L'histoire du pays commence à partir de lorsque ladynastie Han s'empare du Nam Việt, ouNanyue enchinois, qui comprenait alors les provinces actuelles duYunnan, duGuangxi et duGuangdong. La culture vietnamienne possède par conséquent de nombreux traits culturels communs avec laChine, laCorée et leJapon. Depuis la conquête duroyaume de Champa par l'empereur Lê Thanh Tông en1471, le pays a hérité également de nombreux temples rattachés à l'hindouisme. Les temples et musées chams comme le musée de la sculpture chame deĐà Nẵng ou lesanctuaire de Mỹ Sơn, qui est l'un des premiers sites chams au Vietnam, sont des témoignages du passé du royaume de Champa et de la culture chame. Ce dernier a été fondé auIVe siècle. LesChams vivent toujours au Vietnam, même si nombre d'entre eux ont émigré auCambodge durant la conquête du royaume de Champa. En 2020, il restait 178 948 Chams au Vietnam.
Fruit d'une histoire longue et mouvementée, marquée par des occupations étrangères et des guerres de résistance successives, le Vietnam est, en 2019, avec une économie dynamique affichant l'un des taux de croissance les plus élevés de la région, un desnouveaux pays industrialisés, comptant parmi lesTigres asiatiques. Son économie repose notamment sur lesservices, l'agriculture et lesexportations avec la Chine, lesÉtats-Unis,Singapour, laCorée du Sud et le Japon comme principaux partenaires commerciaux.
Le Vietnam est unpays en développement à revenu moyen inférieur. Le pays est confronté à un niveau élevé de corruption, à lacensure, à des problèmes environnementaux et à un mauvais bilan en matière dedroits humains. Le pays se classe parmi les plus bas dans les mesures internationales des libertés civiles, de laliberté de la presse et de la liberté de religion et des minorités ethniques. Le Vietnam fait partie d'institutions internationales et intergouvernementales telles que l'ASEAN, laAPEC, lePTPGP, leMouvement des non-alignés, l'OIF et l'OMC. Le pays a siégé deux fois auConseil de sécurité des Nations unies.
Étymologie
Avant de s'appeler « Vietnam », le pays a connu au moins une dizaine d'appellations nationales ponctuées de nombreux changements.
Dans la languevietnamienne, langue monosyllabique, « Viêt Nam » s'écrit en deux mots :Việt etNam[15]. Le motViệt est un nom propre qui désigne le groupe ethnique desViets, qui vivait autrefois dans une région s'étendant du Sud duYangzi Jiang en Chine à la partie Nord du Viêt Nam actuel. Quant au motNam, il signifie le sud. Le nom « Viêt Nam » peut donc être traduit littéralement par « pays des Viets du Sud ».
L'histoire du pays, dont les origines sont semi-légendaires, se confond en grande partie avec celle du peupleviêt, aussi appelé Kinh, qui, de son berceau primitif duVan Lang, aurait ensuite essaimé vers ledelta du fleuve Rouge (Đồng bằng sông Hồng). Les Viêts ne prennent que très progressivement possession de l'espace géographique qui est aujourd'hui celui du Vietnam. En258 av. J.-C., le Van Lang est intégré au royaume élargi d'Âu Lạc, qui passe à son tour sous la coupe de l'Empire de Chine. En221 av. J.-C., un général chinois,Zhao Tuo (趙佗) se proclame roi d'un nouvel État indépendant, leNam Việt (comprenant des territoires du Sud de la Chine et du Nord de l'actuel Vietnam), qui existe jusqu'en111 av. J.-C., date à laquelle il est reconquis par la Chine sous le règne de l'empereurWudi de ladynastie Han (漢武帝).
Lenam tiên (« marche vers le Sud »), processus de conquête de l'espace territorial par lesViêt.
Le futur Vietnam demeure en effet une possession chinoise pendant environ un millénaire, malgré des révoltes parmi lesquelles celles menées par les deuxsœurs Trung (Hai Bà Trưng) etTriệu Thị Trinh sont les plus célèbres, et des périodes d'indépendance plus ou moins longues. Sous ladynastie chinoise des Tang, le pays est un protectorat désigné sous le nom d'Annam, le « Sud pacifié », nom qui servira longtemps à le désigner en Occident. Ce n'est qu'en 939 que l'effondrement du pouvoir central permet auĐại Việt, le « Grand Viêt », de devenir un royaume indépendant, qui continue cependant de payer tribut à la Chine. Au cours d'un processus séculaire appeléNam Tiên, la « Marche vers le Sud », les Viêt conquièrent le territoire qui va devenir celui du Vietnam, aux dépens duroyaume de Champa et de l'Empire khmer. Plusieurs dynasties se succèdent à la tête du pays qui, auXVIIIe siècle, atteint peu ou prou la configuration de l'actuel Vietnam. Entre le milieu duXVIe siècle et la fin duXVIIIe siècle, le pays est politiquement divisé en deux, la famille des ministresTrịnh (Chúa Trịnh) contrôlant le Nord et la familleNguyễn (Nhà Nguyễn) le Sud, tandis que les empereurs de ladynastie Lê (Nhà Lê) ne conservent qu'un pouvoir symbolique. LesTây Sơn (Nhà Tây Sơn) disputent ensuite le pouvoir aux deux familles, mais ce sont les Nguyễn, avec l'aide de laFrance, qui remportent la victoire. Au début duXIXe siècle,Gia Long de la famille Nguyễn devient l'empereur du pays, qui prend le nom deVietnam et continue de reconnaître la Chine comme puissance suzeraine.
Au milieu du siècle, la fermeture du pays au commerce étranger et au christianisme finit par entraîner un conflit avec la France : leSecond Empire intervient en 1858 ets'empare du Sud du pays, qu'il annexe pour en faire lacolonie de Cochinchine. En 1883, laguerre franco-chinoise provoqueune nouvelle expédition française, la France souhaitant à la fois sécuriser sa colonie et s'emparer des richesses duTonkin au nord du pays. Des traités de protectorat aboutissent à la création de deux nouvelles entités, leProtectorat d'Annam (centre) et leProtectorat du Tonkin (nord). Le pays est désormais divisé en trois, les empereursNguyễn ne conservant qu'une autorité symbolique sur l'Annam et le Tonkin, tandis que la Cochinchine fait partie intégrante du territoire de la France et que survient un premier mouvement de résistance à l'invasion française, lemouvement Cần Vương[16]. En 1887, les trois entités sont intégrées à l'Indochine française.
Malgré de nombreux soulèvements nationalistes, les Français maintiennent leur contrôle sur le territoire vietnamien ; dans les années 1930, leParti communiste indochinois, dirigé parNguyen Aï Quoc, futur Hô Chi Minh, organise à son tour des insurrections, durement réprimées. Les nationalistes vietnamiens modérés et l'empereurBảo Đại tentent d'obtenir par la négociation une autonomie accrue, mais n'ont pas plus de succès. En 1945, leJapon, qui occupait l'Indochine française depuis 1940,démantèle l'appareil colonial français pour prendre le contrôle du territoire. La reddition japonaise, quelques mois plus tard, permet auViệt Minh, front nationaliste dirigé par le Parti communiste deHô Chi Minh, de prendre le pouvoir lors de larévolution d'Août. Les Français ne parviennent que progressivement à reprendre le contrôle de l'Indochine ; Hô Chi Minh, dont le pouvoir est encore très fragile, tente la voie de la négociation, mais les pourparlers achoppent et, fin 1946, le conflit larvé débouche sur laguerre d'Indochine. Les Français réorganisent le pays, unifiant les trois territoires au sein de l'État du Vietnam (Quốc gia Việt Nam) dirigé par Bảo Đại ; le soutien de la Chine communiste permet cependant à partir de 1950 auViệt Minh de prendre militairement l'avantage. Après leur défaite lors de labataille de Diên Biên Phu (Chiến dịch Điện Biên Phủ), les Français renoncent à poursuivre un conflit ingagnable sans le soutien des Américains, encore affaiblis par la guerre de Corée et, lors desaccords de Genève en juillet 1954, reconnaissent l'indépendance de la partie nord du pays. Avant ça, le 4 juin 1954, la France a signé un traité accordant la pleine indépendance à l'État du Vietnam[17],[18],[19].
Le Vietnam demeure cependant provisoirementdivisé en deux, les communistes ayant le contrôle du Nord et le gouvernement de Bảo Đại celui du Sud.Ngô Đình Diệm, premier ministre du Sud, refuse le référendum prévu par les accords pour réunifier le pays et prend le pouvoir, évinçant Bảo Đại et proclamant la république. Deux États ennemis, larépublique démocratique du Vietnam au Nord (Việt Nam Dân chủ Cộng hòa) et larépublique du Vietnam au Sud (Việt Nam Cộng hòa) se font désormais face, le Vietnam devenant l'un des fronts les plus chauds de laguerre froide. Uneguerre civile entre le Nord et le Sud allait bientôt éclater. LesÉtats-Unis, désireux d'endiguer la progression du communisme en Asie, se substituent aux Français comme protecteurs duSud Vietnam et aident Diệm à combattre l'insurrection communiste. Si la politique du président sud-vietnamien en matière économique et sociale s'avère positive, avec la construction de nouvelles écoles publiques ainsi qu'une rapide croissance économique duSud Vietnam[20], l'autoritarisme croissant de celui-ci le rend de plus en plus impopulaire, en particulier à cause de sa politique religieuse et du sentiment, ressenti par une partie des bouddhistes, de favoritisme envers la minorité catholique et de persécution à la suite desimmolations de bonzes et de leur médiatisation. En 1963, avec l'assentiment des Américains, il est renversé lors d'unputsch.
Cependant, cette politique religieuse décrite comme hostile aux bouddhistes semble n'être qu'un prétexte pour lesÉtats-Unis afin de remplacer Diệm par une junte militaire plus favorable aux intérêts américains. En effet, le président sud-vietnamien était opposé à un envoi de troupes américaines au sol[21] et envisageait de rompre l'alliance de son pays avec lesÉtats-Unis[22]. La responsabilité américaine dans ce coup d'État militaire fait débat, certains historiens y voyant une implication directe de laCentral Intelligence Agency, voire deJohn Fitzgerald Kennedy lui-même[23],[24],[25],[26],[27]. Sur le plan religieux, une enquête des Nations unies en 1963 conclut à la liberté du culte bouddhiste, tandis que selon l'historien Mark Moyar, Diệm avait mené des politiques publiques favorables aux communautés bouddhistes du Sud-Vietnam, en leur donnant la permission de mener des activités religieuses qui étaient interdites par l'ex-puissance coloniale française, et en finançant la construction d'écoles bouddhistes, l'organisation de cérémonies et la construction de nouvelles pagodes. Parmi les dix-huit membres du cabinet Diệm, il y avait cinq catholiques, cinq confucéens et huit bouddhistes, dont un vice-président et un ministre des affaires étrangères. Seuls trois des dix-neuf meilleurs responsables militaires étaient des catholiques[28]. Par ailleurs certains auteurs franco-vietnamiens soutiennent la thèse de l'infiltration de guérilleros communistes au sein dumouvement contestataire bouddhiste, qui a ensuite permis une large instrumentalisation de ces troubles par les propagandes américaines et nord-vietnamiennes dans le but de déstabiliser et diaboliser le gouvernement sud-vietnamien[29]. Ainsi, des perquisitions policières ont permis aux autorités sud-vietnamiennes de mettre au jour la présence d'armes de guerre dans un certain nombre de pagodes, aboutissant à la fermeture de douze d'entre elles[29].
LeSud Vietnam demeure cependant très instable, et de plus en plus menacé par la guérilla duFront national de libération du Sud Viêt Nam (aussi appelé péjorativementViệt cộng par la république du Vietnam et ses alliés américains), soutenue par le Nord. Les Américains soutiennent à bout de bras l'effort de guerre sud-vietnamien et, en 1964, larésolution du golfe du Tonkin donne au président des États-Unis carte blanche pour intervenir au Vietnam. L'intervention américaine, échoue non seulement à mettre un terme à l'insurrection, mais le conflit s'étend également au Laos et au Cambodge car le Nord-Vietnam a utilisé ces pays pour approvisionner et renforcer ses soldats combattant au Sud-Vietnam. La guerre, à la fin des années 1960, est de plus en plus impopulaire en Occident et les États-Unis cherchent une porte de sortie. De longues négociations aboutissent, en 1973, auxaccords de paix de Paris et au retrait américain. Deux ans plus tard, leNord Viêt Nam réalise son offensive finale contre le Sud ; le Vietnam, désormais entièrement sous contrôle communiste, est réunifié en 1976.
Aligné sur l'URSS, le Vietnam sort ravagé de la guerre et doit, avec la réunification, affronter de multiples difficultés économiques. L'aide du Vietnam au Cambodge, fin 1978, pour renverser lesKhmers rouges, lebref conflit contre la Chine puis lecoûteux conflit cambodgien s'ajoutent aux difficultés et à l'isolement diplomatique du pays. À partir de la seconde moitié des années 1980, et après la mort du dirigeant communiste conservateurLê Duẩn, le Vietnam entame sa propreperestroïka, leĐổi mới, et libéralise son économie, s'affirmant progressivement comme un pays émergent dynamique. Cependant, le système politique restetotalitaire, leParti communiste vietnamien gouvernant en tant queparti unique.
Il existe des désaccords territoriaux entre le Vietnam, la Chine et certains pays bordant la Mer de Chine méridionale (dénomination que le pays ne reconnaît pas, au profit de« Mer de l'Est »), par exemple au sujet desîles Paracels (Quần đảo Hoàng Sa) et desîles Spratleys (Quần đảo Trường Sa). Ces désaccords entraînent régulièrement des épisodes de tensions voire des affrontements navals entre le Vietnam et la Chine[30],[31],[32],[33] ; cette dernière appliquant la« stratégie du chou » et latactique du salami pour s'emparer par la force d'îles revendiquées par Hanoï[30].
Le territoire vietnamien est en majeure partie composé de collines, surtout dans le Sud, et de montagnes élevées, essentiellement dans le Nord, qui culminent auPhan Xi Păng (3 143 m), près deSa Pa. Les monts Truong Son (cordillère Annamtique), qui forment les hauts plateaux du Sud-Ouest, courent le long des frontières duLaos et duCambodge. D'énormes rochers parsèment les versants des chaînes côtières granitiques proches deNha Trang et du col de Hai Van, à proximité deDa Nang. Le sous-sol vietnamien est riche enétain,zinc,argent,pierres précieuses etcharbon. Si la partie occidentale des hauts plateaux, près deBuôn Ma Thuột et de Pleiku, est renommé pour son sol volcanique rouge, extrêmement fertile, on trouve dupétrole et dugaz naturel sur le plateau continental[34]. Les formations karstiques du Nord sont toutefois le relief le plus emblématique du pays, en particulier les paysages de labaie d'Along, de la baie de Bai Tu Long, des environs deNinh Binh et de la région dePhong Nha. Dans les baies d'Hạ Long et de Bai Tu Long, l'immense plateau calcaire s'est progressivement enfoncé dans la mer et les anciens pics se dressent désormais.
Au cours de la guerre du Vietnam, plus de80 millions de litres d'herbicides — principalement de l'agent orange — sont déversés sur le pays par les forces américaines pour priver les communistes des forêts où ils se réfugiaient. Aujourd'hui encore, une partie des sols restent contaminée et la pêche est interdite dans plusieurs régions du fait de la nature cancérigène des produits[36].
En 2016, la découverte sur la côte deHué de milliers de poissons morts, en raison des rejets de l'aciérieFormosa Ha Tinh Steel(en), entraîne une vague de manifestations dans tout le pays. Le gouvernement, qui avait accordé des clauses très avantageuses à l'entreprise taïwanaise, s'engage à punir avec sévérité les coupables de ce désastre environnemental[37].
Le Vietnam interdit les herbicides contenant duglyphosate en avril 2019[38]. Après la décision de laChine de cesser d'être la « poubelle du monde » en important les déchets plastiques des pays occidentaux, les importations de déchets plastiques au Vietnam ont doublé en 2018[39].
Selon l'organisation non gouvernementaleGermanwatch(en), le Vietnam est en cinquième position sur la liste des pays les plus vulnérables auxchangements climatiques[37].
Toutefois, comme de nombreux pays, cette richesse s'érode rapidement. Environ300 espèces animales et350 espèces végétales y sont menacées d'extinction. La pression démographique, l'urbanisation, la destruction des milieux naturels et l'exploitation excessive des ressources naturelles — pour ne citer que quelques facteurs — menacent d'extinction 28 % des mammifères, 10 % des oiseaux et 21 % des amphibiens.
Les montagnes et les hauts plateaux occupent les deux tiers du territoire vietnamien. De la région deThanh Hóa, à la frontière chinoise, au col de Lao Bao (région deQuang Tri), sa frontière Ouest est constituée par la cordillère de Truong-Son du Nord, issue duplateau tibétain. C'est dans la région duNord-Ouest que l'on trouve les principaux sommets tels que leFansipan, point culminant du pays avec 3 143 mètres d'altitude, et lePhu Si Lùng avec 3 076 mètres. La cordillère du Sud s'étend ducol de Hải Vân, au sud de la région de Đà Nẵng, jusqu'à celle deĐà Lạt.
Climat
Carte climatique du Vietnam
Le nord du Vietnam a un climatsubtropical, tandis que les régions du centre et du sud ont un climattropical[40],[41],[42],[43] ; l'humidité descend rarement en dessous de 85 % dans les plaines. Dans les régions montagneuses (Dalat, Sapa), le climat est plus sec et les hivers peuvent être rigoureux. Il existe deux saisons : la saison sèche (de novembre à avril dans le sud du pays et de février à août au centre) et la saison humide (de mai à octobre au sud et de septembre à janvier au centre).
En raison des différences de latitude et du relief varié, le climat diffère considérablement selon les régions. Durant lasaison sèche (à peu-près la même période que l'hiver des régions tempérées de l'hémisphère Nord), entre novembre et avril, les vents de lamousson viennent du nord-est, le long de la côte chinoise et à travers legolfe du Tonkin où ils engrangent beaucoup d'humidité. La saison sèche ne l'est donc qu'en comparaison avec la saison des pluies.
Durant la saison des pluies qui correspond à l'été boréal, l'air chaud dudésert de Gobi monte et l'humidité des océans est aspirée dans toute l'Asie. De lourdes pluies se déversent alors sur le Vietnam. Les pluies vont d'importantes dans certaines régions à torrentielles dans d'autres, et s'échelonnent entre 1 200 et 3 000 mm. Presque 90 % des précipitations se produisent lors de cette saison. Il y a fréquemment des précipitations de 200 à 300 mm en24 h Ces fortes précipitations peuvent avoir lieu à n'importe quelle saison. Pendant la saison des typhons, de septembre à décembre, des précipitations de 1 000 mm en24 h peuvent se produire.
Ainsi début novembre 2017, letyphon Damrey(en) a frappé le pays avec des inondations et des vents de plus de130km/h[44]. Pendant plusieurs jours, les déplacements dans la vieille ville d'Hoi An, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, n'ont pu se faire qu'en barques. Le Vietnam n'avait pas connu de typhon aussi dévastateur depuis20 ans[45]. L'augmentation de l'intensité des cyclones pourrait s'expliquer par l'effet de serre[46]. Cette tempête tropicale a touché le centre-sud du Vietnam, généralement épargné par ce genre de catastrophes naturelles. Une tempête du même nom avait déjà frappé le pays en septembre 2005[47]. La température moyenne est généralement plus élevée dans les plaines que dans les montagnes et sur les plateaux. Elle varie de5 °C en décembre et janvier, à plus de37 °C en avril. Les saisons sont plus marquées dans la moitié nord du Vietnam qu'au sud, où la température ne varie quasiment qu'entre21 °C et28 °C.
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Géographie humaine
Répartition de la population
Les96 millions de Vietnamiens sont répartis de façon inégale sur le territoire. La densité de population est en effet plus élevée à l'est, sur leslittoraux, que dans l'ouest. C'est la région dudelta du Fleuve Rouge qui accueille le plus de population avec 22,5 millions de personnes, soit 23,4 % de la population totale. À l'inverse, on ne recense que 5,8 millions deVietnamiens dans lesmontagnes centrales, soit 6,1 % de lapopulation totale. La densité moyenne du Vietnam est de290 habitants par km2, ce qui en fait le troisième pays le plus densément peuplé d'Asie du Sud-Est, derrière lesPhilippines etSingapour[48].
Villes et populations urbaines
Liste des dix villes principales (recensement de 2014)
Le Vietnam est officiellement une « républiquesocialiste ». Un seul parti est autorisé, leParti communiste vietnamien (PCV), qui contrôle toutes les institutions politiques du pays.L'article 4 de la constitution dispose :« Le Parti communiste du Vietnam, détachement d'avant-garde de la classe ouvrière, représentant fidèle des intérêts de la classe ouvrière, du peuple travailleur et de toute la nation, adepte du marxisme-léninisme et de la pensée deHô Chi Minh, est la force dirigeante de l'État et de la société »[50].
L'organe suprême de l'État est l'Assemblée nationale renouvelée tous les cinq ans. Celle-ci est élue ausuffrage indirect par tous les Vietnamiens âgés de plus de18 ans. Elle élit leprésident de l'État et le vice-président, aux rôles symboliques, ainsi que lePremier ministre et songouvernement. Ils sont le deuxième et troisième personnages de l'État, derrière le secrétaire général duParti communiste vietnamien, qui occupe la première place.
Le, l'avocat vietnamien et défenseur des droits de l'HommeLê Công Định a été arrêté et accusé, ainsi que plusieurs de ses associés, de« chercher à renverser le gouvernement populaire par des moyens non-violents » et encourt au minimum 12 ans de prison, au maximum la peine de mort. L'ONGAmnesty International a appelé à la libération de Dinh et de ses associés, les décrivant comme des « prisonniers de conscience »[51].
Le, selon leministère du Travail du Vietnam, les autorités vietnamiennes ont secouru quelque 7 500 victimes de trafic d'êtres humains entre 2012 et 2017, près de 90 % d'entre elles étant des femmes et des enfants, principalement des filles. En outre, les autorités locales ont déjoué48 cas de trafic entre 2012 et 2018.Móng Cái, une ville frontalière, est le principal centre de la traite des êtres humains[52].
En, une blogueuse et activiste des droits de l'homme,Phạm Đoan Trang, a été arrêtée par la police de Hanoï et les agents du ministère de la Sécurité publique deHô Chi Minh-Ville pour "production, stockage et distribution d'informations, de matériel et d'articles avec l'intention de s'opposer à l'État de la République socialiste du Vietnam[53]". Le,28 organisations de défense des droits de l'homme, dont Amnesty International, ont appelé à la libération immédiate et inconditionnelle de Trang[54]. En, elle a été reconnue coupable par un tribunal de Hanoi d'avoir mené une propagande "anti-État" et est condamnée à neuf années de prison[55]. Le, PEN America a demandé aux autorités vietnamiennes de libérer Trang[56]. Le, l'organisationHuman Rights Watch a exigé que le gouvernement vietnamien annule la condamnation de Trang et la libère immédiatement[57]. Le, Amnesty International a également appelé à la libération immédiate de Trang et de tous les défenseurs des droits de l'Homme arbitrairement détenus au Vietnam, notamment la militante Nguyen Thuy Hanh, le journaliste Le Van Dung et les défenseurs des droits fonciers Can Theu, Trinh Ba Tu, Trinh Ba Phuong et Nguyenthitam[58].
Les guerres, les importantes dépenses d'armement, l'embargo des États-Unis et la planification économique ont grandement affaibli l'économie du Vietnam[59]. En 1976, le congrès du Parti communiste décide de s'orienter vers le développement prioritaire de l'agriculture et de l'industrie légère, avec pour objectif d'atteindre rapidement l'autosuffisance alimentaire. En 1979 toutefois, la gravité de la crise alimentaire est encore manifeste. Au Nord, à la fin des années 1970, la terre est répartie entre onze mille coopératives et quelques centaines de fermes d'État. La production est collective et intensive et elle est connue avec une assez grande précision. L'État en perçoit une partie en nature comme impôt, qui est livrée aux magasins et en achète une autre partie. Le reste demeure la propriété des coopérateurs, qui peuvent le vendre s'ils le veulent, tout comme ce qu'ils produisent sur leurs lopins individuels. Au Sud en revanche l'économie de marché est encore dominante[60].
La libéralisation de l'économie permit de redresser l'économie après la fin de l'embargo américain (1994), plus précisément depuis la fin des années 1980[61]. Depuis lesannées 2000, on parle même d'un décollage économique puisque le taux de croissance réel du PIB passe de 4,7 % en 2001 à 7,8 % en 2007, même s'il est redescendu à 6,3 % en 2008 et 5,3 % en 2009 à cause de la crise économique[62]. Toutefois, il est remonté en 2010 à 6,8 %[62].
Les ressources minières et l'industrie lourde se concentrent en revanche vers le Nord. Le principal produit d'exportation, lepétrole, représente 20 % des revenus du commerce extérieur, principalement grâce au gisement de pétrole au large deVũng Tàu (Cap Saint-Jacques). L'agriculture d'exportation fait aussi vivre de nombreux petits paysans. Le Vietnam est également devenu depuis 1999 le second producteur mondial de café après le Brésil[63].
Le pays est confronté au problème de laspéculation. Les terres étant rares, de nombreux investisseurs considèrent plus profitable de ne pas réaliser les projets promis aux autorités, ou de n'en réaliser qu'une partie, et de revendre les terrains découpés en parcelles[37].
Lariziculture est économiquement très importante. Pour nourrir une population de plus en plus nombreuse, les cultures vivrières s'étendent aux collines grâce aux terrasses. Le Sud, très fertile, cultive surtout leriz. Produit de base essentiel, cet aliment est aussi un produit d'exportation. Le Vietnam constitue le troisième exportateur mondial de riz.
Les célèbres rizières en escalier se situent au nord du Vietnam[67]
En 2019, le Vietnam a accueilli18 millions de touristes[68], en hausse de 16,2 % par rapport à l'année précédente. En 2019, les dix principaux pays d'origine des touristes étaient[68] :
Le reste du Vietnam présente aussi des paysages magnifiques. On peut retenir les sites suivants, dont les caractéristiques touristiques facilitent l'accès :
Comme principal moyen de locomotion, les Vietnamiens utilisent lescyclomoteurs, de préférence aux voitures. Les grandes villes mais aussi les campagnes en sont bondées. Les cyclomoteurs permettent aux habitants de se déplacer mais aussi de transporter tous types de marchandises, y compris des animaux. La circulation en ville étant très dense, les locaux ont adopté une conduite peu sécurisée et dangereuse pour les piétons ou les conducteurs eux-mêmes. Par exemple, klaxonner deux fois signifie que l'on va doubler. Pour se déplacer à l'échelle du pays, il existe les trains qui sillonnent le pays ou encore les bus et les liaisons aériennes. Dans certaines régions comme celle dudelta du Mékong, le transport privilégié est le bateau.
Transports aériens
Le pays compte en tout 55 aéroports dont 21 sont inactifs. Leur gestion est assurée par l'Airports Corporation of Vietnam.
La démographie du Vietnam se caractérise par un regroupement de la population dans les plaines littorales, principalement les deltas dufleuve Rouge et duMékong, unedensité de population élevée, la diversité ethnique de la population et une augmentation de celle-ci malgré unsolde migratoire négatif.
Depuis la fin de laSeconde Guerre mondiale jusqu'à 1954, la population a crû chaque année de 1,5 %, puis de 4 % de 1954 à 1960. De 1960 à 1975, la hausse s'est stabilisée à 3 % avant de retomber à 2,2 % jusque dans les années 1990. Depuis lors, la croissance annuelle de la population s'établit à 1 %. Ces taux élevés n'ont été égalés, dans l'Asie du Sud-Est, que par les autres pays de la péninsule indochinoise, leCambodge et leLaos. Ils ont conduit à un doublement de la population en32 ans.
Ils s'expliquent par un recul constant de la mortalité depuis 1945, jusqu'à atteindre les7 ‰ actuels — avec toutefois d'importantes disparités selon les ethnies — et en particulier une mortalité infantile relativement faible par rapport aux autres pays asiatiques. Parallèlement, les taux de fécondité et de natalité se sont maintenus à des niveaux élevés jusque dans les années 1970, respectivement à hauteur de six naissances par femme et de40 ‰. Plus récemment, comme l'a fait la Chine, le gouvernement du Vietnam a limité le nombre d'enfants par famille à deux, ce qui fait que la natalité a subi un repli constant jusqu'à atteindre les18 ‰ actuels. Le Vietnam a donc achevé satransition démographique.
En partageant ses frontières avec laChine, leLaos et leCambodge, le Vietnam est un carrefour de diverses civilisations, avec plusieurs ethnies réparties sur tout son territoire. En dehors desViets (người Việt), qui représentent l'ethnie majoritaire, le Vietnam regroupe53 groupes ethniques, soit environ14 millions de personnes, vivant pour la plupart dans les montagnes fertiles du nord du pays, vers les frontières chinoise et laotienne. Chaque ethnie a sa propre langue et sa propre culture.
Le gouvernement encourage depuis longtemps ces peuples à quitter les hauts plateaux pour venir travailler dans les rizières humides des plaines, ou pour passer aux cultures de rente comme lethé et lecafé. Si les incitations gouvernementales ne manquent pas (irrigation subventionnée, accès à l'éducation et aux soins...), nombreux sont ceux, forts d'une longue bataille pour l'indépendance, préférant rester dans les montagnes.
Concrètement, les différentes ethnies restent au bas de l'échelle sociale au Vietnam, et les préjugés à leur encontre perdurent[70]. Un rapport de laBanque mondiale, publié en décembre 2019, a révélé que près d'un enfant sur trois appartenant à une minorité ethnique est touché par un retard de croissance, plus de deux fois plus que la majorité Viêt.
Classification des54 groupes ethniques du Vietnam selon la langue
Kho Mu, Khang, Mang, Xinh Mun, Bru-Van Khieu, Ta Oi, Co Tu, Hre, Gie Trieng, Ba Na, Xo Dang, Brau, Ro Mam, Mnong, Ma, Co Ho, Xtieng, Cho Ro, Kho Me, O Du
Pendant ladomination française du Vietnam entre 1925 et 1933, près de 600 000 Chinois ont émigré vers le Nord du Vietnam, puis lors de laSeconde guerre sino-japonaise (1937-1941), de nombreux Chinois sont partis pour le Sud du Vietnam. Les tensions entre le Vietnam nouvellement réunifié et laChine ont conduit à un exode massif en 1978, lorsque 150 000 Chinois de souche ont fui le Nord du Vietnam pour la Chine en raison des craintes d'une guerre imminente entre les deux pays et de persécutions vietnamiennes. En 1979, au lendemain de laguerre sino-vietnamienne, le gouvernement vietnamien a fait des efforts considérables pour chasser les résidents d'origine chinoise, mais beaucoup d'entre eux sont restés dans le pays. De nos jours, ils constituent la sixième plus grande communauté chinoise d'outre-mer.
Fait surprenant, on observe également une minorité devétéransaméricains de laguerre du Vietnam venus s'établir ou prendre leur retraite dans le pays, plus de quarante ans après la fin du conflit. La majorité d'entre eux vivent àDa Nang ou à ses alentours, la ville où lesÉtats-Unis avaient leur base militaire la plus achalandée pendant le conflit et où les premières troupes américaines sont arrivées en 1965[71].
L'appellationViệt Kiều, qui désigne les Vietnamiens vivant à l'extérieur de leur pays, avait une connotation plutôt négative, car, à l'origine, elle faisait référence aux exilés politiques qui s'opposaient aurégime communiste. Aujourd'hui, cette appellation est très utilisée pour faire référence aux personnes originaires du Vietnam résidant à l'étranger.
Depuis laréunification nationale en 1975, lesViệt Kiều résidant à l'étranger participent au développement économique et à l'intégration du Vietnam à la communauté internationale. Ils sont de plus en plus nombreux à rentrer au pays et présents dans les programmes de recherches scientifiques, les créations d'entreprises, la formation de la main-d'œuvre, l'enseignement des langues étrangères, ou encore dans les investissements à haute technologie. L'assistance et la protection des intérêts desViệt Kiều comptent parmi les préoccupations principales des dirigeants vietnamiens. C'est pourquoi, aujourd'hui, de nombreuses dispositions juridiques existent pour faciliter leur retour dans leur pays d'origine :
en justifiant leurs origines vietnamiennes, ils peuvent demander la nationalité vietnamienne ;
ils peuvent obtenir un certificat d'exemption de visa (payant) d'une durée maximale de cinq ans ;
leur statut deViệt Kiều leur permet de respecter les mêmes règles de propriété et d'investissement que les citoyens vietnamiens, leur permettant d'être propriétaire sans avoir besoin d'un copropriétaire vietnamien.
En raison de la préférence pour les garçons, illustrée en particulier par des pratiques « patriarcales », héritées desa tradition confucéenne, le Vietnam compte parmi les nombreux paysasiatiques où on observe un déficit de naissances de filles depuis plus de trente ans. La baisse de la fécondité et le développement des technologies modernes de diagnostic prénatal du sexe ont contribué à accroître ce déficit. Tandis que plusieurs pays comme laCorée du Sud et laChine connaissent un retour à la normale de leur rapport de masculinité à la naissance, l'évolution du Vietnam demeure incertaine, ceci étant dû à un manque de données fiables et à la mesure de l'évolution rendue complexe par les importants écarts de masculinité des naissances entre régions, qui traduisent le caractère hétérogène du peuplement du Vietnam et de ses normes familiales. Néanmoins, depuis les années 2000, on estime que cette hausse continue semble désormais laisser place à une stabilisation, prélude possible d'une future diminution[73].
Selon une étude menée par l'Université des sciences sociales et humaines deHô Chi Minh-Ville, le taux de divorce au Vietnam est de 31,4 %, c'est-à-dire un couple sur trois. 60 % des divorces se produisent chez les jeunes âgés entre 21 et 30 ans. 70 % des divorces surviennent au cours des sept premières années de mariage alors que les couples ont déjà des enfants. D'après une étude menée en 2017 par l'Académie des sciences sociales du Vietnam, l'industrialisation, l'urbanisation et l'ouverture du pays au monde ont eu des impacts sur le divorce des couples mariés dans le pays. D'autres facteurs comme le lieu d'origine des époux, le niveau d'instruction, le métier, le revenu ou les conflits familiaux sont aussi prépondérants[74].
Santé
Évolution de l'espérance de vie au Vietnam
Le système de santé vietnamien et celui de la couverture sociale présentent de nombreuses défaillances. Largement sous-financés, avec des difficultés structurelles importantes, ils sont encore loin des standards occidentaux en matière de qualité des soins et des services[75].
De 2003 à 2005, le Vietnam a eu le plus grand nombre de morts de lagrippe aviaire àH5N1, devant l'Indonésie (devenue en 2006 le pays le plus touché par le virus). À partir de 2005, les mesures de lutte contre la zoonose et l'épidémie ont donc semblé porter leurs fruits.
Aucune vaccination n'est exigée pour entrer sur le territoire vietnamien.
Éducation
En raison desa tradition confucianiste, l'éducation (tiểu học) est un pilier de la nation vietnamienne. Il est reconnu comme priorité nationale. Depuis 2008, le gouvernement a alloué 20 % de son budget au secteur de l'éducation. Le solide engagement du gouvernement envers l'éducation ainsi que le soutien culturel et social à l'éducation ont conduit à des progrès significatifs dans ce secteur.
Le Vietnam affiche des taux d'achèvement du primaire élevés, une forte parité entre les sexes, un faible ratio élèves/enseignant et un faible taux d'enfants non scolarisés. La politique du pays, baptisée « Fondamentaux de la qualité des normes de niveau scolaire », a permis l'accès universel à l'éducation et de veiller à ce que des conditions minimales soient respectées dans chaque école primaire.
Malgré ces réalisations, le pays reste confronté à certains défis. L'accès et la qualité font toujours partie des préoccupations pour le premier cycle du secondaire et la qualité de l'éducation demeure encore assez limitée dans les zones reculées. L'accès et l'achèvement des études constituent un défi plus important pour les filles et lesminorités ethniques[76].
L'éducation comprend douze années d'enseignement de base. En effet, l'éducation de base comprend cinq ans d'enseignement primaire, quatre ans d'enseignement secondaire et trois ans d'enseignement lycéen[77].
Système éducatif
Le système éducatif vietnamien est à un moment clé de son évolution, tiraillé entre son héritage de la logique confucéenne, les cadres contraignants d'une république socialiste et les réalités économiques, sociales et culturelles de l'ouverture internationale. Il est divisé en cinq niveaux : le préscolaire, la primaire, les deux cycles du secondaire, le lycée et le supérieur. Seule la scolarité à l'école primaire est obligatoire et gratuite. Celle-ci comporte cinq niveaux (classes 1 à 5) et accueille les enfants âgés de 6 à 10 ans.
L'enseignement secondaire de base regroupe, quant à lui, les classes 6 à 9 et accueille les enfants âgés de 11 à 14 ans. Le deuxième cycle d'enseignement secondaire, classes 10 à 12, rassemble les élèves âgés de 15 à 18 ans. La fin de cycle est marquée par le baccalauréat et permet de passer les examens d'entrée à l'université, un moment crucial dans la vie des élèves du secondaire. L'examen de baccalauréat est administré par le ministère de l'Éducation et de la Formation. Dans les zones agricoles, l'utilité du secondaire supérieur apparaît faible aux familles, rapportée aux coûts induits. Beaucoup d'enfants de paysans arrêtent alors l'école durant le secondaire pour aider leurs parents.
Avec untaux de scolarisation dans l'enseignement supérieur actuellement de 25 %, son accès reste difficile au Vietnam. L'université représente environ 57 % des établissements d'enseignement supérieur et offre des formations de trois à quatre années qui préparent aux diplômes d'études universitaires.
Établissements d'enseignement et universités
Il existe trois types d'établissements d'enseignement au Vietnam : les établissements d'enseignement public, établis et contrôlés par l'État, qui nomme aussi leurs administrateurs, décide le quota de personnel et investit dans les infrastructures ; les établissements d'enseignement semi-publics, mis en place par l'État sur la base de la mobilisation des investissements des organisations et individus dans la société pour investir conjointement dans l'infrastructure ; et les établissements d'enseignement privés, dont la création a obtenu l'autorisation de l'État, et qui sont sous la charge d'individus ou groupes d'individus financièrement indépendants du gouvernement vietnamien.
De nos jours, il se joue un peu partout dans le pays, pour le loisir et par les Vietnamiens de toutes les générations, qui apprécient son côté convivial et ses règles simples. Ces derniers se réunissent souvent en cercle dans la rue, là où il n'y a pas de véhicules qui circulent, ou dans les parcs pour jouer auđá cầu.
AuxJeux asiatiques, compétition multisports continentale qui rassemble tous les sportifs d'Asie, le pays comptabilise 181 médailles.
Depuis la première édition en 2001, étant un pays d'Asie du Sud-Est, le Vietnam participe à toutes les éditions desASEAN ParaGames et a organisé l'événement une fois, en 2003. À la suite de l'annulation de l'événement sportif auxPhilippines en raison de lapandémie de Covid-19, il sera le pays hôte de la dixième édition de la compétition en 2022.
Le pays est membre de la Fédération desJeux d'Asie du Sud-Est et a organisé l'événement à une reprise, en2003. Il occupe le sixième rang des onze nations du palmarès, avec 928 médailles d'or, 967 médailles d'argent et 991 médailles de bronze. Il organisera la trente-et-unième édition de l'événement en 2021.
Avec une histoire de plus de 4 000 ans, la culture vietnamienne (văn hóa Việt Nam) est l'une des cultures les plus vieilles du monde. Elle tire une partie de ses origines de la culture Đông Sơn qui date de l'âge du bronze et est largement considérée comme l'un de ses ancêtres les plus importants. Le Vietnam ayant été une partie de laChine méridionale pendant plus de 1 000 ans, sa culture multimillénaire et multiethnique connaît une profonde influence chinoise. De tous les pays sinisés comme leJapon et laCorée du Sud, le Vietnam est le plus proche de la civilisation chinoise, tandis queTaïwan,Hong Kong etSingapour sont considérées comme des « Chines périphériques » par leur histoire.
La littérature vietnamienne a une longue histoire profonde datant de plusieurs siècles. On distingue traditionnellement trois genres littéraires vietnamiens. La littérature orale traditionnelle (truyên khâu) se perpétue depuis des temps très anciens ; elle comprend les légendes, les chansons folkloriques et les proverbes. La littérature sino-vietnamienne, quant à elle, s'écrivait encaractères chinois : influencée par les textesconfucéens etbouddhiques, elle obéissait à des règles métriques et deversification strictes. Enfin, la littérature moderne (quôc âm) recouvre la totalité des écrits enchữ nôm à partir duXIIIe siècle. Bien que lechữ nôm reste l'expression du vietnamien populaire, il suppose une parfaite maîtrise duchinois classique et de la prononciation vietnamienne des caractères chinois.
Alors que le marché du livre s'effondre dans de nombreux pays d'Occident auXXIe siècle[78], il connaît un véritable regain d'intérêt au Vietnam, où les librairies et les maisons d'édition vietnamiennes, bénéficiant d'un pouvoir d'achat en hausse, connaissent une croissance continue de ventes de livres qui reflètent autant l'attachement du pays à sa culture que son ouverture au monde[79],[80].
Arts du spectacle
Théâtre
L'Opéra de Hanoï, où se déroulent diverses représentations théâtrales vietnamiennes et étrangères[81],[82].
Le théâtre vietnamien (en vietnamien :sân khấu) mêle musique, chant psalmodie, danse et mime. On distingue plusieurs genres théâtrales au Vietnam. Le théâtre classique est très formel ; il a recours à des gestes et à des décors bien établis, et est accompagné par unorchestre où domine le son dutambour. Les personnages y sont peu nombreux. Le théâtre populaire (hátchèo) est le lieu d'expression d'une protestation sociale par le biais de lasatire. Le chant et la récitation poétique incluent de nombreuxproverbes, accompagnées de mélodies populaires. Le théâtre moderne (hát cải lương, littéralement « chant réformé »), né dans leSud au début duXXe siècle, est largement influencé par l'Occident[83]. Il existe aussi le théâtre parlé (kịch nói oukịch), inspiré du théâtre occidental, qui est apparu dans les années 1920 ; il trouve ses adeptes parmi les étudiants et les intellectuels vietnamiens.
Des dizaines de troupes et de compagnies fondées par l'État se produisent dans l'ensemble du pays.
Danse
Danseuses vietnamiennes en robes traditionnelles.
Ladanse (en vietnamien :múa) est une partie intégrante de laculture et de l'histoire du Vietnam, particulièrement ladanse folklorique (dân vũ). Ses variations régionales reflètent les coutumes et la culture de chaquerégion du pays, y compris les festivals saisonniers, les célébrations et les mythes, tout en partageant les filsculturels communs de tout le Vietnam. Ainsi, dans les hauts plateaux, région brumeuse et humide, les danseurs revêtent des costumes très colorés avec unparapluie. Les danseurs duNord, plus « classiques » avec leáo dài et le chapeau plat, intègrent diverses activités du quotidien dans leurs mouvements : les rameuses sur le Mékong, les travaux de couture... Dans leSud, région parsemée derizières, les danses reprennent les scènes des paysans travaillant dans les champs et coiffés d'unnón lá[84]. À l'étranger, la danse folklorique contribue à la présentation et à la promotion de l'identité et de la culture des ethnies vietnamiennes, notamment lors de festivals internationaux de danse[85].
La musique traditionnelle vietnamienne utilise unegamme pentatonique (à cinq notes) d'originechinoise. Les airs populaires sont généralement chantés sans accompagnement instrumental. Ils ont été adaptés par leParti communiste vietnamien pour de nombreuses marches patriotiques. Parmi les instruments traditionnels figurent leđàn bầu, une cithare à une corde, et let'rưng, un grand xylophone en bambou. Les différentes ethnies ont leurs propres instruments : des flûtes en roseau, des gongs et des instruments à cordes fabriqués à partir de calebasses.
En matière de musique moderne, la scène vietnamienne est variée et soumise à des influences à la foisoccidentales etest-asiatiques. Tous les artistes étant surveillés par le gouvernement, les sujets potentiellement subversifs sont largement évités ou fortement codés.
Quelques personnalités de la musique vietnamienne moderne
Fondée par un groupe d'intellectuels, la première compagnie cinématographique vietnamienne voit le jour àHanoï dans les années1920 et produit des documentaires, comme le couronnement de l'empereurBao Dai, et quelquesfilms muets. Avec la fin de laguerre d'Indochine et la partition du pays, deux industries cohabitent : tandis que leSud-Vietnam produit principalement des séries B à petit budget, leNord-Vietnam voit dans le cinéma un moyen de propagande. Après 1975 et la réunification du pays, un important studio d'État est créé et un but fixé : les films doivent montrer la réalité sociale du pays. Il convient aussi désormais de distinguer deux types de productions : celles financées par l'État et celles qui le sont par des sociétés étrangères.
Au Vietnam cohabitent cinquante-quatre ethnies dont chacune possède ses propres croyances liées à leurs cultures et à leur spiritualité propre. Le pays, situé au point de rencontre des cultures indienne et chinoise, a accueilli et assimilé plusieurs religions. La loi vietnamienne garantit la liberté de religion et de croyance.
Le culte des ancêtres(tín ngưỡng thờ cúng tổ tiên) est le trait le plus saillant de la vie spirituelle vietnamienne. Expression rituelle de la piété filiale, il est pratiqué dans tout le pays et par tous lesVietnamiens, quelle que soit leur appartenance sociale ou leur idéologie politique. Il se base sur la croyance qui veut quemourir signifierait retourner avec des ancêtres aux Neuf Sources, mais que de là, leursâmes reviendraient en permanence en visite afin de protéger la descendance. Ce culte est présent chez de nombreux peuples d'Asie du Sud-Est et constitue l'élément culturel spécifique de cette région du monde, mais c'est chez les Vietnamiens qu'il est le plus répandu et le plus développé, jusqu'à en devenir presque une religion.
Lebouddhisme, aujourd'hui présenté comme la « grande religion » du pays, est arrivé au Vietnam dès leIIe siècle, par le Nord de l'Asie centrale et par des routes du Sud de l'Inde[90]. Il connut son apogée au Vietnam duXIIe au XIXe siècle, sous les dynasties desLy et desTran qui le portèrent au rang de religion nationale. Bouddhisme et politique s'immisçaient alors, plusieursbonzes participant à la vie politique et plusieurs monarques étant bonzes. Lapagode était devenue le centre culturel des communautés villageoises, les bonzes jouaient en même temps le rôle d'instituteur. À partir duXVe siècle, le bouddhisme céda sa place auconfucianisme au niveau de la structure sociale. Il quitta donc la cour impériale mais resta ancré dans les villages, où les pagodes constituaient toujours le point de repère de la vie spirituelle de la population.
La croyance bouddhiste joua un rôle très important pendant les guerres de résistance, par sa conception hostile aux agressions. Il est donc de notre jour soutenu politiquement, contrairement à l'idée reçue qu'il est réprimé au Vietnam, lequel compte, en 2015, plus de onze millions de pratiquants, près de dix-sept mille pagodes (soit 35 % de la totalité des vestiges vietnamiens), quarante-sept mille dignitaires, quatre instituts d'études bouddhistes et trente-et-unes écoles de formation de dignitaires religieux[91].
Aujourd'hui, le Vietnam est le deuxième payscatholique d'Asie après lesPhilippines : sa population compte en effet de 8 à 10 % de catholiques. Sous le régime communiste, leur liberté religieuse avait été fortement réduite : à l'instar de l'Union soviétique, les Églises étaient officiellement assimilées à des institutions capitalistes et considérées par le gouvernement comme un dangereux contre-pouvoir. Depuis 1990, toutefois, l'État conduit une politique plus libérale et la religion catholique effectue un retour en force.
En outre, estimé à environ deux millions, lesprotestants constituent une minorité religieuse active au Vietnam. Ils développent prudemment mais résolument des réseaux qui leur ont donné la réputation de « religion qui croît la plus vite » au sein du pays. Cet essor s'appuie sur la base de racines en partie francophones qui remontent au début duXXe siècle[92].
De nos jours[Quand ?], on dénombre près de5 millions de pratiquants dans le pays, 10 000 dignitaires et 1 000 lieux de cultes. Elle est parfois qualifiée de « secte » par les médias occidentaux[94]
L'utilisation de cettetranscription alphabétique a été imposée par le gouvernement français en1918 et est devenue la méthode officielle d'écriture à l'indépendance du Vietnam.
Le Vietnam connaît une grande diversité linguistique, puisqu'il compte109 langues appartenant à l'ensemble des cinq grandes familles linguistiques présentes en Asie du Sud-Est[96] :
Des groupes parlant des langues austro-asiatiques sont répartis dans tout le pays, tandis que ceux qui parlent le tai-kadai, le hmong-mien ou les langues sino-tibétaines se trouvaient historiquement principalement dans le nord mais vivent maintenant également dans d'autres régions; Des groupes de langue austronésienne sont situés dans la partie sud du centre du Vietnam et les hauts plateaux deTay Nguyen. La famille des langues austro-asiatiques est considérée comme la plus ancienne de la région[96].
Lechinois mandarin est beaucoup parlé (deux millions de locuteurs au moins), même si une grande partie des Chinois du pays parlent viêtnamien et une variante locale du chinois cantonais. On compte encore 12 000 à 15 000 russophones (héritage de l'influence de l'URSS desannées 1960 à 1980). Le russe était très présent et très enseigné avant 1992. À certaines périodes (entre 1981 et 1986) l'enseignement du russe dépassait même l'enseignement du français. Cependant, de nombreux Vietnamiens ont depuis oublié la langue. Avant la crise économique de 2007–2008, lerusse a connu un renouveau, avec l'arrivée des riches touristes russes (oligarques) bénéficiant du boom économique de la fin desannées 1990 et du début desannées 2000 qu'a connu la Russie. Le russe est surtout parlé à Cam Ranh et sa région, où de nombreux Vietnamiens travaillaient à labase soviétique puis russe de labaie de Cam Ranh de 1979 à 2002. Il y a également 50 000 à 65 000 germanophones, ce qui s'explique par le retour de Vietnamiens de l'ex-RDA de 1989 à 1999. Un renouveau de l'allemand a aussi été constaté depuis le début de ce siècle (essor du tourisme, forts contingents de touristesgermanophones — plus nombreux que les touristesfrancophones —, échanges commerciaux importants). La période récente a vu de nouveau une forte émigration de Vietnamiens vers l'Allemagne, avec de multiples échanges et de nombreux allers-retours entre ces deux pays, ce qui fait que l'allemand est devenu la troisième langue européenne la plus parlée dans le pays.
Lekhmer (cambodgien) conserve près de 500 000 locuteurs (lesKhmers Kroms qui seraient ethniquement plus d'un million), surtout dans le Sud près deHô Chi Minh-Ville, l'ex-Saïgon. Avant 1857, Saïgon était majoritairement de langue khmère mais la tendance a changé vers 1910 avec l'afflux des travailleurs de l'ethnie viêt, venus pour les travaux coloniaux de l'extension du port de Saïgon.
Le Vietnam fait partie de lafrancophonie. Le pays, ancienne colonie française, comporte une minorité francophone (environ 120 000 francophones « réels » ou partiels, pour la plupart liés à la diaspora en France)[97] essentiellement constituée de personnes âgées ayant connu l'époque coloniale.Certains francophones ne maîtrisent plus que quelques mots en français, ou ont oublié la langue. Le chiffre des francophones réels doit plutôt tourner autour de 40 000 personnes.[réf. nécessaire] Les statistiques sur le nombre de francophones seraient volontairement surévaluées pour toucher des subventions européennes et françaises. Aujourd'hui lefrançais reste très peu enseigné dans les écoles du pays. Le français souffre de son isolement dans la région et des conséquences de la mondialisation privilégiant la langue anglaise (échanges commerciaux, diplomatie, etc.). Les derniers militaires français sont partis du Vietnam en 1956, et la fin de la colonisation française remonte à 1953-1954.
Les jeunes Vietnamiens misent désormais surtout sur l'apprentissage de l'anglais (2,5 millions d'anglophones réels au minimum), et il y a autant d'anglophones partiels, ce qui fait du Vietnam le pays d'Asie du Sud-Est qui a le plus d'anglophones, après lesPhilippines et la Malaisie et devant laThaïlande. Ainsi, plus de cinq millions de Vietnamiens maîtrisent l'anglais, à des degrés divers, soit environ 6,5 % de la population en 2001. Cette situation s'explique par la forte présence de soldats américains entre 1961 et 1975 au Sud-Vietnam, ainsi que par la forte émigration vers les pays anglophones : une grande partie des plus de deux millions de Viêtnamiens émigrés est allée dans des pays anglophones tels que les États-Unis, l'Australie, etc.)[réf. nécessaire]. La presse anglophone est très dynamique au Vietnam, et les programmes de télévision américains sont captés par satellites (ex. : CNN, CBS) par les jeunes Vietnamiens. L'anglais est aussi la langue de l'APEC et de l'ASEAN, pour communiquer avec les autres pays d'Asie. Il est aussi utilisé par une grande partie de la diaspora qui vit dans les pays anglo-saxons tels que les États-Unis, le Canada, l'Australie. Une faible partie desAmérasiens (plusieurs milliers, enfants nés de soldats américains et de Vietnamiennes) nés durant la guerre, avant 1975, sont anglophones. La plupart ne parlent que le vietnamien.
Lerusse, lepolonais, leroumain sont aussi parlés par des descendants de coopérants dupacte de Varsovie auprès duViệt Minh ayant fait souche dans le pays, mais le nombre de locuteurs est inconnu. Inversement il y a au moins 60 000 Vietnamiens en Pologne, dont l'immigration est récente, avec des allers et retours nombreux entre les deux pays.
Issue d'un fort métissage culturel, la gastronomie vietnamienne obéit à des règles culinaires subtiles. En effet, elle s'appuie sur deux piliers fondamentaux : la philosophie duYin et duYang et le principe des cinq éléments (bois, feu, métal, terre et eau), lesquels sont appliqués à tous les plats vietnamiens, qui reposent donc sur un équilibre et un jeu de compensation entre les goûts et les arômes. À travers l'utilisation d'herbes fraîches, de nombreux légumes et fruits de mer combinés à des techniques de cuisson traditionnelles qui évitent la friture et les huiles dans sa nourriture, la cuisine vietnamienne est considérée comme l'une des plus saines au monde[98].
Cette gastronomie raffinée et très diversifiée se distingue selon les régions :
dans leNord, on y trouve deux aliments constants : lasauce de soja, véritable marqueur de la cuisine vietnamienne « nordique » et transmis par les trois pays frontaliers du Viêt Nam (Chine,Laos etCambodge), et leriz gluant, cultivé dans le delta dufleuve Rouge ;
dans leSud, les spécialités vietnamiennes sont plus sucrées et plus tropicales grâce au delta duMékong qui offre une multitude defruits de mer,riz et fruits comme lepitaya (ou fruit du dragon) et lapapaye verte ;
dans le centre du Viêt Nam, l'alimentation est plus salée, héritage de la méthode de conservation ancestrale par lesel. Elle est aussi plus épicée, grâce aux influences indiennes qui lui ont légué lepiment.
La colonisation du Viêt Nam par les Français a également contribué à étoffer sa cuisine. Ce sont ces derniers qui ont introduit lecafé, la baguette depain indissociable desbánh mì, le bœuf, lapomme de terre, lepotiron, lesharicots verts ou encore leschayotes. Ces produits font aujourd'hui partie intégrante de la culture alimentaire vietnamienne.
En 2020, le Viêt Nam a été nommé comme la première destination culinaire d'Asie par le magazineForbes[99].
↑Ministère de l'Europe et des Affairesétrangères, « Vietnam- Sécurité », surFrance Diplomatie - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères,(consulté le)
↑Le Van Cuong, Nguyen Van Quy et Pham Duong Hiên, « Un essai sur l'économie vietnamienne depuis 1975 »,Revue d'études comparatives Est-Ouest,,p. 114(lire en ligne).
↑Valentine Becquet et Christophe Z. Guilmoto,Population (Vol. 73, Numéro 3), Institut national d'études démographiques,, 194 p.(ISBN978-2-7332-2032-0,lire en ligne), Le déséquilibre des sexes à la naissance au Vietnam : de la hausse rapide à la stabilisation.
↑Roland Jacques, « Le Portugal et la romanisation de la langue vietnamienne. Faut-il réécrire l'histoire ? »,Revue française d'histoire d'outre-mer,vol. 85,,p. 47(lire en ligne).
↑L'ambassade de France au Vietnam estime qu'il y aurait 150 000 « locuteurs francophones réels », 200 000 « francophones occasionnels » et 120 000 apprenants de français, soit environ 470 000 locuteurs « réels » ou « partiels »L'enseignement du français au Vietnam.En 1990, le Haut Conseil de la Francophonie estimait à environ 70 000 personnes le nombre de francophones réels au Vietnam, essentiellement dans des tranches d'âge élevées de la population. LeRapport de la mission d'information effectuée en république socialiste du Vietnam sur la francophonie et l'enseignement du français, présenté le au Sénat, indiquait qu'environ 100 000 personnes, tous publics confondus, bénéficiaient d'un enseignement du français.Pierre Gieling, qui note que « les chiffres sont très variables », propose un total de 375 000 locuteurs courants ou occasionnels (Regard sur le francophonie au Vietnam aujourd'hui,.