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Villeneuve-Loubet

43° 39′ 32″ nord, 7° 07′ 20″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirVilleneuve etLoubet.

Villeneuve-Loubet
Villeneuve-Loubet
La ville surplombée par lechâteau de Villeneuve.
Blason de Villeneuve-Loubet
Blason
Image illustrative de l’article Villeneuve-Loubet
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-Maritimes
ArrondissementGrasse
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération de Sophia Antipolis
Maire
Mandat
Lionnel Luca
2020-2026
Code postal06270
Code commune06161
Démographie
GentiléVilleneuvois
Population
municipale
16 729 hab.(2022en évolution de +14,02 % par rapport à 2016)
Densité854 hab./km2
Géographie
Coordonnées43° 39′ 32″ nord, 7° 07′ 20″ est
Altitude20 m
Min. 0 
m
Max. 213 
m
Superficie19,60 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineNice
(banlieue)
Aire d'attractionNice
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de Villeneuve-Loubet
(bureau centralisateur)
LégislativesSixième circonscription
Localisation
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Villeneuve-Loubet
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Villeneuve-Loubet
Liens
Site webvilleneuveloubet.fr
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Villeneuve-Loubet[vilnœv lube] (Vilanòva Lobet enprovençal dans lanorme classique etVilonovo-Loubet dans lanorme mistralienne) est unecommune française située dans ledépartement desAlpes-Maritimes, enrégionProvence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est membre de laCommunauté d'agglomération Sophia Antipolis.

Ses habitantssont appelés lesVilleneuvois.

Géographie

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Situation

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Villeneuve-Loubet se situe sur le littoral de laCôte d'Azur, entreCagnes-sur-Mer etAntibes, près deNice (15 km à l'est).

Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deVilleneuve-Loubet
Roquefort-les-PinsLa Colle-sur-LoupCagnes-sur-Mer
Roquefort-les-PinsVilleneuve-LoubetCagnes-sur-Mer
Biot
Valbonne
Antibes
Biot

Relief et géologie

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Plage des Bouches du Loup

La commune de Villeneuve-Loubet est constituée par la réunion de trois anciens territoires[1] : à l'est, celui de Villeneuve, à l'intérieur des terres, qui inclut la colline sur laquelle est perché le vieux village ainsi que les quartiers résidentiels et les plaines alentour irriguées par le Loup ; le Loubet (désormais mieux connu sous l'appellation de Villeneuve-Loubet-plage), sur les rives de laMéditerranée, à l'ouest de l'embouchure du Loup (duquel il tire probablement son nom)[2], fortement urbanisé depuis la seconde moitié duXXe siècle ; et enfin La Garde, territoire de collines culminant à 213 m. près du lieu-dit La Vanade[3] et traversé par laroute de Grasse.

Le village et la plaine du Loup, noyau historique de la commune, ainsi que le littoral, qui s'étend sur 3 km et dont le développement urbain est plus récent, confèrent une dimension bicéphale à l'agglomération villeneuvoise.

La topographie singulière de Villeneuve-Loubet a néanmoins limité son extension urbaine sur certaines portions de la plaine du Loup et sur le massif andésitique composant son arrière-pays vallonné, où l'urbanisation est beaucoup plus ponctuelle. Villeneuve-Loubet, qui dispose de1 960 hectares dont 1 125 sont occupés par des espaces naturels, forme ainsi l'une des seules communes littorales des Alpes-Maritimes dont l'urbanisation n'est que partielle[4].

Hydrographie

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Le territoire communal villeneuvois est entièrement situé dans le bassin hydrographique du Loup, à l'exception duParc naturel de Vaugrenier, aux confins sud-ouest de la commune, dont les divers ruisseaux et l'étang naturel sont drainés par laBrague, autre fleuve côtier dont l'embouchure est située à Antibes[4].

Elle est traversée par un fleuve côtier et l'un de ses principaux affluents, ainsi que par divers autres cours d'eau et vallons mineurs :

  • LeLoup (49,3 km), descendu desPréalpes de Grasse, qui entre dans la commune par le nord après avoir franchi de basses gorges sur le territoire de la commune deLa Colle-sur-Loup, passe près du village et, peu après, matérialise la limite entre les territoires communaux de Villeneuve-Loubet et de Cagnes-sur-Mer jusqu'à son embouchure, juste à l'ouest de l'hippodrome de la Côte d'Azur. Unparc naturel départemental (qui s'étend également sur les deux communes voisines précitées) a été créé afin de protéger la faune et la flore de ses berges, dont la majeure partie sont toujours boisées[5].
  • Le vallon du Mardaric, affluent droit qui conflue avec le Loup près du village et dont la vallée forme une plaine facilitant le passage vers le pays grassois, sur un site au relief assez marqué.
  • Vallons de Grimou, de la Glacière, des Fabregouriers, du Pied de Digue, de Colle Longue, de la Pierre à Tambour.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-Maritimes.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[6]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[7]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat méditerranéen[8] et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[9]. Elle est en outre dans lazone H3 au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[10],[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de15,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de°C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 848 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 2,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Antibes à 9 km àvol d'oiseau[12], est de15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,5 mm[13],[14]. La température maximale relevée sur cette station est de38,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de−4,4 °C, atteinte le1er mars 2005[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station ANTIBES_SAPC (06)- alt : 32 m, lat : 43°35'57"N, lon : 7°06'40"E
Records établis sur la période du
1er juillet 1988 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)4,24,36,5912,816,719,119,115,712,48,2511,1
Température moyenne (°C)8,89,111,413,817,621,524,124,320,81712,79,715,9
Température maximale moyenne (°C)13,513,916,218,522,326,329,129,625,921,617,214,320,7
Record de froid (°C)
date du record
−4
21.01.23
−3,4
06.02.12
−4,4
01.03.05
0,3
14.04.1998
4,1
07.05.1991
8,8
01.06.06
11,9
13.07.1993
11,7
23.08.1988
7
15.09.1988
0,5
30.10.1997
−2,8
22.11.1998
−3,3
30.12.05
−4,4
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
22,8
11.01.15
26,3
15.02.1990
26
11.03.23
28
24.04.23
31,8
27.05.22
35,8
25.06.17
38,5
17.07.03
38,5
01.08.06
34,1
01.09.24
31
10.10.1997
27
04.11.04
23,2
11.12.23
38,5
2006
Précipitations (mm)88,359,758744730,217,124,389,8132,5155,6103879,5
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
94
10.01.1994
89,2
25.02.24
61,9
09.03.24
72,1
03.04.19
70
10.05.20
53,2
04.06.20
49,8
27.07.11
59,6
14.08.10
103,8
08.09.05
128
03.10.15
144
05.11.11
116,8
01.12.19
144
2011
Source :« Fiche 6004009 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,5
4,2
88,3
 
 
 
13,9
4,3
59,7
 
 
 
16,2
6,5
58
 
 
 
18,5
9
74
 
 
 
22,3
12,8
47
 
 
 
26,3
16,7
30,2
 
 
 
29,1
19,1
17,1
 
 
 
29,6
19,1
24,3
 
 
 
25,9
15,7
89,8
 
 
 
21,6
12,4
132,5
 
 
 
17,2
8,2
155,6
 
 
 
14,3
5
103
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[15], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Voies de communication

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Transports routiers

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  • RD 6007 (ancienne Route Nationale 7).
  • Autoroute A8.
  • Sorties et échangeurs :
    • Sortie 46 Bouches du Loup : Bouches du Loup / Villeneuve-Loubet-Plage
    • Sortie 47 Villeneuve-Loubet : Villeneuve-Loubet Centre,Vence, Cagnes-sur-Mer

Transports

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Villeneuve-Loubet est desservie par le réseau de transport en communEnvibus, qui dessert la Communauté d'agglomération Sophia Antipolis, et se situe sur l'itinéraire des lignes 620 (Nice-Cannes), 622 (Nice-Villeneuve-Loubet), 655 (Nice-Vence) et 650 (Nice-Grasse) du réseauLignes d'Azur, desservant l'agglomération niçoise.

Lignes SNCF

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La commune est desservie par lagare de Villeneuve-Loubet-plage desTER Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Villeneuve-Loubet est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle appartient à l'unité urbaine deNice, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de labanlieue[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2],[18]. Cette aire, qui regroupe100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

La commune, bordée par lamer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[22].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones urbanisées (28,1 %), forêts (26 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), prairies (2,9 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), eaux maritimes (0,2 %)[23].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Projets

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Un projet deRFF vise à couvrir sur301 mètres de long lavoie ferrée qui va de Cannes-Antibes à Nice avec le rétablissement de la voirie de surface (RFF serait maître d'ouvrage), avec des aménagements de voiries et de parkings en surface (sous maîtrise d'ouvrage communale), de manière aussi à diminuer les nuisances sonores et à améliorer la qualité de vie des riverains, tout en répondant à un projet de construction d'une3e voie entre Cannes-Antibes et Nice.

Histoire

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Antiquité

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Les plus anciennes traces d'occupation sur la commune remontent à laprotohistoire avec un habitat dispersé sur plusieurs sites, mais les restes d'occupation les plus importants à l'heure actuelle remontent à l'âge du fer et surtout à la période romaine.

Saint-Andrieu

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Situé sur une colline surplombant la mer près de la limite avec la commune de Cagnes-sur-Mer, le site de Saint-Andrieu, fouillé dans les années 1970 par Georges Rogers, a livré les traces d'un habitat de hauteur indigène, probablement desLigures Décéates. Une tradition fondée sur la surinterprétation des sources veut que Saint-Andrieu soitAegytna, capitale des Décéates détruite en -154 av. J.-C. par leconsul romainQuintus Opimius[24]. Les découvertes archéologiques contredisent cette hypothèse. Les fouilles ont livré du mobilier qui montre des échanges intenses avec lesGrecs de Marseille, par l'intermédiaire d'Antibes et une occupation continue depuis leVe siècle av. J.-C. jusqu'à l'époque d'Auguste. Les céramiques importées (amphores de Marseille, amphores italiques, céramique grise monochrome,céramiques campaniennes,céramique sigillée italiques...) sont associées à des céramiques modelées indigènes[25].Sous l'Empire, le site est restructuré. Une exploitation agricole avec unpressoir pour produire de l'huile ou du vin remplace l'habitat indigène. Des niveaux duIIIe siècle, riches en céramiques importées (sigillées claires gauloises, sigillées claires africaines, lampes à huile...) ont été identifiés.Les couches les plus superficielles du site ont encore fourni des céramiques de l'Antiquité tardive (sigillées claires provenant d'Afrique du Nord) et du Moyen Âge (pégau) antérieures auXIIIe siècle. Ces céramiques témoignent d'une continuité d'occupation entre l'Antiquité et le Moyen Âge classique.
Les céramiques médiévales sont associées à des structures de stockage enterrées (
silos) et des restes de murs passablement arasés. Il peut s'agir des ultimes traces d'une agglomération antérieure à la création de Villeneuve-Loubet, dont la chapelle Saint-Andrieu devait être le centre spirituel[26].

Le Cloteirol

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Le site du Cloteirol n'a jamais été étudié profondément. Des parallèles peuvent toutefois être établies avec de nombreux sites archéologiques des Alpes-Maritimes[27]. Il s'agit d'un habitat de hauteur protégé par une enceinte en pierres sèches. Il est souvent considéré comme unoppidum des anciennes populationsligures[28]. Le mobilier, mis au jour lors de prospections et conservé auMusée d'Art et d'Histoire de Provence, àGrasse, montre une occupation depuis l'extrême fin de l'âge du fer, une transformation du site en petite agglomération agricole auHaut-Empire et un abandon durant l'Antiquité tardive.On doit encore noter la découverte sur le site d'une stèle funéraire datée duIIe siècle[29].

Les sites archéologiques du parc de Vaugrenier

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Le parc de Vaugrenier recèle un grand nombre de sites archéologiques antiques. Le plus ancien se trouve sur les pentes de la colline au centre du parc, en contrebas d'une petite ferme datée duIer siècle qualifiée à tort demaison gréco-ligure par les fouilleurs des années 1960[30]. Il s'agit d'un sanctuaire de plein air. Des céramiques portant des inscriptions dédicatoires enlangue grecque étaient fracassées et ainsi sacrifiées. On connaît d'autres sanctuaires similaires dans l'aire culturelle des Grecs deMarseille, notammentl'Acapte àGiens, tout près delakatoikia d’Olbia sur le territoire de la commune deHyères. Le sanctuaire semble avoir fonctionné entre leIIe siècle av. J.-C. et le début de l'époque d'Auguste[31].

Les fouilles archéologiques effectuées depuis les années 1960 au sud-est du parc, face au littoral, ont permis la mise au jour d'une petiteagglomération d'époque romaine[30],[31],[32],[33]. Elle s'organise de part et d'autre d'un tronçon de lavia Julia Augusta fondée sous le règne d'Auguste qui traverse le parc et l'étang de Vaugrenier en direction d'Antibes, parallèlement à l'ex Nationale 7. Le monument le plus spectaculaire est un temple de tradition italique, dont la construction est contemporaine du tracée de la voie. Les autres constructions sont des boutiques aux fonctions artisanales alignées.

L'agglomération semble avoir été fondée à l'époque d'Auguste probablement par l'attribution de terres à des soldats vétérans de lalégion romaine dans le but de mettre en valeur ou d'assainir le littoral marécageux de la périphérie d'Antipolis et d'assurer le contrôle de la région. Elle périclite dans la seconde moitié duIer siècle, probablement en 69 à la suite des luttes entre les partisans d'Othon, deVitellius et deVespasien.

Si l'agglomération disparaît en tant que telle dans la seconde moitié duIer siècle, le site de Vaugrenier reste occupé. En témoignent :

Par ailleurs, au sommet de la colline, au centre du parc, des prospections de surface ont permis d'identifier les traces de plusieurs exploitations agricoles datant duHaut-Empire.

Le "Trophée" de la Brague

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Une série de blocs de pierres ornées de motifs militaires antiques (casques et boucliers gaulois, glaives, enseignes militaires…) ont été découverts au début duXXe siècle au quartier de la Brague ou des Groules en limite de la commune d'Antibes aujourd'hui conservé auMusée d'Archéologie d'Antibes[36]. Ils ont été interprétés, à tort, comme faisant partie d'untrophée commémorant la victoire du consul Quintus Opimius sur les Décéates et les Oxybiens en -154[37]. Il semble plutôt s'agir d'unmausolée édifiée entre au milieu duIer siècle av. J.-C. par des vétérans installés dans les environs de Vaugrenier[38].

Moyen Âge et origines de Villeneuve-Loubet

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La commune a été constituée à partir de plusieurs fiefs anciennement occupés auhaut Moyen Âge :

Tour de la Madone (ou Tour de la Garde)

L'une des particularités de la seigneurie fondée par Romée de Villanova auXIIIe siècle est qu'elle réunit des territoires relevant à la fois de l'évêché de Vence (nouveau village de Villeneuve) et de l'évêché de Grasse (le Loubet et la Garde, alors dépeuplés), séparés par le cours du Loup duVe siècle jusqu'à la Révolution française[40].

À la mort de Romée (v. 1250), la seigneurie de Villeneuve est rachetée parCharlesIer d'Anjou, comte deProvence[41].

Villeneuve-Loubet, comme l'ensemble ducomté de Provence, est durement éprouvée par lapeste noire et laguerre civile consécutive à l'assassinat de lareine Jeanne avant d'être réunie à laFrance en 1487.

Renaissance

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AuXVIe siècle, la seigneurie de Villeneuve-Loubet, passée aux mains desLascaris, est repeuplée et son village reconstruit par des populations venues duval d'Oneille, enLigurie.

Le village, situé à quelques kilomètres seulement de la frontière séparant la Provence française ducomté de Nice, fiefimpérial, est envahi à deux reprises par les armées deCharles Quint en 1524 et 1536.

En 1538,FrançoisIer choisit lechâteau de Villeneuve-Loubet comme base et y séjourne plusieurs jours, le temps que soit négociée latrêve de Nice dans le but de mettre un terme aux différends opposant le roi de France à l'empereur Charles Quint dans le cadre desguerres d'Italie[42]. Cet événement est commémoré et célébré tous les ans, en été, à l'occasion dessoirées Renaissance.

Villeneuve-Loubet duXIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale

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À laBelle Époque, Villeneuve-Loubet avoisine le millier d'habitants. C'est une petite bourgade essentiellement agricole qui vit de sescultures maraîchères (choux,haricots,courgettes,carottes...), de l'olivier, dublé, dutabac et descultures florales (rose de mai,menthe poivrée,géranium...) destinées auxparfumeries grassoises[43].

C'est à cette époque que naissent les prémices de la vocation touristique du site de Villeneuve-Loubet, non pas prisé alors pour son littoral, mais pour sesrives du Loup, classées en 1899 « destination champêtre de prédilection pour les familles azuréennes » par la Une duPetit Niçois[44]. Des hôtels-restaurants et desguinguettes s'installent sur les berges de la rivière, fréquentées par lesbourgeois de Nice et de Grasse[42].

En 1906, le village de Villeneuve-Loubet est desservi par les lignes duT.A.M. (tramways des Alpes-Maritimes) Cagnes-Grasse, Cagnes-Antibes et Cagnes-Vence, permettant à ses habitants d'exporter plus facilement leurs productions vers les grands centres marchands d'Antibes, de Grasse (notamment les plantes à parfum) et de Nice, via Cagnes. Le tramway entre dans Villeneuve-Loubet par le tunnel (aujourd'hui routier) construit pour l'occasion et traverse l'actuelle avenue de la Libération jusqu'au poste de police municipale, dont le bâtiment était à l'origine la halte routière de la commune (c'est par ailleurs au même endroit que le village est actuellement desservi par le réseau de bus des Lignes d'Azur).

L'ouvrage le plus remarquable de cette époque est néanmoins le viaduc des Vignes, qui enjambe un ravin d'une vingtaine de mètres de profondeur entre Villeneuve-Loubet etRoquefort (ligne Cagnes-Grasse), et où s'est produit un terrible accident dans la soirée du mercredi 17 septembre 1913. Les attaches du tramway se rompent et la première voiture bute contre le parapet pendant que les trois autres vont s'abîmer en miettes dans le vallon. Le bilan final fait état de17 morts (dont12 soldats) et33 blessés[45], qui sont évacués et conduits vers l'hôpital Saint-Roch de Nice. Cet incident majeur sera l'une des raisons invoquées pour le démantèlement du réseau des T.A.M. dans les années 1930[46]. Quant au viaduc des Vignes, il est toujours sur place mais son accès est demeuré strictement interdit.

Durant l'entre-deux-guerres, Villeneuve-Loubet est fréquentée parPhilippe Pétain, qui y fait l'acquisition d'un domaine et d'une villa au lieu-ditles Ginestières[47].

Le 26 août 1944, Villeneuve-Loubet est le théâtre d'une bataille opposant des soldats allemands au1er détachement du service spécial, composée d'une armée américano-canadienne faisant marche pour lalibération de Nice. La tour du château médiéval est endommagée par unobus de l'US Navy qui fait desdommages collatéraux. En 2006, un étudiant découvre la présence des corps de quatorze soldats allemands tués au cours de cette bataille dans unefosse commune[48].

Villeneuve-Loubet depuis 1945

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Dans lespremières années suivant la guerre, alors que la plupart du rivage méditerranéen de la Côte d'Azur est déjà fortement urbanisé et soumis autourisme de masse, le littoral villeneuvois ne présente encore que de vastes exploitations d'oliviers traversées par la route nationale et lechemin de fer. Il s'adapte donc dans un premier temps à cette situation géographique et sociale par la transformation progressive de ses nombreuses parcelles agricoles en terrains decampings. En 1957, 29 des 128 campings du département sont situés à Villeneuve-Loubet[49].

Néanmoins, ce modèle de tourisme naturel ne va pas tarder à céder à la pression immobilière et à ladensification urbaine (accentuées par la construction du tronçonEstérel Côte d'Azur de l'autoroute A8 en 1955-1957) à laquelle Villeneuve-Loubet n'échappera pas durant lesTrente Glorieuses. Les hôtels et les restaurants, moins spacieux et laissant une plus grande place aux infrastructures balnéaires, remplacent les campings.

Une zone d'activités industrielle et commerciale s'implante le long de la route nationale 7 tandis que quelques parcelles agricoles aux alentours du village sont toujours en activité, le concours ultra-local deMiss Carotte est même célébré dans les années 1960[50].

Le 19 février 1969 meurent dans leur hôtel deux champions cyclistes,Jean-Pierre Ducasse etMichel Bon, à cause d'un appareil de chauffage défectueux.

Près du village comme sur la côte, divers programmes immobiliers d'envergure voient le jour tels que les Hameaux du Soleil, le domaine Saint-Andrieu (sur le site de l'ancien village éponyme, dont il ne subsiste que la chapelle), ou les Hauts de Vaugrenier, domaine de130 hectares loti de plus de 1000 unités d'habitations en 1973, sur les premiers contreforts des collines qui surplombent le littoral et la forêt de Vaugrenier (dont le déboisement partiel au profit d'un centre touristique haut de gamme comprenant notamment un parcours de golf, des courts de tennis et une piscine resta à l'état de projet après avoir rencontré l'opposition du conseil municipal)[51].

Le plus ambitieux et emblématique de ces projets résidentiels est celui de Marina-Baie des Anges, dont la construction s'est étalée de 1969 à 1992 à la suite de divers imprévus et d'une longue pause laissant le chantier inachevé pendant près d'une décennie[52]. Cet ensemble constitué de quatre grands immeubles en forme de vagues et d'un port de plaisance est aujourd'hui l'un des plus emblématiques du littoral azuréen et est classépatrimoine architectural duXXe siècle.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 dans les Alpes-Maritimes.
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Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires de 1803 à 1944
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
18031807Honoré Dominique Davin  
18081808Marquis De Panisse Passis  
18081811Joseph Albanelly  
18111817Antoine Preire  
18171821Maurice Estripeaut  
18211823Francis Preire  
18231826Charles Antoine Maure  
18261846Francis Preire  
18461848Jean Joseph Bellissime  
18481855Augustin Bernard  
18481855Jacques Allegre  
18551865Louis Maure  
18671870Jacques Allegre  
18701871Commission Municipale  
18711875Jacques Allegre  
18751877Xavier Civatte  
18771897Antoine Feraud  
18971908Pierre Marcellin Layet  
19081920Josephin Bernard  
19201929Honoré Marius Trastour  
19291935Joseph Sauvan  
19351937Jean Louis Reynard  
19371941Joseph Sauvan  
19411944Félix Fiori  
 
août 19441963Julien LefebvrePCFMédecin, résistant
Décédé en fonction
novembre 1963mars 1971Jenny Lefebvre[53]
(épouse du précédent)
 Pharmacienne
mars 1971janvier 1979Antony Fabre Décédé en fonction
février 1979juin 1995Max ChaminadasRPRÉlu à la suite d'une élection municipale partielle
juin 1995mars 2001Lionnel LucaRPR
puisRPF
Professeur d'histoire-géographie
Député des Alpes-Maritimes (6e circ.)(1997 → 2017)
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur(1992 → 1997)
Conseiller général de Cagnes-sur-Mer-Ouest(1988 → 2014)
mars 2001mars 2014Richard CamouRPF
puisUMP
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur(1998 → 2004)
Vice-président de laCA Sophia Antipolis
mars 2014en cours
(au 15 juin 2022)
Lionnel LucaUMP-LRProfesseur d'histoire-géographie
Député des Alpes-Maritimes (6e circ.)(1997 → 2017)
Vice-président de laCA Sophia Antipolis(2014 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026

Jumelages

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Drapeau de l'Italie Forlimpopoli (Italie)

La procédure d'intégration à l'unification européenne, à la paix et à la coopération parmi les peuples a amené Villeneuve-Loubet, patrie du grand chef Auguste Escoffier, et Forlimpopoli, patrie dePellegrino Artusi, à se retrouver autour de la gastronomie. Jumelage célébré en l'an 2000.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[54],[Note 3].

En 2022, la commune comptait 16 729 habitants[Note 4], en évolution de +14,02 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +2,85 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
455307534653618791779722743
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
685766735730734830942890793
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
8788439679121 2661 2361 5201 4021 914
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
2 7693 8656 0018 08311 53912 93514 10414 99514 672
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
16 77916 729-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puisInsee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune de Villeneuve-Loubet est rattachée à l'académie de Nice. Elle comporte troisgroupes scolaires : St-Georges, Les Plans et Antony Fabre. S'y ajoutent l'école élémentaire des Maurettes ainsi que la maternelle de Vaugrenier. La poursuite d'études s'effectue ensuite au collègeRomée de Villeneuve. La mairie possède un partenariat avec l'école Île Verte deValbonne, permettant aux enfants qui résident dans les lotissements proches d'y accéder.

La ville possède trois crèches : Les Rives, Les Ferrayonnes et une crèche avec des places partagées entre des entreprises et les Villeneuvois.

Sécurité

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La sécurité est assurée par laGendarmerie nationale et lapolice municipale. En 2022, la commune emploie 28 policiers municipaux.

Associations

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ADEV - Association Défense Environnement Villeneuve est uneassociation loi de 1901 agréée pour la protection de la nature et la défense de l'Environnement sur l'ensemble du territoire du département des Alpes Maritimes.L'association participe aux grands sujets de défense de l'environnement du département : gestion des déchets, protection des nappes phréatiques, protection de l'air, des transports... mais aussi la qualité de vie des populations. L'ADEV a joué un rôle très actif et prépondérant dans la fermeture de la décharge de la Glacière. Depuis 2009, elle se bat contre le gigantesque projet de stockage de déchets inertes situé sur l'ancienne carrière de la Roque à Roquefort Les Pins[57].

En 2013, un documentaire de Martin Esposito intituléSuper Trash met en lumière la situation de la décharge de la Glacière[58].

Music Hop

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Association loi de 1901 créée par Fabienne Hary en 1992.Cette association villeneuvoise intervient auprès des enfants malades, via la musique, pour leur apporter la vie et la poésie.

Association FrançoisIer à Villeneuve-Loubet

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Sports

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Enfootball, la saison 2005/2006 fut très belle pour l'équipe fanion de l'Étoile Sportive de Villeneuve-Loubet. Après un joli parcours en coupe de France (3e tour) et en coupe Côte d’Azur (quart de finaliste, les joueurs de Philippe Penalba ont remporté le titre de Promotion1re Division. Cette saison, ils ont continué sur leur lancée en se qualifiant pour le3e tour de la coupe de France version 2006/2007, après une victoire en prolongations face à la formation varoise de Ramatuelle (PHB). Aujourd'hui, l'équipe est en PHB.

La commune de Villeneuve-Loubet propose uneaire de planche à roulettes publique ouvert aux pratiquants de skateboard, de roller et de BMX. Malgré l'interdiction, cet endroit est le plus souvent fréquenté par de jeunes pratiquants de trottinette ; le skatepark étant situé en face du collège Romée-de-Villeneuve. Le skatepark a été construit par l'entreprise Vendetta et comprend 2 quarter-pipes, 1 half-pipe et une plateforme (funbox).Le site est actuellement ouvert.

Cultes

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Église catholique

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Économie

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Villeneuve-Loubet est unestation balnéaire à l'économie largement tertiarisée où letourisme occupe une place de premier rang tandis qu'unezone d'activités et de nombreux commerces sont implantés le long de l'ancienne nationale 7 (Pôle Marina-7). Le centre commercialPolygone Riviera, situé tout près du village sur la commune de Cagnes-sur-Mer, ainsi que la proximité de ville de Nice et de latechnopole deSophia Antipolis représentent d'importantes sources d'emploi pour la commune.

Évènements et manifestations

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La programmation culturelle et festive de Villeneuve-Loubet se compose notamment de :

En plus des festivités communes au reste de la France telles que Noël, le nouvel an, la fête nationale, fête de la musique, etc.

Patrimoine

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Lieux et monuments

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Le village Renaissance

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Vue du village et de l'église Saint-Marc depuis l'avenue de la Libération

Le vieux village de Villeneuve-Loubet, implanté sur les pentes d'un éperon rocheux, domine la vallée du Loup et bénéficie d'une vue qui s'étend jusqu'à la mer.

Le bâti s'organise autour du château tandis que les rues suivent les différentes courbes de niveau et ont généré la construction de maisons par étages. Le village médiéval, qui occupait vraisemblablement les pentes de la même colline, a totalement disparu. Il ne subsiste, comme témoin duXIIIe siècle, que le château.

Reconstruit auXVIe siècle sous l'impulsion des Lascaris deTende, après les grandes épidémies qui avaient causé son déclin, le village offre aujourd'hui quelques belles portes destyle Renaissance, descalades fleuries et de riantes ruelles qui conduisent à l'église Saint-Marc ou au musée de l'Art culinaire aménagé dans la maison natale d'Auguste Escoffier. On peut également y remarquer deux lavoirs plutôt récents (1948, l'eau courante étant arrivée tardivement dans le village)[59].

Le château de Villeneuve-Loubet

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Article détaillé :Château de Villeneuve-Loubet.
Château de Villeneuve, dessin à la plume et encre brune

Fondé auXIIIe siècle parRomée de Villeneuve, il est composé de quatre bâtiments autour d'une cour intérieure trapézoïdale et d'un donjon de forme pentagonale. Aux quatre angles se dresse une tour. Protégé par deux enceintes munies de créneaux et de meurtrières, le château a gardé l'allure austère d'une forteresse médiévale.Claude de Savoie y accueillit son cousin germain,FrançoisIer. C'est au château que le roi de France signa la trêve de Nice, le 18 juin1538. Le château, confié ensuite à des intendants, se dégrada petit à petit, jusqu'au jour où Auguste de Thomas l'acheta en1679 et le fit restaurer. En1742, il entra par héritage dans la famille de Panisse Passis.

L'église Saint-Marc

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Article détaillé :Église Saint-Marc de Villeneuve-Loubet.

À l’origine, cet édifice religieux est construit à la fin duXVe siècle, sur l’initiative des Lascaris, comtes de Tende et seigneurs de Villeneuve. L’église est consacrée d’abord à Notre-Dame du Gaudelet, puis dédiée définitivement à saint Marc auXIXe siècle, saint patron de Villeneuve déjà depuis plusieurs siècles.

Une nef de trois travées se prolonge par un chœur de même largeur. De part et d’autre de la troisième travée, deux chapelles latérales forment un plan cruciforme. Celle de droite sert de tombeau aux marquis de Panisse-Passis ; elle porte la date de 1842. Le chœur est couvert d’une croisée d’ogives de section carrée. Les trois travées de la nef sont couvertes d’un berceau plein cintre à pénétrations. Les deux chapelles latérales sont couvertes d’un berceau plein cintre. L’intérieur est richement décoré par des revêtements de couleurs, des fresques et des toiles. La façade principale de l’église comporte une porte d’entrée en bois peinte, encadrée de pierres de taille et une ouverture en plein cintre, décorée de vitraux, qui permet d’éclairer la nef dans sa longueur. Le clocher, qui remplace un autre clocher-tour mentionné auXVIIe siècle, est une tour de pierre dressée datée de 1854. L’entrée est accessible par un palier, qui est surélevé de quelques marches.

Située en contrebas du château, elle offre un panorama qui s’étend de la vallée du Loup jusqu’à la mer.

Le musée Escoffier de l'Art culinaire

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Niché au cœur du village, le musée, créé en 1966, est installé dans la maison natale d’Auguste Escoffier, père de la cuisine moderne et premier ambassadeur de lagastronomie française à l’étranger. Pour le grand public, il est le créateur de la célèbrepêche Melba. Pour tous les grands chefs d’aujourd’hui, il reste une référence indispensable et son fameuxGuide culinaire est pour eux une véritable bible. Offrir la meilleure visibilité de l’œuvre d’Auguste Escoffier et préserver sa mémoire, tel est l’esprit de ce musée. Actuellement, sept espaces présentent les souvenirs du Maître : objets, vaisselle et ustensiles d’époque, une riche documentation, ou de savoureux menus.« Mon succès », déclara Auguste Escoffier,« vient de ce que mes meilleurs plats ont été créés pour les dames ». La pêche créée en l’honneur de la cantatriceNellie Melba est devenue célèbre dans le monde entier.

Le musée d'Histoire et d'Art (ex-musée militaire)

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Proposée sur quatre niveaux, la visite présente un espace voué aux expositions temporaires et thématiques au1er étage. Le second et le troisième étage abritent une collection inédite retraçant l'histoire de l'armée française auXXe siècle. Intéressant musée consacré aux grands conflits duXXe siècle dans lequel la France a été engagée : les deux guerres mondiales (1914-1918, 1939-1945), laguerre d'Indochine (1945-1954), celle d'Algérie (1954-1962), les interventions auTchad et auZaïre (1969-1984), auLiban (1982-1987) et laguerre du Golfe (1991).

La chapelle Notre-Dame d'Espérance

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Dite aussiNotre-Dame des Roches, elle était autrefois dédiée à Notre-Dame des Sept douleurs. Elle fut probablement remaniée en 1860. Les premières mentions en sont faites auXVIIe siècle : elle reçoit la visite pastorale de l’évêque en 1699. Elle se dresse sur un éperon rocheux, en contrebas du château. C’est un petit édifice de plan carré, couvert d’un berceau plein cintre. La façade est percée d’un jour semi-circulaire au-dessus de la porte et de deux jours rectangulaires, des « fenestrons », de part et d’autre de celle-ci.

La tour de la Madone

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Article détaillé :Tour de la Madone (Villeneuve-Loubet).
La tour de la Madone.

À environ quatre kilomètres à l'ouest du village, au lieu-dit duJas de Madame, sur un plateau rocailleux, se dresse latour de la Madone, datant duXIIIe siècle, surmontée d'une statue de laVierge ajoutée auXIXe siècle. Ce donjon carré haut de 14 m est le dernier vestige subsistant de l'ancien château de La Garde. Celui-ci était entouré d'un village bâti en enfilade dont il subsiste des escaliers, une plateforme qui portait une basse-cour, des pans de murs ainsi que les ruines d'une chapelle rurale (où les Villeneuvois ont participé à des messes annuelles jusqu'au début duXXe siècle), le tout en pierres karstiques (dolines, avens, lapiaz) du pays.

Les conditions tragiques de la disparition de ce village font l'objet de diverses légendes locales, dont l'historicité semble plus ou moins fantasmée. Les événements sont relatés ainsi dans les archives deSaint-Paul-de-Vence : « Féraud deCabris, moine et prieur de Rochefort, ayant rassemblé un grand nombre de gens d'armes dans les châteaux de Rochefort et de La Garde, faisant des grandes vilenies contre les voisins et passants, et, ayant grossi ses troupes, fait assiéger le château de Draguignan, où il mit le feu et brûla ceux qui étaient dedans, et continua ses violences dans toute la Provence. Le Roi Robert donna commission à la communauté de Grasse de s'en saisir ou s'en défaire; lesquels étants allés à Rochefort pour exécuter l'ordre du Roy furent repoussés et maltraités, ce que le Roy ayant appris, donna la commission à la communauté de Saint-Paul lesquels ayant expié le temps que son temps était allé à la petite guerre et que lui restait avec peu de gens, tous les habitants de Saint-Paul, hommes, femmes et enfants y furent envestir le château de tous caustés et, s'étants mis en défense, ne peut pas empêcher qu'ils ne missent le feu au château, et qu'ils ne fussent brûlés avec touts ceux qui étaient dedans, comme il avait fait à Draguignan ».

Ce château serait donc jumeau decelui de Roquefort, qui semble avoir disparu à la même époque.

Marina-Baie des Anges

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Marina Baie des Anges et lemassif du Mercantour-Argentera en hiver.

L’essor des vacances d’été et la politique d’aménagement du territoire des années 1960 suscitent le développement touristique de la Côte d’Azur, déjà urbanisée, où aucune opération de grande envergure n’est programmée excepté les infrastructures. Cette pièce urbaine unique souleva une violente polémique due à son gigantisme et à son effet de barrière visuelle en bord de mer. Œuvre au design d’un effet plastique indéniable, évoquant d’immenses vagues blanches, l’ensemble de l’édifice en gradins s’enroulant sur lui-même est le résultat d’une lente maturation défiant les normes de la réglementation. Sur un site relativement plat de16 ha entre le rivage et la voie ferrée, 1 300 logements s’organisent autour d’un amphithéâtre constitué d’un port de plaisance et d’un parc. Autour du port, les équipements comprennent des commerces, une piscine et un centre de thalassothérapie. L’ensemble culmine à 70 m. Le souci du concepteur se situe dans l’innovation formelle des pyramides aux lignes pures, dont le style relève du design, faisant référence auMusée Guggenheim deF. L. Wright. La réalisation s’échelonne sur plus de20 ans dès janvier 1969, sous l’égide du Groupe Marina détenu par Jean Marchand.André Minangoy en est l’architecte. Le premier bâtiment (Amiral) est livré en 1970, le second (Commodore) en 1972. Après l’achèvement du troisième, IGH de22 étages (Ducal) en 1976, le rythme ralentit et le dernier immeuble (Baronnet), commencé cette année-là, n’est terminé qu’en 1993, en même temps que le centre de thalassothérapie.

L’explosion de l’expressivité architecturale, attisée par le relatif échec du mouvement moderne et la grande liberté qui se développe dans l’art, à l’époque de sa conception, ont favorisé l’édification de cette grandiose cité futuriste, véritable coup d’éclat de la société des loisirs. LeMinistère de la Culture a labellisé Marina-Baie des Anges le 28/11/2000 en tant que« Patrimoine duXXe siècle ».

Le château des Baumettes

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Après laSeconde Guerre mondiale, le château perd sa vocation résidentielle. Il est acheté en 1964 par laCaisse d'allocations familiales desBasses-Alpes. Un centre culturel y est construit en 1996.

Le château de Vaugrenier

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Article détaillé :Château de Vaugrenier.
Le château de Vaugrenier

Lechâteau de Vaugrenier est une demeure construite à la fin duXVIe siècle par le célèbre architectePalladio, originaire deVicence (Italie). Le château se singularise, à l’étage noble, par une imposante pièce centrale, typique des constructions palladiennes, et un petit oratoire chargé de stucs. Dans les étages et surtout au rez-de-chaussée, on trouve de magnifiques pièces voûtées. Vers 1750, il fut acquis par la famille de l’actuelle propriétaire. À l’origine, le château et ses annexes constituaient un vaste domaine agricole, s’étendant sur15 ha, constitué de prairies, pâturages à vaches et à moutons, bois et étang, terres de cultures, plantations de mûriers… Ces terres, à l’exception de3 ha et demi, furent expropriées par le Département en 1960 et 1963, pour constituer le Parc Départemental. Un imposant bâtiment composé d’étables, de granges et d’écuries voûtées est adossé au château. Sur la hauteur du domaine se trouve une ancienne bergerie, restaurée et transformée en salle de réceptions avec fresques. Les travaux de restauration ont permis de découvrir les traces d’une briqueterie et d’une magnanerie (pour l’élevage des vers à soie.) L’expropriation de la majorité du domaine a contraint les exploitants à cesser leurs activités.

La légende desGranouïe

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Selon la légende, les berges du Loup attiraient autrefois lesgrenouilles en quantité. Excédés par le bruit incessant des coassements la nuit, les villageois décidèrent de les éliminer armés de fourches et de bâtons. Depuis ce jour, ils sont surnommés « Lei Granouïe » en référence au nom provençal de l'animal.

« Lei Granouïe » est actuellement le nom d'une association regroupant les anciens du village.Depuis quelques années, lagrenouille est utilisée sous forme d'emblème, dans diverses publications éditées par la ville.

Héraldique

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Blason de Villeneuve-LoubetBlason
D'or à deux cocons de ver à soie de sable posés en sautoir.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Le blason de Villeneuve-Loubet évoque la pratique de lasériciculture, activité autrefois très développée en France, notamment dans le quart sud-est où le climat était plus favorable. À la suite de l'édit deLouis XIV de novembre 1692, la commune se vit imposer d'office par les commis deCharles d'Hozier le blasond'or aux deux cocons de ver à soie de sable en sautoir. AuXXe siècle, la commune portaitdegueules à deux cocons de ver à soie d'argent, au chef cousu d'azur, chargé de trois lys d'or. Le blason actuellement utilisé est celui de 1692.

L'élevage des cocons devers à soie à destination de l'industrie lyonnaise est adopté par des agriculteurs villeneuvois à la fin duXVIe siècle afin d'améliorer leurs revenus. Les vers à soie furent victimes d'une épidémie en 1855 et cette activité ne tarda pas à péricliter. Les nombreux mûriers bordant les allées du parc de Vaugrenier, dont les feuilles servaient de nourriture aux vers, sont les derniers vestiges de cette industrie qui contribua à la prospérité de Villeneuve-Loubet pendant plus de trois siècles.

Personnalités liées à la commune

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Villeneuve-Loubet est la patrie du grand cuisinier provençal duXIXe siècle,Auguste Escoffier (1846 - 1935), l'auteur duGuide culinaire et inventeur de lapêche Melba qu'il créa pour une cantatrice d'opéra australienne du même nom :Nellie Melba. Petit cuisinier provençal à ses débuts, il est devenu la coqueluche de la « jet set » de laBelle Époque et consacré « Roi des cuisiniers et cuisinier des Rois ». Sa maison natale, dans le vieux village, est transformée en Musée d'art culinaire.

Entre les deux guerres, le maréchalPhilippe Pétain y vécut dans son domaine de l'Ermitage[60].

Françoise Dorléac (1942-1967) trouve la mort le 26 juin 1967 dans un accident de voiture, sur l'A8, à Villeneuve-Loubet.

L'haltérophile vice-champion olympique en 2008, champion du monde en 2006, champion d'Europe 2007, multiple champion de FranceVencelas Dabaya est également Villeneuvois.

Le sculpteur florentinRichard Aurili meurt à VIlleneuve-Loubet le[61].

Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. Département desAlpes-Maritimes, « Villeneuve-Loubet », surDépartement des Alpes-Maritimes(consulté le).
  2. Eugène (1817-1881) Auteur du texteTisserand,Histoire de Vence, cité, évêché, baronnie, de son canton et de l'ancienne viguerie de Saint-Paul du Var / par l'abbé E. Tisserand,...,(lire en ligne)
  3. « Villeneuve-Loubet à visiter (06) | Provence 7 »,(consulté le).
  4. a etbPlan local d'urbanisme de Villeneuve-Loubet
  5. Département desAlpes-Maritimes, « Parc des Rives du Loup », surDépartement des Alpes-Maritimes(consulté le).
  6. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  7. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
  8. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le)
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  10. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
  11. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  12. « Orthodromie entre Villeneuve-Loubet et Antibes », surfr.distance.to(consulté le).
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    « On 14 September 1920, he got married, at the age of sixty-four. He and his future wife had already been house-hunting, and had found a country house in the South of France, 'L'Ermitage' at Villeneuve-Loubet in the department of Alpes-Maritimes. »

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Voir aussi

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