La cérémonie est citée comme étant l'équivalent français desGrammy Awards auxÉtats-Unis. Elle est également considérée comme le pendant musical desCésar pour le cinéma, desMolières pour le théâtre et desSept d'or (aujourd'hui disparus) pour la télévision, bien qu'elle ne concerne qu'un certain genre musical.
Les Victoires de la Musique ont été créées à l'initiative deClaude Fléouter, Denys Limon et Pascale Tardy (coordinatrice générale de 1985 à 1992), ainsi que deJack Lang, ministre de la Culture et de la Communication de l'époque[2].
Chaque année, le conseil d'administration de l'association établit l''intitulé des catégories[3].
L'association est composée de quatre collèges constituant à la fois l'assemblée générale et le conseil d'administration, et représentatifs des professions musicales (auteurs, compositeurs et éditeurs ; artistes-interprètes ; producteurs, de phonogrammes ; producteurs de spectacles), auxquels s'ajoutent des personnalités qualifiées, un membre de droit (le ministère de la culture et de la communication), et des membres observateurs. Un délégué général est chargé, sous le contrôle du président, de la gestion et de l’administration de l’association, conformément aux instructions et décisions du conseil d’administration.
Claude Fléouter fut le premier à occuper ce poste de 1985 à 1995, puis Enrico della Rosa lui succéda de 1996 à 2005, Gilles Désangles de 2006 à 2018, Jean-Yves de Linares depuis 2019[4].
Le conseil désigne également les personnalités qui composent le collège des votants. En 2013, ce dernier pour l'émission de variétés était constituée de 600 professionnels répartis entre 40 % d'artistes (interprètes,musiciens, auteurs, compositeurs), 40 % de professionnels de la production musicale et 20 % d'autres professionnels de milieux proches du monde de la musique (agents d'artistes, disquaires, critiques musicaux, programmateurs de radios…).
Le succès commercial n'apparaît pas comme un facteur déterminant d'éligibilité, même si les artistes primés rencontrent la plupart du temps le succès populaire. Depuis quelques années, certains trophées sont d'ailleurs décernés par le public, par le biais de votes parSMS et, depuis 2009, par internet : la Victoire du groupe ou artiste révélation du public de l'année et celle de la chanson de l'année.
L'intitulé des différentes Victoires de la Musique peut varier d'une année sur l'autre et certaines catégories ont été supprimées au cours du temps, ce qui explique les listes incomplètes.
Les trophées relatifs à lamusique classique et aujazz, bien que décernés au sein des Victoires de la Musique jusqu'en 1993, ne figurent pas dans ce palmarès[35].
En gras sont indiquées les catégories décernées en 2025.
En 2013,Serge Lama refuse sa victoire d'honneur, il estime que cette nomination donnée au dernier moment à plusieurs « anciens » donne l'impression qu'il fallait le faire et qu'on se débarrasse au plus vite de cette « obligation »[36]. Il la recevra finalement lors de l'édition 2023.
↑La catégorie récompensant l'humoriste puis le spectacle humoristique de l'année disparaît définitivement en 1998.
↑Dansune note[Laquelle ?] à François Mitterrand du 26 septembre 1985, Jack Lang confirme qu'il a été à l'origine des « Oscars de la musique », qui deviendra les Victoires de la musique (archives Jack Lang à l'IMEC[réf. incomplète]).
Palmarès complet de 1985 à 2001 (hors Victoires d'honneur et Victoires pour la meilleure vente d'album à l'étranger) dans la jaquette de la compilationLes Plus Belles Victoires de la Musique (2002)