Labellisé « Terre de Jeux 2024 » — label deParis 2024 à destination des collectivités — le département accueille sur son territoire le passage du relais de la flamme[3].
La Vienne et les provinces qui occupaient son territoire avant 1790 : lePoitou, l'Anjou, laTouraine et laMarche.
Le département a été créé à laRévolution française, le, en application de la loi du, à partir d'une portion de laprovince duPoitou et d'une partie de l'Anjou avec le rattachement du sud duSaumurois (région duLoudunais, dépendant du gouverneur deSaumur).
Le triangleLoudun,Mirebeau etMoncontour, constituant le Loudunais, reste détaché du Poitou et dépendra du gouvernement deSaumur et duSaumurois jusqu'à la Révolution française et la création des départements français.
Sur le plan religieux, le Loudunais faisait partie du diocèse dePoitiers.
Lors de laSeconde Guerre mondiale, le département accueille environ 54 000 réfugiés du département de laMoselle à partir du mois de, y compris l’École normale deMetz[4], en plus des réfugiés espagnols internés aucamp de la route de Limoges àPoitiers. Il doit encore accueillir les réfugiés de Gironde en 1941, les enfants réfugiés deSeine-et-Oise (1942), les 30 000 Nantais victimes des bombardements de 1943[5], les habitants chassés de la zone côtière de Charente-Maritime en 1944[6]. En mai-, le gouvernement belge s’installe à Poitiers, son parlement s’installant àLimoges[7]. En fin juin, le département fait l’objet d’une invasion étrangère pour la première fois depuis leXIVe siècle et est coupé en deux par laligne de démarcation. 20 000 Allemands y stationnent[8].
Lecamp de la route de Limoges, proche de Poitiers, sur laroute nationale 147, qui avait servi à recevoir lesréfugiés espagnols en 1939, est également utilisé par laKommandantur de Poitiers dès la fin de 1940 pour y enfermer lesTsiganes.À partir du[réf. nécessaire], elle y parqua de façon provisoire lesJuifs, avant de les acheminer vers lecamp de Drancy. Très peu d’entre eux purent être sauvés à cause de la très bonne collaboration de la Kommandantur et de la préfecture. Au total, près de 1 600 Juifs furent envoyés vers Drancy à partir de ce camp, dont le rabbinÉlie Bloch, mort àAuschwitz. Ce camp reçoit aussi les militantescommunistes et les épouses de résistants et les réfractaires auSTO à partir de[9].
Le premier réseau deRésistance organisé du département est leréseau Renard[10], du nom de son chefLouis Renard, qui le met en place à partir d’. Ce réseau, d’information essentiellement mais qui s’étendait, est démantelé par les Allemands avec la police française en[11]. Cent résistants sont arrêtés, et quinze meurent en Allemagne[12]. Parallèlement, les effectifs de laRésistance dans le département croissent, pour passer de 500 hommes mi-1943, à plusieurs milliers en (3 300 selon Calmon, 5 000 selon Stéphane Simonnet[13]). Les principaux maquis se trouvent dans le sud du département, où le bocage les favorise, et dans laforêt de Scévolles, au sud deLoudun. LesFTP rejoignent lesFFI du colonel Chêne en juillet, qui atteignent des effectifs de 12 000 hommes en septembre. Aidés par les équipesJedburgh et lesSAS (deux commandos de 56 et 46 hommes), les FFI harcèlent les Allemands à la fin de la guerre.
Ces combats, souvent violents, opposent les FFI à la Milice et les troupes allemandes à partir du au. Du 22 au, celles-ci abandonnent Poitiers à la suite dudébarquement de Provence, et lacolonne Elster traverse la Vienne le[14]. Les Allemands ont fusillé 200Poitevins ; 188 FFI sont morts au combat, 110 ont été blessés[15].
« de gueules au pal ondé d’argent, accompagné de cinq châteaux d'or maçonnés de sable et donjonnés de trois tourelles de même, ordonnés en sautoir et brochant sur le tout. »
Commentaires : Armoiries proposées par Robert Louis. Ce sont les armes duPoitou avec un pal ondé évoquant laVienne.
L'ancienne Manufacture d'armes deChâtellerault, créée en 1819 et fermée en 1968. Les bâtiments sont utilisés depuis cette date pour abriter le centreAfpa local, un musée des archives de l'armement, une patinoire ainsi qu'un conservatoire dans les anciens bureaux.
Depuis la création duFuturoscope parRené Monory (alors président du Conseil général de la vienne) en 1987, letourisme dans la Vienne occupe une place de plus en plus importante dans l'économie du département, avec la mise en place de nombreuses autres offres touristiques, et un parc hôtelier et d'hébergement important, notamment autour dePoitiers et du Futuroscope.
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
317 305
322 585
322 028
324 527
320 598
330 916
340 295
342 785
344 355
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
338 114
336 343
333 621
332 276
306 248
310 474
303 072
306 820
313 932
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
319 208
331 619
340 256
357 366
371 428
380 005
399 024
418 460
428 447
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2016
2021
2022
-
-
-
-
-
-
436 069
439 385
438 688
-
-
-
-
-
-
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[17] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[18] puis population municipale à partir de 2006[19].)
Concernant la prononciation de l'époque, Ils mouillaient comme lesItaliens le [g] et le [l] réunis et prononçaient [ou] la plupart des [o]. Ils faisaient sentir fortement la lettre [e] dans tous les mots ou s'emploie la voyelle composée [eau] et supprimaient le [i] dans les terminaisons en -ien (comme dans soutien, chien, etc). D'autre part, leur manière de parler était très accentuée[20].
La région Nouvelle-Aquitaine a repris la gestion des transports interurbains et des transports scolaires sur son territoire (à l'exclusion des périmètres de transport urbain deChâtellerault etPoitiers). Le réseauLignes en Vienne est composé de 18 lignes qui irriguent quotidiennement le département.
Le département de la Vienne est desservi par l'A10, ce qui lui confère une position stratégique pour le tourisme bien que ce soit un département de transition entre le Nord de la France (Paris) et le Sud de la France (Bordeaux).Châtellerault,Chasseneuil-du-Poitou au nord de l'agglomération poitevine (Futuroscope) etPoitiers sont desservies par l'autoroute.
L'autoroute est venue doubler laNationale 10 (voieParis-Bayonne) qui traverse également le département. Les villes de Poitiers,Vivonne etCouhé sont notamment traversées. Au nord de Poitiers, la N10 a été déclassée en 2006 sous le nom deD 910.
D'autres routes nationales partent de Poitiers : laN147 (Limoges) et laN149 (Nantes).
La caractéristique du réseau ferroviaire du département est de favoriser les relations avecBordeaux,Nantes etParis tout en délaissant le bord du département. Ainsi, il n’y a aucune desserte voyageur entrePoitiers etLoudun. Cette situation entretient l’enclavement de cette partie du département. La ville de Loudun est uniquement reliée parTER àThouars et àTours.
L’axe économique de la Vienne :Poitiers-Châtellerault est très bien desservi puisque 8 gares ont été construites entre les deux villes. La ligne TER Poitiers-Tours qui les dessert propose en moyenne, par ailleurs, plus d’une dizaine de trajets aller/retour par jour. À ces dessertes, il faut rajouter celles assurées par les lignes deTGV Atlantique mais sur une voie ferrée classique.
Cette desserte ferroviaire est complétée par les lignes TER Poitiers-Angoulême, Poitiers-Niort et Poitiers-La Rochelle qui relient la Vienne aux autres départements limitrophes deNouvelle-Aquitaine .
La ligneLGV Sud Europe Atlantique, mise en service en juillet2017, contribue à rapprocher encore un peu plus la Vienne de Paris et deBordeaux, la capitale de la région. Il était prévu de construire une LGV entre Poitiers et Limoges qui permettrait de relier les deux villes en 45 minutes, mais le projet a été abandonné en 2018. Les études avaient été lancées en 2003 pour un projet mais la date de réalisation était sans cesse repoussée.
L'aéroport de Poitiers-Biard est la principale infrastructure de transport pour relier rapidement le département aux grandes régions économiques européennes. Il s’est développé réellement à partir de 2001 avec l’arrivée de compagnies à bas coûts et l’ouverture d’une ligne surLondres.
Toutefois, il n’existe pas de véritable dynamique régionale autour de la question du développement de la desserte aéroportuaire et on constate la permanence de la coexistence de plusieurs aéroports de tailles très modestes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.