Villeneuve-lès-Avignon est une commune urbaine qui compte 12 950 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération avignonaise et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitantssont appelés les Villeneuvois ou Villeneuvoises.
Anciennement appelée Villeneuve-Saint-André, Villeneuve-lès-Avignon est une ville du Gard bordant leRhône située en face d'Avignon dont elle fait partie de l'agglomération logique « inter-départementale » (Gard-Vaucluse). Villeneuve et sa voisine Les Angles forment une même agglomération de plus de 20 000 habitants en rive droite dans l'unité urbaine d'Avignon.
Plutarque prétend que lesVolques Arécomiques avait consacré le puy à leur divinitéStathmos (Station, entrepôt en grec,Statumae en latin), puis avec la romanisation de la région, cette divinité devientSylvain dieu champêtre.
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Une ZNIEFF detype 1[Note 3] est recensée sur la commune[14] :les « garrigues et falaises du Grand Montagné » (264ha), couvrant 4 communes du département[15] et deux ZNIEFF detype 2[Note 4],[14] :
Au, Villeneuve-lès-Avignon est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon[Note 5], une agglomération inter-régionale regroupant59 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 6],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (39,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), forêts (12,4 %),eaux continentales[Note 8] (7 %),terres arables (6,2 %), cultures permanentes (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), prairies (1,1 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant90 communes dubassin de vie d'Avignon,Orange et de la basse vallée de laDurance, un des31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Rhône-Méditerranée[21]. Il a été retenu au regard des risques de débordements duRhône, de laDurance, de laCèze, duLez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de laMeyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest dumont Ventoux, de laNesque, duCalavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[22],[23]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1991, 1993, 1994, 2002, 2003, 2004, 2010, 2011 et 2021[24],[19].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villeneuve-lès-Avignon.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 86,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 565 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4158 sont en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
La graphie officielle, telle que retenue par le Code officiel géographique de l’INSEE, estVilleneuve-lès-Avignon. Toutefois, la graphie alternativeVilleneuve lez Avignon (sans traits d’union — ce qui est une faute typographique — et avec unz àlez) est utilisée au niveau local, par exemple dans tous les documents officiels de la Ville ainsi que sur son site web.
On trouve donc :
soit la graphie officielle de l'INSEE :Villeneuve-lès-Avignon, avec traits d’union et accent grave,lès signifiant « proche de », « à côté de ». En l'occurrence, Avignon se trouve juste sur la rive opposée du Rhône ;
soit la graphie locale :Villeneuve lez Avignon, avec unz, sans accent ni tirets : c'est cette graphie qui a été retenue officiellement par la municipalité du docteur Paul Gache dans les années 1970 pour
plusieurs raisons :
la première car il s'agit d'une autre orthographe venant du vieux français ; « ez » ou « lez » (comme « ès » ou « lès ») signifiant « en », « dans ».
la deuxième parce qu'en écrivant « lez », on supprime « les » qui induit un mot au pluriel, on évite ainsi la tentation de voir « Avignon » affublé d'un « s » final ;
la troisième est liée à l'informatique et aux langues étrangères : les claviersQWERTY n'ont pas de « e » accentué, de nombreuses langues n'utilisent pas les accents, et les lettres capitales accentuées ne sont pas directement disponibles, quel que soit le clavier. Choisir cette nouvelle graphie choisie par la municipalité évite l'apparition de nouvelles orthographes.
Il conviendrait de ce fait, conformément aux deux premières raisons invoquées, de prononcer « lez » en [lɛts] ou [lɛs], comme cela a été longtemps le cas.
Pour le moment, la municipalité n'a pas demandé de modification de l’orthographe au COG.
Dans les publications régionales, c’est cependant l’orthographe officielle qui est retenue, ainsi que très largement sur Internet[31].
L'éminence dominant le Rhône sur laquelle l’abbaye Saint-André et le village se sont construits est appelée le mont Andaon. L'hypothèse la plus courante attribue une valeur à la fois hydronymique et oronymique à ce nom (c'est-à-dire un nom qui se rapporte à la fois à l'eau et au relief), mais sans certitude aucune[32].
Les armes de la ville sont : parti, en 1 d’azur à trois fleurs de lys, qui est de France ; en deux, de gueules à un sautoir d’or, qui est de l'abbaye Saint-André, les deux co-seigneurs de la ville depuis l'acte de paréage de 1292.
Les plus anciennes traces anthropiques datent de la fin duNéolithique : ce sont des habitations et des sépultures retrouvées au quartier du Polygone, de la colline du Cabrion.Aux Angles, le rocher de la Justice a servi à l’installation d’unoppidum auchalcolithique, oppidum réorganisé durant laprotohistoire ; d’autres découvertes remontant à la même époque ont été faites sur le territoire de la commune et aux environs[33]. Le mont Andaon a été occupé également à la protohistoire, mais son usage comme oppidum est toutefois incertain : il est en effet vaste et accessible facilement à l’ouest et au sud, et sa fortification aurait demandé beaucoup d’efforts à une population nombreuse. De plus, aucune découverte archéologique depuis 1873 ne vient à l’appui de cette hypothèse[34].
Un sanctuaire du dieuSylvain est construit sur le mont Andaon, peut-être par la confrérie descarriers. Quelques tombes ont également été retrouvées, mais il apparaît que le territoire de la commune est peu habité au début de l’ère chrétienne[35].
Sur le mont Andaon, une nécropole chrétienne se développe autour de la tombe de Casarie, dans unegrotte. À son décès le, son époux Valens appose une épitaphe sur sa tombe. Ce texte gravé sur une plaque de marbre (conservé dans la collégiale de Villeneuve) est à l'origine de la tradition selon laquelle Casarie est l'épouse d'un évêque d'Avignon, qui s'est retirée en ermite au sommet du mont Andaon, suivant le modèle desainte Marie-Madeleine. Face à la vénération dont est l'objet la tombe, l'évêque d'Avignon appelle une communauté bénédictine afin d'encadrer le culte naissant. Avant980, l’abbaye saint-André est fondée sur le mont Andaon[38], avant d’être approuvée par bulle papale en janvier999[39]. À l’époque, la colline et ses environs ne sont occupés que par quelques maisons et fermes isolées[40]. Un village se développe autour de l’abbaye auXIe siècle, sous le nom de bourg Saint-André[40].
Après 1181 et avant 1200, une muraille est construite autour du village, qui devient uncastrum, probablement en liaison avec la construction du pont sur le Rhône (achevé en 1185)[41],[42], les habitants de Saint-André voulant se protéger des Avignonnais. C’est probablement également à cette date que l’abbé donne son autonomie au village et affranchit une partie au moins de sesserfs[43]. Cependant, le bourg Saint-André est annexé par la commune d’Avignon au début duXIIIe siècle, et en 1210, lecomte de ProvenceRaymond V confirme cette annexion. Malgré une révolte des habitants de Saint-André en 1213, cette domination des Avignonnais est à nouveau confirmée en 1222[44]. En 1226, l’armée du roi de Franceassiège Avignon, dans le cadre de lacroisade des Albigeois.
En 1226, le roi de FranceLouis VIII en lutte contre le comte de Toulouse, arrive avec son armée devant Avignon. Avignon demeure fidèle au comte et refuse le passage de l'armée royale. Pendant les trois mois que dure le siège, le roi est l'hôte de l'abbé de Saint-André, qui va lui proposer de signer un traité de paréage. Ce traité place la seigneurie de Saint-André sous la protection du roi de France. Les termes de ce traité ne seront en fait jamais appliqués. À la fin duXIIIe siècle, des changements géopolitiques vont avoir des conséquences sur la rive droite du Rhône. Le roi de FrancePhilippe IV le Bel, qui a hérité la moitié de la seigneurie d'Avignon, l'échange avec son cousin le roi de Naples, autre co-seigneur de la ville. Le roi de France perd le contrôle de la rive gauche du fleuve, il doit alors prendre le contrôle de la rive droite.
Le, un nouveau traité de paréage est signé, qui prévoit :
la construction de deux forteresses royales ;
le partage entre l’abbé et le roi de tous les revenus de la seigneurie de Saint-André et de la terre royale deTavel ;
la haute-justice revient entièrement au roi ;
le sceau est désormais commun (d’où les armes actuelles de la ville) ;
La construction d'une forteresse à l'entrée du pont débute aussitôt. Le contrôle de l'accès du pont est le véritable enjeu, économique et stratégique, de ce traité. En construisant la Grosse Tour du Bout du Pont (aujourd'huitour Philippe-le-Bel), le roi annexe la totalité du pont et s'en attribue d'autorité les revenus. Malgré les protestations des Avignonnais, l'état de fait et la loi du plus fort l'emportent.
Afin de favoriser le développement économique de la co-seigneurie, unebastide royale est fondée en sur les rives duRhône portant le nom de Ville Neuve-Saint-André-près-d'Avignon. Dotée de nombreux privilèges afin d'en favoriser le peuplement, la ville neuve devait sans doute, dans l'esprit du roi de France, concurrencer et surclasser Avignon sa rivale. Un évènement tout à fait imprévu allait bouleverser ses plans et réorienter le destin de la ville.
L'installation en 1316 à Avignon de la papauté a d'énormes conséquences sur la ville naissante qui va recevoir les villégiatures descardinaux et dessouverains pontifes. Quatorze palais sont construits à Villeneuve, dont l'emprise des domaines marque aujourd'hui encore la physionomie de la cité. Certains sont des manoirs de campagne (palais de Montaut, de Montolivet) construits dans les collines, d'autres sont des palais urbains (palais de Via, du Pouget, de Canilhac, de Thurry) élevés à la lisière de la ville neuve.
Suivra plus tard la construction de la seconde forteresse royale prévue par le traité de 1292, lefort Saint-André, sur le mont Andaon, pour protéger l'abbaye et le Bourg Saint-André des bandes deroutiers lors de laGuerre de Cent Ans et pour fortifier la frontière du royaume.
En1356, fondation par le pape Innocent VI de laChartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, qui deviendra l'une des plus vastes et riches d'Europe. En1649, un projet de portail monumental envisagé quatre ans plus tôt pour la Chartreuse, est finalement réalisé, par l’architecteFrançois de Royers de la Valfenière. En1660,Louis XIV le franchira en grand cérémonial lorsqu'il viendra en visite à la Chartreuse accompagné d'une nombreuse suite.
AuXIVe siècle, le pouvoir de l’abbé continue de décroître, jusqu’à la révolte en 1388 des habitants de Villeneuve, qui refusent de prêter serment de fidélité à leur abbé toujours absent[45].
En, par ses lettres patentes,Louis XI confirma les privilèges de Saint-André-lèz-Avignon[46].
AuXVIIe siècle, la pêche sur les rives duRhône se faisait au carrelet avec un système de filet à balance. Les patrons pêcheurs se plaçaient en aval des moulins à bateaux généralement installés au pied de latour Philippe-le-Bel ce qui leur permettait, dans le courant, de capturer facilement les poissons attirés par la farine échappée du moulin[47].
LaRévolution a été une période relativement calme à Villeneuve où ont trouvé refuge de nombreux avignonnais et comtadins cherchant à échapper à la guerre civile qui ensanglantait lesétats pontificaux. Toutefois cette période a été une rupture radicale dans l'histoire de la cité. Privée d'un coup de ses privilèges de ville royale et de ses riches maisons religieuses, elle se retrouve réduite au rang de chef-lieu de canton.
La population composée de petits commerçants, d'artisans et d'agriculteur est à la merci des crues du Rhône, des maladies duver à soie et de la disparition de lagarance.
Les municipalités successives doivent lutter contre les prétentions territoriales d'Avignon (la vaste et fertile île de la Barthelasse est transférée en 1852 du territoire de Villeneuve à celui d'Avignon), l'ensablement du port qui entraînera en 1855 le déplacement de la foire de la Saint-André de Villeneuve à Avignon.
La création d'un pont en 1820 puis l'arrivée du train va favoriser les échanges et stimuler l'économie : une agriculture prospère, un réseau dense de petites fabriques font de Villeneuve une bourgade débordant d'activité. Ses trésors artistiques attirent de nombreuxesthètes, artistes, peintres et écrivains.
Lepeintre paysagistePaul Huet, de retour d'Auvergne, d’après son carnet de voyage, arrive à Villeneuve-lès-Avignon le, et y repasse le. Il réalise une aquarelle conservée auMusée du Louvre :Vue de Villeneuve-lès-Avignon qui représente un groupe de maisons à l’intérieur de l’enceinte duFort Saint-André, adossées à la porte fortifiée. À droite se devine la ville d’Avignon de l’autre côté duRhône[48]. Il utilise cette étude pour réaliser un tableau présenté au Salon de1834, dans une perspective plus largeVue générale d'Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon, prise de l'intérieur dufort Saint-André, aujourd’hui conservé aumusée de Cahors[49]. La ville sera ensuite le sujet privilégié des peintres de l'École d'Avignon du début duXXe siècle.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[53],[Note 10].
En 2022, la commune comptait 12 950 habitants[Note 11], en évolution de +8,81 % par rapport à 2016 (Gard : +2,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 6 747 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (67,2 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 14],[I 8]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
Sur ces 4 702 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 228 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 79,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6 % lestransports en commun, 9,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
1 202 établissements[Note 15] sont implantés à Villeneuve-lès-Avignon au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
1 202
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
53
4,4 %
(7,9 %)
Construction
108
9 %
(15,5 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
287
23,9 %
(30 %)
Information et communication
43
3,6 %
(2,2 %)
Activités financières et d'assurance
60
5 %
(3 %)
Activités immobilières
53
4,4 %
(4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
277
23 %
(14,9 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
206
17,1 %
(13,5 %)
Autres activités de services
115
9,6 %
(8,8 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,9 % du nombre total d'établissements de la commune (287 sur les 1202 entreprises implantées à Villeneuve-lès-Avignon), contre 30 % au niveau départemental[I 16].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 37 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 17 en 2000 puis à 8 en 2010[59] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[60],[Carte 6]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de329ha en 1988 à511ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à46ha[59].
Lycée Jean-Vilar (établissement public local d'enseignement), du nom deJean Vilar, ancien directeur duTNP. Il accueille environ 1 200 élèves de la seconde à la terminale depuis la rentrée 2007.
Collège du Mourion (établissement public local d'enseignement).
Institution Sancta Maria (depuis 1920) : école maternelle, primaire, collège (établissement catholique d'enseignement privé sous contrat d'association avec l'État)
École primaire Joseph-Lhermitte (Hauts de Villeneuve)
École primaire Montolivet (Bas de Villeneuve)
Enseignement artistique
École de Musique de Villeneuve Yves-Marie-Bruel (association).
Conservatoire de Danse de Villeneuve-lez-Avignon (association).
↑Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[11].
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine d'Avignon, il y a une ville-centre et58 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[29].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Selon le Google fight, 385 000 pages utilisent exclusivementVilleneuve-lès-Avignon, avec ou sans accent[1], et 9000 utilisent exclusivement "Villeneuve-lez-Avignon", avecz[2] ; au total, 450 000 pages utilisent l’une ou l’autre, ou les deux["villeneuve-lez-avignon" OR "Villeneuve-les-Avignon" OR "Villeneuve-lès-Avignon"] (recherches effectuées le 17 février 2009)
↑Élizabeth Sauze,« Le toponyme Andaon », dans Guy Barruol,Roseline Bacou et Alain Girard,L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon,, p.11-14.
↑Dominique Carru,« Aux origines du mont Andaon : Villeneuve-lès-Avignon et sa proche région jusqu’au Moyen Âge », dans Guy Barruol,Roseline Bacou et Alain Girard,L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon,, p.15.
↑Michel Chalon,« À propos des origines de Saint-André : l’épitaphe de Casaria », dans Guy Barruol,Roseline Bacou et Alain Girard,L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon,, p.42.
↑Guy Barruol,« Présentation générale », dans Guy Barruol,Roseline Bacou et Alain Girard,L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon,, p.7.
↑a etbMarie-Luce Fabrié,« Le village de Saint-André jusqu’au traité de paréage de 1292 », dans Guy Barruol,Roseline Bacou et Alain Girard,L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon,, p.149.
↑Nicolas Faucherre & Bernard Sournia, « Rapport d'opérations archéologiques (décapage, prospection à la parcelle, observations sur le bâti) à la tour Philippe le Bel de Villeneuve-lès-Avignon (30) »,Pavage, 7-9 déc. 2012(lire en ligne, consulté le).
↑Paul Payan,« L’abbaye Saint-André à la rencontre des pouvoirs. Un enjeu stratégique entre France et Avignon », dans Guy Barruol,Roseline Bacou et Alain Girard,L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon,, p.156.
Guy Barruol,Roseline Bacou et Alain Girard,L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement : Actes du colloque inter régional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon , Cahiers de Salagon no 4, Mane, Éd. Alpes de Lumières,, 448 p.(ISBN2-906162-54-X,ISSN1254-9371).
Bruno Eyrier,Villeneuve-lès-Avignon, Saint-Cyr-sur-Loire, Éd. Alan Sutton,(ISBN2842536754).