La commune est située dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Seille, le ruisseau de la Basse de Ligniere, le ruisseau de l'Étang du Grand Parc, le ruisseau des Quatre Rus, le ruisseau des Sales et le ruisseau du Sorbier[Carte 1].
Au, Vic-sur-Seille est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (50,5 %), forêts (20,7 %), prairies (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La ville a été dévastée en 570 par des tribus germaniques. La présence de salines est attestée à cette époque.
Le siège de laprincipauté épiscopale de Metz est transféré à Vic en 1234, quand les bourgeois messins se proclament en république pour s'affranchir de la tutelle de l'évêque. Au cours des siècles, la ville va ponctuellement passer sous l'influence duduché de Lorraine.
Conrad II Bayer, évêque de Metz favorise l'installation de familles juives dans ses états (le Saulnois), plus précisément à Vic-sur-Seille et à Marsal. Georges de Bade, son successeur à la tête de l'évêché de Metz confirme et maintient leur présence.
Le traité de Vic est signé le entre le duc de LorraineCharles IV etLouis XIII. Letraité de Westphalie du rattache lesTrois-Évêchés à la France, Vic devient alors le chef-lieu d'un bailliage royal. Elle tire ses richesses de l'extraction du sel et de la culture de la vigne[20].
La cité est en déclin après la Révolution française, au cours de laquelle Vic est devenue une commune du département de laMeurthe.
Unetour de Chappe est en service entre 1798 et 1852. Elle sert de relais entreChâteau-Salins etLezey sur la ligne Paris-Strasbourg. Un embranchement vers Lunéville est mis en service en 1800-1801, à l'occasion dutraité de Lunéville ; la station suivante se trouve àArracourt[21].
Une mine de sel est exploitée entre 1819 et 1837[22].
En 1871, la commune est annexée audistrict de Lorraine dans l'Empire allemand et prend lenom allemand deWich (à partir de 1915). L'annexion précipite le déclin de la cité au profit deChâteau-Salins. L'intégration à l'empire allemand se fera peu à peu et ne suscitait plus guère d'opposition en 1914. La victoire française en 1918 sera toutefois bien acceptée par les habitants du canton, soulagés de retrouver la paix. Le village est alors rebaptisé Vic-sur-Seille. Il est intégré, comme le reste de l'arrondissement de Château-Salins, au département de laMoselle.
Une gare de chemin de fer, ouverte en 1868 sur l'antenne à Burthecourt vers laligne Nancy - Sarreguemines, fonctionne jusqu'en 1939 pour le trafic voyageurs et 1955 pour le trafic marchandises.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2022, la commune comptait 1 325 habitants[Note 3], en évolution de +2,63 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La construction du couvent et de l'église des carmes date de 1675 à 1733. La congrégation était présente depuis 1646. L'ensemble devint par la suite un bâtiment militaire puis fut racheté par la ville. En 1875 l'église fut utilisée comme marché couvert. Le couvent a servi de prison, de salle de danse, d'abattoirs et de gendarmerie. Aujourd'hui il abrite la mairie et l'ancienne église est devenue une salle des fêtes.
Les bâtiments du couvent des Dominicaine[34] datent de 1640-1670. Après l'expulsion des religieuses en 1792, les bâtiments ont abrité une école primaire et un collège. On y trouve encore aujourd'hui l'école communale.
Une synagogue aménagée en 1829 dans l'ancienne chapelle des religieuses de Notre-Dame, sur la place du Château est rasée par les nazis en 1940. Le terrain en 1945 est attribué au ministère de la reconstruction.
La communauté juive est présente dès avant la Révolution française. Ses membres participeront à la vie civile et sociale de la commune par leur présence au conseil municipal et au sein des activités socio-culturelles. L'annexion de 1871 lui portera un coup fatal, ses plus jeunes membres migrant pour la plupart vers Lunéville et Nancy.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).