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Villers-Deux-Églises

50° 11′ nord, 4° 29′ est
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Pour les articles homonymes, voirVillers.

Cet article est uneébauche concernant une localité de laprovince de Namur.

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Villers-deux-Églises
Administration
PaysDrapeau de la BelgiqueBelgique
Région Wallonie
CommunautéDrapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
ProvinceDrapeau de la province de NamurProvince de Namur
ArrondissementPhilippeville
CommuneCerfontaine
Code postal5630
Démographie
GentiléVillersois(e), Djobin(e)
Population418 hab.(1/1/2020)
Densité42 hab./km2
Géographie
Coordonnées50° 11′ nord, 4° 29′ est
Superficie1 007 ha = 10,07 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Belgique
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Villers-deux-Églises
Géolocalisation sur la carte :Belgique
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Villers-deux-Églises
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Villers-deux-Églises
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Villers-deux-Églises
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Villers-deux-Églises (enwallonVilé-l'-Djobin[1]) est une section de lacommune belge deCerfontaine située enWallonie dans laprovince de Namur.

C'était une commune à part entière avant lafusion des communes de 1977.

Étymologie

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Formes anciennes :Villari quod dicitur ad duas ecclesias (1018),Ecclesiam de Villare (1177).

Djobin est legentiléwallon des habitants de Villers-deux-Églises. Il signifie au sens propre « paroissien de Saint-Job ».

Géographie

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Ancienne commune bornée au Nord par Daussois, au Nord-Est par Jamiolle, à l’Est par Philippeville, au Sud-Est et au Sud par Neuville, au Sud-Ouest par Senzeilles, et à l’Ouest par Soumoy.

Superficie : 997 ha — Population : 432 habitants fin 2016 — Altitude au seuil de l’église : 257 m. La commune est bordée à l’est par la Nationale 40 (Arlon-Mons).

Évolution démographique

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  • Source:DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre

Histoire

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Un des 23 villages wallons portant le nom de "Villers" qui signifie partie d’un domaine démembré (villa : domaine; villare : partie d’une villa), caractérisé ici par les deux églises (duXIe auXVIe siècle).

En 1850, on a mis au jour, au lieudit Frégiveau, unenécropole comprenant environ 160 sépultures à ustion (ou incinération) de Belgo-Romains[2].

En 1888, on a exhumé au mont 14 tombes de l'époque romaine, certaines circulaires et d'autres de 50/70 cm sur 40/50 cm de largeur. Elles ont donné deux grands bronzes, des plateaux portant le sigle Priscus, sept monnaies, douze fibules ou épingles, deux petites roues en bronze et 36 vases en poterie[3].

En 1018, l'empereur Henri II confirme à l'abbaye Saint-Jean de Florennes la possession de la5e partie deVillare que dicitur ad duas ecclesias ou Villers dit à deux églises. La même année, le domaine de Quellon — actuellement un champ et un bois — dépendant de Villers, est échangé entre l’abbaye d’Hautmont (en France) et celle de Florennes, qui lui cède Sivry. Le, on note qu’il existe (encore) une « terre du moustier de Coylon tenant audit moustier » c'est-à-dire à une église.

Des membres de la maison de Morialmé, enfants de Godescalc de Jauche (bientôt appelé de Morialmé) et d’Alpaïde de Morialmé vont céder à des abbayes les biens qu’ils possèdent dans le village[4] :

— à l’abbaye de Florennes : Berthe, épouse de Gérard de Vierves, sonalleu de Villers et la moitié de l’église Saint-Pierre, en 1147; son frère, Philippe de Tinlot, cède également sa part du village, en 1164;

— à l’abbaye de Floreffe : Gérard, moine de cette abbaye, son alleu de Villers, en 1155; Emma, dame de Senzeilles, épouse de Simon de Thiméon, l’autre église dédiée à saint Martin, en 1170.

Cette dernière « estoit entierement ruineusse et caducque », l'abbé de Floreffe en décide la démolition en 1588.

Le village fait partie de la principauté de Liège.

Quatre seigneuries se partagent le territoire de Villers, celles

  • de Saint-Jean, dépendance de l’abbaye de Florennes ;
  • du seigneur de Florennes, avoué de ladite abbaye ;
  • de Sainte-Marie ou du Traigneaux ;
  • du Chevalier, qui appartenait à la famille d’Yves[5].

En 1793, la commune devient pour une petite période la commune-pilote d’une administration municipale de canton comprenant Daussois, Jamiolle, Silenrieux, Yves et Saint-Lambert, dans le cadre du district de Couvin et du département des Ardennes[6].

Le, les envahisseurs allemands mettent le feu à deux maisons et traitent les habitants brutalement.

Le, la7e Panzer ou division blindée de Rommel traverse le village. Heureusement, on ne doit pas déplorer de victimes civiles durant tout le conflit : aussi, en reconnaissance, la commune érige-t-elle en 1946 une statue au saint patron de la paroisse[7]. (voir photo).

Liste des bourgmestres de 1830 à 1977

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Patrimoine et folklore

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Statue de saint-Pierre.

Patrimoine bâti

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Folklore

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Marche militaire et folklorique en l’honneur de Saint-Pierre (le dimanche ou le dimanche qui suit cette date) reconnue le par l’Assemblée générale de l’Unesco comme patrimoine immatériel de l’humanité (avec 14 autres marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse, dont celle de Silenrieux, dans l’entité de Cerfontaine).

Enseignement

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Économie

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Extraction ancienne de minerai de fer et de marbre rouge au Traigneaux. Cette carrière a fourni dans la seconde moitié duXVIIIe siècle du marbre pour la décoration des abbayes de Braine et Coincy, dans l’Aisne, de Saint-Martin de Compiègne, dans l’Oise, ainsi qu’à Mariemont, à l’abbaye de Bonne-Espérance et à son refuge à Mons. Ainsi, entre 1769 à 1784, les livraisons du marbre de Traigniaux par Pierre Thomas, de Rance, représentaient 8 % de ses 900 livraisons vers la France principalement, soit des tables, des tranches, des cheminées[11]. Aujourd’hui désaffectée, elle sert de centre de plongée sous-marine.

Aucune industrie, quelques artisans et éleveurs de bovins.

Ferme d'après l'vallée[1] : produits du terroir (lait, fromage) mais aussi d'autres produits d'épicerie.

Vie associative

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Notes et références

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  1. « communes wallonnes : noms wallons », surlucyin.walon.org(consulté le)
  2. L.J. du Traigniaux,Le cimetière gallo-romain de Frégivaux à Villers-deux-Églises, ASAN tome n° 4, 1855.
  3. Alfred Béquet,Notes, ASAN, tome n° 18, 1887-1888.
  4. Abbé Auguste Soupart,Les seigneurs d'Ham-sur-Heure & Nalinnes, en principauté de Liège, 850 ans d'histoire, 1982.
  5. André Lépine,Villers-deux-Églises au XVIIIe siècle, cahier du Musée de Cerfontaine n° 30,,p. 247-283.
  6. André Lépine,Le rattachement à la France du district de Couvin en 1793, cahier du Musée de Cerfontaine n° 246, 2002.
  7. André Lépine,Les monuments aux Morts de l'entité de Cerfontaine, cahier du Musée de Cerfontaine n° 45,, 15 photos, 20
  8. Ivan Klaric,L'église Saint-Pierre de Villers-deux-Églises (1892-1992),, 21 p.
  9. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 9,p. 59.
  10. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 9,p. 61.
  11. Jean-Louis Van Belle,Deux livres d'expéditions de marbres d'un marchand de Beaumont-Rance en Hainaut (1769-1784), Commission royale d'Histoire, Bruxelles,, 275 p.

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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Localités de la commune deCerfontaine
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