Au, Vert-le-Grand est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].Elle appartient à l'unité urbaine de Vert-le-Grand[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[22]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].
La formeVert représente une corruption graphique du motgauloisvernos « aulne »[27] et qui a donné l'occitanvern(a), appellation méridionale de l'aulne vert, utilisée également en français pour désigner cet arbre. Dans ce cas, c'est plutôt le sens primitif du mot gaulois noté*uerno-,*uerna, plutôt quevernos, (cf. bretongwern, irlandaisfern) « lieu humide, marais, marécage »[28]. Sans doute apparenté à un thème pré-celtique*wer-, désignant l'eau[29].
La commune fut créée en1793 sous son nom actuel[30].
De nombreuses maisons ou bâtiments de ferme existent quasiment sans retouche depuis 400 ans, et certaines caves au cœur du village sont vieilles de plus de 1000 ans. La plupart des grandes demeures du village ont été habitées dans le passé par des personnages historiques.Vert accueille Philippe de Valois en 1313, et le chancelier Michel de L'Hospital, qui y vit vers la fin de sa vie. Monsieur de Beaumarchais et bien d'autres personnalités font partie des résidants du village (dont un roi de France et quelques rois étrangers en exil[Qui ?]).
La seigneurie va connaître un taux de mutation élevé. En novembre 1648, elle est érigée en baronnie sous le nom de Valgrand pour M. d'Alméras, maître ordinaire à la chambre des comptes[31] (et grand maître des Postes ?). Dix ans plus tard, la baronnie est confirmée (LP d'octobre 1658[31]) avec union du Bouchet et Val-Petit, pour Roland Gruyn, secrétaire du roi[32]. Puis la terre est érigée en marquisat en février 1682 sous le nom de marquisat Duquesne[33] en faveur d'Abraham Duquesne, lieutenant général des armées navales malgré sa confession protestante (il meurt en 1688). Son fils Henri, marié à Françoise Bosc et refusant d'abjurer, persuade sa mère de vendre Le Bouchet à son beau-frère Marc-Antoine Bosc en 1696. Il redevint marquisat du Bouchet-Valgrand en août 1720[34] pour Claude Le Bas de Montargis, un riche traitant, devenu commandeur et greffier des Ordres du roi[35]. Il épouse Catherine Hardouin-Mansart ; leur fille et unique héritière, Anne-Charlotte, est veuve de Louis d'Arpajon[36].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2022, la commune comptait 2 348 habitants[Note 3], en évolution de −1,05 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 37,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 19,9 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 120 hommes pour 1 150 femmes, soit un taux de 50,66 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
1,4
6,0
75-89 ans
7,7
13,6
60-74 ans
11,0
22,5
45-59 ans
23,0
19,5
30-44 ans
19,7
18,9
15-29 ans
18,8
19,3
0-14 ans
18,5
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[41]
La commune abrite notamment un "écosite" qui en 2016 traitait environ 700 000 tonnes/an de déchets (correspondant à la production de près d'un million d’habitants. Cette plateforme multifilières agrège plusieurs installation de traitement et valorisation dedéchets non-dangereux, exploité par la SEMARDEL (avec des sous-traitants), qui produit à partir de cesdéchets des"matières premières secondaires", de l'énergie et desamendements organiques végétaux).
Le site dispose d'une Plateforme decompostage dedéchets verts, et de valorisation dubois-énergie issu de déchets et uneinstallation stockage de déchets non dangereux (SEMAVERT). Il comprend aussi un site de maturation desmâchefers associé à un incinérateur (Unité de valorisation énergétique des déchets ménagers) et à un Centre de tri des emballages ménagers (ISDND/SEMARIV)? S'ajoute une zone de transit et de valorisation de déchets d’activités économiques (DAE) et desencombrants, un site de transit dedéchets d’équipements électriques et électroniques (SEMAVAL) et une zone de valorisation des déchets du BTP (SEMATERRE), unedéchetterie et un atelier-véhicules (SEMAER), une plateforme dédiée à ladépollution des sols (BIOGÉNIE) et enfin une zone de production et distribution de granulats issus du recyclage (MEL).
Cet écosite, dans le cadre d'un accord volontaire passé avec son gestionnaire a fait l'objet durant 4 ans d'une étude de l'INERIS (publiée en 2017) dans le cadre d'une démarche « intégrée » d'évaluation de l’état des milieux et desrisques sanitaires liés auxsubstances chimiques émises par lesinstallations classées dit "projet 4éCOS"(Évaluation des Émissions, des Expositions et des risques sanitaires liés à l’activité d’un ECOSite).
Desretours d'expérience montraient que des mesures globales in situ (dans les milieux eau/air/sol/faune/flore...) sont nécessaires pour évaluer au mieux les émissions d’une telle plate-forme, afin de notammentcaractériser l'exposition réelle des populations environnantes.
L'hypothèse d'étude était que l'évaluation des émissions et impacts d'un tel « écosite » ne peut être la somme d'études « site par site » des émissions de ses sous-ensemble. Le projet a évalué l'émission decomposés émergents par plusieurs filières de traitement de déchets ; ainsi que les expositions et risques autour de l'Ecosite, en privilégiant les mesures à la modélisation ; Les méthodes et résultats ont été comparés et analysés en vue d'améliorer les futuresétudes d'impact et les approches territoriales[69].
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Château et domaine de la Saussaye racheté par la commune en 2013[76]. Propriété deDaniel Victor de Trimond, il y est mort en 1813, sa femme en 1839.Roland Dubillard a vécu dans des dépendances du château[77].
Le grand marinDuquesne (1610-1688) fut marquis du Bouchet-Valgrand en 1682 ; il fut enterré secrètement (il était protestant) dans le parc de son château à Vert-le-Petit.
Les armes de Vert-le-Grand seblasonnent :Écartelé : au premier desinople à laroue d'engrenage d'or, au deuxième d'or aupin au naturel, au troisième d'or aux trois buttes de sinople, celle dedextre sommée d'untélégraphe au naturel, posées sur unchamp aussi au naturel, au quatrième de sinople aux deuxépis deblé feuillés d'or et à laperdrix au naturel rangés en barre ; sous le tout unechampagne d'or chargée d'unefoi cousue d'argent vêtue au naturel tenant la queue d'unecouleuvre desable brochant enpal sur le tout.[78]
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑a etbÉric Thiou,Dict. des Titres... (2003), p. 238 (Valgrand). LP enregistrées à la CCP le 15 décembre 1648. Confirmé en octobre 1658, LP enregistrées à la CCP le 15 novembre.
↑G.P., « Vert-le-Grand : La cohabitation dans la douleur »,Le Parisien, édition de l'Essonne,(lire en ligne) « Durant dix minutes, Jean-Claude Quintard (UMP) fait l'article de Vert-le-Grand, la commune de 2 200 habitants dont il préside les destinées depuis 1989. »