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Vermand

49° 52′ 36″ nord, 3° 09′ 02″ est
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Vermand
Vermand
La mairie.
Blason de Vermand
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementAisne
ArrondissementSaint-Quentin
IntercommunalitéCC du Pays du Vermandois
Maire
Mandat
Jean-Pierre Boniface
2020-2026
Code postal02490
Code commune02785
Démographie
GentiléVermandois[1]
Population
municipale
1 102 hab.(2022en évolution de +1,47 % par rapport à 2016)
Densité70 hab./km2
Géographie
Coordonnées49° 52′ 36″ nord, 3° 09′ 02″ est
Altitude95 m
Min. 87 
m
Max. 117 
m
Superficie15,75 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionSaint-Quentin
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Saint-Quentin-1
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Vermand
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Vermand
Géolocalisation sur la carte :Aisne
Voir sur la carte topographique de l'Aisne
Vermand
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Vermand
Liens
Site webhttp://www.vermand.fr
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Vermand est unecommune française située dans ledépartement de l'Aisne, enrégionHauts-de-France.

Ses habitantssont appelés lesVermandois.

Géographie

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Localisation

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Vermand est un bourg picard, qui fut au hautMoyen Âge la capitale duVermandois, auquel il a donné son nom.

Il est situé à 11 km au nord-ouest deSaint-Quentin, 16 km au sud-est dePéronne et à 33 km au sud deCambrai, et est traversé par l'ancienneroute nationale 29 (actuelle RD 1029), qui contourne le secteur urbanisé de la commune.

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbainTrans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligneno 49, Péronne - Roisel - Saint-Quentin)[2].

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deVermand
Bernes(Somme)Vendelles
PœuillyVermandMaissemy
CaulaincourtAttillyHolnon

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la rivière l'omignon[3] et Marteville[4],[Carte 1].

L'Omignon, d'une longueur de 32 km, prend sa source dans la commune deBellenglise et se jette dans laSomme àBrie, après avoir traversé16 communes[5].

  • Les vestiges du moulin de Bihécourt.
    Les vestiges du moulin de Bihécourt.
  • L'étang de Bihécourt.
    L'étang de Bihécourt.
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Vermand[Note 1].

Un plan d'eau et deszones humides complètent le réseau hydrographique : l'étang de Bihécourt (17 ha)[Carte 1],[6].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[7].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat de l'Aisne.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[8]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[9]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[10] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[11]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[12],[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,2 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de°C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deFontaine-lès-Clercs à 10 km àvol d'oiseau[14], est de10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 683,4 mm[15],[16]. La température maximale relevée sur cette station est de40,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de−20 °C, atteinte le[Note 2].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[17], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Vermand est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18].Elle est située hors unité urbaine[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[19]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (81,8 %), forêts (7,8 %), zones urbanisées (6,7 %), eaux continentales[Note 4] (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[22].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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La première mention connue de Vermand remonte à 1131 sous la formeVirmandi[23] ;Viromandis ;Castrum Viromandensium ;Vermant (1160) ;Vermans (1200) ;In territorio de Vermando (1222) ;Sainte-Marguerite-de-Vermand (1672)[24].

Ce nom provient de celui de la tribu gauloise desViromanduens dont l'oppidum de Vermand était très certainement le chef-lieu avant la conquête romaine. Remplacée parAugusta Viromanduorum, c'est-à-dire l'Auguste des Viromanduens (actuelleSaint-Quentin), fondée auIer siècle et nommée ainsi en l'honneur d'Auguste, premier empereur romain. Vermand redevient probablement la capitale pour un moment auIVe siècle, à la suite de la ruine de Saint-Quentin. C'est la période où le nom initial de lacivitas est remplacé par celui du peuple (c.f. Lutecia des Parisii > Paris). On ignore l'ancien nom que devait porter Vermand avant la substitution.

Frise avec légionnaires du camp de Vermand, 1877, dessin deÉdouard Fleury.

Les Viromanduens ont également laissé leur nom auVermandois et àVermandovillers dans laSomme, ainsi qu'àVillemandeur dans leLoiret[25].

On reconnait dans le nom desViromandui les termes gauloisviro etmandus. Ce dernier signifiecheval,poney, mais le premier a deux sens différents :homme ouvrai[26]. LesViromandui sont donc soit les hommes-chevaux (les Centaures), soit les vrais-chevaux. Le premier sens semble plus vraisemblable pour le nom d'un peuple, d'autant que le thème des chevaux à tête humaine est très fréquent chez les Celtes (notamment sur les monnaies de l'ouest de laGaule)[27], avec une référence guerrière très probable.

Histoire

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Antiquité

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Panneau informatif présentant l'oppidum.

À l'époque de la conquête romaine, les Gaulois de la région se nommaient lesViromandui qui appartenaient au groupe desBelgae, lesBelges. Ceux-ci étaient issus d'une vague d'immigrationcelte duIIIe siècle avant notre ère et étaient principalement installés dans le Nord de la Gaule. César signale la combativité et la bravoure des Belges. Il affronte la coalition desNerviens (Bavay -Hainaut),Atrebates etViromanduens près de la rivièreSabis (localisation discutée), au cours d'une bataille difficile où les Romains finirent par l'emporter.

L'oppidum de Vermand est le seul qui soit connu pour lesViromanduens. Sur le panneau informatif ci-contre, les quelques marches visibles en arrière-plan et le pignon de la maison derrière le talus permettent une estimation de sa hauteur. Il semble probable qu'il constituait leur place forte principale. En tout cas, c'était vraisemblablement le chef-lieu de ce peuple dans les années qui suivirent la conquête, jusqu'à la fondation d'un nouveau chef-lieu àSaint-Quentin :Augusta Viromanduorum.

Ce changement n'empêcha pas le développement à Vermand d'unvicus gallo-romaine prospère, centre d'une importante production de poterie[28]. Un grand ensemble religieux comprenant plusieurs temples a été révélé par les prospections aériennes à Marteville.

AuBas-Empire, à la fin duIIIe ou au début duIVe siècle, il semble que Vermand soit redevenue le chef-lieu desViromandui, en raison de la ruine d'Augusta[29]. C'est ce qui explique son nom qui signifie « chez lesViromandui » (formé sur le nom du peuple, à l'ablatif pluriel, à senslocatif, cas de la langue indo-européenne qui survivait encore dans le latin). À cette époque, beaucoup de chefs-lieux changèrent de nom : ils prirent celui du peuple dont ils étaient la ville principale. Il est donc probable que les premiers évêques duVermandois résidaient dans cette ville avant le transfert du siège épiscopal àNoyon auVIe siècle.

Article connexe :Augusta Viromanduorum.

Moyen Âge

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L'église en 1869.
Dessin de Joachim Malézieux (1851-1906).

Le sort de Vermand durant l'époque mérovingienne n'est pas établi avec certitude : restait-elle la capitale du Vermandois, ouSaint-Quentin, qui bénéficiait du pèlerinage sur le tombeau de son célèbre martyr, l'avait-elle déjà supplantée ? AuIXe siècle, la situation s'éclaire : lescomtes de Vermandois résident àSaint-Quentin et Vermand n'est plus qu'un village.

Toutefois, à cette époque, elle conserve une certaine importance : sonécole est une des rares citées parGrégoire de Tours[30].

AuIXe siècle, une communauté religieuse est installée parl'évêque de Noyon ; auXIIe siècle, elle devient l'abbaye de Vermand, de l'ordre des Prémontrés, supprimée à la Révolution.

Laseigneurie était partagée principalement entre les évêques de Noyon et les comtes de Vermandois (puis le roi de France, qui la céda en 1291 auchapitre de Saint-Quentin).

Autrefois, il existait un pèlerinage à saint Blaise pour les maux de gorge.

Époque moderne

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AuxXVIe et XVIIe siècles, les Espagnols envahirent le Nord de la France. Le Vermandois connut une période d'instabilité avec le passages des armées françaises et espagnoles.

Carte de Cassini

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Carte de Cassini du secteur vers 1750.


Lacarte de Cassini ci-dessus montre qu'au milieu duXVIIIe siècle, Vermand était une paroisse située sur la rive droite de l'Omignon.
Des étangs ont été aménagés sur la rivière grâce a des barrages pour permettre la pêche. L'ancien moulin à eau, siège actuel du musée, était en activité à l'époque dans le bas du village.
L'abbaye desmoines bénédictins, fondée auVIIIe siècle et qui fut détruite à la Révolution française, est représentée sur la carte.
Les trois hameaux de la commune, Villecholes, Bihécourt et Soyécourt (Soyaucourt) figurent sur cette carte ainsi que trois moulins à vent en bois aujourd'hui disparus.
La route pavée venant de Saint-Quentin s'arrêtait alors au niveau de l'abbaye. Elle fut prolongée par la suite au nord du village pour rejoindre celle allant vers Amiens.

Époque contemporaine

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XIXe siècle, arrivée du chemin de fer

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De 1880 à 1970, Vermand comptait deux gares ; celle de Bihécourt, qui est de nos jours une habitation, et celle située rue de la Gare dans le hameau de Marteville et qui est aujourd'hui à l'état d'abandon. Elles étaient situées sur la ligne dechemin de fer de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin, qu'on dénommait en picard « 'ch'tiot Vélu», qui appartenait à la Compagnie des Chemins de fer du Nord. Ouverte en 1880, cette ligne a fonctionné jusqu'au pour le trafic voyageurs et au1er janvier 1970 pour le fret.

À une époque où le chemin de fer était le seul moyen collectif rapide de déplacement, cette gare était très utilisée par les habitants pour se rendre àRoisel ouSaint-Quentin et servait aussi au transport de marchandises, notamment des betteraves jusqu'à la râperie de Montigny.

Article détaillé :L'ancienne ligne de chemin de fer de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin.
  • La gare de Vermand-Marteville avant la guerre 1914-1918.
    La gare de
    Vermand-Marteville avant la guerre 1914-1918.
  • La gare détruite par les Allemands.
    La gare détruite par les Allemands.
  • La gare reconstruite en 1921.
    La gare reconstruite en 1921.
  • La gare actuelle de Vermand-Marteville.
    La gare actuelle de Vermand-Marteville.
  • La gare actuelle de Bihécourt.
    La gare actuelle de Bihécourt.
  • Détail de la ligne lors de la traversée de Vermand.
    Détail de la ligne lors de la traversée de Vermand.
  • Horaire des trains. (date indéterminée)
    Horaire des trains.
    (date indéterminée)
  • Carte de la ligne Vélu-Saint-Quentin.
    Carte de la ligne
    Vélu-Saint-Quentin.
  • Vermand au tout début duXXe siècle
  • La mairie et l'église.
    La mairie et l'église.
  • Le bureau de tabac.
    Le bureau de tabac.
  • Le camp romain.
    Le camp romain.
  • Le moulin.
    Le moulin.
  • Rue de la Gare et la Croix Rouge.
    Rue de la Gare et la Croix Rouge.

La guerre de 1914-1918

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Le, moins d'un mois après la déclaration de guerre, Vermand voit l'arrivée des premiers Allemands[31] après la retraite de l'armée française. Un grand nombre de Vermandois fuient devant l'ennemi, mais reviennent chez eux quelques jours plus tard.

Pendant 30 mois, le village se trouve en arrière du front allemand qui est stabilisé à une vingtaine de kilomètres à l'ouest, versPéronne. Pendant cette période, les habitants connaissent la dure loi des occupants. Vermand est classé « zone des armées », unekommandantur s'installe en novembre 1914. Des milliers d'Allemands passeront ou s'installeront à Vermand, logeant chez l'habitant ou dans les édifices publics. Métaux, cuivres, argenterie, matelas, armes, céréales, animaux, tout est réquisitionné par l'occupant. Des arrêtés de la kommandantur obligent, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, la population à fournir sous peine de sanctions : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. La commune doit verser 9 500 F tous les trois mois comme impôt de guerre. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien. Voici des extraits d'un arrêté de la kommandantur d'Holnon valable pour 25 communes de la région : « Holnon le 22 juillet 1915. Tous les ouvriers et les femmes et les enfants de quinze ans sont obligés de faire travaux des champs tous les jours aussi dimanche de quatre heures du matin jusque huit heures du soir… Après la récolte les fainéants seront emprisonnés six mois. Les femmes fainéantes seront exilées à Holnon pour travailler. Après la récolte, les femmes seront emprisonnées six mois… Les enfants fainéants seront punis de coups de bâton. De plus le commandant réserve de punir les ouvriers fainéants de vingt coups de bâton tous les jours… Les ouvriers de la commune Vendelles sont punis sévèrement[32] ».

En février 1917, le général Hindenburg décide de créer une ligne défense à l'arrière du front ; lors du retrait des troupes allemandes, tous les villages devaient être détruits pour ne pas servir d'abris aux troupes franco-anglaises. Le 15 février, les habitants furent conduits à la gare de Vermand, installés dans des wagons à bestiaux, emmenés àSaint-Quentin et dispersés dans des lieux occupés, jusqu'en Belgique. En mars 1917, avant le retrait des troupes allemandes sur laligne Hindenburg, le long ducanal de Saint-Quentin, toutes les maisons sont pillées et incendiées, le village est détruit. L'église, la mairie, les écoles et toutes les habitations sont dynamités et les arbres sciés à 1 m de hauteur

Articles connexes :Occupation du Nord-Est de la France par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale etligne Hindenburg.

Le village est pris le par les troupes britanniques[33], mais par la suite, il change plusieurs fois de camp : ce n'est que le que Vermand est définitivement libérée par les Britanniques[34].

Entre-deux-guerres

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Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[35]. Après l'Armistice, nombre d'habitants ne reviennent pas s'installer à Vermand, mais, grâce aux indemnités pour dommages de guerre, commencent une nouvelle vie en d'autres lieux. Pour les autres commence une longue période de plus de dix ans de reconstruction des habitations (maisons provisoires), des fermes, des bâtiments publics, des routes. De 1 224 habitants en 1911, Vermand n'en comptait plus que 988 en 1921.

Le, vu les souffrances endurées par la population pendant les trois années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune se voit décerner laCroix de guerre 1914-1918[36].

Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 36 soldats de Vermand morts pour la France et de 7 civils[37].

  • Carte de la bataille de la ligne Hindenburg en septembre-octobre 1918.
    Carte de labataille de la ligne Hindenburg en septembre-octobre 1918.
  • Carte montrant la prise définitive de Vermand par l'armée anglaise en septembre 1918.
    Carte montrant la prise définitive de Vermand par l'armée anglaise en septembre 1918.
  • La place avant 1914.
    La place avant 1914.
  • La place en 1921.
    La place en 1921.
  • L'église de Marteville avant 1914.
    L'église de Marteville avant 1914.
  • Les ruines de l'église de Marteville en 1921.
    Les ruines de l'église de Marteville en 1921.
  • Les maisons provisoires en 1921.
    Les maisons provisoires en 1921.
  • Le village en reconstruction en 1921.
    Le village en reconstruction en 1921.
  • L'église provisoire, dans un baraquement.
    L'église provisoire, dans un baraquement.
Article connexe :Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne[19].

Elle était depuis 1790 lechef-lieu ducanton de Vermand[38]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 ducanton de Saint-Quentin-1[19]

Articles détaillés :Liste des cantons de l'Aisne,Conseil départemental de l'Aisne etListe des conseillers départementaux de l'Aisne.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de ladeuxième circonscription de l'Aisne[39].

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives de l'Aisne etListe des députés de l'Aisne.

Intercommunalité

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Vermand est membre de lacommunauté de communes du Pays du Vermandois, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.

Il est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40]

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1876après 1877Émile Désiré Célestin Baquet[41]  
avant 1954[42] Arthur Leclanc  
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001mars 2008Hervé Pinchon  
mars 2008[43]en cours
(au 27 février 2021)
Jean-Pierre BonifaceLRAgriculteur
conseiller départemental de Saint-Quentin-1 (2015 → 2021[44])
Réélu pour le mandat 2020-2026[45],[46]

Politique de développement durable

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Une association dejardins ouvriers permet depuis l'après-guerre aux habitants de disposer de parcelles à cultiver[47].

La commune a offert en 2019 aux habitants des poules, leur permettant de réduire l'importance des déchets alimentaires et de disposer d'œufs frais[48].

Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].

En 2022, la commune comptait 1 102 habitants[Note 5], en évolution de +1,47 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 0009691 1251 1121 2001 2771 2551 2781 286
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 3121 3461 3021 2381 2471 2501 2641 2691 265
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 2351 2701 2249881 1951 0641 0829521 029
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620082013
9981 1351 1651 1631 1181 0691 0441 0361 076
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20182022-------
1 0971 102-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puisInsee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'unregroupement pédagogique concentré qui regroupe 8 communes (Vermand, Attilly, Le Verguier, Jeancourt, Vendelles, Maissemy, Pontru, Pontruet) dans une école située à Vermand et dotée en 2020-2021 de dix classes de la maternelle au CM2[52],[53] ainsi qu'une cantine[54]. Ils continuent leur scolarité au collège Marcel-Pagnol, construit au début des années 1970, qui accueille en 2019-2020 335 élèves et qui est en rénovation en 2020-2021[55],[56].

Pour les tout petits, l'intercommunalité a mis en place en 2018 un espace multi-accueil, laGrenouille Verte, qui accueille des enfants de deux mois et demis à trois ans[57].

Culture

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La commune dispose notamment dune médiathèque[58] et d'une école de musique intercommunale[59].

Sports

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A Vermand se trouvent notamment une école de football, un judo-club[60], un club cycliste[61] et un centre équestre[62].

Un city-stade a été aménagé en 2019 près de la structure petite enfanceLa Grenouille Verte et de la salle des fêtes municipale[63].

Économie

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Un marché fermier organisé par la communauté de communes du Pays du Vermandois se tient à Vermand une fois par mois, le vendredi après-midi de mai à octobre[64],[65].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Site néolithique

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Site archéologique,Groupe de Villeneuve-Saint-Germain,Néolithique ancien[66].

Atelier de taille debifacesacheuléens ;

Camp romain

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Camp romain classémonument historique en 1840[67],Oppidum desViromanduens, propriété de la commune : enceinte de type éperon barré, protégée par une levée de terre datant de l'âge du fer réoccupé pendant l'Empire romain (visitable).

Article détaillé :Oppidum de Vermand.

Autres sites gallo-romains

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  • Ville romaine, ateliers de potiers ;
  • Anciennevoie romaine ditechaussée Brunehaut ;
  • Quartier culturel de Marteville : plusieurs temples et nombreux bâtiments ;
  • Plusieurs cimetières du Bas-Empire (plus de 800 tombes fouillées), avec riche sépulture d'un chef d'auxiliaires germaniques[1] (finIVe - début Ve siècle).

Musée du Vermandois

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Le Musée du Vermandois dans l'ancien moulin dont les origines remontent auXIIe siècle[68]. Collections :

  • collections de minéralogie, de paléontologie et de préhistoire ;
  • collection archéologique avec les objets mis au jour dans une nécropole datant de la fin du IVe siècle sur le territoire de Marteville et de Vermand ;
  • collection d'art religieux : avec des habits sacerdotaux, des objets de culte et de piété : baptême, communion solennelle, autel...
  • collection d'uniformes de soldats, officiers et civils, de 1870 à nos jours ;
  • reconstitution de métiers d'antan : ateliers du maréchal-ferrant, du menuisier, du forgeron...

Église Sainte-Marguerite

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Église Sainte-Marguerite, reconstruite après laPremière Guerre mondiale[69]. Elle contient desfonts baptismaux duXIIe siècle[70] ainsi que des vitraux dePaul Charavel[71],[72].

Autres monuments religieux

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Monuments aux morts et cimetières militaires

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  • Monument aux morts de 1870.
  • Monument aux morts de 1914-1918 et 1939-1945.
  • Monument des guerres d'Algérie 1952-1962.
  • Petit carré militaire français au cimetière communal.
  • Vermand Communal Cemetery, le carré militaire britannique entretenu par laCommonwealth War Graves Commission, avec les tombes de plus de quarante soldats britanniques.
  • L'église Sainte-Marguerite borde la place centrale.
    L'église Sainte-Marguerite borde la place centrale.
  • Monument des guerres d'Afrique du Nord 1952-1962.
    Monument des guerres d'Afrique du Nord
    1952-1962.
  • Moulin - Musée du Vermandois.
    Moulin - Musée du Vermandois.
  • Calvaire, D 121.
    Calvaire,D 121.
  • L'ancienne gendarmerie.
    L'ancienne gendarmerie.
  • Ancien puits public à Bihécourt.
    Ancien puits public à Bihécourt.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de l'Aisne.
Blason de VermandBlason
Échiqueté d'or et d'azur ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[75].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Devise / Cri
Civitas viromandis
Détails
Armes descomtes de Vermandois auxquelles fut ajouté, après labataille de Bouvines et l'annexion duVermandois au domaine royal en 1215, un chef de France ancien (semé de lys) qui devint en 1376 un chef de France moderne, qui est la forme actuelle.

Adopté par la municipalité.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Jacques Coquelle,La mémoire de Vermand, 2 t., Alençon : Dalmanio, 1985 et 1989,(BNF 34303379).
  • Jacques Coquelle,Vermand et Vermandois dans les siècles des siècles : l'album des millénaires : deux millénaires d'histoire en plus de 700 illustrations, Amiens, J. Coquelle,, 427 p.(BNF 38975155).
  • Jacques Coquelle,Livre d'or, livre de larmes, Vermand à travers les guerres, Paris, J. Coquelle, 2014 pages totales=173(BNF 43903954).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. a etb« Réseau hydrographique de Vermand » surGéoportail(consulté le 17 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le)
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. « Aisne », surhabitants.fr(consulté le).
  2. « Les horaires des lignes » Lignes du réseau Trans'80 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surtrans80.hautsdefrance.fr).
  3. Sandre, « la rivière l'omignon »
  4. Sandre, « Marteville »
  5. Sandre, « l'Omignon »
  6. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sureaufrance.fr(consulté le).
  7. « SAGE Haute Somme », surhttps://www.gesteau.fr/(consulté le)
  8. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  9. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
  10. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le)
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  12. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
  13. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  14. « Orthodromie entre Vermand et Fontaine-lès-Clercs », surfr.distance.to(consulté le).
  15. « Station Météo-France « Saint-Quentin - Roupy », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le)
  16. « Station Météo-France « Saint-Quentin - Roupy », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surMétéo-France,(consulté le)
  18. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  19. abc etdInsee, « Métadonnées de la commune ».
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Quentin », surinsee.fr(consulté le).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  23. Albert Dauzat et Charles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989, page 489.
  24. Auguste Matton,Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris,(lire en ligne),p. 287.
  25. Xavier Delamarre,Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne : -500 - +500, Paris, éditions Errance,, 383 p.(ISBN 978-2-87772-483-8),p. 274.
  26. Xavier Delamarre,Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance,, 440 p.(ISBN 978-2-87772-237-7),p. 214, 320.
  27. Jacques Lacroix,Les noms d'origine gauloise : la Gaule des combats, éditions Errance,, 240 p.(ISBN 978-2-87772-264-3),p. 188
  28. Photographie aérienne du quartier antique du Calvaire
  29. Collart, Jean Luc, « Le déplacement du chef lieu des Viromandui au Bas-Empire, de Saint-Quentin à Vermand »,Revue archéologique de Picardie,Persée,vol. 3,no 1,‎,p. 245–258(DOI 10.3406/pica.1984.1446,lire en ligne, consulté le).
  30. GodefroidKurth,Études Franques,vol. 1, Paris,Honoré Champion,, 356 p.(lire en ligne), « Étude critique sur leLiber Historia Francorum »,p. 9
  31. « Cartographie 1914-1918 - Carte des positions au 28 aout 1914 », surcarto1418.fr(consulté le).
  32. « « La conférence au village » contre la propagande ennemie en France »,Nouvelles de France,vol. VII,no 21,‎,p. 412(lire en ligne, consulté le).
  33. Jean Derrit, « 139e semaine de guerre du 25 au 31 mars 1917 : la marche anglaise sur Cambrai et Saint-Quentin »,La Guerre mondiale : bulletin quotidien illustré, Genève,no 768,‎ 6 et 7 avril 1917,p. 6138-6139(lire en ligne, consulté le).
  34. « La Guerre »,Le Miroir : entièrement illustré par la photographie,no 253,‎,p. 3(lire en ligne, consulté le).
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  36. Journal officiel du 23 octobre 1920,p. 16308.
  37. « Vermand - Monument aux Morts - Geneanet », surgeneanet.org(consulté le).
  38. a etbDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », surpolitiquemania.com(consulté le).
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  42. Annuaire de l'arrondissement de Saint-Quentin de 1954
  43. Préfecture de l'Aisne
  44. Jean-Robert Boutreux, « Le maire de Vermand Jean-Pierre Boniface n'ira pas aux prochaines élections départementales : Le maire de Vermand a pris la « décision ferme et personnelle de ne pas se représenter » alors qu'il siégeait au conseil départemental depuis six ans »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le).
  45. « Le maire de Vermand, Jean-Pierre Boniface, ambitionne un troisième mandat : L'édile, maire depuis 2008, propose à nouveau sa candidature »,L'Aisne nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le).
  46. « Une équipe municipale vermandoise rajeunie autour Jean Pierre Boniface »,L'Aisne nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le)« Dimanche, Jean-Pierre Boniface et ses nouveaux adjoints ont été élus ».
  47. « Des parcelles de jardins ouvriers sont encore disponibles à Vermand : Les jardins ouvriers ont été installés après la Seconde Guerre mondiale et sont encore cultivés aujourd'hui dans la commune de Vermand »,L'Aisne nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le).
  48. « 200 poules distribuées aux habitants de Vermand, gratuitement : La commune va, à nouveau, offrir des poules aux habitants qui le souhaitent »,L'Aisne nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le).
  49. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  50. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  51. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  52. « Ecole primaire du regroupement »,L'éducation, survermand.fr(consulté le).
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  54. « Restaurant Scolaire L'Orangeraie »,L'éducation, survermand.fr(consulté le).
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  56. Jérôme Hémard, « Le collège de Vermand en pleine rénovation jusqu'en 2021 : Cinquante ans après sa construction, le collège Marcel-Pagnol subit sa première rénovation complète. Le chantier commencé cet été va se poursuivre jusque l'année prochaine »,L'Aisne nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le).
  57. « La grenouille verte a déjà ses inscrits pour septembre à Vermand : L'espace multi-accueil, la Grenouille Verte, installé au cœur de Vermand, fêtera en septembre prochain, son deuxième anniversaire »,L'Aisne nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le).
  58. « Apprentis écrivains à la médiathèque de Vermand : À la médiathèque, poète et enfants travaillent en concordance sur la réalisation d'un livre au thème surprise »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le).
  59. « L'école de musique de Vermand sera ouverte pendant les vacances de février : Le directeur de l'école de musique de Vermand a décidé d'ouvri pendant les vacances, pour permette aux enfants de continuer les cours »,L'Aisne nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le).
  60. J-R.B., « Il n'y a pas de judo, mais du foot en extérieur, seulement pour les enfants de Vermand : Le président du judo club de Vermand a expliqué aux parents que les cours ne peuvent pas reprendre, suite aux annonces du gouvernement »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le).
  61. « Les projets roulent pour le club de vélo vermandois : Les clubs cyclos du Vermandois se projettent avec optimisme dans l'avenir »,L'Aisne nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le).
  62. « Le centre équestre vermandois l'Oppidum vous invite à ses stages : Affilié ou non au club de l'Oppidum, Catherine Desweemer incite chaque cavalier à venir participer aux stages »,L'Aisne nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le).
  63. « Le city-stade de Vermand inauguré une seconde fois...par les élus : Le city-stade subventionné à hauteur de 80 %, est désormais ouvert à tous les jeunes »,L'Aisne nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le).
  64. Grégory Beuscart (avec J.R.B.), « Le circuit court a de nouveaux fidèles, exemple à Vermand : L'engouement pour les produits locaux est un peu retombé, notamment avec les vacances. Mais les ventes restent plus importantes qu'avant la crise sanitaire »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le).
  65. « Une saison satisfaisante pour les producteurs du marché fermier de Vermand : La saison des marchés fermiers est terminée et le bilan est satisfaisant pour les producteurs »,L'Aisne nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le).
  66. « Vermand », Oppida, premières villes au nord des Alpes(consulté le).
  67. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00115969
  68. « Le moulin de Vermand devenu lieu de recherches archéologiques : Datant duXIIe siècle, le moulin de Vermand sert aujourd'hui de lieu d'accueil pour des ateliers d'archéologie »,L'Aisne nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le).
  69. « L'église de Vermand »,Tourisme, survermand.fr(consulté le).
  70. Photographie des fonts baptismaux
  71. Jean-Charles Cappronnier, Frédéric Fournis, Alexandra Gérard et Pascale Touzet, « L'art sacré entre les deux guerres : aspects de la Première Reconstruction en Picardie »,In situ, revue des patrimoines,no 12 « Le patrimoine religieux desXIXe et XXe siècles -2e partie »,‎(DOI https://doi.org/10.4000/insitu.6151,lire en ligne, consulté le).
  72. Jacqueline Danysz, « La reconstruction des églises dans le diocèse de Soissons Années vingt - Années trente »,Société historique de Haute-Picardie,t. XLVI,‎,p. 85-104(lire en ligne[PDF], consulté le).
  73. « La chapelle Saint-Blaise »,Tourisme, survermand.fr(consulté le).
  74. « Maison d'accueil Clarisses », surDiocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin(consulté le).
  75. « L'Armorial - Vermand (Aisne) », surarmorialdefrance.fr(consulté le).
v ·m
Communes
v ·m
Plus de 1 000 habitants
Moins de 1 000 habitants
v ·m
126communes
v ·m
Découpage après 2015
(21 cantons → 17 bureaux)
Découpage avant 2015
(42 cantons → 38 chefs-lieux)
v ·m
Aisne
Nord
Oise
Pas-de-Calais
Somme
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