Situé sur l'Ignon et comprenant cinq kilomètres du cours de cette rivière, avec sa rive gauche sur environ un kilomètre, le territoire de Villecomte s'étend vers le sud sur une partie du grand plateau qui est couvert par les forêts deVal-Suzon et d'Is-sur-Tille[1]. Les versants orientés majoritairement vers le nord sont coupés de grandescombes, et c'est à leur pied que se trouvent plusieurs grottes. Le village est installé en rive droite de l'Ignon, il est relié par un pont routier à la route départementale 901 (deChatillon-sur-Seine àIs-sur-Tille) qui contourne la pointe sud duplateau de Langres en rive gauche de l'Ignon.Quelques prairies sont irriguées par la rivière ; autour dans la vallée, le terrain est occupé par l'agriculture, mais c'est surtout la forêt qui couvre la majeure partie du territoire, sur les versants, dans la plupart des combes et sur le plateau. Le finage couvre un peu plus de 16 km2, l'altitude minimum est de 288 m au point aval de l'Ignon, le point maximum est à 523 m vers le petit bout du terrain militaire d'Épagny qui dépasse sur le territoire de Villecomte.
Villecomte vue de la route deChaignay. À droite la colline du bois de Charmoy (commune deDiénay), au fond à gauche la buttekarstique deSaulx-le-Duc.
Bien qu'il comprenne les versants de plusieurs collines, le territoire n'a pas de rivières ou de ruisseaux pour descendre vers l'Ignon, cette zonekarstique conduisant l'eau vers des réseaux souterrains. Quelques sources apparaissent en basse altitude dans les prairies proches de la rivière (le Puits Carré).L'Ignon traverse le territoire en partie nord sur 5 km environ, la faible dénivellation est à l'origine de nombreux méandres et de la division en plusieurs bras vers les Prés Neufs, lieu où se trouve un petit étang dans une ancienne sablière, près du pont qui relie le village à la D 901. L'Ignon fait partie dubassin versant de la Saône, et donc du Rhône.
Plusieurs grottes se trouvent sur le territoire et sont des ouvertures sur le plus vaste réseau hydraulique souterrain de Bourgogne, formé par l'érosion des roches calcaires en sous-sol. Dans cekarst, lepeuptu de la Combe-Millot est exploré par lesspéléologues.Le Creux-Bleu près de la mairie de Villecomte est la résurgence de la rivière de Francheville qui disparaît dans le gouffre de la Combe-aux-Prêtres, sur la commune deFrancheville, à 12 km au sud-est à vol d'oiseau. Une grotte noyée précède la résurgence, elle est aussi visitée par les plongeurs-spéléologues.
Au, Villecomte est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61 %),terres arables (26,7 %), prairies (10,1 %), zones urbanisées (2,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le 19 mars 1479,Charles d'Amboise, sire de Chaumont, gouverneur de Bourgogne donne autorisation àGuiot Bonnot (descendant de Jean Bonnot, maitre des comptes du Duc de Bourgogne) de prendre possession de Villecomte[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2022, la commune comptait 245 habitants[Note 3], en évolution de −3,54 % par rapport à 2016 (Côte-d'Or : +0,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Croix à double face du cimetière, sculpture en pierre de 1720 très ouvragée, avec des décors autour des personnages (Vierge et Christ).
Église et croix de chemin près du cimetière.
Église de l'Assomption.
Croix du cimetière, face Vierge.
face Christ.
Colombier.
Résurgence du Creux Bleu et lavoir, agréable lieu de promenade aménagé autour des eaux d'un bleu turquoise particulier aux bassins de certaines sources. Le lavoir de 1879 est muni d'un plancher réglable pour suivre le niveau de l'eau.
Étang des Prés-Neufs, autre lieu de promenade, dans la nature à proximité du village avec une aire de pique-nique. Il est ouvert à la pêche.
Étang des Prés Neufs.
Vaches près de l'étang des Prés Neufs.
Promenade de la résurgence.
Les canards du Creux Bleu.
Ancienne maison forte du Vieux Logis (privée), un pavillon est visible près de la résurgence.
D'azur au lion couronné d'or, à la bordure de gueules* chargée de huit besants d'argent[25].
Détails
* Il y a là non-respect de larègle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (azur sur gueules). Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑qui ne se trouve pas sur le territoire de la commune d'Is-sur-Tille.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑AbbéClaude Courtépée, Description historique et topographique du Duché de Bourgogne, chez Causse, Dijon, 1777, p. 312.
↑Societé Bourguignonne de Géographie et d'HistoireDijon,Mémoires de la Société Bourguignonne de Géographie et d'Histoire, Société bourguignonne de géographie,(lire en ligne)