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Victor Schœlcher

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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSchœlcher (homonymie).

Victor Schœlcher
Illustration.
Victor Schœlcher photographié parÉtienne Carjat.
Fonctions
Sénateurinamovible[1]

(18 ans et 9 jours)
Élection
Groupe politiqueExtrême gauche
Député français[2]

(4 ans, 9 mois et 4 jours)
Élection
CirconscriptionMartinique
Groupe politiqueExtrême gauche

(1 an, 10 mois et 19 jours)
Élection
CirconscriptionGuadeloupe
Groupe politiqueMontagne

(3 mois et 23 jours)
Élection
CirconscriptionGuadeloupe
Groupe politiqueMontagne

(9 mois et 17 jours)
Élection
CirconscriptionMartinique
Groupe politiqueMontagne
Sous-secrétaire d'État à la Marineet aux Colonies

(2 mois et 15 jours)
Chef de l'ÉtatJacques Charles Dupont de l'Eure
Président du ConseilJacques Charles Dupont de l'Eure
MinistreFrançois Arago
GouvernementProvisoire de 1848
PrédécesseurJean Jubelin
SuccesseurJoseph Grégoire Casy (Commission exécutive)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissanceParis,France
Date de décès (à 89 ans)
Lieu de décèsHouilles,France
SépulturePanthéon
NationalitéFrançaise
Parti politiqueLa Montagne
Diplômé deLycée Condorcet
ProfessionJournaliste
ReligionCatholicisme
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Victor Schœlcher[n 1] (/vik.tɔʁʃœl.ʃɛʁ/[n 2]) est unjournaliste ethomme politiquefrançais, né àParis le[3] et mort àHouilles le[3]. Il est connu pour avoir agi en faveur de l'abolition définitive de l'esclavage en France, via ledécret d'abolition, signé par legouvernement provisoire de la Deuxième République[4] le. Il est également éludéputé de la Martinique puisde la Guadeloupe.

Biographie

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Enfance

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Victor Schœlcher naît le àParis (5e arrondissement ancien, aujourd'hui10e arrondissement) au 60rue du Faubourg-Saint-Denis[n 3], dans une famille catholique bourgeoise. Son père,Marc Schœlcher (1766-1832), originaire deFessenheim (Haut-Rhin) enAlsace[3], est propriétaire d'une usine de fabrication deporcelaine[5]. Sa mère, Victoire Jacob (1767-1839), originaire deMeaux (Seine-et-Marne), est marchande lingère àParis au moment de son mariage[6].

Victor Schœlcher est baptisé à l'église Saint-Laurent de Paris le[7].

Il fait de courtes études aulycée Condorcet, côtoyant les milieux littéraires et établissant des liens[3]artistiques dans la capitale; il fait connaissance avecGeorge Sand,Hector Berlioz etFranz Liszt[5].

Il voyage, vers 1830, en tant que représentant commercial de l'entreprise familiale[3]. Lorsqu'il est àCuba, il est révolté par l'esclavage.

Portrait de Victor Schœlcher parHenri de Caisne.

Revenant en France, il devientjournaliste et critique artistique[3], publie des articles et des ouvrages et multiplie ses déplacements d'information.

Il adhère à lafranc-maçonnerie et est initié dans la loge parisienne « Les Amis de la Vérité » (Grand Orient de France), laquelle est à l'époque un atelier très fortement politisé, pour ne pas dire ouvertement révolutionnaire[8]. Il passe ensuite à une autre loge parisienne, « La Clémente Amitié ». Il cesse toute activité maçonnique en 1844, lorsqu'il est radié par la chambre symbolique du Grand Orient de France, en compagnie de dix-sept autres frères de la loge « La Clémente Amitié », pour s'être opposé à la révision des statuts généraux de l'obédience et avoir soutenu levénérable Bègue-Clavel[9].

Il revend rapidement la manufacture dont il hérite de son père en 1832 pour se consacrer à son métier de journaliste et ses activités philanthropiques[5].

L'action abolitionniste

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Le discours abolitionniste de Schœlcher évolue au cours de sa vie. En 1830, dans un article de laRevue de Paris, « Des Noirs »[10], après avoir fait une description terrible de la situation des esclaves, et montré comment l'esclavage transforme ces hommes en brutes, il se prononce contre l'abolition immédiate, car pour lui,« les nègres, sortis des mains de leurs maîtres avec l'ignorance et tous les vices de l'esclavage, ne seraient bons à rien, ni pour la société ni pour eux-mêmes […] Je ne vois pas plus que personne la nécessité d'infecter la société active (déjà assez mauvaise) de plusieurs millions de brutes décorées du titre de citoyens, qui ne seraient en définitive qu'une vaste pépinière de mendiants et de prolétaires. […] la seule chose dont on doive s'occuper aujourd'hui, c'est d'en tarir la source, en mettant fin à la traite »[11].

En 1833, il publie un premier ouvrage :De l'esclavage des Noirs et de la législation coloniale[12]. Ce livre est un réquisitoire contre l'esclavage et pour son abolition, mais il renvoie celle-ci à un « futur incident révolutionnaire que j'appelle du reste de mes vœux », car, écrit-il « Les révolutions se font pour rétablir dans l'ordre social l'équilibre que les envahissements de la richesse tendent toujours à détruire ». Il estime, dans la préface de l'ouvrage, que la Révolution de 1830 a ouvert une période longue dans laquelle les libertés ouvrières sont confisquées, bien que les ouvriers en aient été le moteur. Toutefois, tous les éléments de son combat sont en place, et ses idées sont claires, car il considère que « l'homme noir n'est pas moins digne de la liberté que l'homme blanc » (Chapitre X) ; « l'esclavage des nègres est une injure à la dignité humaine, parce que l'intelligence de l'homme noir est parfaitement égale à celle de l'homme blanc » (Chapitre XI). Mais il ne propose en conclusion de son ouvrage qu'un texte de loi visant à humaniser autant que faire se peut l'esclavage, et non à l'abolir immédiatement, car à cette époque il pense que dans le cadre du régime issu de la révolution de 1830, il ne sera pas possible d'aller plus loin. Cette loi encadrerait l'esclavage dans des limites, donnerait des droits aux esclaves, limiterait donc les droits des maîtres, mais tolérerait malgré tout le maintien de la peine du fouet, « toute révoltante qu'elle soit », sans laquelle « les maîtres ne pourraient plus faire travailler dans les plantations ». Il est complètement lucide sur la portée de sa proposition, et surtout sur ses limites, car il confesse : « dès que vous acceptez un mode d'existence contraire à toutes les lois de la nature, il faut vous résigner à sortir des bornes de l'humanité » ; or, pour lui, l'esclavage sort des bornes de l'humanité.

OuvrageDes colonies françaises : abolition immédiate de l'esclavage, 1 vol., 1842(Cliquer pour feuilleter)

De mai 1840 à juin 1841, il retourne auxAntilles[13] et visite plusieurshabitations, parmi lesquelles celle deTrou-Vaillant (Saint-James), dont le domaine et les esclaves appartiennent à l’État. Cette situation le révolte, comme on peut le lire dansDes colonies françaises. Abolition immédiate de l'esclavage[14], ouvrage qu'il publie en 1842 :

« LA FRANCE POSSÈDE DES HABITATIONS ! Nous avons visité celle du Trouvaillant près Saint-Pierre. Eh bien ! les esclaves de la France, les nègres du roi comme on les appelle, ne sont pas mieux traités que ceux du plus mince petit blanc. Aucun essai particulier n'a été tenté en leur faveur, aucune amélioration n'a été introduite dans leur régime ; il n'y a pour eux aucun avantage d'appartenir à la France ; point d'éducation, point de lecture, point demoralisation, aucun de ces enseignements où l'homme au moins apprend à se connaitre et à s'estimer. Des planteurs ont des usines moins délabrées, des cases plus belles, et une infirmerie mieux tenue que celles de la nation ! Et vous voulez que les colons vous supposent le désir d'affranchir ! Quelle honte, d'ailleurs, que le gouvernement de France ait encore des esclaves ! Pourquoi ne donne-t-il pas le signal de l'abolition en élargissant tous ses nègres, comme fit la couronne d'Angleterre le 12 mars 1831 ? Il hésite, tandis que le bey de Tunis vient de proscrire l'esclavage dans ses états ! La France reçoit maintenant des leçons d'humanité des régences barbaresques ! »

Après ce séjour aux Antilles, il se prononce pour une abolition immédiate et complète, et se consacre désormais entièrement à cette cause.

Ses voyages en Grèce, en Égypte et au Sénégal le confortèrent dans cette conviction. En 1845, à l'occasion du débat parlementaire sur des lois d’humanisation de l’esclavage, il publie des articles nombreux dans des journaux et revues commeLe Courrier Français, leSiècle,Le Journal des Économistes,L’Atelier,L'Abolitioniste français,La Revue Indépendante et surtout laRéforme.

En 1847, il regroupe ces articles dans un ouvrage intituléHistoire de l’esclavage pendant ces deux dernières années[15]. Après avoir écrit que « tout le monde est d’accord sur la sainteté du principe de l'abolition », et « que le sort des esclaves n'a pas cessé d'être horrible, atroce, dégradant, infâme, malgré les lois, les ordonnances, les règlements faits pour l'alléger », il conclut le préambule de son ouvrage par : « Le seul, l'unique remède aux maux incalculables de la servitude c'est la liberté. Il est impossible d'introduire l'humanité dans l'esclavage. Il n'existe qu'un moyen d'améliorer réellement le sort des nègres, c'est de prononcer l'émancipation complète et immédiate ».

Article détaillé :Décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848.

En 1848, Victor Schœlcher est nommésous-secrétaire d'État à la Marine et aux colonies dans legouvernement provisoire de 1848 par le ministreFrançois Arago. Nommé également président de lacommission d'abolition de l'esclavage, il est l'initiateur dudécret du 27 avril 1848, signé à l'Hôtel de la Marine[16], qui abolit définitivement l'esclavage en France. L'esclavage avait déjà étéaboli en France, pendant laRévolution française le16 pluviôsean II, puis rétabli parNapoléonIer par laloi du 20 mai 1802.

Après l'abolition

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Victor Schœlcher,député de laMartinique.
Lithographie deMarin-Lavigne de la sérieGalerie des représentants du peuple (1848).

Sa notoriété le conduit à être élu[13]député, à la fois par laMartinique (le,3e et dernier par 19 117 voix sur 20 698 exprimés) et par laGuadeloupe (le,2e sur 3, par 16 038 voix sur 33 734 votants). Il opte pour laMartinique.

En Martinique en 1849, une alliance est conclue entreCyrille Bissette et le békéFrançois Pécoul en vue des élections législatives de juin. Les résultats consacrent l'écrasante victoire du tandem Bissette-Pécoul qui obtiennent respectivement 16 327 voix et 13 482 voix. Victor Schœlcher est battu et ne recueille que 3 617 voix. Il fut élu en, comme représentant de laGuadeloupe à l'Assemblée législative.

D' à, il siège à gauche, en tant que vice-président du groupe de laMontagne. Il intervient en faveur des noirs, demande l'élection des officiers de l'armée jusqu'au grade de capitaine, dépose un amendement demandant que les compagnies de chemins de fer équipent les3e classes de wagons fermés, réclame l'abolition de la peine de mort[17]. Il vote pour le droit au travail, pour l'ensemble de la Constitution, contre l'expédition de Rome, etc.[13]

Lors ducoup d'État du 2 décembre 1851, il est un des députés présents aux côtés d'Alphonse Baudin sur la barricade où celui-ci sera tué. Républicain, il est proscrit durant leSecond Empire par le coup d'État deLouis Napoléon Bonaparte. Il s'exile enAngleterre et y devient un spécialiste de l'œuvre du compositeur de musique sacréeGeorg Friedrich Haendel, rassemble une collection très importante de ses manuscrits et partitions[18] et rédige une de ses premières biographies, mais celle-ci n'est éditée que dans sa traduction anglaise. En 1870, il revient en France à la suite de ladéfaite de Sedan. Il est alors nommé colonel d'état-major de la garde nationale et obtient le commandement de la légion d'artillerie[19].

Après l'abdication deNapoléon III, il est réélu député de la Martinique à l'Assemblée nationale de à. En, en pleine crisecommunaliste, il publie un appel pour que l'assemblée de Versailles choisisse la conciliation plutôt que l'affrontement avecla Commune :

Victor Schœlcher caricaturé parAndré Gill, 1879

« L'Assemblée, bien qu'elle ait le droit de son côté, ne peut avoir la criminelle pensée, pour le faire prévaloir, d'assiéger la Commune[20]. »

Le, il est élusénateur inamovible par l'Assemblée nationale.

En 1877, Victor Schœlcher dépose une proposition de loi pour interdire la bastonnade dans les bagnes. La commission d'initiatives refuse la proposition, mais les peines corporelles seront abolies en 1880. Sous laTroisième République, legouvernement Ferry promulgue la loi du, dite de « réparation nationale », qui alloue une pension ou rente viagère aux citoyens français victimes ducoup d'État du 2 décembre 1851 et de laLoi de sûreté générale. La Commission générale chargée d'examiner les dossiers, présidée par leMinistre de l'Intérieur, est composée de représentants du ministère, deconseillers d'État, et comprend huit parlementaires, tous d'anciennes victimes : quatre sénateurs (Victor Hugo,Jean Macé,Elzéar Pin, Victor Schœlcher) et quatre députés (Louis Greppo,Noël Madier de Montjau,Martin Nadaud etAlexandre Dethou)[21].

En 1884 et 1885, il tente de s'opposer, sans succès, à l'institution de la relégation des forçats récidivistes en Guyane.Abolitionniste maiscolonialiste, il continue de défendre la colonisation par le bulletin de vote et la scolarisation[22].

Fin de vie

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Tombe des Schœlcher père et fils (cimetière du Père Lachaise, division 50).

À la fin de sa vie, célibataire sans enfant, il donne tout ce qu'il possède ; il fait don notamment d'une collection d'objets auConseil général de la Guadeloupe, aujourd'hui hébergée aumusée Schœlcher.

Victor Schœlcher meurt le à l'âge de 89 ans dans sa maison qu'il loue depuis 1876 au 26 rue d'Argenteuil[23], devenue depuis l'avenue Schœlcher, àHouilles enSeine-et-Oise (aujourd'hui dans lesYvelines).

Le tombeau de Victor Schœlcher et de son père Marc Schœlcher au Panthéon.

Enterré à Paris aucimetière du Père-Lachaise, mais non incinéré bien qu'il en ait exprimé le souhait[24], son corps est transféré par décision de l'Assemblée nationale et du président du Conseil de la République,Gaston Monnerville auPanthéon le en même temps que les restes duGuyanaisFélix Éboué (premier noir à y être inhumé) et également ceux de son pèreMarc Schœlcher,porcelainier de son état, car Victor Schœlcher avait exprimé désirer vivement être inhumé à son côté.

« Évoquer Schœlcher, ce n'est pas invoquer un vain fantôme, c'est rappeler à sa vraie fonction un homme dont chaque mot est encore une balle explosive… Schœlcher dépasse l'abolitionnisme et rejoint la lignée de l'homme révolutionnaire : celui qui se situe résolument dans le réel et oriente l'histoire vers sa fin (…) Victor Schœlcher, un des rares souffles d’air pur qui ait soufflé sur une histoire de meurtres, de pillage et d’exactions. »

— Aimé Césaire, extrait de l'introduction deEsclavage et colonisation, recueil de textes de Victor Schœlcher publié par Émile Tersen, Presses universitaires de France, 1948[25].

Postérité

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Hommages

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Polémique en 2020

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Statue décapitée de Victor Schoelcher

Le 22 mai 2020, jour de commémoration de l'abolition de l'esclavage en Martinique, les deux statues de Victor Schoelcher présentes à Fort-de-France et à Schoelcher sont détruites[31] par des manifestants se proclamant « antibéké et anti-héritage colonial »[32],[33].

Il est reproché au pouvoir français et aux collectivités« de ne célébrer que des hommes blancs, et d’occulter les figures des esclaves qui se sont révoltés »[34] ; et à Schœlcher en particulier, d'avoir permis une indemnisation financière des anciens maîtres blancs, encompensation de l'abolition.

Dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 mars 2021, la tête de la statue de Victor Schoelcher sur la commune duDiamant fut décapitée[35].

Lieux

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  • La commune deMassy a aménagé vers 1985 une place à son nom avec en son centre une statue deToussaint-Louverture et au pied de celle-ci une plaque avec la citation : « mon cœur sera toujours avec vous pour soutenir la cause de la race noire qui a produit le grand Toussaint Louverture ».
  • Il y a également un arrêt de tram qui a été baptisé Schœlcher sur laligne 1 du tramway de Nantes.

Bâtiments scolaires

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Statuaire

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  • ÀCayenne, sur la place Victor-Schœlcher, unestatue de Schœlcher fut érigée en 1896. Le monument est classémonument historique depuis 1999. Durant la nuit du 17 juillet 2020, la statue a été déboulonnée. Elle avait été recouverte de peinture rouge quelques jours auparavant.
  • ÀHouilles, sur la place Victor-Schœlcher, un monument surmonté d'un buste en bronze de Schœlcher fut érigé en 1848. Fondu par lesnazis sous lerégime de Vichy, il a été remplacé en 1948.

Monnaie

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Autres

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Œuvres

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Notes et références

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Notes

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  1. S'écrit égalementSchoelcher. Ce nom de famille, d'origine alsacienne, ne devrait pas comporter laligature « œ » (le « oe » sans ligature étant la francisation standard du caractèrealsacien « ö ») mais les sources utilisent majoritairement cette typographie.
  2. Prononciation enfrançais de Francestandardretranscrite phonémiquement selon la normeAPI.
  3. Extrait duregistre d'état civil du5e arrondissement deParis (an XII) :« Du cinq thermidor an 12 de la République, à onze heures. Acte de naissance de Victor, du sexe masculin, né le trois courant à une heure du soir chez ses père et mère, rue du faubourg Saint-Denis,no 60, Division du Nord, fils de Marc Schœlcher, manufacturier de porcelaine, et de Victorine Jacob, qu'il a déclaré être son épouse. Signé : Worm. » L'original de l'acte a disparulors de la destruction des archives de Paris pendant les incendies de 1871, mais une copie en avait été faite et elle est citée parAnne Girollet,Victor Schœlcher, abolitionniste et républicain, Paris,,p. 24.

Références

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  1. « SCHŒLCHER Victor – Ancien sénateur inamovible », sursenat.fr,Sénat(consulté le).
  2. « Victor Schœlcher », surassemblee-nationale.fr,Assemblée nationale(consulté le).
  3. abcde etf« Victor Schœlcher (1804-1893) – Une vie, un siècle », surSénat(consulté le).
  4. « 1848 l'abolition définitive », surAssemblée nationale(consulté le).
  5. ab etc« Victor Schœlcher, un sénateur philanthrope », sursenat.fr, Sénat(consulté le).
  6. Réginede Plinval de Guillebon,La Porcelaine à Paris sous le Consulat et l'Empire, Genève,Librairie Droz,, 95 p..
  7. Registre desbaptêmes de laparoisse Saint-Laurent deParis, années 1802-1806, cité par Anne Girollet dansVictor Schœlcher, abolitionniste et républicain, Paris,Éditions Karthala, 2000, page 24.
  8. André Combes,Histoire de la franc-maçonnerie auXIXe siècle,t. 1, Paris, éd. du Rocher,, p. 136 et suivantes.
  9. Combes 1998,p. 230.
  10. Victor Schœlcher, « Les Noirs »,Revue de Paris, Paris, Levavasseur,‎(lire en ligne).
  11. Victor Schœlcher, « Les Noirs »,Revue de Paris, Paris, Levasseur,‎,p. 82(lire en ligne).
  12. Victor Schœlcher,De l’esclavage des noirs et de la législation coloniale, Paris, Paulin,(lire en ligne).
  13. ab etcAdolphe Robert, Edgard Bourloton et Gaston Cougny,Dictionnaire des parlementaires français du1er mai 1789 au1er mai 1889,t. 5 :PLA - ZUY., Paris, Bourloton,, 617 p.(lire en ligne).
  14. Victor Schœlcher,Des Colonies françaises. Abolition immédiate de l'esclavage, Paris, Pagnerre,(lire en ligne),p. 224-225
  15. Victor Schœlcher,Histoire de l’esclavage pendant ces deux dernières années, Paris, Pagnère,(lire en ligne).
  16. Cédric Pietralunga, « A Paris, l’hôtel de la Marine retrouve son lustre du XVIIIe », surlemonde.fr,(consulté le)
  17. Victor Schœlcher,Abolition de la peine de mort, Paris, De Soye et Cie, 48 p.(lire en ligne).
  18. Collection conservée au département Musique de laBibliothèque nationale de France.
  19. Notice Victor Schœlcher sur le sitecosmovisions.com.
  20. Victor Schœlcher, « Proposition d'un traité de paix »,La Ligne Directe de Dieppe, paraissant trois fois par semaine ; directeur Charles Lebon ; Fonds ancien de Dieppe (76),‎.
  21. Denise Devos, « La loi de réparation nationale du 30 juillet 1881 : source de l'histoire de la répression de l'insurrection de décembre 1851 »,Revue d'histoire du XIXe siècle, 1| 1985, mis en ligne le 28 octobre 2002.
  22. « Victor Schœlcher » émission2000 ans d'histoire.
  23. Extrait du registre d'état civil de la ville deHouilles (1893) :

    « L'an mil huit cent quatre-vingt treize, le vingt-six décembre, à neuf heures du matin, par devant nous Henri Vanin, maire officier de l'état civil de la commune de Houilles, arrondissement de Versailles, département de Seine-et-Oise, ont comparu messieurs Marcel Mar… Joseph, âgé de cinquante-deux ans, inspecteur du contrôle des chemins de fer, et Marcel Gustave, âgé de cinquante cinq ans, propriétaire, adjoint au maire de la commune, tous deux domiciliés à Houilles, voisins du décédé ci-après dénommé, lesquels nous ont déclaré que Schœlcher Victor, sénateur inamovible, âgé de quatre-vingt neuf ans, né à Paris le 4 juillet 1804, fils de Marc et de Jacob Victoire décédés, demeurant à Houilles, avenue d'Argenteuil, est décédé hier, à dix heures du soir à son domicile. Et après nous être assuré du décès, nous avons dressé le présent acte que les déclarants ont signé avec nous après lecture faite. »

    — Signé : G. Marcel, Marcel, Vanin.Archives départementales des Yvelines.

  24. Girollet 2000,p. 105.
  25. Victor Schoelcher (1804-1893) Une vie, un siècle L'esclavage d'hier à aujourd'hui senat.fr, consulté le 4 août 2020
  26. Jean Lefrançois, « "La semaine coloniale" »,Revue bleue,‎ 75ème année, 1937, p. 544-545(accessible sur Gallica)
  27. « Société des amis du président Gaston Monnerville – Discours », sursenat.fr,Sénat(consulté le).
  28. JacquelineRosemain,La Musique dans la société antillaise : 1635-1902, Martinique, Guadeloupe, Paris,Éditions L'Harmattan,coll. « Recherches et documents, Monde antillais »,, 183 p.(EAN 9782858026852,OCLC 16572451),p. 112-113.
  29. « Aimé Césaire - Vendredi 17 Décembre 1982 - Vidéo Dailymotion », surDailymotion,(consulté le)
  30. « Loi n° 83-550 du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l'abolition de l'esclavage, Intervention de M. Aimé Césaire - Vendredi 17 décembre 1982 », survideos.assemblee-nationale.fr(consulté le)
  31. Brigitte Brault, « Deux statues de Victor Schoelcher détruites le 22 mai, jour de la commémoration de l'abolition de l'esclavage en Martinique », surMartinique la 1ère,Journal télévisé,(consulté le).
  32. « Deux statues de Victor Schœlcher brisées par des manifestants en Martinique »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  33. Rémi Guezodje, « Pourquoi onze personnes ont mis à bas la statue de l’antiesclavagiste Victor Schœlcher en Martinique »,Télérama,‎(lire en ligne)
  34. Aude Lorriaux, « Pourquoi des militants ont-ils détruit des statues de Victor Schœlcher (et est-ce justifié) ? »,20 Minutes,‎(lire en ligne)
  35. « La statue de Victor Schoelcher décapitée au Diamant », surMartinique la 1ère,(consulté le)
  36. Véronique Dalmaz, « Nouveau musée en hommage à Victor Schœlcher, père de l'abolition de l'esclavage », surfrancetvinfo.fr,(consulté le).
  37. Ovilloisno 153 - Septembre 2011, page 5.
  38. Collège de 750 élèves ; en 2006.
  39. Voir surmissiontice.ac-besancon.fr.
  40. Autrefois le lycée était àSaint-Pierre, déplacé à cause de l'éruption volcanique de 1902.
  41. « Les promotions de 1945 à nos jours », surena.fr(consulté le)
  42. « Le journal de Victor Schœlcher, un précieux inédit tout juste réapparu »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Janine Alexandre-Debray,Victor Schœlcher ou La mystique d'un athée, Paris, Perrin, 2006,présentation en ligne.
  • VictorBasquel,Un grand ancêtre : Victor Schœlcher (1804-1893), Rodez, Imprimerie P. Carrère, 8 p.(lire en ligne).
  • Fabienne Federini,L'abolition de l’esclavage 1848 : une lecture de Victor Schœlcher, Paris, L'Harmattan, 1998.
  • AnneGirollet,Victor Schœlcher, abolitionniste et républicain : approche juridique et politique de l'œuvre d'un fondateur de la République,Karthala,(lire en ligne).
  • Anne Ulrich-Girollet,Victor Schœlcher, républicain et Franc-Maçon, Paris, Éditions maçonniques de France, collection « Encyclopédie maçonnique », 2ème éd., 2019,[lire en ligne].
  • Anne Ulrich-Girollet, Vidéo sur l'abolition de l'esclavage de 1848 en France, site de l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG), https://www.aphg.fr/L-abolition-de-l-esclavage-en-1848
  • Anne Ulrich-Girollet, Vidéo sur Victor Schoelcher, site de l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG), https://www.aphg.fr/Victor-Schoelcher
  • JulesMonnerot,Schœlcher, S.l., Imprimerie Marchand,, 4 p.(lire en ligne).
  • Rodolphe Robo,L'Abolition de l'esclavage, la République et Victor Schœlcher, Cayenne, 1983.
  • Nelly Schmidt,Victor Schœlcher et l'abolition de l'esclavage, Paris,Fayard,, 440 p.(ISBN 2-213-03058-8,présentation en ligne).
  • Nelly Schmidt,« Schoelcher Victor 1804-1893 », dansJean-Marie Mayeur etAlain Corbin (dir.),Les immortels du Sénat, 1875-1918 : les cent seize inamovibles de la Troisième République, Paris, Publications de la Sorbonne,coll. « Histoire de la France auxXIXe et XXe siècles » (no 37),, 512 p.(ISBN 2-85944-273-1,lire en ligne),p. 467-471.

Filmographie

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Liens externes

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v ·m
Révolution
Empire
Restauration
IIIe République
IVe République
Ve République
v ·m
Gouvernement provisoire (24 février - 9 mai 1848)
IntérieurAlexandre Ledru-Rollin

Jacques Charles Dupont de l'Eure
Président du Conseil
Affaires étrangèresAlphonse de Lamartine
Finances
JusticeAdolphe Crémieux
Travaux publicsPierre Marie de Saint-Georges
Agriculture etCommerceEugène Bethmont
Instruction publique etCultesLazare Hippolyte Carnot
Marine etColonies
GuerreJacques-Gervais Subervie
Liste des sous-secrétaires d’État
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