Pour les articles homonymes, voirVillefranche.
Villefranche-sur-Cher | |||||
![]() L'église Sainte-Marie-Madeleine. | |||||
![]() Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Romorantin-Lanthenay | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois | ||||
Maire Mandat | Bruno Marechal 2020-2026 | ||||
Code postal | 41200 | ||||
Code commune | 41280 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Francvillois | ||||
Population municipale | 2 657 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 98 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 17′ 39″ nord, 1° 46′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 123 m | ||||
Superficie | 27,23 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Villefranche-sur-Cher (ville isolée) | ||||
Aire d'attraction | Romorantin-Lanthenay (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Selles-sur-Cher | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Loir-et-Cher Géolocalisation sur la carte :Centre-Val de Loire | |||||
Liens | |||||
Site web | www.villefranchesurcher.fr![]() | ||||
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Villefranche-sur-Cher est unecommune française située dans ledépartement deLoir-et-Cher, enrégionCentre-Val de Loire.
Localisée au sud du département, la commune fait partie de lapetite région agricole « laGrande Sologne », vaste étendue de bois et de prés aux récoltes médiocres. Elle est drainée par laRère, les Lacs Plats, le Rouaire, les Forges, les Gaz, le Saint Joseph et par divers petits cours d'eau.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents dans la commune : unsite natura 2000 et cinqzones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture dans la commune est la culture descéréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 70 en 1988, à 5 en 2000, puis à 0 en 2010.
Ses habitants s'appellent desFrancvillois.
La commune de Villefranche-sur-Cher se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans lapetite région agricole de laGrande Sologne[1],[2]. Àvol d'oiseau, elle se situe à 46,8 km deBlois[3],préfecture du département, à 7,8 km deRomorantin-Lanthenay[4],sous-préfecture, et à 16,2 km deSelles-sur-Cher, chef-lieu ducanton de Selles-sur-Cher dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie dubassin de vie de Romorantin-Lanthenay[6].
Les communes les plus proches sont[7] :Saint-Julien-sur-Cher (1,2 km),La Chapelle-Montmartin (3,4 km),Langon-sur-Cher (4,2 km),Saint-Loup (6 km),Gièvres (7,6 km),Romorantin-Lanthenay (7,8 km),Mennetou-sur-Cher (7,8 km),Pruniers-en-Sologne (8,2 km) etVilleherviers (8,4 km).
La ville est située sur leCher et sur lecanal de Berry, en bordure deSologne à une dizaine de kilomètres au sud deRomorantin-Lanthenay et à vingtaine de kilomètres à l'ouest deVierzon. Elle est au croisement de l'ancienne route nationale 76 et de la départementale 922.
La commune est drainée par lecanal de Berry (4,005 km), leCher (0,387 km) et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8,16 km de longueur totale[8].
Lecanal de Berry (d'abord « canal du Cher », puis « canal du duc de Berry » avant de prendre en 1830 son nom actuel) avait une longueur de 320 km. Réalisé entre 1808 et 1840, il a été utilisé jusqu'en 1945 puis a été déclassé et aliéné en 1955.
LeCher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source dans la commune deMérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire àCinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé 117 communes[9].
Sur le planpiscicole, ces cours d'eau sont classés endeuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué depoissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet,sandre etperche)[10].
Pour des articles plus généraux, voirClimat du Centre-Val de Loire etClimat de Loir-et-Cher.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[11]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueCentre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 666 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée par lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Romorantin-Pruniers », àGièvres à 8 km àvol d'oiseau[13], est de11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Leréseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué deZones spéciales de conservation (ZSC) et deZones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[17]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[18] :la « Sologne », d'une superficie de346 184 ha[19].
L'inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Villefranche-sur-Cher comprend cinq ZNIEFF[20] :
Au, Villefranche-sur-Cher est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26].Elle appartient à l'unité urbaine de Villefranche-sur-Cher[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[27],[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romorantin-Lanthenay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[6]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29].
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover millésimée 2012 est la suivante :terres arables (11,6 %),cultures permanentes (0,6 %),zones agricoles hétérogènes (15,4 %),prairies (3,5 %),forêts (65,2 %),milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %),zones urbanisées (1 %),espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %),zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %),eaux continentales (0,5 %)[8].
En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'unplan local d'urbanisme[30]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de, unplan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de laCommunauté de communes du Romorantinais et du Monestois a été prescrit le[31].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villefranche-sur-Cher en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (3,8 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,6 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Villefranche-sur-Cher[32] | Loir-et-Cher[33] | France entière[34] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 87,4 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 3,8 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 8,8 | 7,5 | 8,1 |
124odonymes recensés à Villefranche-sur-Cher au | ||||||||||||||||||
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Allée | Ave. | Bld | Carr. | Chemin | Cité | Clos | Imp. | Pass. | Place | Pont | Rampe | Route | Rue | Ruelle | Square | Tertre | Autres | Total |
0 | 6[N 1] | 0 | 0 | 6[N 2] | 0 | 1[N 3] | 6[N 4] | 0 | 2[N 5] | 0 | 0 | 3[N 6] | 54[N 7] | 1[N 8] | 0 | 0 | 45[N 9] | 124 |
Notes « N » |
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Sources :rue-ville.info &perche-gouet.net &OpenStreetMap |
Le territoire communal de Villefranche-sur-Cher est vulnérable à différents aléas naturels :inondations (par débordement duCher ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel oucanicule), feux de forêts, mouvements de terrains ousismique (sismicité très faible)Il est également exposé à unrisque technologique : letransport de matières dangereuses[35],[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire dans la commune sont soit liés auretrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit desglissements de terrains, soit des effondrements liés à descavités souterraines[35]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[37]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[38]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées dans la commune[39].
Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent provoquer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle deNoyers-sur-Cher), 1940 (4,03 m) et 1977 (3,58 m). Le débit maximal historique est de 1 560 m3/s et caractérise une crue deretour supérieur à cent ans pourMontrichard Val de Cher[40]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais duPlan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher[41].
Le risque de transport de marchandises dangereuses dans la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].
C'est en1962 que la commune adopta, pour se différencier des 16 communes homonymes[Note 3], le nom unique deVillefranche-sur-Cher, en vertu du décret du de la même année[43].
La première mention du nom de la ville date de 1172 sur une charte d'Hervé Premier, seigneur deVierzon relative auxHospitaliers de Villefranche à qui il cède une terre qui s'étend de la route deRomorantin àLangon et àPort-Martin[44]. Lacommanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem se développa mais en 1256, le comte de Blois, seigneur de Romorantin leur contesta le droit de haute-justice sur le bourg de Villefranche et eu gain de cause[45]. À la suite de ladévolution des biens de l'ordre du Temple, la commanderie de Villefranche absorba les anciennescommanderies templières deL'Épinat,Valençay etVierzon[46].
Villefranche a été un port important sur le canal du Berry jusqu'au milieu duXXe siècle.
En 1833, les deux villages de Villefranche et deL'Hospital-La Commanderie fusionnent.
La commune de Villefranche-sur-Cher est membre de laCommunauté de communes du Romorantinais et du Monestois, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le[47].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, audépartement deLoir-et-Cher et à larégionCentre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée aucanton de Selles-sur-Cher depuis 2015 pour l'élection desconseillers départementaux[48] et à ladeuxième circonscription de Loir-et-Cher pour lesélections législatives[49].
Le conseil municipal de Villefranche-sur-Cher, commune de plus de 1 000 habitants, est élu auscrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[50]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 23. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[51].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1947 | Émile Leroy | ||
1947 | 1959 | Jean Caumont | ||
1959 | 1965 | Raymond Banchereau | ||
1965 | Yves Boutet | Médecin | ||
1979 | Pierre-Jean Morlé | Médecin | ||
1979 | Josette Boursier | |||
Bernard Raimond | ||||
Joël Auger | ||||
avril 2014 | mai 2020 | Jean-Claude Oton[53] | Retraité salarié du secteur privé | |
mai 2020 | En cours | Bruno Marechal[53],[54] | Ancien cadre | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[56].
En 2022, la commune comptait 2 657 habitants[Note 4], en évolution de −1,56 % par rapport à 2016 (Loir-et-Cher : −1,15 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
421 | 455 | 450 | 592 | 625 | 1 434 | 1 244 | 1 363 | 1 287 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 340 | 1 384 | 1 461 | 1 640 | 1 575 | 1 659 | 1 758 | 1 735 | 1 756 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 707 | 1 751 | 1 668 | 1 667 | 1 570 | 1 566 | 1 583 | 1 443 | 1 473 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 527 | 1 540 | 1 743 | 2 055 | 2 298 | 2 409 | 2 587 | 2 614 | 2 746 |
2017 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 667 | 2 657 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 29,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 32,4 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 304 hommes pour 1 358 femmes, soit un taux de 51,01 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,0 | 90 ou + | 1,5 |
8,0 | 75-89 ans | 9,0 |
21,9 | 60-74 ans | 23,2 |
23,3 | 45-59 ans | 20,5 |
15,2 | 30-44 ans | 16,8 |
15,2 | 15-29 ans | 13,4 |
15,4 | 0-14 ans | 15,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,6 |
9,2 | 75-89 ans | 11,9 |
19,7 | 60-74 ans | 20,4 |
20,7 | 45-59 ans | 20 |
16,5 | 30-44 ans | 16,2 |
15,2 | 15-29 ans | 13,2 |
17,6 | 0-14 ans | 15,7 |
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Villefranche-sur-Cher selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[61] :
total | % com(% dep[62]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 181 | 100,0(100) | 128 | 46 | 5 | 2 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 5 | 2,8(11,8) | 3 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 17 | 9,4(6,5) | 12 | 2 | 2 | 1 | 0 |
Construction | 34 | 18,8(10,3) | 15 | 19 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 105 | 58,0(57,9) | 85 | 20 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 57 | 31,5 (17,5) | 47 | 10 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 20 | 11,0(13,5) | 13 | 3 | 3 | 1 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant dans la commune (105 entreprises sur 181).Sur les181 entreprises implantées à Villefranche-sur-Cher en 2016, 128 ne font appel à aucun salarié, 46 comptent 1 à9 salariés, 5 emploient entre10 et 19 personnes et 2 emploient entre20 et 49 personnes.
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture dans la commune est la culture decéréales et d'oléoprotéagineux (COP)[63]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[64]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 13 en 1988 à 5 en 2000 puis à 1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de12 ha en 1988 à7 ha en 2010[63].Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villefranche-sur-Cher, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[63] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 13 | 5 | 1 |
Travail (UTA) | 7 | 3 | 0 |
Surface agricole utilisée (ha) | 153 | 32 | 7 |
Cultures[65] | |||
Terres labourables (ha) | 81 | s | s |
Céréales (ha) | 37 | s | s |
dontblé tendre (ha) | s | s | |
dontmaïs-grain et maïs-semence (ha) | 12 | s | |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza etnavette (ha) | 0 | ||
Élevage[63] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 5]) | 49 | 9 | 0 |
La commune de Villefranche-sur-Cher est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 6] d'un produit[66] : un fromage (leSelles-sur-cher[67]).
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'uneindication géographique protégée (IGP) : le vinVal-de-loire[68], les volailles de l’Orléanais[69] et les volailles du Berry[70],[66].
Les armoiries de Villefranche-sur-Cher seblasonnent ainsi : |
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