Située dans leViennois mais aussi en Bas-Dauphiné, mais également leNord-Isère au nord desTerres froides, Villefontaine resta jusqu'à la seconde moitié duXXe siècle un modeste village de type rural correspondant à ce qui est encore, en 2017, le quartier du "village".
Le territoire communal, situé également à l'extrémité de la partie orientale de l'agglomération lyonnaise, s'est fortement urbanisé à partir desannées 1970, à la suite de la création de laville nouvelle de L'Isle-d'Abeau.
Sur le territoire communal se situent[14] l'étang de Saint-Bonnet (réserve naturelle régionale, qui s'étend aussi sur la commune de Vaulx-Milieu), l'étang de Vaugelas et l'étang Neuf. Villefontaine est limitrophe de l'étang de Fallavier au nord-ouest.
La commune était unezone humide etmarécageuse qui a étédrainée[m 3]. Pour ce faire, descanaux d'assèchement ont été aménagés. Les canaux de laBourbre et du Catelan remplissent cette fonction et coulent au nord-est de la commune, le long de la voie autoroutière.
La commune est située en zone desismicité modérée[16],[17], soit deniveau 3 sur une échelle de1 à 5, alors que le risque sismique en Isère varie, selon la localité, de 3 (modéré) à 4 (moyen)[18].
Villefontaine ne fait pas l'objet d'un programme de prévention du risque d'inondation[17], mais elle est recensée dans un atlas des zones inondables[Note 4] depuis octobre 1994, de par la présence de la Bourbre.
Le territoire est desservi par plusieurs voies routières : une autoroute, des routesdépartementales et des routes communales non numérotées[m 4].
L'autoroute A43-E 70 : Mise en service entre1972 et2001, l'A43 est gérée par l'AREA. Cette autoroute à péage relie directement la commune avec les agglomérations de Lyon, Grenoble et Chambéry ainsi qu'avec l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry. La commune est desservie par la sortie :6 Villefontaine,La Verpillière,Vaulx-Milieu, L'Isle-d'Abeau-Parc Technologique
La RD1006 : L'ancienne « RN 6 », qui traverse le territoire communal dans sa partie nord était, jusqu'en2006, une des plus grandesroutes nationales françaises, elle a été déclassée en voie départementale sous l'appellation « RD1006 » de la limite avec le département du Rhône et de l'Isère jusqu'à lafrontière italienne.
La RD313 : Elle traverse Villefontaine dans le sens S↔NO, de la limite avec Roche (RD36) jusqu'à Saint-Quentin-Fallavier (RD311).
La RD36 : Reliant Saint-Symphorien-d'Ozon à Bourgoin-Jallieu via Villefontaine[19], elle passe au sud de la commune et sert de frontière avec Roche. Légèrement déviée dans lesannées 1960, elle traversait le domaine de Vaugelas (ville de Roche). Cette route est le seul accès carrossable depuis Villefontaine pour rejoindre les quartiers excentrés des Fougères et Quincias.
La RD126 : Elle nait Place du 11 novembre 1918 dans le quartier du Village et rejointMassonas (RD18).
La RD318 : Elle pour origine le rond-point de Gremda en centre-ville (RD313) et relie le rond-point de l'autoroute au niveau de la RD1006.
Villefontaine dispose d'un important réseau de routes à caractère communale, ainsi que 50 km de pistes cyclables[m 5]. Au sud-est, le quartier de Quincias (Fougères) est relié à Four par l'ancienne voie gallo-romaine.
223odonymes recensés à Villefontaine au 15 octobre 2017
Villefontaine est reliée aux autres communes de sa communauté d'agglomération par un service de transports en commun dénommé,RUBAN. Une agence commerciale y est implantée.
Le réseau RUBAN est né en2003 de la fusion de l'ancien réseau duSAN de L'Isle-d'Abeau et de l'ancien réseauTUB (Transports urbains berjalliens) deBourgoin-Jallieu. Il se présente sous la forme d'un réseau avec de multiples fonctions :
un service, dit « Flexibus », permettant de desservir les entreprises de la zone d'activité du parc de Chesnes;
un service, dit « Mobi'bus », consacré au transport à la demande de personnes à mobilité réduite;
un service, dit « Ruban Péri », assurant la desserte des communes périurbaines;
un service, dit « Ruban Nuit », permettant de desservir l'agglomération de 21 h à 6 h;
un service, dit « Ruban Dimanche », circulant de 8 h à 14 h les dimanches entre les arrêts des lignes 1, 2 et 5 ainsi que l'assurance de la desserte de la zone d'activité de Chesnes et du Parc Technologique.
Concernant les lignes urbaines, la commune est desservie par les lignes suivantes[20] :
Villefontaine est desservie par les lignes X05 et X06 du réseauCars Région Express et par les lignes T16, T17 et T37 du réseauCars Région Isère[21]. Lagare routière de Saint-Bonnet Centre comprend un espace de vente, permettant la réalisation de lacarte OùRA! et la vente de titres de transports de l'ensemble du réseau.
La communauté d'agglomération a mis en place deuxparcs relais sur la commune, afin de favoriser lecovoiturage. L'un se situe au stade de la Prairie[c 1], et le second, inauguré en, avenue Steve-Biko, à proximité duvillage de marques[22].
En 2015, le système d'autopartage s'est installé à Villefontaine[m 6],[23]. Deux stations sont présentes: l'une en centre-ville et l'autre à proximité de l'échangeur d'autoroute[24].
Au, Villefontaine est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25].Elle appartient à l'unité urbaine de Villefontaine[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle estville-centre[Note 6],[26],[27]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[27]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[28],[29].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (41 %),terres arables (19,5 %), forêts (16,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,1 %), eaux continentales[Note 8] (1,5 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Historiquement, jusqu'au début des années 1970, Villefontaine est constituée de différents lieux d'habitation, qui sont lesquartiers suivants: Le Village, Le Ginet, Le Berthet et Le Pont.
En 2017, au sens de l'INSEE, on distingue plusieurs quartiers dans la commune[31],[m 7] :
Jusque dans les années 1960, lecentre bourg se situe dans le quartier du village, lequel comprend la mairie-école, l'église et différents commerces (épicerie, café, restaurant, hôtel).
Lamutation urbaine commence en[c 2] avec la décision de création de la ville nouvelle.
Le premier nouveau quartier à sortir de terre est celui des Roches. Saconstruction commence au début de l’hiver 1972-1973[32],[c 2], pour une livraison en 1974[m 8]. Il comporte à parts égales degrands ensembles (logements collectifs) et desmaisons individuelles[32]. Pendant une dizaine d'années, jusqu'à l’émergence du quartier Saint-Bonnet, les Roches avec ses commerces et services assureront une fonction centrale à Villefontaine[33].
Le quartier de Servenoble se construit entre 1974 à 1977[34]. Les immeubles sur les hauteurs côtoient les maisons, qui elles, se situent à proximité de l'étang de Vaugelas[34].
Puis apparaît en 1977 le chantier du quartier du Mas de la Raz[35]. Avec ses 452 logements, il est inauguré trois ans plus tard en 1980[m 8].
En 1980 débute la construction du quartier de Saint-Bonnet[c 2], du nom de l'étang voisin. Il est conçu comme le nouveau centre-ville de Villefontaine avec ses commerces etadministrations[36]. La pose de la première pierre de la nouvelle mairie a lieu en 1982[m 8], pour une inauguration le.
À partir de 1983, le quartier des Fougères est intégré à Villefontaine[m 1]. À ce titre, les Fougères sont considérées comme un centre urbain dépendant de la commune de Villefontaine[m 9]. Les prairies et vignes laissent la place à une urbanisation progressive[37]. Puis vient le tour du quartier de Quincias, lui aussi issu de la ville de Roche, qui se développe jusqu'en 2003[m 10].
Villefontaine possède unezone urbaine sensible (ZUS), éclatée en deux points distincts : Saint-Bonnet et Servenoble d'une part, Les Roches d'autre part[38]. Lors du recensement de 2009, cette ZUS est composée de 5 727 habitants répartis sur70 hectares, soit 31 % des Villards sur seulement 7 % du territoire de la commune. Le chômage touche 29,5 % des ménages de cette population[38]. Les ZUS ont été supprimées et remplacées par lesquartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) le.
Villefontaine est équipée d'une trentaine de caméras devidéosurveillance[41]. Il est admis que celles-ci ont contribué à réduire la délinquance, comme dans le quartier de Servenoble[42].
Par ailleurs, Villefontaine compte 6 communautés deVoisins vigilants[43] couvrant la totalité de son territoire.
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Villefontaine et l'ensemble de l'Isère en 2013[i 2],[i 3]. Les résultats sont exprimés en pourcentages des parcs immobiliers respectifs : 7 281 logements pour Villefontaine, 625 906 pour l'ensemble du département.
Le logement à Villefontaine en 2014.
Villefontaine
Isère
Part des résidences principales (en %)
95,7
84,4
Part des logements vacants (en %)
3,9
7,2
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %)
38,2
61,1
Par rapport à la situation générale de l'Isère, la part plus importante des résidences principales et des logements occupés laisse très peu de place aux résidences secondaires dont le taux est de 0,4 %[Note 9] du parc d'habitations à Villefontaine contre 8,4 % au niveau départemental. Seulement 38,2 % des occupants de ces résidences principales en sont propriétaires[i 2], contre 61,1 % pour l'ensemble de l'Isère[i 3].
Concernant l'ancienneté des logements, le graphique ci-dessous représente la répartition des logements par date d'achèvement[m 11].
Répartition des logements par date d'achèvement (en %) Villefontaine
avant 1967 (2 %)
de 1968 à 1974 (11 %)
de 1974 à 1981 (42 %)
de 1982 à 1989 (32 %)
1990 et après (13 %)
Sur la globalité de l'habitat villard, le logement-type est unerésidence principale (95,70 %) occupéeà titre locatif (61,80 %) et construite entre et (74 %). Il est à noter une forte proportion delogement social à Villefontaine : 77 %[33], contre une moyenne nationale de 19 % et un objectif de 25 % en 2025 (loi Duflot I).
Construction dans le quartier de Saint-Bonnet en mars 2014.
En 2013, a débuté un projet de grands travaux, nommé "cœur de Ville". Celui-ci a pour objectifs entre autres, de dynamiser le quartier de Saint-Bonnet par de nouveaux commerces et équipements[33], développer la mixité sociale et lui rendre sa fonction et sa lisibilité de centre-ville[m 12].
Situé à proximité de la sortie de l'autoroute A43, ce complexe se situe en partie sur le territoire communal et celui de la commune voisine de La Verpillière. Il comprend environ 80 boutiques et services ainsi qu'unlac artificiel[44]. Il est ouvert depuis le[45].
La totalité du territoire de la commune de Bonnefamille est située enzone de sismicité n°3, comme la plupart des communes de son secteur géographique[46].
Le territoire de Villefontaine se situe en bordure de la voie romaineAlpis Graia reliantVienne àMilan, viaBourgoin[53]. Cette voie fut construite entre45 av. J.-C. jusqu’au milieu duIer siècleapr. J.-C. Des vestiges attestent d'une présence de l'homme à cette période[54]. Ainsi, des restes depoteries detuiles de l'époqueGallo-romaine ont été retrouvés à proximité de l'église[54]. De son côté, leservice régional de l'archéologie (DRAC) a recensé cinq sitesromains etgallo-romains[m 1],[55]. Il s'agit d'unenécropole romaine mise au jour clos Mursiat, devestiges d’habitat agricoles dans le quartier du Village, d'un ensemble d’habitat au Ginet, d'un site gallo-romain dans le quartier du Pont. Des vestiges romains ont également été découverts dans le quartier du Lémand.
Le service régional archéologique mentionne deux sitesmédiévaux duHaut Moyen Âge au Lémand et Clos Mursiat[m 1]. La présence de deuxmaisons fortes est notée: il s'agit du Vellein et du Layet. Cette dernière, détruite en 1980 lors de la construction de la ville nouvelle a peut-être été édifiée à l'emplacement d’unprieurécarolingien[m 1]. Deuxcimetières médiévaux ont également été découverts sur le territoire de Villefontaine[54], ainsi qu'uncadran canonial non daté. Un ouvrage recense unpont médiéval duXVe siècle sur la commune[56], mais celui-ci manque de précisions.
L'époque moderne est marquée par la présence des familles Martel[58] et Vellein[59]. Les Martel sont propriétaires duchâteau (ou maison forte) du Layet jusqu'en 1746[58]. Les premières traces de la famille Vellein datent de la fin duXVe siècle, d'originepaysanne, c'est Pierre Vellein qui fera entrer la famille dans lanoblesse, sousLouis XIV[59]. Le domaine du Vellein, incluant le château éponyme, s'étendait alors jusqu'à l'actuel quartier des Roches[32]. Lacarte de Cassini dressée vers 1760 en fait mention[60].
Pour Villefontaine, lesannées 1970 sont indissociables du projet deville nouvelle deL'Isle-d'Abeau. Pendant l'hiver 1972-1973[32], débute la construction du premier quartier de la ville nouvelle; il s'agit des Roches. Puis vient la création des quartiers de Servenoble, du Mas de la Raz, de Saint-Bonnet et des Fougères.
Entre lesrecensements de 1968 et de 1990, la population est multipliée par 35[51], passant de 452 à 16 171 habitants.
En 2020, Villefontaine fait parler dans les médias en raison de l'Affaire Victorine, 18 ans, tuée par noyade à proximité du stade de la Prairie[64].
En 2019, leconseil municipal est composé de trente-trois membres (onze hommes et douze femmes) dont un maire, neuf adjoints au maire et vingt-trois conseillers municipaux[65].
Voici la situation administrative de Villefontaine depuis 1789 :
Canton : De 1793 à 1801, Villefontaine fait partie du canton de Vaulx-Milieu, puis en 1801, de celui de La Verpillière. En 1985, elle intègre le canton de L'Isle-d'Abeau (dont elle sera le chef-lieu de 1985 à 2015[66]).
District,arrondissement : En 1790 la commune appartient au district de Vienne[51], et depuis 1972, à l'arrondissement de La Tour-du-Pin[51].
Département : 4 mars 1790[67], création du département de l'Isère, sur lequel se situe Villefontaine.
Les électeurs de Villefontaine se déplacent moins aux urnes que la moyenne nationale. En effet, pour la totalité des scrutins, l'abstention est supérieure à la moyenne.
En 2017, au deuxième tour des élections présidentielles,Emmanuel Macron (En marche !), élu, a obtenu 65,25 % des voix etMarine Le Pen (FN), 34,75 %. Le taux de participation s'est élevé à 69,15 %[96].
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, lenombre de membres du conseil municipal est de 33[97].Le, le maire Raymond Feyssaguet annonce sa démission[98]. Son premier adjoint, Patrick Nicole-Williams le remplace.
De 1972 à 1983, dans le cadre de la création de la ville nouvelle, Villefontaine appartient au syndicat communautaire d'aménagement de l'agglomération nouvelle de L'Isle-d'Abeau - SCANIDA[100].
De 1983 à 2005 elle fait partie du syndicat d'agglomération nouvelle - SAN[101].
La mairie propose tout un ensemble de services publics aux Villards. Villefontaine fait partie des 40 communes en Isère équipées pour les commandes de pièces d'identité et passeports[102],[m 14]. Un bureau de Poste est implanté en centre ville. Une mairie annexe et une agence postale communale sont également présentes dans chacune des maisons de quartiers des Fougères et des Roches.
La police municipale est installée dans le quartier de Saint-Bonnet et la gendarmerie nationale dans la zone artisanale de la Cruizille.
La Semidao,société d'économie mixte créée 1977[109] assure la gestion et distribution de l'eau à Villefontaine et onze autres communes[109]. L'eau potable de Villefontaine est issue des stations de pompage de La Ronta[110], de la Prairie[m 18] et de l'Alouette[110]. Lors du prélèvement du1 août 2017, lepH constaté est de 7,20[111] unités pH (pour une référence de qualité comprise en ≥6,5 et ≤ 9 unités pH).
Le Syndicat Mixte Nord Dauphiné (SMND) gère la collecte et le traitement desdéchets de 69 communes[112] du Nord-Isère, dont Villefontaine. Trois collectes hebdomadaires[113] ont lieu: deux pour lesdéchets ménagers et une pour letri sélectif. Les habitants de Villefontaine peuvent en outre se procurer des bacs pour lecompostage de leurs déchets végétaux[114]. Villefontaine dispose d'unedéchetterie, avenue du Lémand[m 19]. Cependant, celle-ci pouvant être saturée, les villards peuvent aussi utiliser celles des communes voisines[m 19], à Saint-Quentin-Fallavier et Roche.
Le taux detaxe d'enlèvement des ordures ménagères était de 15,69 % en 2016 et 11,52 % en 2017. Pour l'année 2018, il sera au taux uniformisé de 8,24 % pour l'ensemble des communes de la communauté d'agglomération[c 4].
Malgré son aspecturbain, l'écologie fait aussi partie des préoccupations de Villefontaine.
La commune, conçue comme une "ville verte"[m 5] encourage l'usage desvoies vertes, dont les déplacements sont parfois plus rapide qu'avec un véhicule motorisé[m 5].
Par ailleurs, depuis le[115], Villefontaine teste l'extinction nocturne partielle de l'éclairage public de minuit à5 heures du matin[c 5],[m 23]. Onze axes sont concernés par ce dispositif[m 23]. Cette expérimentation qui a déjà lieu dans12000 communes de France[c 5] et a pour but l'économie d'énergie et la limitation de lapollution lumineuse[m 24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[120],[Note 11].
En 2022, la commune comptait 19 018 habitants[Note 12], en évolution de +1,96 % par rapport à 2016 (Isère : +3,07 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 46,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 14,0 % la même année, alors qu'il est de 23,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 9 297 hommes pour 9 511 femmes, soit un taux de 50,57 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,01 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[122]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,2
90 ou +
0,3
2,0
75-89 ans
2,4
10,7
60-74 ans
12,4
17,5
45-59 ans
18,8
19,4
30-44 ans
22,7
20,9
15-29 ans
19,5
29,1
0-14 ans
23,9
Pyramide des âges du département de l'Isère en 2021 en pourcentage[123]
Lycée[m 27] :Lelycée Léonard-de-Vinci (situé enZUS) a été créé à la naissance de laVille nouvelle deL'Isle-d'Abeau en1977. Il a été voulu comme unlycée expérimental afin d'accompagner le développement de cette nouvelle cité. Ce lycée a gardé de ses débuts un esprit pionnier, une spécialisation dans les technologies avancées. Il compte des classes de seconde générale à la terminale (baccalauréat S, ES, L, STG), ainsi que des filières de baccalauréat professionnel vente, accueil relation clients et usagers et un CAP Employé de commerce multi spécialités (ECMS)[124].
Différents secteurs d'enseignement supérieur sont proposés au lycée Léonard-de-Vinci, avec la licence professionnelle Design de produits et packaging, un BTS Design de produits, un BTS Design graphique option B (Communication et Médias Numériques), un BTS audiovisuel avec ses 5 options.
Les Grands Ateliers: pôle d'Enseignement de recherche et d'expérimentation de la construction. Cet établissement a été fondé grâce aux partenariats entre plusieurs grandes écoles d'art et de design, les étudiants viennent de régions très diverses[127].
La Chambre de commerce et d'industrie (CCI) du Nord-Isère: Les CCI sont le deuxième formateur après l'Éducation nationale. Les formations initiales et l'alternance permettent aux étudiants et stagiaires d'acquérir compétences et employabilité dans des domaines aussi divers que le management, la gestion, la logistique, etc.
Unhôpital de jour est également présent. Il est situé dans le centre Simone Signoret[m 30]. Son déménagement est prévu au printemps 2018[m 30] dans un nouveau bâtiment, qui accueillera aussi des activités de l'établissement de santé mentale des Portes de l'Isère.
Uneclinique vétérinaire est installée en centre-ville. Elle comprend douze vétérinaires et autant d'assistants[133]. Elle assure les urgences 24h/24 toute l'année.
La ville possède un nombre important d'associations sportives, les activités proposées dans la ville sont diverses. C'est pourquoi chaque année est organisé un forum des associations (début septembre) où la plupart d'entre elles sont réunies.
La commune dispose d'un club debaseball, les Dragons de Villefontaine ou ASVF Baseball Dragons, dont les équipes évoluent au Stade de la Perredière, près de l'étang de Fallavier.
La ville possède aussi un club devolley-ball, l'ASVF Volley Beach-Volley. Le club compte une équipe féminine et deux équipes masculines engagées en championnatFSGT, ainsi qu'une équipe loisirs participant à un championnat avec les clubs des communes voisines.
La commune est couverte par des antennes locales deradios dontIci Isère (groupe Radio France),Radio ISA,Hot radio,Tonic radio et Couleurs FM (basée àBourgoin-Jallieu[136]). De par sa proximité avec le Rhône, la plupart des radios lyonnaises peuvent être reçues.
La presse locale est essentiellement écrite parLe Dauphiné libéré, dans son édition deBourgoin-Jallieu et Nord-Dauphiné. L'information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques : le bulletin municipalVivre Villard[m 36], le magazine trimestriel de la communauté d'agglomérationIci l'Agglo[c 6] etIsère Magazine, mensuel diffusé par leconseil général de l'Isère[137].
Cette section contient des informations sur desévénements prévus ou attendus. Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les événements approchent. La dernière modification de cette page a été faite le 29 octobre 2025 à 13:18.
La paroisseSaint-Paul des quatre vents a son siège sur la commune. Elle dépend dudiocèse de Grenoble-Vienne et de l'archidiocèse de Lyon. Dans le quartier duvillage se situe l'église Saint-Martin, duXVIIIe siècle. Cependant, certaines célébrations ont lieu au Centre paroissial Saint-Paul (anciennement centre œcuménique[139]), dans le quartier deSaint-Bonnet. Deuxcimetières sont présents, un à proximité de l'église et un plus récent inauguré en[m 38], au sud-ouest de la commune.
La mosquée Dar Essalam est implantée dans le quartier des Roches depuis juillet 2012[141]. De par sa taille, il s'agit de la deuxième plus grande mosquée de l'Isère, après celle d'Échirolles[141].
Le taux de chômage des 15-64 ans en 2014 est de 19,2 %[i 1], contre 14 % auniveau national.
En 2015, la population active se répartit comme suit : Part de l'agriculture: 0,2 %; Industrie: 3,3 %, Construction: 10,8 %, Commerce, transports et services divers: 65,4 % et administration publique, enseignement, santé et action sociale: 20,3 %[i 1].
Répartition de la population active (en %) Villefontaine
Agriculture (0,2 %)
Industrie (3,3 %)
Construction (10,8 %)
Commerce, transports et services (65,4 %)
Administration publique, enseignement, santé et action sociale (20,3 %)
Répartition de la population active (en %) France
Agriculture (6 %)
Industrie (5,3 %)
Construction (10,1 %)
Commerce, transports et services (64,8 %)
Administration publique, enseignement, santé et action sociale (13,8 %)
Quatre zones d'activités économiques sont recensées[m 39]:
La zone artisanale de la Cruizille, re-qualifiée en 2017 en "zone d’activités économiques"[m 40], est située dans le quartier du Mas de la Raz et s'étend sur18 hectares[m 39].700 emplois y sont concentrés, dont desconcessions automobile, les services techniques municipaux, d'eau et la gendarmerie.
La zone d’activité des Muissiats de43 hectares[m 41], au nord de la ville, poursuit son extension vers l'est. Un centre de compétences deHewlett-Packard y est installé depuis 1987, comprenant notamment undatacenter[146].
Le parc technologique, partagé avec la commune de Vaulx-Milieu, est bordé par l'autoroute A43 et la route départementale 1006. Sur l'ensemble du parc,90 hectares,1750 emplois sont présents. Un des quatre sites de laChambre de commerce et d'industrie Nord-Isère y est implanté[147], ainsi que des entreprises nationales et internationales à fortenotoriété[m 39].
Les zones du couvent et du Lemand, sites d'anciennes carrières, sont en pleine mutation. À cheval sur les communes de Villefontaine (17 hectares)[m 39] et la Verpillière (4 hectares), elles accueillent le chantier du village de marques. La zone du Lemand, d'une surface de12 hectares[m 39] comprend ledépôt de bus Ruban[c 7], le centre technique de la CAPI[c 8], ainsi qu'un hôtel, une mosquée et la déchetterie.
Deuxmarchés hebdomadaires sont installés dans les quartiers de Saint-Bonnet et Les Roches, avec respectivement 100 et 30étals présents[148]. Chaque1er samedi du mois, un marchébio est présent dans le quartier du Village[m 42].
L'offre touristique de Villefontaine consiste en deuxhôtels, de 2 et 4 étoiles[i 8], d'une capacité respective de 28 et 189 chambres. Ceci correspond à environ 1.17 chambre pour 100 habitants. À titre de comparaison, au niveau départemental, l'Isère compte environ 0.85[i 9] chambre pour 100 habitants.
Villefontaine ne dispose pas de camping, ni dechambre d’hôtes et/ouGîtes de France[149]. Ces types d'hébergements de situent dans les communes alentour, à Saint-Alban-de-Roche, Panossas ou Saint-Georges-d'Espéranche[149].
Le Pavillon des Quatre Vents, en haut du quartier des Fougères.
Bien que son essor commence au milieu des années 1970, Villefontaine a une histoire de plusieurs siècles, comme en témoignent les lieux et monuments historiques de son territoire[m 43]:
LePavillon des Quatre Vents, labelliséPatrimoine en Isère[150], était originellement sur la commune de Roche, à la frontière avec Vaulx-Milieu. Depuis 1983, ce monument est situé sur Villefontaine, dans le quartier de Fougères.
LeDomaine de la Terre ouVillage Terre, créé en 1985, est un exemple d'ensemble architectural contemporain formé de constructions enpisé (terre crue). Le projet, réalisé par l'OPAC, l'Établissement Public d’Aménagement de la Ville Nouvelle et le Centre de recherche et d’Application Terre (CRATerre, aujourd'hui un laboratoire de recherche lié à l’école nationale supérieure d'architecture de Grenoble) avait une dimension de promotion d'une recherche architecturale et technique liée à ce mode de construction. Composé de 65 logements[151]HLM, l'ensemble comporte 45 % de logements en pisé, 45 % en blocs de terre comprimée et 10 % en terre paille. Cette réalisation est classée depuis 2008 parmi les 45 trésors du développement durable de la Région Rhône-Alpes[m 44],[152].
LeDomaine de la Terre.
Le château du Vellein.
Le château du Vellein, originellement duXVIe ou XVIIe siècle[153] était une propriété privée appartenant à la familleéponyme. Sa forme actuelle date de 1730-1750[154]; Joseph de Velleins le possédait alors. Deux siècles plus tard, n'ayant plus de successeurs, le château est vendu dans le cadre de la construction de la ville nouvelle. Mais laissé à l'abandon et sans entretien, il est en proie auxpilleurs[154]. À la suite d'un incendie[155], il est actuellement à l'état deruines et n'a plus de toiture. Quatresalles municipales ont été aménagées dans les anciennesdépendances du château[m 45]. Il s'agit des salles Didier Latimier, Sadi Desquesnes, Pierre Coignard et Daniel Balavoine.
La commune est aussi dotée d'unesalle de spectacle intercommunale, le théâtre du Vellein[c 9], qui a obtenu en 2010 le label « Scène régionale Rhône-Alpes » pour la4e fois[158].
Un établissement annexe duconservatoire[m 35] à rayonnement départemental de la communauté d'agglomération, dont le siège est àBourgoin-Jallieu, est installé dans l'ancienne école de musique,Gui-d'Arrezzo, de la commune.
L'écomusée du Nord-Dauphiné (maison Levrat, rue du Lac) est consacré à lamuséographie et à la culture vivante de son entourage. L'établissement a été à l'origine de la publication de plusieurs livres. Il accueille aussi expositions et séances[159],[160].
La ville dispose d'unemédiathèque[m 47] dans le quartier de Saint-Bonnet, mais aussi de deuxbibliothèques municipales, dans les quartiers des Fougères et des Roches. De nombreuses lectures et rencontres culturelles y sont organisées.
Les étangs de Saint-Bonnet, Neuf et Vaugelas : Celle-ci comporte laréserve naturelle régionale de l'étang de Saint-Bonnet. Classée en 1987, elle occupe une surface de51,4 hectares[162]. L'étang Neuf se situe dans le quartier des Fougères. L'étang de Vaugelas se trouve à proximité de deux routes départementales et du quartier de Servenoble. Un circuit de 1,1 kilomètre en fait le tour complet.
Leszones humides reliques de la vallée de la Bourbre;
Le bois de Turirin, le vallon de l’Aillat;
Les anciennes carrières d'Ecorchebœuf;
Le plateau de la ferme Chavant.
Parc de Vaugelas.
Étang de Vaugelas.
Parc Levrat.
Une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type II est présente[161]. Il s'agit de l'ensemble fonctionnel des vallées de la Bourbre et du Catelan, au nord-est de Villefontaine.
En2014, la commune de Villefontaine bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France auconcours des villes et villages fleuris[166]. Villefontaine dispose de125 hectares d'espaces verts[m 49].
Jardinons ensemble est unjardin collectif communal. Ce jardin est géré par lecentre communal d'action sociale depuis 1998. Depuis le printemps 2012, Jardinons Ensemble est installé sur le site de l’Etang de Vaugelas, sur un terrain de près d’un hectare. Plus de 200 variétés de légumes et de fleurs y sont cultivés selon les règles de l’agriculture biologique, et sont partagés chaque semaine entre les participants[167].
À la fin de l'année 2010, Villefontaine a souhaité changer sonlogo, qui datait du début des années 1980[m 50]. La municipalité a chargé la section BTSArts Appliqués du lycée Léonard de Vinci d'en créer un nouveau. Sur la vingtaine de propositions, trois ont été soumises au vote des villards. C'est celle de l'étudiante Alys Clément-Rosay qui a été retenue[m 50]. Ce logo, à dominante verte tend à illustrer que Villefontaine est une commune proche de la nature[m 50], et marque une évolution avec ses origines de« ville nouvelle ».
Nouveau logotype de Villefontaine
Le slogan de Villefontaine est« la Ville qui bouge »[m 51].
La commune dispose d'un autre logo, en forme de blason, qui reprend les blasons des familles Vellein, Layet et Vaugelas[168], ainsi que le dauphin de la province du Dauphiné[169]. Cependant, l'utilisation de ce blason/logo et sonblasonnement ne sont pas précisés.
Villefontaine possède des armoiries dont l'origine et leblasonnement exact ne sont pas disponibles.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Villefontaine, il y a une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Les résidences principales sont ajoutées aux logements vacants. Il en résulte le pourcentage de résidences secondaires.
↑Le centre de secours de Villefontaine a fermé en 1998 et était situé rue Benoît Frachon.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbFrance 3 Alpes a pour zone de diffusion l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie, alors que France 3 Rhône-Alpes couvre l'Ain, l'Ardèche, la Drôme, la Loire et le Rhône.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Eric Tasset,Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne,, 741 p.(ISBN2-911148-66-5), p. 715.
↑a etb« Château du Vellein », surle site chateau-fort-manoir-chateau.eu(consulté le).
Au milieu pousse la campagne : La ville nouvelle, l'histoire d'un défi fou, Lyon/L'Isle d'Abeau, Tomes d'histoires,, 107 p.(ISBN2-9519717-0-2)
BrigitteCarle et Jean-PatrickMaffre,La cité des mosaïques : origines et mémoires des habitants de Villefontaine, Villefontaine, Mairie de Villefontaine,, 94 p.(ISBN978-2-7466-2446-7)