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Vignoble de la vallée du Rhône

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Vignoble de la vallée du Rhône
Image illustrative de l’article Vignoble de la vallée du Rhône
Vignoble de la vallée du Rhône.

Désignation(s)Vignoble de la vallée du Rhône
Appellation(s) principale(s)côtes-du-rhône[n 1],châteauneuf-du-pape,crozes-hermitage,vacqueyras,saint-joseph,gigondas, etc.
Type d'appellation(s)AOC régionales et locales
PaysDrapeau de la FranceFrance
Région parenteDauphiné,Lyonnais,Languedoc,Provence
Sous-région(s)Auvergne-Rhône-Alpes,Provence-Alpes-Côte d'Azur etOccitanie
LocalisationRhône,Loire,Ardèche,Gard,Drôme etVaucluse
Climattempéréméditerranéen avec influencesmontagnarde etcontinentale
Superficie plantée64 467 hectares (en 2023)[1]
Nombre de domaines viticoles7 038 exploitations, dont 2 000 sont indépendantes
Cépages dominantsgrenache N,syrah N,carignan N,mourvèdre N,cinsault N,grenache blanc B,viognier B,muscat à petits grains B,clairette B,roussanne B, etc.
Vins produits74 %rouges, 14 %rosés et 12 %blancs (y compris desmousseux etvins doux naturels)
Production2 426 215 hl (en 2023)[1]
Rendement moyen à l'hectarevariant selon l'appellation
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Levignoble de la vallée du Rhône est une expression désignant larégion viticole française s'étendant de part et d'autre duRhône, deVienne au nord jusqu'àAvignon au sud, sur un total de 1 317 communes[2]. En sont habituellement exclus les vignobles bordant le fleuve plus en amont, que se soit en France (Bugey etSavoie) comme enSuisse (Genève,Vaud etValais).

C'est le deuxième vignoble en France[3],[4] quant au volume de production de vins d'appellation d'origine contrôlée, après levignoble de Bordeaux. Il s'étend sur six départements :Rhône,Loire,Ardèche etGard, sur la rive droite du Rhône,Drôme etVaucluse, sur la rive gauche. Ces départements font partie des régionsAuvergne-Rhône-Alpes,Occitanie etProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Du nord au sud, ce vignoble se divise en deux ensembles d'appellations :

S'y rajoutent les vallées des affluents duRhône, d'abord celle de laDrôme qui forme leDiois (appellationsclairette de Die,crémant de Die,coteaux-de-die etchâtillon-en-diois), ensuite celle entre lemont Ventoux et la rive droite duCalavon (appellationventoux), celle entre la rive gauche duCalavon et la rive droite de la Basse-Durance, englobant lemassif du Luberon (appellationluberon) et enfin une partie duGard (appellationscostières-de-nîmes etclairette de Bellegarde).

Historique

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Antiquité

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Par vocation la vallée du Rhône a toujours été un passage privilégié entre le monde méditerranéen et l'Europe septentrionale ou atlantique.Dès l'Antiquité, les Grecs s'infiltrent au cœur de la Gaule, où ils pratiquent des échanges commerciaux. La culture de la vigne et du vin se poursuit avec l'arrivée des Romains en 125 avant notre ère. Dès leIer siècle, la concurrence entre les vignes reprend entre l'Italie et laGaule narbonnaise. C'est dans ce contexte qu'il convient de dater la construction de la villa gallo-romaine du Mollard, à Donzère et les ateliers d'amphores de la région.

Les quatre tonneaux de Saint-Pierre-de-Colonzelle.

La plus importante unité viti-vinicole antique de la région, lavilla du Mollard a été mise à jour au sud deDonzère. Elle s’étendait sur deux hectares. L’entrepôt des vins de 70 × 15 m contenait deux travées abritant 204dolia disposés en six alignements ayant chacune une contenance de1,2 hectolitre. À chaque extrémité, un grandfouloir de 18,5 m2, y étaient adjoints deuxpressoirs[5]. L’exploitation, qui a été datée entre50 et80 de notre ère, produisait2 500 hectolitres de vin par an. Le rendement des vignes romaines ayant été estimé à 12 hl/ha, le domaine possédait300 hectares ce qui nécessitait le travail de 150 esclaves. Tout ou partie de sa production était expédiée par leRhône en tonneaux, à l’exemple de la scène représentée sur la stèle deSaint-Pierre-ès-Liens de Colonzelle (Ier siècle) toute proche. Située sur le porche d’un prieuré clunisien, elle représente le levage de quatre tonneaux et leur embarquement sur un navire marchand[5]. Ces amphores fabriquées sur place, servaient au transport des vins et des sauces de poisson. Ces découvertes archéologiques, alliées à une étude historique déjà ancienne, permettent de situer l'origine des Côtes du Rhône comme antérieure à bien d'autres régions viticoles françaises.

Les Romains créentVienne, puis le vignoble correspondant dont la renommée était grande. Ils mettent en valeur la campagne viennoise avec d'immenses travaux de défonçage, de plantation de la vigne et de construction de murettes protégeant les terrasses. Les coteaux très accidentés de la rive droite séduisent les Romains — de la Côte Rôtie à Saint-Joseph — et s'annexent plus tard ceux de la rive gauche — Hermitage. Ils font de cette région une des plus belles de laGaule narbonnaise. Dès leIer siècle ils ont donné l'impulsion d'un vignoble commercial.

Moyen Âge

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En611 est fondé le monastère dePrébayon, réservée aux moniales. La charte accordée par Artemius,évêque de Vaison, à l'abbesseRusticule, deSaint-Césaire d'Arles et compagne de la reineRadegonde, mentionne la présence de vignes dans ses domaines. C'est la plus ancienne trace écrite d'un vignoble lié à une appellation « Sablet » dans la région.

ÀSaint-Péray, le vignoble est attesté depuis936. LeCartulaire de Saint-Chaffre mentionne la donation à cette abbaye d'unevilla et de ses vignes sise sous lecastrum de Crussol.

Dès leXIVe siècle, installés à Avignon, les papes firent appel aux vignobles de proximité pour leurs besoins.Clément V s’installa au pied duVentoux, àMalaucène, près de la fontaine du Groseau, où il fit planter le premier vignoble pontifical[6].Jean XXII, le deuxième pontife avignonnais, fit bâtir lechâteau de Châteauneuf-du-Pape. Il avait amené avec lui àAvignon des banquiers et des vignerons de Cahors dans le but de renforcer les richesses de la papauté. Les Cadurciens récupérèrent à Châteauneuf d’anciennes parcelles laissées par les templiers chassés parPhilippe le Bel et plantèrent les premiers vignobles pontificaux. Au tout début, le vignoble de Châteauneuf ne fournit que quatre puis six tonneaux par an de vin papalin. Dès1325 la production atteignit douze tonneaux. Trois ans plus tard Jean XXII pouvait partager sa récolte avec son neveu Jacques de Via, le cardinal-évêque d’Avignon. Les spécialistes ont calculé que le vignoble pontifical devait alors couvrir huit hectares[7]. Ce pape fit venir sonvin nouveau deTournon (Hermitage), desCostières (Saint-Gilles,Nîmes,Beaucaire avec son cru renommé deCante-Perdrix), de laCôte du Rhône (Roquemaure,Saint-Laurent-des-Arbres), du Comtat Venaissin (Carpentras), de l’État d’Avignon (Bédarrides) et de l’Enclave des Papes (Valréas). Sonvin vieux provenait de Malaucène dont le vignoble fournissait chaque année sept saumées[n 2] de vin liquoreux[7].

Benoît XII, son successeur, ancra encore plus radicalement la papauté en Avignon en décidant la construction du premierpalais des papes dominé par laTour du Trouillas (du pressoir). Homme austère et sévère, il garnit sa table uniquement des vins de la rive droite du Rhône[7].

Ce fut sous le pontificat deClément VI, en1344, que le premier terroir connu de Châteauneuf-du-Pape fut répertorié. Il était ditVieille Vigne (de nos joursBois de la Vieille).Innocent VI apprécia fort le Châteauneuf autant blanc que rouge comme en témoignent les comptes de laRévérende Chambre Apostolique, au cours de son pontificat. Aux vins de ses prédécesseurs, il ajouta ceux dePont-Saint-Esprit,Bellegarde,Rochefort-du-Gard,Villeneuve-lès-Avignon etTavel (Prieuré de Montézargues)[8].

Urbain V donna une nouvelle impulsion au vignoble de Châteauneuf en ordonnant qu’y fut planté du raisin muscat[9]. Ce qui n’empêcha point le pontife et sa Cour de découvrir et d’apprécier le vin d’Apt lors du concile qui s’y tint en juin1365[n 3]. De plus il donna une nouvelle impulsion au vignoble de Châteauneuf en ordonnant qu’y fut planté du raisin muscat[8].

Afin de préparer son départ àRome, il fit passer un accord avecMarco Cornaro, ledoge de Venise, pour le libre passage des vins pontificaux dans les ports vénitiens[n 4]. Ce qui lui permit, lors de son séjour italien, de1367 à1369, d’approvisionner la Cour romaine de vin de Saint-Gilles[n 5],[10].

Grégoire XI resta fidèle aux muscats deBeaumes-de-Venise,Velorgues etCarpentras, dans leComtat Venaissin, continua à commander des vins d’Apt, de Saint-Gilles et de la Côte du Rhône (Laudun,Bagnols-sur-Cèze)[10]. Et lors de son retour à Rome« Les vins paraissent avoir tenu une grande place et, à la veille du départ, on s’occupa tant d’assurer le service de la bouteillerie durant le voyage, que de garnir, en prévision de l’arrivée, les caves du Vatican »[11]. Le retour de la papauté à Rome n’empêcha point les différents pontifes qui se succédèrent sur le trône de Saint-Pierre de conserver l’habitude de se fournir en vins de Provence et du Comtat Venaissin[n 6].

Article détaillé :Vins des papes d'Avignon.

Période moderne

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LesXVIIe et XVIIIe siècles marquent le progrès de la viticulture rhodanienne.AuXVIIe siècle, la « Côte du Rhône » est le nom d'une circonscription administrative de la Viguerie d'Uzès (département duGard) dont les vins sont réputés. Une réglementation intervient en1650 pour protéger leur authenticité de provenance et garantir leur qualité.

Un édit du roi de France prescrit, en1737, que tous les fûts destinés à la vente et au transport doivent être marqués au feu par les lettres « C.D.R. ». Ce n'est qu'au milieu duXIXe siècle que laCôte du Rhône devient les Côtes du Rhône en s'étendant aux vignobles situés sur la rive gauche du Rhône. Cette notoriété, acquise au fil des siècles, est validée par les Tribunaux de Grande Instance de Tournon et d'Uzès en1936.

Période contemporaine

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Appellations locales des côtes-du-rhônes septentrionales au Palais du vin deCourthézon

AuXXe siècle dans les années 1930, sous l'impulsion du Baron Le Roy — homme audacieux et visionnaire — cette notoriété s'accentuera et prendra forme en1937 par la consécration de l'AOC — appellation d'origine contrôlée —côtes-du-rhône.

L'AOC, c'est la reconnaissance d'une réalité et d'une tradition rassemblant plusieurs éléments : un ou plusieurs cépages, un terroir, un savoir-faire viti-vinicole.

Un organisme officiel national, l'INAO, fixe et contrôle les règles qui garantissent que les produits d'AOC sont conformes aux critères de : production, délimitation parcellaire, cépages, méthodes culturales, récoltes, vinification. Pour avoir droit à l'AOC, un vin doit de plus être soumis obligatoirement à une analyse et à une dégustation qui contrôlent sa typicité et sa qualité.

Dans la basse vallée du Rhône, et enProvence, la production deraisin de table est également un élément caractéristique. En 1970, la production nationale était de 300 000 t, dont 54,4 % était provençaux. Parmi ceux-ci, 4/5 était concentré dans le Vaucluse, soit 40 % de la production nationale[12]. En 2025, la production française est de 46 000 t, dont 70 % provient du Sud-Est[13].

Vignoble

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AOC, dénominations et IGP

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Appellations régionales

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L'appellationcôtes-du-rhône, créée par un décret de 1937, se répartit sur29 000 hectares (en 2024)[14] sur les départements duRhône, de laLoire, de l'Ardèche, de laDrôme, duVaucluse et duGard.

  • Côtes-du-rhône de la cave Le Gravillas à Sablet.
    Côtes-du-rhône de la cave Le Gravillas àSablet.
  • Côtes-du-rhône Abbaye de Valsaintes.
    Côtes-du-rhône Abbaye de Valsaintes.
  • Côtes-du-rhône de Rochefort-du-Gard.
    Côtes-du-rhône deRochefort-du-Gard.
  • Côtes-du-rhône de la cave de Vinsobres.
    Côtes-du-rhône de la cave deVinsobres.

Au sein de l'aire d'appellation du côtes-du-rhône, sont produits plusieurs appellations plus restrictives, formant ainsi une hiérarchie :

Crus des côtes du Rhône

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DépartementsAOC des côtes du Rhône septentrionalesDépartementsAOC des côtes du Rhône méridionales
Rhônecôte-rôtieDrômevinsobres
Loirechâteau-grilletVauclusecairanne
Rhône,Loire &ArdèchecondrieuVaucluserasteau
Ardèche &Loiresaint-josephVauclusegigondas
DrômehermitageVauclusebeaumes-de-venise
Drômecrozes-hermitageVauclusevacqueyras
ArdèchecornasVauclusechâteauneuf-du-pape
Ardèchesaint-pérayGardlandun
Gardlirac
Gardtavel

Auxquels s'ajoute lemuscat de Beaumes-de-Venise qui n'est réglementairement pas reconnu comme un côtes-du-rhône.

Dénominations des côtes-du-rhône-villages

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L'appellationcôtes-du-rhône-villages, créée par un décret de 1966, concerne95 communes de l'aire géographique des départementsArdèche,Drôme,Vaucluse etGard, regroupés dans 21 dénominations géographiques:

DépartementsDénominations
Drôme &Vauclusepuyméras
Drômesaint-maurice
Drômesaint-pantaléon-les-vignes
Drômesuze-la-rousse
Gardchusclan
Gardsaint-gervais
Gardsignargues
Vaucluseséguret
Vaucluseroaix
Vauclusegadagne
Vauclusevalréas
Vauclusevisan
Vauclusevaison-la-romaine
Vauclusesablet
Vauclusesainte-cécile
Vaucluse &Drômemassif-d'uchaux
Drômenyons
Vaucluseplan-de-dieu
Drômerochegude
Drômerousset-les-vignes
Ardèchesaint-andéol

Autres appellations

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Par ailleurs, existent une série d'AOC qui ne peuvent bénéficier de l'appellation côtes-du-rhône, mais font partie intégrante du vignoble de la vallée du Rhône:

  • dans la vallée du Rhône septentrionale, les AOC du Diois : clairette de Die, crémant de Die, coteaux-de-die, châtillon-en-diois
  • dans la vallée du Rhône méridionale, les AOC sous-régionales : ventoux, lubéron, grignan-les-adhémar, côtes-du-vivarais, costieres-de-nismes, duché d'uzés et la clairette de Bellegarde.
  • Clairette de Die tradition.
    Clairette de Die tradition.
  • AOC ventoux, Cuvée Saint-Félix.
    AOC ventoux, Cuvée Saint-Félix.
  • AOC luberon, Château La Canorgue.
    AOC luberon, Château La Canorgue.
  • AOC costières-de-nîmes.
    AOC costières-de-nîmes.
DépartementAOC
Drômeclairette de Die
Drômecrémant de Die
Drômecoteaux-de-die
Drômechâtillon-en-diois
Drômegrignan-les-adhémar
Vaucluseventoux
Vaucluseluberon
Ardèche &Gardcôtes-du-vivarais
Gardclairette de Bellegarde
Gardcostières-de-nîmes
Gardduché-d'uzès

IGP

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En plus de ces appellations, les vignerons de la vallée du Rhône peuvent produire sous plusieurs IGP (indication géographique protégée, exvins de pays) :méditerranée,collines-rhodaniennes,comtés-rhodaniens,ardèche,drôme,vaucluse,gard,coteaux-des-baronnies,comté-de-grignan oucoteaux-de-montélimar.

Géologie

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Orographie

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Le vignoble septentrional s’étend de Vienne à Valence au sud. Deux unités se distinguent au sein de ce vignoble. L’une se situe de Vienne à Montélimar. Ses vignes dominent le fleuve, c’est le secteur des Côtes du Rhône. L’autre se situe sur les versants face à la Drôme, c’est le secteur du Diois.

Le vignoble méridional est regroupé autour de la ville d'Orange entre Montélimar au nord et Avignon au sud. Il débute après ledéfilé de Donzère. Il repose sur des terroirs complexes et variés. Ce vignoble est délimité par des hauts reliefs :

  • Le plateau ardéchois avec ses garrigues à l’ouest,
  • Les chaînons subalpins des Baronnies et du Ventoux à l’est,
  • Le massif des Alpilles au sud.
  • Le Luberon au sud-est qui marque la limite avec le vignoble provençal[15].

Climatologie

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Le climat esttempéré, avec des nuances : si la partie méridionale est clairement enclimat méditerranéen (avec des étésarides et chauds : classe « Csa » deKoppen-Geiger), plus on va vers le nord dans la moyennevallée du Rhône plus ces caractéristiques s'altèrent (l'ensoleillement reste bon, mais l'amplitude thermique annuelle est plus forte, avec plus deprécipitations : classe « Cfa »), tandis que les contreforts duMassif central et desAlpes du Sud sont sous influencemontagnarde (l'été reste chaud, avec plus d'amplitude thermique : classe « Cfb »), rajoutant de fortes précipitations à l'automne. Le vent principal est lemistral, dont la vitesse peut aller au-delà des110 km/h. Il souffle entre 120 et 160 jours par an, avec une vitesse de90 km/h par rafale en moyenne. Il souffle depuis le nord vers le sud de la vallée du Rhône. EnProvence et dans leComtat Venaissin aucun vigneron ne se plaint du mistral – même violent – car celui-ci a des avantages bénéfiques pour le vignoble. Appelé lemango-fango, le « mangeur de boue », il élimine toute humidité superflue après les orages, dégage le ciel et lui donne sa luminosité, préserve les vignes de nombre demaladies cryptogamiques et les débarrasse d'insectes parasites.

Comme ailleurs, lechangement climatique est notable dans les moyennes, avec des températures en hausse, moins de jours de gel, des printemps plus doux, descanicules plus précoces, un assèchement des sols et desprécipitations tombant plus souvent lors d'évènements météorologiques brutaux ; la vignedébourre plus tôt, la rendant très sensible aux quelques gelées tardives ; lamaturation est trop rapide ; unstress hydrique sévère entraîne unedéfoliation et des petits grains ; lesmoûts sont très sucrés et manquent d'acidité[16]. Comme éléments d'adaptation au changement climatique, il y a lepaillage, jouer sur lerognage et l'effeuillage, plus d'hauteur pour le pied, unetaille tardive (retarde le débourrement), l'enherbement, l'ombrage (sous des filets ou duphotovoltaïque ; l'agroforesterie), l'irrigation, lesvendanges nocturnes, l'acidification et/ou ladésalcoolisation partielle, et le refroidissement descuves. Sur le plus long terme, le changement d'encépagement (avec des VIFA,« variétés d'intérêt à fin d'adaptation »), le choix de sites moinsexposées ou en altitude, le changement d'orientation des rangs, la diminution de la densité de plantation, ou la préparation du sol en profondeur pour avoir plus de volume d'enracinement[17].

Troisstations météorologiques permettent de rendre compte des différences climatiques :Tupin-et-Semons tout à l'amont (près deCondrieu) ;Tournon-sur-Rhône au milieu (face àTain-l'Hermitage) ; etAvignon tout à l'aval (entourée parTavel,Lirac etChâteauneuf-du-Pape).

Tupin-et-Semons

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Article connexe :Climat du Rhône.

Le climat deTupin-et-Semons (à 150 mètres d'altitude :45° 28′ 18″ N, 4° 46′ 36″ E)[18] est de typeocéanique dégradé[19] avec des influences méditerranéennes : les étés sont chauds et ensoleillés et les hivers plutôt froids, la sensation de froid étant renforcée par labise. Le cumul annuel moyen de précipitations a été sur la période 1971-2000 de 752 mm.

Relevés à Tupin-et-Semons 1978-1990
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−0,4−0,82,95,4912,214,814,211,98,63,41,47
Température moyenne (°C)2,94,87,910,714,718,221,420,617,913,37,14,512
Température maximale moyenne (°C)6,38,81315,920,424,3282723,91810,97,817
Nombre de jours avec gel17,412,27,11000000,25,811,855,5
Précipitations (mm)46,941,959,277,998,967,941,165,160,291,258,559767,9
Source : www.infoclimat.fr : Tupin-et-Semons (1961-1990)[20].


Relevés à Tupin-et-Semons 1991-2008
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,4−1,64,26,310,513,815,815,612,29,54,62,28,1
Température moyenne (°C)4,55,79,61216,52022,221,917,813,88,1513,1
Température maximale moyenne (°C)7,69,71517,822,426,328,628,323,318,211,67,718
Nombre de jours avec gel11,510,94,50,5000000,54,59,441,8
Précipitations (mm)52,940,749,773,682,671,953,560,994104,8103,152,2839,8
Source : www.infoclimat.fr : Tupin-et-Semons (1991-2008)[21].
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
7,6
1,4
52,9
 
 
 
9,7
−1,6
40,7
 
 
 
15
4,2
49,7
 
 
 
17,8
6,3
73,6
 
 
 
22,4
10,5
82,6
 
 
 
26,3
13,8
71,9
 
 
 
28,6
15,8
53,5
 
 
 
28,3
15,6
60,9
 
 
 
23,3
12,2
94
 
 
 
18,2
9,5
104,8
 
 
 
11,6
4,6
103,1
 
 
 
7,7
2,2
52,2
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Tournon-sur-Rhône

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Articles connexes :Climat de l'Ardèche etClimat de la Drôme.

Tournon-sur-Rhône (station à 123 mètres d'altitude :45° 04′ N, 4° 51′ E) bénéficie d'un climat dont la principale caractéristique est un vent quasi permanent qui souffle et assèche l'air le long du couloir rhodanien. Nommémistral lorsqu'il vient du nord, il apporte beau temps et fraîcheur en été, mais une impression de froid glacial en hiver. Lorsqu'il provient du sud, il annonce généralement l'arrivée de perturbations orageuses. Il s'appelle alors « le vent du midi » ou « le vent des fous » car, pour certaines personnes, il rend l'atmosphère pénible à supporter, surtout en été.

À partir de cette latitude, l'influence duclimat méditerranéen se fait directement sentir. L'ensoleillement annuel est élevé (environ 2 400 heures àValence (estimation de Météofrance). Les étés y sont chauds et secs. La température moyenne du mois de juillet est de21,5 °C (Montélimar23 °C). Les hivers froids sans excès s'inscrivent plutôt dans un climat de type semi-continental dégradé. La température moyenne du mois le plus froid (janvier) est ainsi de3,5 °C. Lapluviométrie annuelle est modérée : environ 430 mm. Les pluies sont particulièrement importantes à la fin de l'été (particulièrement en septembre à cause desépisodes cévenols ou orages cévenols qui déversent des trombes d'eau).

Relevés à Tournon 1961-1990
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−10249121414118316,4
Température moyenne (°C)3,5478,514,517,521,521,316,512,56,53,511,1
Température maximale moyenne (°C)68121520232626221710615,9
Précipitations (mm)42,734,739,561,863,944,442,343,670,978,663,243,5431,5
Source :« Données de Tournon 1961 à 1990 », surmeteo.msn.com.


Relevés à Tournon 2015-2025
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)3,34,56,1912,617,318,918,71511,56,84,110,7
Température moyenne (°C)68,310,813,917,42224,324,220,215,79,66,915
Température maximale moyenne (°C)8,912,215,41922,528,330,530,425,52012,89,819,6
Nombre de jours avec gel5,43,31,800000001415,5
Ensoleillement (h)66,8107,2148,1178186,5207,2253,2237,5200,1140,470,165,11 860,2
Précipitations (mm)36,429,961,853,174,355,959,949,958,5139,776,462757,7
Source : www.infoclimat.fr : Tournon (2015-2025)[22].
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
8,9
3,3
36,4
 
 
 
12,2
4,5
29,9
 
 
 
15,4
6,1
61,8
 
 
 
19
9
53,1
 
 
 
22,5
12,6
74,3
 
 
 
28,3
17,3
55,9
 
 
 
30,5
18,9
59,9
 
 
 
30,4
18,7
49,9
 
 
 
25,5
15
58,5
 
 
 
20
11,5
139,7
 
 
 
12,8
6,8
76,4
 
 
 
9,8
4,1
62
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Avignon

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Articles connexes :Climat de Vaucluse etClimat du Gard.

Avignon, ville située dans la zone d’influence duclimat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deuxsaisons sèches, dont une brève en fin d'hiver, une très longue et accentuée enété ; deux saisons pluvieuses, enautomne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et auprintemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée desanticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[23].

SelonMétéo-France, le nombre par an de jours de pluies supérieures à2,5 litres par mètre carré est de 45 et la quantité d'eau, pluie et neige confondues, est de660 litres par mètre carré. Les températures moyennes oscillent entre 0 et30 °C selon la saison. Le record de température depuis l'existence de la station de l'INRA est de40,5 °C lors de lacanicule européenne de 2003 le 5 août (et39,8 °C le). Les relevés météorologiques ont lieu à l'Agroparc d'Avignon (à 32 mètres d'altitude :43° 55′ N, 4° 53′ E).

Relevés à Avignon 1961-1990
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,42,74,57,110,614,316,816,113,69,652,18,6
Température moyenne (°C)5,579,412,416,32022,922,119,214,69,25,913,7
Température maximale moyenne (°C)9,511,414,417,72225,72928,124,719,613,49,718,8
Nombre de jours avec gel11,67,23,30,3000000,13,510,636,6
Précipitations (mm)45,655,95157,757,244,528,151,664,797,35852,3663,9
Source : www.infoclimat.fr : Avignon-INRA (1961-1990)[24].


Relevés à Avignon 1991-2020
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)2,42,75,5811,815,818,217,814,310,96,43,19,7
Température moyenne (°C)6,57,51113,717,82224,724,42015,810,57,115,1
Température maximale moyenne (°C)10,712,216,419,523,828,331,330,925,820,614,51120,4
Nombre de jours avec gel9,27,120,1000000,127,928,4
Précipitations (mm)52,336,737,164,355,63929,438,4100,289,994,142,7679,7
Source : www.infoclimat.fr : Avignon-INRA (1991-2020)[25].
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,7
2,4
52,3
 
 
 
12,2
2,7
36,7
 
 
 
16,4
5,5
37,1
 
 
 
19,5
8
64,3
 
 
 
23,8
11,8
55,6
 
 
 
28,3
15,8
39
 
 
 
31,3
18,2
29,4
 
 
 
30,9
17,8
38,4
 
 
 
25,8
14,3
100,2
 
 
 
20,6
10,9
89,9
 
 
 
14,5
6,4
94,1
 
 
 
11
3,1
42,7
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Encépagement

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Lecahier des charges de chaque appellation précise quels sont lescépages autorisés pour produire le vin. Par exemple l'appellation régionalecôtes-du-rhône autorise l'utilisation d'un total de32 cépages, trois à titre principal pour produire durouge (legrenache N[26], lemourvèdre N et lasyrah N), les autres à titre accessoire[27]. Comme autre exemple on peut prendre l'appellationmuscat de Beaumes-de-Venise, qui ne peut être produit qu'avec lemuscat à petits grains B pour leVDN blanc, ou lavariété rouge pour le VDN rosé (enassemblage) ou rouge[28].

Depuis 2024, se sont rajoutées les« variétés d'intérêt à fin d'adaptation » (les VIFA, limitées à 5 % de l'encépagement) dans les appellationscôtes-du-rhône etcôtes-du-rhône-villages : lecarignan blanc (de) B, lefloréal (de) B, lerolle B et levidoc (de) N.

Dans la pratique, l'encépagement pour produire du rouge en 2023 était constitué principalement du grenache N (35 671 hectares sur un total de 64 467), de la syrah (23 518 ha), ducarignan N (4 104 ha), du mourvèdre (2 871 ha) et ducinsault (2 215 ha) ; pour le blanc, dugrenache B (2 060 ha), duviognier B (1 549 ha), du muscat à petits grains B (1 480 ha), de laclairette B (1 336 ha) et de laroussanne B (1 164 ha)[1].

Rendements

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Article connexe :Rendement viticole.
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Vins

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Le volume produit en 2023 sous l'ensemble desAOC de la vallée du Rhône (sans compter lesIGP et lesVSIG) est de2 426 215 hectolitres, dont1 798 823 hl derouge (74 %),329 839 hl derosé (14 %) et297 553 hl deblanc (12 %)[1].

Vinification

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Article connexe :vin.

C'est l'ensemble des opérations nécessaires à la transformation dumoût (nom du jus deraisin) et à l'élaboration du vin. Certaines de ces opérations sont nécessaires, telle lafermentation alcoolique, et d'autres permettent d'affiner le profil du vin, tant au niveau aromatique (olfactif) que gustatif (goûts).

Articles détaillés :Vinification etMaîtrise des températures en œnologie.

En rouge

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Lavinification en rouge consiste à faire unpressurage après que lafermentation ait commencé. Pendant toute cette phase, lemoût est en contact avec les solides de lavendange. Celles-ci sont très riches entanins, matières colorantes, odorantes, minérales et azotées. Ces substances vont alors se dissoudre plus ou moins dans le moût et se retrouver dans le vin[29].

C'est lacuvaison pendant laquelle lessucres se transforment enalcool (fermentation alcoolique) et le jus se voit enrichi par les composants du moût. Plus lamacération est longue, plus la coloration du vin sera intense[29]. Se disolvent également les tanins, leur taux sera aussi fonction du temps de la cuvaison. Plus elle sera longue, plus les vins seront aptes à vieillir. Durant cette phase, se produit une forte élévation de la température. Celle-ci est de plus en plus contrôlée par la technique de maîtrise des températures[30].

En blanc

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Dans lavinification en blanc la fermentation se déroule en dehors de tout contact avec les parties solides de la vendange (pépins,peaux du raisin,rafles). Le but de cette vinification est de faire ressortir le maximum desarômes contenus d'abord dans le raisin, ensuite en cours de fermentation, enfin lors du vieillissement[31].

L'extraction du jus et sa séparation des parties solides peuvent être précédés par unéraflage, unfoulage et un égouttage, pour passer ensuite au pressurage. Mais ces phases sont évités par nombre de vinificateurs pour éviter l'augmentation desbourbes[31]. Le choix se porte sur une extraction progressive du jus puis undébourbage qui permet d'éliminer toute particule en suspension. Là aussi, encore plus que pour une vinification en rouge, s'impose la maîtrise des températures lors de la fermentation alcoolique. Elle se déroule entre 18 et 20° et dure entre 8 et 30 jours selon le type de vin désiré[32].

En rosé

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Lavinification en rosé se produit par macération, limitée dans le temps, de cépages à pellicule noire avec possible ajout de cépages blancs. Levin rosé n'a pas de définition légale. Mais ses techniques de vinification sont très strictes et n'autorisent en rien en Europe le mélange de vin rouge et blanc. La première se fait par saignée. C'est le jus qui s'égoutte sous le poids de la vendange - entre 20 et 25 % - et qui va macérer durant 3 à 24 heures. La seconde est le pressurage. Une vendange bien mûre pourra colorer le jus et sa vinification se fait en blanc[32]. La troisième méthode implique une courte macération à froid. Puis sont assemblés jus de goutte (première méthode) et jus de presse (seconde méthode). Obtenu par ses trois types de vinification, où la maîtrise des températures est une nécessité, un vin rosé a une robe qui s'apparente à celle d'un vin rouge très clair, plus le fruit et la fraîcheur des vins blancs[33].

Des vins effervescents

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Lavinification des vins effervescents (champagne,mousseux,crémant) a pour but de permettre d'embouteiller un vin dont lessucres et leslevures vont déclencher une secondefermentation en bouteilles. Celle-ci et son bouchon doivent pouvoir résister augaz carbonique qui se forme sous pression. C'est lui au débouchage qui provoquera la formation de mousse[34].

On utilise un vin tranquille auquel est ajoutée uneliqueur de tirage, constituée delevures, d'adjuvants de remuage (pour faciliter la récupération et l'éjection du dépôt au dégorgement) et de sucre (de 15 à 24 g/l) selon la pression finalement désirée. La bouteille est rebouchée hermétiquement et déposée sur desclayettes afin que les levures transforment le sucre enalcool et en gaz carbonique[35].

Article détaillé :Prise de mousse.

Des vins doux naturels

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Lavinification des vins doux naturel se fait à partir de moûts de raisins frais auxquels est rajouté de l'alcool. C'est lemutage. Il doit être fait pendant la fermentation pour obtenir des vins doux naturels. Avec cette façon de procéder, les vins sont d'une grande richesse alcoolique (15° acquis minimum) et d'un fort taux de sucre[36].

Titre alcoométrique volumique

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Les titres alcoométriques volumiques (TAV) sont exprimés en pour cent volume (ou : % vol). Ce sont les degrés du vin.

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Types de vins

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  • Rouges
  • Blancs
  • Rosés
  • Effervescents
  • Vins doux naturels

Millésimes

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Ils sont notés : année exceptionnelleArticle de qualité, grande annéeBon article, bonne année ***, année moyenne **, année médiocre *.

Décennie 2010
2019201820172016201520142013201220112010
CaractéristiquesBon articleBon articleBon articleBon articleArticle de qualité****Bon article***Article de qualité
Décennie 2000
2009200820072006200520042003200220012000
CaractéristiquesArticle de qualité******Bon articleArticle de qualitéBon articleBon article***Bon articleBon article
Décennie 1990
1999199819971996199519941993199219911990
Caractéristiques***********Bon article*********Article de qualité
Décennie 1980
1989198819871986198519841983198219811980
CaractéristiquesArticle de qualitéArticle de qualitéBon article***Article de qualité**Bon article***Bon articleArticle de qualité
Décennie 1970
19791978197719761975197419731972219711970
CaractéristiquesBon articleArticle de qualitéBon article*****Bon article*******Article de qualité
Décennie 1960
1969196819671966196519641963196219611960
Caractéristiques***Article de qualitéArticle de qualité*************Article de qualité
Décennie 1950
1959195819571956195519541953195219511950
CaractéristiquesBon articleBon articleArticle de qualitéBon articleBon article***Bon articleArticle de qualité**Article de qualité
Décennie 1940
1949194819471946194519441943194219411940
CaractéristiquesArticle de qualitéArticle de qualitéArticle de qualitéBon articleArticle de qualité**Article de qualitéBon article****
Décennie 1930
1939193819371936193519341933193219311930
Caractéristiques*Bon articleBon article*****Article de qualitéArticle de qualité******
Décennie 1920
1929192819271926192519241923192219211920
CaractéristiquesArticle de qualitéArticle de qualité**Bon article**Bon articleBon article**Bon articleBon article
Sources : Yves Renouil (sous la direction),Dictionnaire du vin, Éd. Féret et fils, Bordeaux, 1962 ; Alexis Lichine,Encyclopédie des vins et alcools de tous les pays, Éd. Robert Laffont-Bouquins, Paris, 1984,Les millésimes de la vallée du Rhône &Les grands millésimes de la vallée du Rhône

Soit sur 90 ans, 24 années exceptionnelles, 26 grandes années, 16 bonnes années, 22 années moyennes et 2 années médiocres.

Gastronomie

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Économie

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Il y a un total de 7 038 exploitations produisant en 2023 une AOC de la vallée du Rhône (en comptant les non-professionnels et lesnon-spécialisés, mais sans compter celles produisant que desIGP ouVSIG)[1].

Commercialisation

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En dépit d'une conjoncture économique mondiale difficile, les ventes se maintiennent à un niveau élevé[37]. Il a été commercialisé 376 millions de bouteilles de vins de la Vallée du Rhône. Toutes appellations confondues, la production a mis en marché[38] :

Metteurs en marchéValeur (en %)Volumes (hL)
Caves coopératives63,22 130 441
Producteurs indépendants33,81 138 665
Négociants-vinificateurs2,999 369

Dans ce cadre les ventes sont assurées par trois grands secteurs[38] :

SecteursValeur (en %)Nombre de bouteilles
(en millions de cols)
Embouteillage régional (négoce ou union de caves)40168
Commercialisation directe par les producteurs33138
Embouteillage extra-régional27113

Le marché intérieur

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Sur le marché français la demande reste forte avec 75, 8 % des ventes, soit 282 millions de bouteilles commercialisées. La restauration absorbe 47 millions de cols, soit 14, 7 %, tandis que la consommation par ménage représente 271 millions, soit 85, 3 % des ventes. Les principaux secteurs de distributions sont[38] :

DistributionValeur (%)Nombre de bouteilles
(en millions de cols)
Grande et moyenne distribution (GMS)69187
Magasins spécialisés et autres circuits1643
Vente directe par les producteurs1541

L'exportation

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Ce marché absorbe 24,2 % des ventes soit 101 millions de bouteilles. L'Union européenne reste le plus important client avec une demande qui dépasse 50 %. Les principaux pays acheteurs sont[38] :

PaysValeur (en %)[39]
Drapeau du Royaume-UniRoyaume-Uni24
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis19
Drapeau du LuxembourgLuxembourg11
Drapeau de la BelgiqueBelgique11
Drapeau du CanadaCanada8
Drapeau du DanemarkDanemark6
Drapeau de l'AllemagneAllemagne6
Drapeau de la SuisseSuisse6
Drapeau des Pays-BasPays-Bas5
Drapeau du JaponJapon3
Drapeau de la SuèdeSuède3
Drapeau de la NorvègeNorvège3
Autres pays exportateurs11

Hiérarchie des prix

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Le prix de vente des vignes ayant droit à l'appellation régionale côtes-du-rhône est officiellement en 2023 dans laDrôme de 15 000 euros l'hectare en moyenne (variant entre 10 000 et 18 000 €) ; c'est un peu plus cher pour la même appellation dans leVaucluse avec 23 000 €/ha (entre 16 000 et 28 000 €). Les prix sont du même ordre pour les AOC voisines que sont lesgrignan-les-adhémar (14 000),costières-de-nîmes (15 000),côtes-du-vivarais (17 000),côtes-du-rhône-villages (18 000 ; 20 000 pour une dénomination) etluberon (24 000 €/ha).

Par contre, les prix s'envolent quand il est question des crus des côtes du Rhône : 40 000 € pour l'hectare de vigne produisant dulirac et duvinsobres, 55 000 pour lemuscat de Beaumes-de-Venise, 60 000 pour letavel, 75 000 pour lecairanne, 80 000 pour lebeaumes-de-venise et lerasteau, 100 000 pour levacqueyras, 140 000 pour lesaint-joseph, 150 000 pour lecrozes-hermitage, 215 000 pour legigondas, 500 000 pour lecornas, 510 000 pour lechâteauneuf-du-pape et 1 250 000 pour lecôte-rôtie[40].

Pour une comparaison entre les appellations, on peut aussi prendre le cours moyen des vins envrac (à l'hectolitre) servant officiellement au calcul desfermages (la valeur locative) :

  • Rhône :
  • Loire :
  • Ardèche :
    • 38 €/hl pour duVSIG ;
    • 57 €/hl pour de l'IGP ;
    • 71 €/hl pour du côtes-du-vivarais ;
    • 80 €/hl pour du côte-du-rhône ;
    • 170 €/hl pour de l'IGP enviognier ;
    • 230 €/hl pour du saint-péray ;
    • 431 €/hl pour du saint-joseph ;
    • 737 €/hl pour du cornas ;
    • 979 €/hl pour du condrieu[43] ;
  • Drôme :
    • 43 €/hl pour du VSIG ;
    • 69 €/hl pour de l'IGP ;
    • 87 €/hl pour du grignan-les-adhémar ;
    • 94 €/hl de côtes-du-rhône ;
    • 141 €/hl pour du côtes-du-rhône-villages ;
    • 455 €/hl pour du crozes-hermitage[44] ;
  • Vaucluse :
    • 35 €/hl pour duventoux ou du luberon ;
    • 60 €/hl pour du côtes-du-rhône ;
    • 90 €/hl pour du côtes-du-rhône-villages ;
    • 130 €/hl pour du côtes-du-rhône-villages + dénomination ;
    • 160 €/hl pour du cairanne ;
    • 165 €/hl pour du muscat de Beaumes-de-Venise ;
    • 190 €/hl pour du beaumes-de-venise ;
    • 200 €/hl pour du rasteau ;
    • 232 €/hl pour du vacqueyras ;
    • 454 €/hl pour du gigondas ;
    • 634 €/hl pour du châteauneuf-du-pape[45] ;
  • Gard :
    • 34 €/hl pour du VSIG ;
    • 39 €/hl pour de l'IGP ;
    • 50 €/hl pour du coteaux-du-vivarais ;
    • 64 €/hl pour du côtes-du-rhône, du côtes-du-rhône-villages, ou du costières-de-nîmes ;
    • 134 €/hl pour du lirac ;
    • 180 €/hl pour du tavel[46].

Les prix dans le commerce sont évidemment bien plus élevés, variant considérablement en fonction du nom du producteur.

Œnotourisme

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Vinothèque des vins de la vallée du Rhône aupalais des papes d'Avignon

L'œnotourisme recouvre de nombreuses activités de découverte : dégustation desvins, visite decaves, rencontre avec les propriétaires, découverte des métiers et techniques de lavigne, connaissance descépages, desterroirs, desappellations, de lagastronomie locale. À cet aspect festif s'ajoutent les activités sportives et de loisirs : promenades et randonnées dans les vignobles.

Caveaux

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Pour les touristes, une charte de qualité des caveaux de dégustation a été mise en place dans lavallée du Rhône pour l'ensemble des vignobles parInter Rhône[47]. Elle propose trois catégories différentes d'accueil en fonction des prestations offertes par les caves[48].

La première - dite accueil de qualité - définit les conditions de cet accueil. Un panneau à l'entrée doit signaler que celui-ci est adhérent à la charte. Ce qui exige que ses abords soient en parfait état et entretenus et qu'il dispose d'un parking proche. L'intérieur du caveau doit disposer d'un sanitaire et d'un point d'eau, les visiteurs peuvent s'asseoir et ils ont de plus l'assurance que locaux et ensemble du matériel utilisé sont d'une propreté irréprochable (sols, table de dégustation,crachoirs, verres)[47].

L'achat de vin à l'issue de la dégustation n'est jamais obligatoire. Celle-ci s'est faite dans des verres de qualité (minimum INAO). Les vins ont été servis à température idéale et les enfants se sont vu proposer des jus de fruits ou des jus de raisin. Outre l'affichage de ses horaires et des permanences, le caveau dispose de fiches techniques sur les vins, affiche les prix et offre des brochures touristiques sur l'appellation[47].

  • Châteauneuf-du-pape 1999, Domaine de la Mordorée, Cuvée Reine des bois.
    Châteauneuf-du-pape 1999, Domaine de la Mordorée, Cuvée Reine des bois.
  • Dégustation avec le vigneron.
    Dégustation avec le vigneron.
  • Quatre crus de la vallée du Rhône septentrionale signés E. Guigal.
    Quatre crus de la vallée du Rhône septentrionale signés E. Guigal.
  • Dégustation en caveau.
    Dégustation en caveau.
  • Muscat de Beaumes-de-Venise, 2005, Domaine de Beaumalric.
    Muscat de Beaumes-de-Venise, 2005, Domaine de Beaumalric.

La seconde - dite accueil de service - précise que le caveau est ouvert cinq jours sur sept toute l'année et six jours sur sept de juin à septembre. La dégustation se fait dans des verres cristallins voire en cristal. Accessible aux personnes à mobilité réduite, il est chauffé l'hiver et frais l'été, de plus il dispose d'un éclairage satisfaisant (néons interdits). Sa décoration est en relation avec la vigne et le vin, une carte de l'appellation est affichée. Il dispose d'un site internet et fournit à sa clientèle des informations sur la gastronomie et les produits agroalimentaires locaux, les lieux touristiques et les autres caveaux adhérant à la charte. Des plus les fiches techniques sur les vins proposés sont disponibles en anglais[49].

La troisième - dite accueil d'excellence - propose d'autres services dont la mise en relation avec d'autres caveaux, la réservation de restaurants ou d'hébergements. Le caveau assure l'expédition en France pour un minimum de vingt-quatre bouteilles. Il dispose d'un site Internet en version anglaise et le personnel d'accueil parle au moins l'anglais[50].

Fêtes du vin

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Les fêtes de la vigne et du vin en basse vallée du Rhône *
DomainePratiques festives
Lieu d'inventaireVaucluse
Gard
Rhône
*Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)
modifier 

Les fêtes de la vigne et du vin en vallée du Rhône sont des festivités inscrites à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2019[51].

Notes et références

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Notes

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  1. a etbLe nom d'un vin est un nom commun, donc ne prend pas une majuscule, cf. lesréférences sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
  2. Une saumée correspondait à110 litres.
  3. Ce fut le que Jean XXII acheta à Giraud Amic deSabran son vignoble de Séoule (aujourd’hui Sylla), sur le terroir de Saint-Saturnin d’Apt. Après le concile qui se tint à Apt en, Urbain V se rendit dans cette cité où était enterré son parrainElzéar de Sabran. Le pontife, accompagné des cardinaux limousinsHugues de Saint-Martial etPierre Roger de Beaufort, découvrit et apprécia le vin de Séoule et lesconfitures sèches d’Apt.
  4. Le doge se vit remettre le bref pontifical par le légatAndroin de la Roche. Pour préparer le retour du pape, le cardinal demanda à Marco Cornero le libre passage dans tous les ports de la Sérénissime République d’un convoi de deux cents amphores de vin devant transiter par les marches d’Ancône. Les nefs étaient jaugées par amphore et vingt amphores correspondaient à environ douze tonneaux métriques.
  5. Le vin de Saint-Gilles, à l’égal de celui de Beaune, touchait le cœur des cardinaux,ces oiseaux blancs à large gorge d’Avignon, engloutisseurs de vin. Les archives d’Arles possèdent une commande de la Cour pontificale pour l’année 1369 concernant des vins de Beaune et de Saint-Gilles, des plants de vigne et des… harengs. Cf. L. Stouff,La table provençale : boire et manger en Provence à la fin du Moyen Âge, Avignon, 1996. Le vignoble de Saint-Gilles en Languedoc appartenait alors au Grand Prieuré des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dontJuan Fernandez de Heredia avait la charge. Il devait sa célébrité à un seul cépage, le mourvèdre, dit d’ailleursplant de Saint-Gilles. Il donnait des vins rouges de qualité équivalente à ceux de Beaune.
  6. En 1654, Honoré Bouche, dans saChorographie de la Provence signalait que parmi les vins bus auVatican :« Il y en a de blancs, de rouges, de paillets, de clairets, de muscat, de malvoisie, et tous extrêmement bons, forts et généreux, dont les uns sont portés en divers endroits de France et d’Italie, et j’ai vu à Rome qu’on conservait quelques pièces de vin provençal, comme le meilleur pour la table du Saint-Père ».

Références

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  1. abcd ete« Chiffres clés 2023 des vignobles AOC de la Vallée du Rhône », sursyndicat-cotesdurhone.com(consulté le).
  2. Placido Llorca, « Liste des communes françaises productrices de vin », surVin-Vigne,(consulté le).
  3. Vins de la vallée du Rhône : les chiffres.
  4. *Les vins de la vallée du Rhône sur le site winealley« Copie archivée »(version du surInternet Archive).
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  11. Cf. L. Mirot,La politique pontificale et le retour du Saint-Siège à Rome en 1376, Le Moyen Âge, Paris, 1899.
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  26. Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rg = rouge, Rs = rose, G = gris.
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  39. Données chiffrées de la campagne 2006.
  40. « Pris moyen des terres en 2023 », suragreste.agriculture.gouv.fr, par la FNSafer (fédération nationale dessociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural).
  41. « Arrêté préfectoral fixant pour la période du 1er octobre 2024 au 30 septembre 2025 les indices de fermage pour les terrains et bâtiments, ainsi que le montant des fermages viticoles »[PDF], surrhone.gouv.fr,.
  42. « Arrêté préfectoral portant sur les modalités de calcul des loyers des terres nues, des terrains complantés en vigne ou en arbres fruitiers, des bâtiments et constatant la valeur des fermage à compter du 1er octobre 2024 »[PDF], surloire.gouv.fr,,p. 8.
  43. « Arrêté préfectoral constatant l'indice des fermages et sa variation et portant fixation des cours moyen des denrées retenues »[PDF], surardeche.gouv.fr,.
  44. « Arrêté préfectoral n° 26-2024-12-03-00006 du 3 décembre 2024 fixant le cours moyen des denrées servant de base au calcul des terres portant des cultures permanentes arboricoles, oléicoles, nucicoles, viticoles »[PDF], surdrome.gouv.fr,.
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  47. ab etcLes exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône.
  48. Charte de qualité des caveaux de dégustation de la vallée du Rhône.
  49. Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône : Accueil de service.
  50. Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône : Accueil d'excellence.
  51. « Les fêtes de la vigne et du vin en basse vallée du Rhone »[PDF], surculturecommunication.gouv.fr(consulté le).

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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