| Vignoble du Bugey | |
Vignes dans la vallée deCerdon. | |
| Désignation(s) | Vignoble du Bugey |
|---|---|
| Appellation(s) principale(s) | bugey,seyssel,roussette du Bugey,coteaux-de-l'ain,vin des Allobroges etcomtés-rhodaniens[N 1] |
| Type d'appellation(s) | AOC /AOP etIGP |
| Reconnue depuis | 2009 |
| Pays | |
| Région parente | Bourgogne ouSavoie selon les définitions |
| Localisation | Ain |
| Climat | tempérécontinental avec influencemontagnarde |
| Ensoleillement (moyenne annuelle) | 1 787 heures par an[1] |
| Sol | calcaires etmorainiques |
| Superficie plantée | environ900 hectares |
| Cépages dominants | chardonnay B,altesse B (ou roussette),molette B,jacquère B,pinot noir N,gamay N,mondeuse N etpoulsard N[N 2] |
| Vins produits | mousseux et pétillants,vins blancs,vins rouges etrosés |
| Production | environ37 000 hectolitres |
| Pieds à l'hectare | minimum 5 000 pieds par hectare[2] |
| Rendement moyen à l'hectare | maximum variant selon les appellations, de 53 (bugey manicle rouge) à 75 hectolitres par hectare (seyssel mousseux)[2],[3] |
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Levignoble du Bugey est unerégion viticole française qui se situe dans leBugey, dans ledépartement de l'Ain. Entre levignoble de Savoie etcelui du Jura, il partage avec eux certaines caractéristiques climatiques et géologiques, mais il se démarque par une grande variété decépages liée à sa situation de carrefour :gamay typique dubeaujolais ;poulsardjurassien ;jacquère,altesse etmondeuse communs auxvins de Savoie ;chardonnay,aligoté etpinot noir (etgris)bourguignons ; etmolette duseyssel.
Le vignoble produit des vinsblancs, rouges et rosés,tranquilles commepétillants, protégés depuis 2009 par unelabellisation enappellation d'origine contrôléebugey etroussette du Bugey, mais il propose aussi enindication géographique protégée unmarc du Bugey et unefine du Bugey, ainsi qu'unvin des coteaux de l'Ain sur l'ensemble du département. Il existe enfin unvin blanc de Seyssel protégé en AOC qui a la caractéristique d'être produit à cheval sur les vignobles du Bugey et de Savoie.
AuMoyen Âge, les moines développèrent la culture de la vigne sur les territoires de leurs abbayes : l'histoire du vignoble bugiste commence avec les moines de l'abbayecistercienne de Saint-Sulpice àThézillieu en1130 et ceux d'Ambronay en1135.
Au débutXIIIe siècle, les archives de laChartreuse de Meyriat conservent un titre d'achat de vins et de raisins issus deCerdon par lesmoines remontant à 1209 et ayant reçu l'aval deGuillaume de Coligny[4].
En1601, leBugey devient français par letraité de Lyon. Le vignoble est déjà bien établi et décrit largement à l'époque, se distinguant les terroirs deCerdon, deSeyssel, deVirieu-le-Grand, deBelley et duRevermont[5].

Brillat-Savarin, natif deBelley, gastronome et auteur de laPhysiologie du goût[6], était propriétaire d'une vigne et de songrangeon dans leBugey de la fin duXVIIIe siècle au début duXIXe siècle.
Le vignoble bugiste connut son apogée sous leSecond Empire avec une superficie en vignes dépassant les7 000 hectares et qu'il garde jusqu'à la fin duXIXe siècle[7]. Le docteurJules Guyot, en1868, enquêtant pour le gouvernement, releva que la vigne représentait 25 % du produit agricole du département.
Certaines familles vigneronnes toujours en activité aujourd'hui sont déjà mentionnées pour leurs activités liées à la viticulture comme la famille Bolliet[8] du hameau deBôches ou la famille Dubreuil[9] au hameau dePréau, et même récompensées[10].
Le vignoble du Bugey produisait pour les marchés voisins reliés par lavoie ferrée de Lyon à Genève. Le vin le plus reconnu est alors celui deMachuraz[11] entretenu par lesmoines de Saint-Sulpice[12] depuis leXIIe siècle. C'est dans ce contexte que survint lephylloxéra à partir de1875, anéantissant presque toutes les vignes.
La vigne a été replantée très lentement auXXe siècle, sur de nombreux éboulis caillouteux, des moraines glaciaires ou des plaques de molasse bien exposés. Le vignoble du Bugey s'est ainsi établi sur les sites les plus favorables, constituant un vignoble en îlots où surnagent les vins pétillants et mousseux[13].
En avril1955 est fondé le syndicat des vins du Bugey, chargé d'améliorer la commercialisation et d'organiser la promotion. Les vins du Bugey sont reconnus par l'INAO commevins de qualité supérieure (VDQS) par l'arrêté du, puis commeappellation d'origine contrôlée (AOC) par le décret du[2].
Cette montée des contraintes législatives, théoriquement accompagnées d'une augmentation de la qualité, s'accompagne d'une baisse des aires cultivées. En1988, la superficie en exploitation est de1 025 hectares, dont506 hectares pour les vignes d'appellation et518 hectares pour les autres vignes de cuve. En2000, l'aire tombe à830 hectares, dont666 hectares en appellation et164 hectares pour les autres vignes de cuve[14].
L'antique appellationMachuraz, disparue avec lephylloxéra mais reconnue enVDQS dès 1958, abandonnée lors du classement enAOC en 2009 parce qu'inusitée[15] (la parcelle ayant été laissée à l'abandon), a été ressuscitée depuis 2012 et primée, ramenant sur le devant de la scène le vin le plus prestigieux du vignoble durant leMoyen-âge et l'Epoque moderne.
À partir de 2016, un conflit oppose les producteurs du Bugey avec ceux de la plus célèbreclairette de Die quand ces derniers ont obtenu d'intégrer dans leur AOC une version rosée de leur vin[16]. Une solution de compromis s'est dessinée entre les deux partis qui ont signé un protocole[17] après que leConseil d'État a donné raison aux vignerons du Bugey en 2018 pour exclure de l'AOC clairette de Die le rosé mais que l'Assemblée nationale a autorisé leDiois à produire d'autres vins (dont des rosés effervescents) hors AOC en 2020[18].
En 2023 près de 500 hectares de vigne sont cultivés dans le Bugey, dont plusieurs hectares sont centenaires, notamment autour deMontagnieu à l'image desvieilles vignes enéchalas reprises par la maison Martin-Cocher[19]. Les grands domaines continuent à planter régulièrement et des petits s'installent aussi. Il règne une belle dynamique avec environ 80 vignerons sur l'ensemble des trois îlots du Bugey (AOC) :Manicle,Cerdon, etMontagnieu.
Dès1195, le terme deterra de beuzeis disparait pour se transformer enbeugeys en1372 puis enbeugeis en1613, pour enfin trouver sa forme actuelle en1722.
Le vignoble du Bugey se trouve enFrance, dans la régionAuvergne-Rhône-Alpes, plus précisément dans le département de l'Ain. LeBugey correspond à la partie orientale du département (la partie occidentale étant composée de laBresse et de laDombes) à l'exception dupays de Gex.
Le Bugey est une zone montagneuse, divisible en deux parties : au nord, le Haut-Bugey correspondant à l'arrondissement de Nantua ; au sud, le Bas-Bugey correspondant à l'arrondissement de Belley. Il s'agit du prolongement sud dumassif du Jura.

LeBugey est composé d'un relief montagneux plissé, partiellementkarstifié, qui est la prolongation méridionale dumassif du Jura. La datation des rochescalcaires du Bugey se situe entre leJurassique pour lesanticlinaux et leCrétacé pour lessynclinaux. Les plissement sont bien visibles selon lesaffleurements et les falaises[20].
Les vignes sont plantées sur des coteaux pierreuxcalcaires etmorainiques. Dans son îlot le plus septentrional duHaut-Bugey, les parcelles ont souvent une fortedéclivité pour compenser lalatitude et l'altitude (pouvant dépasser les 500 m) en termes d'exposition[21].
LeBugey connait des étés chauds propres à un climat semi-continental[N 3], propices à la culture de certainscépages, mais avec des précipitations importantes. Les hivers sont marqués par l'influence montagnarde, un peu adoucis par les dernières influences océaniques venant buter sur les montagnes, apportant des précipitations importantes au pied des reliefs.
La station météo d'Ambérieu-en-Bugey (sur l'aérodrome, à 250 mètres d'altitude :45° 58′ 35″ N, 5° 19′ 45″ E)[22] se trouve à la limite occidentale des aires d'appellation. Ses valeurs climatiques de1961 à1990 sont :
| Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Température minimale moyenne (°C) | −1,7 | −0,3 | 1,4 | 4,2 | 8,3 | 11,2 | 13,4 | 12,9 | 10,5 | 7,1 | 2,3 | −0,8 | 5,7 |
| Température moyenne (°C) | 1,8 | 3,7 | 6,4 | 9,6 | 13,8 | 17,1 | 19,8 | 19,1 | 16,3 | 11,8 | 6,1 | 2,5 | 10,7 |
| Température maximale moyenne (°C) | 5,3 | 7,8 | 11,4 | 15,1 | 19,3 | 23,1 | 26,2 | 25,3 | 22 | 16,4 | 9,9 | 5,7 | 15,6 |
| Ensoleillement (h) | 53,4 | 81 | 130,5 | 167,2 | 199,6 | 230,9 | 273,9 | 236,2 | 183,2 | 119,9 | 65,1 | 46,3 | 1 787,2 |
| Précipitations (mm) | 93,8 | 86,9 | 100,8 | 93,9 | 111,5 | 98,2 | 66,5 | 91,6 | 98,1 | 102,7 | 107 | 102,1 | 1 153 |
| Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Température minimale moyenne (°C) | −0,1 | 0 | 2,6 | 5,5 | 9,5 | 13 | 14,7 | 14,4 | 10,9 | 8,1 | 3,5 | 0,8 | 6,9 |
| Température moyenne (°C) | 3,2 | 4,2 | 8 | 11,3 | 15,2 | 19 | 21,1 | 20,9 | 16,7 | 12,6 | 7,1 | 3,9 | 11,9 |
| Température maximale moyenne (°C) | 6,5 | 8,4 | 13,5 | 17,1 | 20,9 | 25 | 27,5 | 27,3 | 22,4 | 17,1 | 10,8 | 7 | 17 |
| Nombre de jours avec gel | 15,9 | 14,5 | 9,1 | 2,8 | 0,1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1,4 | 7,2 | 14,2 | 65,2 |
| Ensoleillement (h) | 67,9 | 98,4 | 170 | 193,6 | 220,3 | 251,9 | 287,8 | 261,1 | 188,9 | 121,6 | 72,8 | 54,9 | 1 989 |
| Précipitations (mm) | 84,9 | 70 | 75 | 87,2 | 106,4 | 88,8 | 86 | 83 | 106,1 | 117,7 | 117,9 | 94,5 | 1 117,5 |
| Diagramme climatique | |||||||||||
| J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6,5 −0,1 84,9 | 8,4 0 70 | 13,5 2,6 75 | 17,1 5,5 87,2 | 20,9 9,5 106,4 | 25 13 88,8 | 27,5 14,7 86 | 27,3 14,4 83 | 22,4 10,9 106,1 | 17,1 8,1 117,7 | 10,8 3,5 117,9 | 7 0,8 94,5 |
| Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm | |||||||||||
Le vignoble couvre en2004 une aire de909 hectares, dont 95 ha pour l'appellationSeyssel et 197 ha pour les appellationsBugey etRoussette du Bugey[24]. Les vignes se regroupent en trois secteurs : celui autour deBelley, celui autour deMontagnieu et celui autour deCerdon[25]. La superficie cultivée est tombée à 448 hectares en 2022[26] mais elle remonte régulièrement depuis le classement en AOC pour approcher désormais les 500 hectares[27].
Le vignoble du Bugey compte troisappellations couvrant cinqdénominations géographiques, ainsi que troisIGP :
Sont cultivés principalement lechardonnay B, l'altesse B (appelé la roussette), legamay N, lepinot noir N, lamondeuse N et lepoulsard N. Accessoirement, on peut trouver des pieds demolette B, dejacquère B et d'aligoté B[28].
En2004, lesrendements moyens étaient de 47 hectolitres par hectare pour l'appellation seyssel, de 66 hectolitres pour l'appellation bugey et de 67 hectolitres pour les vins de pays[24].
En2004, la production était de4 476 hectolitres de vin d'appellation d'origine contrôlée (dont appellationSeyssel),32 261 hectolitres enVDQS (alors le cas des appellationsbugey etroussette du Bugey) et869 hectolitres envin de pays (vin-des-allobroges)[24].
En 2021, la production AOC et des deux IGP du Bugey est remontée à9 200 hectolitres dont près de 60 % correspond à desvins effervescents[29], et ce malgré desépisodes climatiques désastreux. Désormais la production se situe habituellement au-dessus des20 000 hectolitres[30], soit une nette augmentation liée en partie à la reconnaissance de l'AOC.

À l'arrivée au chai, le raisin estfoulé et pressé pour séparer lemoût dumarc de raisin. Le moût est mis en cuve enstabulation pour le dépôt des bourbes. Le soutirage du jus clair est le débourbage ; lesbourbes peuvent être filtrées pour donner aussi un bon vin.
Lafermentation alcoolique débute sous l'action delevures indigènes ou de levures sélectionnées introduites lors dulevurage. Cette opération transforme le sucre du raisin en éthanol. La maîtrise de la température de fermentation par un système de réfrigération permet d'exprimer le potentiel aromatique du produit.
La fermentation achevée, le vin est soutiré afin d'éliminer leslies. Lafermentation malolactique n'est généralement pas réalisée, bloquée par un sulfitage du vin. Ce dernier peut être stocké en cuve pour le préparer à l'embouteillage ou élevé enbarrique oufoudres de bois de chêne.
Enfin, le vin estsoutiré, filtré et stabilisé avant le conditionnement en bouteille.
Lesvins effervescents sont faits selon la « méthode traditionnelle » : il faut une prise de mousse en bouteilles à partir de vins fruités. Un stockage de neuf mois sur lattes est obligatoire. Il est suivi d'un remuage sur pupitre et ensuite d'un dégorgeage. Blanc ou rosé, le bugey offre une palette variée de vins pétillants dont lecerdon, lemontagnieu et le bugey brut.
La coloration du moût nécessite une macération du grain de raisin dans le jus, notamment pour le gamay N et le pinot noir N qui sont des cépages noirs à jus blanc : seule la pellicule comporte lesanthocyanes colorantes.
la macération dure le temps de lafermentation alcoolique. Outre la couleur, elle permet de solubiliser lestanins. Le pressurage intervient à ce moment-là pour séparer le vin du marc de raisin. Le vin subit alors lafermentation malolactique, qui transforme l'acide malique à deux groupescarboxyle, enacide lactique qui n'en comporte qu'un.
L'opération conduit à unedésacidification naturelle du vin ; elle arrondit le vin, le rend plus souple et moins âpre.
La région duBugey, en plus d'être une région viticole, est réputée pour sa gastronomie qui profite de la diversité des terroirs despays de l'Ain : les grenouilles, poissons et écrevisses en garniture ou simplement pour elles-mêmes venus de laDombes, lacrème, lebeurre et lesvolailles de Bresse, lesquenelles à lasauce Nantua, ainsi que les différents gibiers et fromages AOC du département :comté,morbier etbleu de Gex. Sans compter les desserts :galette de Pérouges,gaudrioles et tartes bressanes, tarte au flanc (dite « à la gomme ») ou à la courge, etc.
La vaste gamme des vins du Bugey permet d'accompagnerces différents plats traditionnels de l'Ain, à savoir :
Après les années 1950, des foires et des concours ayant montré qu'il y avait de bons cépages et vins dans le vignoble bugiste, quelques personnalités se sont engagés à les mettre en valeur. Face au développement de la vente directe et du tourisme dans le département, les premiers caveaux de dégustation se sont ouverts dès le début des années 1960.
Afin de faire connaître les vins du Bugey, le syndicat se déplace également sur divers salons et manifestations de la région et ses alentours. Ainsi les vins du Bugey sont présents chaque année au Concours de lavolaille de Bresse, auConcours des vins de France à Mâcon et auConcours général agricole de Paris. Il reste que les vins du Bugey sont presque uniquement connus localement, avec une vente engrande surface limitée auLyonnais, auGenevois et à laSavoie.
En2009, 95 % des vins sont commercialisés en vente directe essentiellement dans des exploitations familiales. Il subsiste deux maisons achetant desmoûts à la propriété destinés pour l'essentiel à l'élaboration desvins mousseux et pétillants et représentant entre 7 et 8 % de la production. Trois entreprises s'occupent du négoce :Boisset (négociant bourguignon), Guigard (négociant bugiste) et Viallet (négociant savoyard). En outre, une dizaine d'exploitations viticoles disposent d'une licence denégociant parallèlement à leur statut de vigneron (le caveau bugiste, le caveau des Demoiselles, la maison Duport, etc.)[2],[24].
La classification en AOC et lesefforts de mise en avant des vins d'appellation[31] font que ce chiffre est tombé à 50 % pour la vente en direct du viticulteur au début des années 2020[27]. LeCerdon tout particulièrement connait une exposition nationale dans desmédias d'envergure[32], où il est présenté le plus souvent comme un vin alternatif auchampagne lors desfêtes de fin d'année[33].
En1988, il y avait dans l'Ain 2 318 exploitations qui produisaient du vin, dont seulement 190 en faisaient leur activité principale. En2000, le nombre d'exploitation pratiquant la viticulture est tombé à 672, dont toujours 190 en tant qu'activité agricole principale[34]. La taille moyenne des exploitations est très limitée, moins de 3,5 hectares en 2016 (contre plus de 10 ha en Bourgogne)[35].
Environ 13 % de la superficie est désormais cultivée en bio[36] mais le chiffre monte à 32 % en intégrant les terroirs en cours de conversion[37] et même à 43 % sous le label moins contraignantHVE. Un certain nombre de vignerons a également choisi de se tourner vers labiodynamie tant chez les nouveaux arrivants[38] que parmi les maisons historiques comme la maison Renardat-Fache[39].
La liste complète des producteurs en AOC bugey se trouve sur le site de l'appellation[40]. Il en va de même pour tous les vignerons en IGP coteaux-de-l'Ain[41]. Les exploitants engagés dans la production de vins naturels et/ou en biodynamie sont regroupés dans l'association La Fiancée du Picrate[42].
Au total, il existe près de 400entreprises individuelles enregistrées dans le secteur de laculture de la vigne dans l'Annuaire des entreprises(code 01.21Z)[43] pour le seul département de l'Ain.
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