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Vestiges antiques de Riez

43° 48′ 57″ N, 6° 05′ 33″ E
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Cet article est uneébauche concernant lesAlpes-de-Haute-Provence et lesmonuments historiques français.

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Vestiges antiques de Riez
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Lesvestiges antiques de Riez sont des vestigesgallo-romains et médiévaux situés sur le territoire de la commune deRiez, dans le département français desAlpes-de-Haute-Provence, enFrance[1].

Histoire

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Avant l'arrivée des Romains, les Reii

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Riez est considérée comme l’ancienne capitale desReii[2],peuple gaulois qui occupait la butte Saint-Maxime avant la conquête romaine. L’attribution de Riez auxAlbices est abandonnée depuis les recherches deGuy Barruol dans lesannées 1950[3]. Selon laCarte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, elle relevait soit desSalyens, soit desVoconces[4].

Une colonie romaine

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LesRomains fondent unecolonie (laColonia Julia Augusta Apollinarium Reiorum) dans la plaine, qui devient ensuite l'une des treize cités dedroit latin de laNarbonnaise, ce qui lui permet de devenir un centre important[5],[6]. Gouvernée par desquattuorvirs[7], elle bénéficie notamment de la construction, en l’an3apr. J.-C., d’une voie qui la relie àAix et traverse leVerdon à Garruby[5]. Une voie figurée sur laTable de Peutinger la reliait àFréjus ; enfin, une troisième voie est identifiée en direction deDigne[8].

L’implantation d’une agglomération est attribuée à la présence d’une plaine alluviale (520 m d'altitude), et à la ligne de sources surgissant au pied de la commune[8]. Les fouilles de Benjamin Maillet en1842, récemment reprises (en2003), ont mis au jour uncomplexe thermal romain. Deuxnécropoles ont été fouillées, deux autres sont probables[9].

Christianisation au Bas-Empire

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Son siège épiscopal (dont le premier titulaire connu est Maxime, précédemment abbé de Lérins, qui fut consacré vers434, mourut probablement vers 460 et fut très tôt vénéré comme saint)[10] et sa situation privilégiée (au carrefour entre trois vallées sur une des routes majeures reliant les Alpes à la Basse Provence) permirent ensuite à Riez de conserver son importance pendant tout le Moyen Âge. L’engorgement du Colostre, provoquant des inondations, poussa le village à s’implanter sur la colline Saint-Maxime, où l’évêché fut transféré. La plaine est de nouveau habitée seulement à partir duXIIe siècle[2].

Vestiges

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Les colonnes de Riez

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Article détaillé :Colonnes de Riez.

Les colonnes de Riez sont les vestiges d'un temple dédié àApollon. Ils sont composés de quatrecolonnes destyle corinthien supportent trois éléments d'architrave. La colonnade se dresse dans un pré situé entre le Colostre et l'Auvestre : quatre colonnes romainesmonolithes de granit gris, hautes de près de 5, 90 m. et surmontées de chapiteaux corinthiens en marbre blanc, supportent encore une architrave. Elles sont les derniers vestiges d'un temple dont certains ont supposé qu'il était dédié àApollon, et qui pourrait dater de la fin duIer siècle de notre ère. Leur particularité est d’avoir été conservées en place depuis l’Antiquité, à l’entrée de la ville. LesColonnes de Riez ont été classéesmonument historique dès laliste de 1840[11],[12].

Les thermes

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Article détaillé :Thermes romains de Riez.

Les thermes furent découverts en1842, ont été fouillés à partir de1970[13]. L'édifice est classé au titre desmonuments historiques en 1983[1].

Le baptistère

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Article détaillé :Baptistère de Riez.

Le baptistère de Riez remonte probablement auVe siècle. Bâti avec des matériaux antiques en remploi, il appartenait à un premier groupe cathédral aujourd'hui détruit. Comparable aubaptistère de Fréjus, dans le Var, il est de plan octogonal inscrit dans une construction de plan carré ; quatre absidioles, dont l'une contient l’autel, se greffent sur les pans coupés et s'enfoncent dans la maçonnerie, sans faire saillie à l'extérieur. Huit colonnes antiques de granit surmontées de chapiteaux corinthiens de marbre, disposées en cercle, entourent la cuve baptismale, dont il ne reste que des débris. La coupole de l'édifice a été refaite auXIIe siècle.Le baptistère de Riez est, comme la colonnade antique, classémonument historique depuis laliste de 1840[14],[15],[16].

Références

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  1. a etb« Vestiges antiques correspondant à trois états d'occupation », noticeno PA00080458, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  2. a etbBérard 1997.
  3. Michel Heymès (transcription et annotation), « Un manuscrit inédit : Description de la ville de Riez en Provence, par M. J. Solomé, prêtre (1720-1750) », Chroniques de Haute-Provence, n° 360, été 2008, p. 39
  4. Bérard 1997,p. 5.
  5. a etbJacques Cru,op. cit.,p. 14[réf. non conforme]
  6. Jacques Gascou, « Duumvirat, quattuorvirat et statut dans les cités de Gaule Narbonnaise »,Epigrafia. Actes du colloque international d'épigraphie latine en mémoire d'Attilio Degrassi pour le centenaire de sa naissance. Actes du colloque de Rome (27-28 mai 1988). Rome, École Française de Rome, 1991.p. 552. collection « Publications de l'École française de Rome »,no 143)
  7. Jacques Gascou,op. cit.,p. 554.
  8. a etbBérard 1997,p. 361.
  9. Bérard 1997,p. 362.
  10. Pascal Boulhol& alii,Maxime de Riez entre l'histoire et la légende (2014),p. 67 et n. 137 (début de l'épiscopat en 434) ;p. 73-74 et n. 172 (décès vraisemblablement survenu vers 460). Selon les deux sources les plus sûres (le Panégyrique composé par Fauste de Riez et laVita Maximi de Dynamius de Marseille), Maxime eut au moins un prédécesseur sur le trône épiscopal de Riez : ibid.,p. 67, n. 137 avec références
  11. Noticeno PA00080453, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture. Voir Philippe Borgard, "Riez" (1997), p. 366-366
  12. « Vestiges antiques correspondant à trois états d'occupation », noticeno PA00080458, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  13. Voir Philippe Borgard, "Riez-la-Romaine : deux édifices thermaux méconnus", dansLes Dossiers d'Archéologie, 323 (2007), p. 44-51.
  14. Noticeno PA00080451, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture. Sur cet édifice, voir Borgard & Michel d'Annoville (2006/2007)
  15. « Quatre colonnes antiques surmontées d'un entablement », noticeno PA00080453, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  16. Le baptistère duVe siècle à Riez

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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