pour mener à bien les projets »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Villers-au-Flos : Jean-Marie Lecornet élu maire : L'atmosphère était pesante lors de l'installation du conseil. L'opposition forte de cinq conseillers sur onze a décidé de ne pas participer au scrutin »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Projet des maires - Villers-au-Flos : vers un lifting intégral aux abords de la mairie : Trottoirs et voirie devraient être entièrement refaits autour de la mairie. C'est le projet phare du mandat de Jean-Marie Lecornet. Mais avant toute réalisation, il doit être soumis à un bureau d'étude »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).